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Ressortez les consoles du siècle dernier et savourez le néo-rétro

Parce qu’on en a marre de souffler sur les PCB des vieilles cartouches. On veut du neuf !

Ressortez les consoles du siècle dernier et savourez le néo-rétro

Pendant que certains se désespèrent de voir arriver du 60 fps en 4K avec tous les effets de ray tracing sur leur dernier titre « AAA », d’autres se régalent avec des jeux d’aujourd’hui dédiés aux Gameboy, Megadrive, Neo Geo et toutes ces Rolls du passé. Nous avons rencontré Neofid Studio et Just for games pour parler développement, distribution, et évoquer une communauté qui aime le pixel autant que les beaux objets.

Le 24 janvier à 11h32

Nos consoles et PC regorgent de titres récents reprenant une esthétique 8 et 16 bits, issue des consoles des années 80 et 90 lorsqu’on avait encore la nuque longue, la banane autour du ventre, des tee-shirts fluo Waïkiki...

Un terrain peu propice à la nostalgie si l’on s’arrête à ces détails, mais l’émulation de vieux jeux a certainement donné une appétence pour ce souvenir d’enfance ou cette page d’histoire selon votre âge. Il n'y a qu'à voir d'ailleurs le nombre impressionnant de titres indépendants réalisés en pixel art au cours des dernières années. Cette scène de passionnés ne s’attache pas seulement à retrouver cette saveur du passé, ils créent des jeux pour ces consoles et les vendent sous forme de cartouches, même s’il existe en général des versions plus « modernes ».

De Kickstarter au développement, le chemin de croix (carré, triangle et rond)

Une discussion avec Simon et Christophe Reboul ainsi que Christopher Rolin de la société Neofid nous a éclairé sur cette mode du néo-rétro. Ils ont sorti sur Megadrive les excellents Demons Of Asteborg et Astebros. Nous nous sommes demandés comment tout cela démarre, un retour vers le futur en somme.

Christophe Rolin nous explique : « un projet Kickstarter a plusieurs vocations ; c’est une étude de marché pour voir si le projet est viable. Ensuite, ça rassemble une communauté, c’est important pour la visibilité. Et c’est enfin un encouragement pour le développement, mais c’est très loin de couvrir les dépenses nécessaires ».

Une fois le projet validé par un financement participatif, nous nous sommes montrés curieux sur la façon de concevoir avec des machines récentes un jeu tournant sur une console datant de la préhistoire :

« Des outils modernes sont faits pour cela. Un Français du nom de Stéphane Dallongeville a créé un kit de développement pour la Megadrive. Nous codons nos jeux en C et ce Sega Genesis Developpement Kit nous permet de communiquer avec la console pour aligner un sprite, faire scroller l’écran, jouer un son, récupérer les inputs du joueur. Pour adapter ensuite ce jeu Megadrive sur les autres supports, on utilise l’émulateur BlastEM, car c’est le seul qui permet de lancer des titres de plus de 4 Mo. On compile alors l’émulateur et la ROM pour que le jeu sorte, par exemple, sur Switch ».

Ça semble simple expliqué ainsi, mais ça ne l’est pas, surtout que l’équipe est seulement composée de deux développeurs à temps plein et d’artistes freelances payés à la tâche pour un dessin ou une animation. Et puis il faut composer avec les 30 ans de jeu vidéo qui ont suivi.

Comme le précise Christophe : « C’était un gros challenge, mais on voulait ajouter tout ce que l’on a appris des jeux d’action récents. Par exemple, on a le coyote time. Quand un personnage arrive dans le vide, pendant quelques frames, on peut encore sauter. Ça rend l’expérience plus agréable, moins rigide. C’est ce type de détail qui a été ajouté au fil des années, et on s’en inspire pour tenter de retrouver le pixel art de l’époque, mais avec une jouabilité modernisée. ». Décidément, ces gars, ils sont plus forts que toi.

Pour l’amour du risque, oui, mais alors : milliardaires ?

