[Critique geek] Quand Oliver Stone cherche à nous conter Snowden, sous tous les angles
Sans trouver le bon ?
Le 05 novembre 2016 à 17h00
10 min
Société numérique
Société
Trois ans après les révélations d'Edward Snowden, et un peu plus d'un an après Citizenfour, Oliver Stone a décidé de nous raconter l'histoire de ce lanceur d'alerte qui a bouleversé le monde en révélant les secrets du renseignement américain.
Difficile, lorsqu'il s'agit de raconter Edward Snowden, de passer après le Citizenfour de Laura Poitras (voir notre critique). Pourtant, un peu plus d'un an après le documentaire, Oliver Stone livre à son tour un portrait de ce lanceur d'alerte, ancien contractuel de la NSA, qui révélait au monde en juin 2013 l'ampleur de la surveillance de masse mise en œuvre par son pays.
Une meta-œuvre de fiction qui se prend parfois pour un documentaire
Dès les premières minutes, nous sommes prévenus : il s'agit ici d'une œuvre de fiction basée sur des faits réels. Elle s'inspire notamment sur The Snowden Files : The Inside Story of the World’s Most Wanted Man, du journaliste Luke Harding et Time of the Octopus d'Anatoly Kucherena, avocat russe de Snowden. L'avantage principal est de nous permettre de découvrir le Snowden qui n'a pas été filmé, celui d'avant les révélations.
Il n'ira par contre guère plus loin chronologiquement et n'apportera pas grand-chose sur le fond, pour ceux qui ont déjà suivi l'affaire. Cette forme a aussi quelques désavantages, comme le fait de devoir condenser et romancer quelque peu les choses, afin de livrer des scènes choc tout en décortiquant l'évolution d'un homme, le temps d'un film. Celui-ci reste néanmoins assez long : 135 minutes.
Et à y regarder de plus près, cette œuvre est en réalité composée de plusieurs petits films qui ont un peu de mal à faire corps les uns par rapport aux autres, comme si Stone n'avait jamais réussi à se décider sur le ton qu'il voulait donner. Les dernières minutes sont d'ailleurs un marqueur assez net de cela.
Ainsi, l'on assiste tour à tour à l'analyse du destin de Snowden, de son engagement dans l'armée à son évolution dans le monde du renseignement, à son histoire personnelle avec Lindsay Mills, à une version revisitée du documentaire Citizenfour avec quelques scènes des coulisses en bonus... puis à un morceau de documentaire engagé sur la politique américaine en matière de surveillance et l'impact des révélations.
Autant dire que cela fait beaucoup.
Des déceptions et des choix
Mais la précision initiale cache surtout assez mal le fait qu'elle n'est qu'une déclaration d'intention : Oliver Stone est un réalisateur engagé. Ici, il veut expliquer sa vision du cheminement de Snowden, mais avant tout défendre sa cause et réhabiliter le lanceur d'alerte. Ce qui donne un résultat assez déséquilibré, qui ne sert pas forcément le propos.
L'objectif semble ainsi surtout de montrer au monde, et notamment aux américains qui seront sans doute un peu plus difficiles à convaincre, que l'on est bien face à un patriote. D'une personne normale, bien que très compétente dans son domaine, avec ses problèmes de couple, ses difficultés sociales et ses choix.
Ses choix suite à une incapacité de faire partie des forces spéciales, lorsqu'il est en désaccord avec ce que l'on lui demande de faire en mission, face à la maladie (il est épileptique). Mais lorsqu'il a décidé de tout révéler, il ne l'a fait que dans une volonté de faire ce qui est juste. Sa décision finale de divulguer des milliers de documents sur les programmes de surveillance n'est ainsi pas un coup de tête, mais bien le résultat d'une somme de déceptions, tant du fait des actions du temps de l'administration Bush que sous la présidence de Barack Obama.
Le choix d'un homme face à ceux d'un système qui avait dérivé sans réussir à se réformer de l'intérieur. D'un système dont les représentants avaient décidé de mentir au monde et au Congrès américain, plutôt que de revoir leurs pratiques. Le bien, contre le mal.