Fouineurs comme des journalistes – une chance, puisque c’est le dur apostolat que nous avons courageusement embrassé –, nous avons voulu savoir si ces développeurs réussissaient leur carrière au point de rouler dans le bolide rouge de Magnum.

D’abord, nous nous sommes concentrés sur les coûts de production. Christophe et Simon nous mettent sur la voie : « Tout compris, avec la boite, l’emballage, la cartouche (etc.,) nous sommes à une vingtaine d’euros en ce moment, mais c’est fluctuant. Le prix des composants a augmenté, mais nous avons des astuces pour un peu baisser les coûts. En revanche, si vous ajoutez la TVA, vous vous rendez compte que les marges sont faibles ».

Nous relançons sur le jeu dématérialisé, puisque Steam et consorts doivent aussi être une source de revenus « la majorité de nos ventes se fait en physique. Il y a une large communauté de fans de rétro qui veut jouer dans les conditions de l’époque. Nous arrivons moins à toucher les joueurs modernes. Il se peut que ce soit juste un problème de marketing, beaucoup trop axé Megadrive. Et pour être honnête, il y a aussi le côté collectionneur. Peu importe le jeu que l’on sort, on a un niveau de ventes assuré par ceux qui veulent le fullset, donc tous les jeux sortis sur la console. Mais avec nos plus de 6 000 ventes pour le moment, nous dépassons ce seuil qui doit être autour des 500 ».

Mais sur un marché mondial, on suppose qu’il y a un potentiel bien au-delà de nos frontières. Et Simon de répondre : « Oui, d’ailleurs la plupart des ventes physiques sont réalisées aux États-Unis. La France est un gros marché pour nous, on commence aussi à vendre au Japon, on est ravis. Nous n’avons pas encore intégré le marché brésilien, très porteur pour ces jeux rétro. Nous avons beaucoup de fans là-bas, mais les produits d’importation sont très taxés, ce qui casse le marché. On essaie de trouver des solutions. »

Opiniâtres que nous sommes, on insiste encore sur le marché du dématérialisé. Avec le coût de production en moins, il doit bien avoir du profit à la clé. « Le problème est le piratage. Nous sommes allés vérifier sur un site, on voyait plus de 20 000 téléchargements illégaux alors que nous avons à peine dépassé les 5 000 ventes en dématérialisé. Et le pire, c’est que le site est connu, normalement consacré aux vieux titres, mais la ROM de Daemon of Asteborg s’y trouvait. Évidemment, tous les téléchargeurs n’auraient pas été acheteurs, mais ça met un coup quand même. D’ailleurs, pour les projets suivants, on réfléchit à faire comme Paprium. Il ne sera possible de jouer au jeu qu’en faisant l’acquisition de la cartouche. Ça sera juste un produit premium, en faisant appel à une partie hardware de la cartouche, on le rendra compliqué à émuler. Malheureusement, c’est peut-être la seule solution que nous aurons pour essayer de tirer un salaire décent de notre activité, car pour l’instant, c’est une entreprise passionnante, mais pas simple ! »

Un autre coup d’œil dans le rétro

Afin de justifier notre carte de presse, enfin pour ceux qui l’ont encore, on décide de croiser l’information et d’appeler Eric Martin, de Just for Games. Ce distributeur travaille sur des jeux modernes et rétros dans de belles éditions physiques.

Il nous précise : « Nous sommes évidemment sur un marché de niche. Un Asteborg en PS4 [ndlr : le jeu de Neofid, donc, actuellement en précommande], on va tabler sur 2 000 pièces diffusées en Europe en jour 1. Dans une négociation avec Retrobit sur une édition Super Nintendo ou Megadrive d’un jeu, comme on le fait sur Eliminate Down, on prend 200 à 250 jeux pour Just for games, et chaque partenaire en Europe prend à peu près le même nombre de pièces. On ne connaît pas les chiffres outre-Atlantique, mais sur un jeu de qualité comme celui-ci, sur Megadrive, on doit tabler sur les 4 000 ou 5 000 pièces ».