Un homme, une histoire, peu de machines et de code
Cette « humanisation » passe notamment par la mise en avant importante de sa relation avec Lindsay Mills, qui est au cœur du film, au risque de tomber parfois dans le voyeurisme facile. Si Stone ne nous parle pas de l'enfance de Snowden, le film débutant à l'époque de l'armée, il laisse une large place à sa relation amoureuse dont il fait l'un des éléments majeurs de l'évolution du personnage principal, notamment au niveau politique. Au passage, on s'étranglera devant la traduction française qui réduit l'opposition Républicain/Démocrate à « de droite » et « de gauche »...
On note aussi que tout ce qui touche à la technologie est mis de côté, ou presque. Sans doute une manière de ne pas faire fuir un public profane en la matière, et de s'éviter les pièges habituels du genre. On retrouve certes quelques anecdotes comme « la cape », ou quelques clins d'œil pour geeks, mais l'on ne saura par exemple rien de la façon dont Snowden entre en contact avec Greenwald puis Poitras, à une capture d'une interface de Lavabit près.
De la récupération des fichiers sur une carte SD, on ne verra qu'une multitude de fenêtres de transfert Windows apparaître à l'écran (avec un débit de 1.5 Mo/s chacun). Bref, lorsque l'on voit Snowden faire face à la technologie, c'est pour nous expliquer combien il la maitrise, comme lorsqu'il réussit à terminer en 40 minutes un exercice habituellement traité en cinq heures lors de son passage à « La colline » (aussi connue sous le nom de « La ferme », ou Camp Peary).
Un traitement intéressant, mais qui parait incomplet
De tels poncifs ponctuent d'ailleurs certains passages. Ainsi, on n'aura pas échappé à un échange autour de la question du fameux argument « je n'ai rien à cacher », qui tourne malheureusement assez court. Si le film évoque à de rares moment que la problématique de la surveillance, si elle existe à un niveau étatique, est aussi relativement courante à un niveau plus personnel, elle s'évite plutôt une critique des GAFA, de leur participation à cette surveillance, ou même de celle qu'ils opèrent « par nature ».
On note néanmoins la présence d'une case à cocher sur des conditions générales lors d'une explication visuelle, et pour le coup assez bien réalisée, de la surveillance généralisée. C'est d'ailleurs l'un des points intéressants du film, qui a réussi à rendre digeste nombre des éléments des révélations de Snowden.
On appréciera aussi de voir que les outils utilisés sont « d'époque », montrant une volonté de faire attention aux détails, de la composition d'une page Facebook il y a 10 ans à la taille d'un ordinateur à cette période. On s'amusera par contre de voir que le seul vrai placement de produit récurent n'est pas signé Apple, Dell ou encore Microsoft... mais de l'EFF, sous la forme d'un logo géant (accompagné d'un petit oignon Tor) sur l'ordinateur portable utilisé par Edward Snowden, qui est assez largement mis en avant.
Un bon casting qui fait face au problème du mimétisme
Avec son casting, Oliver Stone avait décidé de frapper fort. En plus du rôle titre, tous les second rôles sont tenus par des stars du grand écran. De quoi assurer une promotion importante, mais cela ne nous a pas toujours semblé être à l'avantage du film.
Le jeu des acteurs n'est pas tellement en cause (quoi que Zachary Quinto campe un Glenn Greenwald assez improbable), mais il est difficile de se projeter dans des scènes que nous avons tous vu de nombreuses fois, et qui sont ici tournées à l'identique, comme celles de l'interview de Snowden par Greenwald, MacAskill et Poitras. Chacun essaie en effet de tout reproduire au détail près, mais cela ne prend pas.
Mention spéciale tout de même pour Nicolas Cage, qui campe ici un Hank Forrester que chacun d'entre nous aurait aimé avoir comme prof d'informatique.
Un film à voir, malgré tout
Au final, bien qu'un peu fouilli, l'existence même de ce film est intéressante. Car bien plus que les milliers d'articles de plusieurs dizaines de milliers de signes sur les questions de surveillance publiés depuis 2013, ou le documentaire de Laura Poitras, une œuvre de fiction signée Oliver Stone a la capacité de toucher des milllions d'individus.
Certes il est relativement romancé, ridicule parfois, et manque de recul, mais il aura l'avantage de présenter l'histoire de cet homme qui a irrémédiablement changé nos vies, de manière assez complète. On apprécie qu'il arrive à expliquer concrètement et de manière assez visuelle les problématiques autour de la question de la surveillance de masse, et comment elle sert le plus souvent des intérêts économiques plus que de sécurité. Que ce soit à travers les missions de Snowden, ou la mise à l'écran de ses phases de paranoïa (notamment sur un plan personnel).
De quoi nous faire réflechir, au moins le temps que ce film soit sur le devant de la scène. Car de cette histoire, il reste à découvrir l'essentiel, puisqu'elle est encore à écrire. Après que sa « mise au monde » par les journalistes du Guardian et sa genèse aient été contées, il nous faudra apprendre et analyser a manière dont le pouvoir a exactement réagit suite à ces révélations, sans doute d'ici quelques années. Reste l'avenir de l'homme et ce qu'il l'attend si un jour il décide de revenir aux États-Unis. Mais à la vue de l'élection américaine, il n'est pas vraiment sûr que cela soit pour tout de suite...
Surveillance de masse : 3 ans après, quel bilan ?
On peut se demander si la déception de Snowden face à l'élection d'Obama ne trouve pas un écho plus proche de nous, notamment en France. Alors que le mandat de François Hollande s'achève, cela nous pousse aussi à nous interroger sur notre propre réaction face aux choix d'un pouvoir « de gauche », comme diraient les traducteurs de Snowden, sur les questions numériques, et notamment celles de la surveillance ou l'unification de fichiers centralisés tels que TES.
L'occcasion de nous demander si, finalement, trois ans après ses premières révélations, les choses ont réellement changé. Et s'il n'est pas temps pour chacun d'entre nous d'agir, à notre niveau et à notre manière.
À l'heure où nous écrivons ces lignes, Snowden a droit à une note de 4,2 chez Allociné, 6,8 chez Sens Critique et 7,4 chez IMDb. De son côté, Citizenfour est disponible en DVD.
[Critique geek] Quand Oliver Stone cherche à nous conter Snowden, sous tous les angles
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Une meta-œuvre de fiction qui se prend parfois pour un documentaire
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Des déceptions et des choix
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Un homme, une histoire, peu de machines et de code
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Un traitement intéressant, mais qui parait incomplet
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Un bon casting qui fait face au problème du mimétisme
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Un film à voir, malgré tout
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Surveillance de masse : 3 ans après, quel bilan ?
Commentaires (51)
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Abonnez-vousLe 07/11/2016 à 11h50
Si ça se trouve Snowden il n’existe même pas. C’est un BOT ou une IA.
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Le 07/11/2016 à 14h42
La Russie a au moins eu le courage de prendre des décisions que l’Europe ne prendra très probablement jamais :
Il est vrai qu’aucune annonce publique n’a été faite concernant l’espionnage illégal, mais il faut arrêter de rêver. Tout le monde espionne tout le monde et ça a toujours été le cas.
Ce qui a vraiment changé c’est qu’on a depuis quelques années des outils numériques aux capacités de captation et de traitement de plus en plus efficaces qui permettent l’espionnage de masse, donc on les utilise :
Mais franchement il y a bien pire qui nous attend. Pendant ce temps, les assureurs mettent en place leurs outils de discrimination (le racisme, c’est has been). C’est un peu tôt, mais on en parlera dans 2 à 3 ans.
Personne n’a tiqué lorsque Orange a annoncé la création d’Orange Banque, donc je suppose que personne ne tiquera quand les GAFAM proposeront leurs services de banque et assurance, en plus des objet de violation de vie privée connectés en cours de déploiement.
mais pour répondre à la vraie question que tout le monde se pose : Non, je ne porte pas un bonnet en papier aluminium (je préfère mon entonnoir pour le moment).