Puisqu’Eliminate Down bénéficie aussi d’une bonne réputation, nous comprenons donc que l’on table sur des 6 000 à 8 000 ventes dans le monde pour les jeux les plus appréciés.

« Tout à fait. Mais spécifiquement sur les jeux du type Battletoads, Sol-deace, ils ouvrent une fenêtre de précommande pendant un mois, et une fois que c’est bouclé, ils produisent exactement ce qui a été commandé. C’est un business modèle qui tient sur ce marché en vase clos, nous n’avons pas le droit de les lister sur de gros sites marchands ».

« Des magasins rétro nous en prennent quelques dizaines, ils font ce qu’ils veulent avec, mais c’est réservé à ce type de client. Et puis il faut comprendre que si nous proposons une quantité limitée et numérotée pour rendre le produit plus attrayant auprès des collectionneurs, on ne va pas faire de réassorts. Dans ce cas d’ailleurs, nous faisons des différences entre éditions collector, standard, etc. Là c’est en fonction du jeu, du succès hypothétique que nous lui accordons ».

Cette façon de faire du neuf avec du vieux a donc de beaux jours devant elle, car cette nostalgie suivra, selon nous, les générations. Aucune raison que l’on ne voit pas arriver ensuite davantage de belles éditions et nouveauté dans l’univers Nintendo DS, PlayStation et d’autres gloires du passé. Et à cette époque où le dématérialisé inquiète, de beaux objets autour de jeux non raccordés à Internet et ne nécessitant pas de mise à jour a quelque chose de rassurant.

Commentaires (24)

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Marrant le timing, avec le Parisien qui a sorti un reportage vidéo hier "Marius, le « chirurgien » qui redonne vie à vos anciennes Game Boy" : youtube.com YouTube
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Ca marche aussi sur les consoles du 19è siècle ? :phiphi:

:arrow: Je suis déjà parti :byebye:
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Et je me permets de mettre un lien vers un entretien avec Stéphane-D dont on parle dans l'article.
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J'ai pu écrire alors que c'est réservé au abonnés.
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pirate!
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Les commentaires sont ouverts à tout le monde :ouioui:
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Pas tout à fait. Normalement c'est après 36 mois d'inscription pour les non abonnés ;)
cf tableau en bas de la page d'abonnement next.ink Next
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Perso ça fait 23 ans que je fais du "rétro gaming" (parce que bon la N64 en 2002...) via des émulateurs, je suis plutôt arrivé ce mois-ci à un achat d'une Atari 2600+ (version hdmi, mais utilisant vieilles cartouches et manettes). Et oui hélas ma mère à bradé il y a quelques année la console d'origine :craint:
J'ai aussi une ps2 avec quelques jeux cultes.

Je ne suis pas très fan des "new" SuperNintendo, mais bon, peut-être y viendrais-je, car le prix des vieilles consoles/jeux est prohibitif pour du matos analogique.

En revanche j'ai un vieux (évidemment) Hector 2HR+ et je n'ai aucune idée d'où et combien je pourrais le revendre (avec magasines et K7 d'origine) sans le brader.
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Ces jeux recodés et dispos sur un autre support, ils sont quand même plus beau qu'avant ou pas spécialement ?
Simple question parce que j'ai rebranché une veille console il y a pas longtemps, sauf qu'à l'époque j'avais pas un écran de 55' ! En fait pour y jouer, il faudrait que je repasse sur un écran d'époque aussi, le choc serait moins violent...

En tous cas je ne pensais pas qu'il y avait un marché derrière quand même. je comprends un peu les téléchargement illégaux. Si tu prends un jeu rétro (accessoirement que tu avais surement déjà payé à l'époque), c'est pour le coté nostalgique, mais tu ne vas peu être pas non plus y jouer des heures, voir, ca va juste te permettre de retester un coup. Donc j'imagine que c'est réservé a des fans de rétrogaming qui savent à quoi s'attendre.
Je m'étais mis un CrazyTaxi sur ma Shield, j'ai du y jouer 45 minutes, en fait j'ai du passer plus temps à le faire fonctionner qu'à y jouer :D
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Forcément on reste dans les limites techniques de la machine, y a pas de miracle. Mais avec des connaissances du fonctionnement (souvent non-documenté) très accrues, et des outils de dev complètement impensables à l'époque, le résultat est souvent bien au dessus des vieilles productions.
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Perso je me suis remis aux jeux flash
Le gameplay est génial et les graphismes originaux