Le 07/11/2016 à 15h25
Le 07/11/2016 à 15h49
Et puis on a eu la preuve que l’espionnage ce n’est pas seulement pour fliquer les méchants communistes, mais surtout pour voler les contrats d’Airbus ou les documents confidentiels de l’UE " />
Le 07/11/2016 à 17h44
Le 07/11/2016 à 22h05
Le 11/11/2016 à 11h53
Le 11/11/2016 à 12h02
Le 06/11/2016 à 09h29
Le 06/11/2016 à 10h00
C’est une affaire d’abord de questionnements (philosopher en quelque-sorte) et dans un second temps, de choix.
L’expression « à notre niveau et à notre manière » veut bien dire ce que ça veut dire : à la place que chacun occupe dans la Société et selon sa conscience (ou son degré de conscience) et selon ses compétences propres. On peut aussi considérer qu’il n’y a rien à faire et vivre en évitant les gouttes autant que possible soi-même (c’est ce que fait une partie de la population face à un dilemme).
Le 06/11/2016 à 10h53
Tant que durera le principe je n’ai rien à cacher. La nsa pourra continuer son business.
Dans mon entourage, j’ai beau les prévenir. Invariablement, j’entends toujours j’ai rien à cacher.
Le 06/11/2016 à 11h55
Tout Internet est en train de passer en flux chiffrés : TLS obligatoire pour HTTP/2, Let’s encrypt, avertissement quand tu tapes un mot de passe sur un site sans TLS, etc …
Avant Snowden, la majorité des flux HTTPS étaient en clair, dans 4-5 ans cela ne sera plus le cas. Et les budgets des agences d’espionnages pour déchiffrer cela va exploser (elles arriveront à le déchiffrer mais plus aussi massivement).
Et les gouvernements seront obliger de regarder cet aspect pécunier et indirectement de se poser la question de la pertinence d’espionner toutes la population.
Le 06/11/2016 à 13h34
Le 06/11/2016 à 13h35
Le 06/11/2016 à 15h58
Le 06/11/2016 à 16h53
Tu as le droit de te bouger le cul et de ne pas aller chez les GAFAM, la liberté a un prix!! Combien es-tu prêt à y mettre?
Le 06/11/2016 à 17h05
Sauf que Cloudfare ne gère pas le couple mot de passe/identifiant ce qui diminue sa portée de nuisance.
Le 06/11/2016 à 18h29
Le 06/11/2016 à 18h39
Le 06/11/2016 à 19h30
Le mot de passe est “en clair” dans les données du formulaire (données POST).
Le navigateur chiffre les envois conformément a TLS1.2 jusqu’a la page de login
(https://compte.nextinpact.com/Account/Login )
Mais la clé de chiffrement et l’adresse IP sont celles de Cloudflare .
Bref Cloudflare est un “man-in-the-middle” auquel NXI fait confiance… (et donc nous aussi).
Le 06/11/2016 à 20h34
Un détail à ajouter à la chaîne, outre ce qu’a relevé 127.0.0.1.
Si les gros opérateurs de sites chiffrent désormais leurs flux, et même en interne, ils ne chiffrent pas les données qu’ils stockent. C’est toute la schizophrénie de Google par exemple qui dit être sécurisé, oblige de plus en plus le HTTPS machintoussa, mais refuse de chiffrer de bout en bout les données utilisateurs puisque ça leur sert à faire leur beurre…
Tout comme ces opérateurs de sites vont dire qu’ils conservent des sauvegardes des données que ses utilisateurs leurs fournissent pour “une certaine durée”.
Les intérêts mercantiles restent supérieurs aux intérêts sécuritaires.
Et comme l’utilisateur s’en fout, tout va bien.
Le 06/11/2016 à 21h53
Le 07/11/2016 à 08h36
Le 07/11/2016 à 11h21
Je continu a dire que cette histoire de Snowden c’est la peur que l’on agite pour contrôler les masses. La réalité doit être bien moins dramatique… si réalité il y a…
Le 05/11/2016 à 17h21
Bonsoir
Vous êtes dur dans la critique, ce film a quand même le mérite de montrer d’une manière simple au monde entier la chose suivante :
“Quand tu envois un email avec ton CV en pièce jointe, le gouvernement américain le conserve pendant 50 ans et même si tu n’as pas de compte Facebook, tu en as un “fantôme” avec l’historique de toutes tes navigations”
Quand je disais ça avant, on m’insultait de parano et puis Snowden a révélé que j’avais tord, que ce n’était pas puissance 100 que la surveillance était faite mais puissance 10.000
Le 05/11/2016 à 17h37
> On s’amusera par contre de voir que le seul vrai placement de produit
récurent n’est pas signé Apple, Dell ou encore Microsoft… mais de l’EFF, sous la forme d’un logo géant (accompagné d’un petit oignon Tor) sur l’ordinateur portable utilisé par Edward Snowden, qui est assez largement mis en avant.
Mais c’est vraiment a quoi ressemblait son pc
Twitter
Le 05/11/2016 à 18h05
Oui, après, il y a le montrer… et le montrer avec insistance pendant 10 plans ;)
Le 05/11/2016 à 18h07
Oui, comme je le dis, le film a cet intérêt de montrer ces choses de manière assez simple et de faire le job pour le profane. Il reste néanmoins qu’il y a de vrais défauts à l’ensemble (outre le fait que ce soit un film de groupie)
Le 05/11/2016 à 18h11
4.2 sur 5 la note spectateur AlloCiné
3.4 c est la note presse AlloCiné autant dire on s en fou.
Amicalement
Le 05/11/2016 à 18h23
certes, mais est-ce que c’est un placement produit ou un autre mimétisme du réel un peu foiré parce que c’est un énorme autocollant rouge qui saute à la figure.
Le 05/11/2016 à 18h24
Non, quand tu vois certains plans (qui n’ont que cet intérêt), c’est de la mise en avant volontaire ;) C’est ce qui différencie un placement de produit d’une scène banale.
Le 05/11/2016 à 18h38
Critique de qualité mais la dernière phrase “Et s’il n’est pas temps pour chacun d’entre nous d’agir, à notre niveau et à notre manière.” est jolie mais n’apporte pas grand chose ;)
Le 05/11/2016 à 18h43
Pourquoi ça ? Tu n’as pas encore passé les 5 étapes du deuil de la confiance que tu donnais aveuglément à l’État-providence ?
Dans ce cas, les films de Oliver Stone sont faits pour toi (critique du pouvoir, critique des médias, critique des institutions, etc).
Le 05/11/2016 à 18h50
Je ne vois pas trop en quoi les révélations de Snowden ont changé la vie de tous.
De plus, tous ceux un peu au courant (mais si vous savez les paranos et les partisans de la théorie du complot, les zinzins quoi) savaient ou au moins se doutaient que tout était enregistré et archivé sur Internet.
Quand on y réfléchit c’est logique, n’oubliez pas les origines d’Internet, du téléphone portable…
Ce sont les armes de Goliath (le géant militaire), et la prophétie dit que David va tuer Goliath avec ses propres armes….à bon entendeur….
Le 05/11/2016 à 18h52
C’est tout à fait ça " />
Le 05/11/2016 à 19h01
Le 05/11/2016 à 19h21
Plutôt que Stone & Cie veulent les faire connaitre.
Le 05/11/2016 à 19h50
Le 05/11/2016 à 19h55
Le 05/11/2016 à 20h16
Juste pour signaler une petite erreur. Sans le faire exprès, vous vous êtes planté de vidéo dans la niouze. La bonne, c’est celle-là. YouTube" />
Le 05/11/2016 à 20h18
Le 05/11/2016 à 20h38
Le 05/11/2016 à 20h50
Le 05/11/2016 à 21h02
Le 05/11/2016 à 21h43
Le 05/11/2016 à 22h03
Le 05/11/2016 à 23h24
Le 05/11/2016 à 23h26
Le 06/11/2016 à 00h03
« s’il n’est pas temps pour chacun d’entre nous d’agir, à notre niveau et à notre manière. »
Le quotidien et ses obligations a quand même tendance à te dispenser de pisser dans un violon avec l’âge.
Il n’y a pas d’équilibre à trouver sur certains sujets : tu es vivant ou mort, tu es libre ou asservi, tu exerces le pouvoir ou le subis.
Le 06/11/2016 à 08h48
Le titre de la news m’a interpellé mais l’article m’a rebuté. Beaucoup trop long.
Le 06/11/2016 à 09h25