Mes préférés c'est Biogem, Liquid Measure, Blosics, Bloon TD, Gun Mahyem, ...
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Perso j'ai ressorti mon atari st pour mon fils qui voulait voir à quoi ça ressemblait. L'émulation ne m'intéresse pas, mais ressortir des vieilleries ça a un certain charme... Le tac-tac-tac du lecteur de disquettes, le "insert disk 4", tout ça 🙂
J'étais surpris de voir qu'il fonctionne assez bien, certaines disquettes doivent être abîmées mais j'ai à peu près un jeu sur deux qui marche (déception je voulais relancer ishar 3 mais ça veut pas 😭)
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Franchement, c'est pédagogique. Mon gamin a compris ce qu'était la RAM quand il s'est aperçu que la disquette, on doit la mettre à chaque démarrage.
Et chercher le fichier à lancer sur la disquette lui a permis aussi de mieux comprendre le principe des fichiers.

Pour les disquettes, si tu veux te lancer un peu, je te conseille d'acquérir un gotek (émulateur de disquettes universel) ou un ultrasatan (émulateur disque dur pour ST).
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Moi, j'ai ressorti ma PS2. Elle fonctionne très bien ! C'est pas la même chose pour mes manettes par contre :stress: En même temps, je ne l'avais pas allumée depuis plus de 10 ans.
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Même constat récemment en sortant la PS2 pour faire une soirée rétro avec des potes, sur 6 DualShock2 une seule fonctionnait encore, par chance j’avais encore une DualShock1 et les manettes originales de la PS1 (avec un cordon de seulement 1m) qui étaient parfaitement fonctionnelles.


Dans mon cas c’est réparable, il « suffit » de remplacer le PCB flexible des manettes défectueuses… sur certaines révisions c’est simple et on peut juste déconnecter le PCB et le remplacer, sur d’autres, le PCB est inséré dans un connecteur d’où il est impossible de le déloger, donc il faut dessouder ce connecteur et le remplacer en même temps que le PCB.
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Oui, je pense que c'est un truc comme ça. J'ai 2 manettes sur 3 qui sont HS. Et les deux HS présentent les mêmes symptômes : certains boutons fonctionnent, d'autres non (mais pas les mêmes d'une manette à l'autre !).

Il faudrait que je démonte pour regarder et diagnostiquer tout ça précisément. Mais bon, faut que je trouve le temps ^^
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Perso la seule fois que j'ai touché à une PS2 c'était chez un pote, vers 2011 je crois. J'en profitais pour essayer FFX que je n'avais jamais fait à ce moment-là (n'ayant pas eu la console, j'ai préféré un Gamecube édition Zelda Wind Waker :8 ). Les temps de chargement et le temps d'écriture sur la carte mémoire m'ont vite lassés en fait.

Finalement j'ai eu plus de plaisir à découvrir ce jeu sur son remaster HD sur PS3 par la suite :D

Bref, oui je suis pas trop "retro gaming" en fait.

J'aime les jeux de cette époque, mais j'ai plus de plaisir à les refaire quand ils ont été adaptés pour un support plus récent et performant. J'ai eu énormément de plaisir à refaire FFVII / VIII (le premier auquel j'ai touché, donc un peu ma madeleine) / IX dans leurs versions portées et "boostées" sur Switch, j'ai refait Wind Waker et Twilight Princess sur Wii U (en même temps j'ai pris l'édition collector de Wind Waker, on ne se refait pas). Par contre quand j'ai pris le bundle Super Mario sur Switch sorti il y a quelques temps... Bordel, j'ai retourné Mario 64 dans tous les sens à l'époque (ce n'est pas sale), mais je me rappelais pas qu'il avait des savonnettes à la place des pieds :mdr:
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Pour le développement de jeux sur superNes, il existe un SDK libre : pvsneslib. Il suffit ensuite de charger des ROMs dans un émulateur et ça marche :)

Il y a également un entretien de l'auteur sur LinuxFR
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"Décidément, ces gars, ils sont plus forts que toi."

:incline:
Toutes mes félicitations au supposé titulaire d'une carte de journaliste (je précise, c'est de l'humour), c'est une référence absolument magnifique !
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Pour les fanatiques, vous pouvez acquérir une retrotink 4k pour faire de l'upscaling destiné aux écrans 4k récents (LCD, OLED) afin d'éviter les désagréments techniques comparativement à l'utilisation d'un bon vieux cathodique.
D'ailleurs, j'ai découvert que les puristes du rétro gaming jouaient encore sur CRT. Ça me fait penser à ceux qui ne sont pas content du rendu graphique de certains émulateurs dans les cas où c'est hyper fidèle à quelques pixels près.
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J'ai trouvé un ST (la machine de mes rêves quand j'avais 13-14 ans je pense) et un CPC (la machine de chez mes copains).
Après 2/3 tests sur la TV (32 pouces, avec entrée péritel), j'ai changé pour la TV cathodique (celle qu'on garde pour nos parties de duck hunt) et déniché un écran spécifique CPC.
Ben c'est pas pareil... En fait sur les petits écrans, tout paraît "plus fluide" et moins pixelisé. Certains effets de couleur (dithering) rendent infiniment mieux que sur une TV plate.

Bon, j'envisage quand même de regarder pour adapter une carte de TV 100Hz doubleuse de frame (c'est pas si compliqué en fait, car elle prend direct le signal YUV en entrée et RGB en sortie visiblement - merci Philips!)
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Je pense que ce sera une déception comparativement à un retrotink. T'as un testeur anglais qui explique toutes les subtilités des différences de gestion d'affichage entre un CRT et un écran plat (couleur en évoquant l'intercalage de ligne noir , upscaling avec le positionnement des pixels, frame rate avec le décalage d'une frame toutes les x minutes impactant la vitesse du jeu).
Sur le décalage de frame rate, les speed runner s'en plaignent car c'est important pour les records (cf. Dernier record pour Mario 1 sur NES) ce que je peux comprendre car je souviens d'une expérience désastreuse sûr un retropi en jouant à Mario kart SNES, mais là c'était la réactivité de la manette.
Bref, attention aux choix.
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Vu le prix du retrotink, je pense que je ne le saurai jamais.

Reproduire le cathodique sur LCD, ça existe depuis très longtemps, y compris en utilisant l'alternance RGB/RG pour l'entrelacement vertical.

Mais on a de moins en moins la capacité de savoir si c'est fidèle: dans les tubes cathodiques il y avait déjà pas mal de variations: ceux qui ont des pixels alignés, clairement rectangulaires, ceux qui étaient avec chaque ligne décalée d'un ou 2/3 de pixel...

Perso je m'en moque un peu, je m'amuse juste avec ces ordis - pas de pub, pas de micro transaction, pas de DLC, d'extension, pas d'openworld infini, pas de complexité - juste le jeu. J'ai joué 30min hier à Rick Dangerous. Ensuite, ma session de jeu était finie et retour à la vie. Basta.
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Vous auriez pu contacter yastuna games(facile à contacter sur twitter) pour un témoignage, un petit éditeur indépendant, il a sorti des jeux pour Gameboy et Atari Lynx. Il n'est pas parvenu à en faire une activité assez peofiable et contre toutes surprises il a eu plus de succès avec la Lynx que sur la Gameboy. En effet, il y a de la concurrence entre ceux qui essayent de se poser et avoir une activité dans la durée et ceux qui font de l'ultrabuzz sur un kickstarter et puis s'en vont... Les gens gardent donc leur argent pour le kickstarter en se disant "les jeux de l'éditeur seront encore dispos plus tard" et ne les achètent pas...

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