En effet une IA pour les CGU semble fort intéressante au premier abord, le problème c'est qu'il serait facile de glisser un petit détail essentiel qui sera perdu dans l'IA dans son résumé.
En effet. Mais comme toujours avec l'IA générative, l'essentiel est dans le prompt engineering. Si on veut en tirer le meilleur, il faut savoir comment le lui demander.
Le
14/02/2024 à
17h
48
Pour le coup, vu la complexité des textes de loi, surtout dans le cas du fiscal, pour moi c'est un use case pertinent.
Dans le cas du travail législatif, l'obstruction parlementaire via le dépôt de très nombreux amendements (parfois pour une virgule dans un texte) est une technique rodée et utilisée peu importe l'affinité politique. Cette stratégie n'ayant que pour seul objectif de faire durer la session parlementaire et ralentir l'adoption d'un texte. C'est aussi un use case pertinent pour évaluer chaque amendement, surtout si jamais la tournure est tarabiscotée.
Ce serait d'ailleurs aussi un bon cas d'usage d'avoir un LLM qui résume les CGU inutilement longues, rédigées de manière à dissuader de les lire, ou d'une façon incompréhensible. Synthétiser, reformuler ou extraire de l'information dans un texte est une des finalités de ce genre d'outil justement.
Dans les faits, un modèle fine-tuned sur des textes légaux, des décisions, des jurisprudences, etc, pourrait très bien aider à catégoriser et trier les dossiers sur une analyse de premier niveau. Avec ensuite revue et validation humaine.
Même sans IA, un algorithme simple permettrait déjà de valider les plaintes, typiquement pour savoir si le parcours prévu par le RGPD a été respecté par la personne.
Le
13/02/2024 à
17h
52
Mais pour les députés, la régulation ne suffit pas. Ils plaident en faveur d’obligation d’investissement des grands groupes, voire d’un « Airbus de l’IA » avec la création d’une société européenne à capitaux partiellement publics, venant des États volontaires.
Et soutenir l'existant, on s'en fout pour changer ?
On a déjà une entreprise française, Mistral AI, qui est très bonne sur le sujet et dont son modèle, Mixtral, n'a pas à rougir de GPT. Au contraire même, il semble plus performant à différents niveaux. Et très probablement d'autres que j'ignore !
C'est fou cette volonté de systématiquement ignorer les acteurs économiques d'un secteur. Comme pour le Cloud, on aime pleurer qu'on a "rien" alors qu'on a OVH, Scaleway ou encore CleverCloud.
Don't wanna close my eyes I don't wanna fall asleep 'Cause I'd miss you, babe And I don't wanna miss a thing 'Cause even when I dream of you (Even when I dream) The sweetest dream would never do I'd still miss you, babe And I don't wanna miss a thing
Cadeau, comme ça tout le monde l'a en tête
Le
12/02/2024 à
13h
07
À Toungouska, « l'explosion dégage plus de 10 mégatonnes d'énergie (cent fois Hiroshima), et souffle les arbres comme des fétus de paille dans un rayon de 20 km. La déflagration aurait été audible dans un rayon de 1 500 km », explique le Centre national d'études spatiales (CNES).
D'ailleurs j'ai vu l'épisode de X-Files qui se base dessus récemment. Excellent documentaire cette série quand même !
Comme OpenAI (avec un opt-in par défaut), ou encore GitHub Copilot dans la version personnelle. C'est indiqué dans les CGU aussi.
Par contre, les versions Enterprise (GitHub Copilot for Business ou ChatGPT Enterprise) n'ont généralement pas ces clauses, mais elles sont aussi plus chères à l'usage. Cependant, l'analyse de données de GitHub Copilot Enterprise est aussi relativement floue (le user engagement data) quand on lit le déclaratif.
Et comme toujours, il s'agit d'engagements contractuels. Rien de plus.
C'est indiqué sur la carte d'attestation de tiers payant, au dos de celle-ci, sous le lexique des codes.
Le
12/02/2024 à
09h
01
Comment se fait-il qu'elle ai encore vos données, si c'est une ANCIENNE mutuelle ?
Délai de conservation légal ? Je sais qu'il y en a (même assez long) dans le secteur des assurances, donc peut être que les mutuelles ont aussi des obligations en ce sens.
Je pense que tu n'as pas compris son propos. L'inclusion inclus ce qui est explicitement inclus, et de fait, se retrouve à exclure par omission ce qui n'est pas explicitement inclus.
L'usage du point milieu par exemple, est inclusif pour les femmes, mais exclusif par omission pour les non-binaires ou les transgenres par exemple.
D'où ma préférence, comme SebGF, aux tournures neutres plutôt qu'inclusives.
Oui c'était bien le sens de mon propos.
Le
11/02/2024 à
14h
33
Je dois avouer que je suis moi aussi resté sur ma faim concernant l'article du CNRS. La seule chose que j'en ai principalement retenu, c'est que nous avons encore un biais qui tend à faire transiter le neutre vers le masculin (perso non, mais c'est parce que j'en ai pris conscience). Clairement, ça ne changera pas demain car c'est avant tout une question d'éducation quant à la lecture et l'interprétation de la langue, ainsi que culturelle (la vieille formule du "masculin l'emporte" devrait être présentée comme "la forme neutre l'emporte" ou alors le "dernier genre cité l'emporte" comme évoqué dans l'article).
De plus, je n'ai jamais apprécié la notion d'inclusion. Par définition, l'inclusion exclu ce qui n'est pas inclus. Etant donné l'idée qui se développe dans nos sociétés de distinguer le genre du sexe (au sens biologique), ça provoque mécaniquement l'exclusion des catégories qui ne se revendiquent ni du masculin, ni du féminin, ou des deux (comme les non-binaires).
J'ai cependant apprécié la conclusion d'un des commentaires de l'article : "pourquoi cherche-t-on d'abord à connaître le genre des gens à qui et dont on parle, quel intérêt, quelle est la motivation ?". A titre personnel, cela m'interroge aussi.
C'est la raison pour laquelle je préfère le plus possible l'écriture neutre, laissant libre court à l'interprétation de l'auditoire. C'est d'ailleurs ce que je fais, par exemple, dans mes écrits pour l'aspect ethnique des personnages : je ne le précise jamais, préférant laisser un interprétation non orientée sur ce genre de détails. Détails qui n'ont aucune incidence dans mes récits. Tout comme le genre n'a aucune incidence dans mon expression personnelle.
Mouarf. Musicien pro (classique), la part de collègues avec un agent est infime. Et même pour ceux qui en ont, on les pousse à une auto-promo constante.
Depuis quelques années la pression augmente sur l'auto-promotion et la création de contenu annexe à notre activité (principalement des vidéos). On se retrouve donc à passer du temps sur des activités pas du tout intéressantes, souvent pas rémunérées (parce que tu comprends, ça te fera de la pub) et qui nous font perdre du temps sur notre activité principale.
Depuis quelques années la pression augmente sur l'auto-promotion et la création de contenu annexe à notre activité (principalement des vidéos). On se retrouve donc à passer du temps sur des activités pas du tout intéressantes, souvent pas rémunérées (parce que tu comprends, ça te fera de la pub) et qui nous font perdre du temps sur notre activité principale.
Je confirme de mon côté, les plateformes de publication invitent à mettre des vidéos pour promouvoir les livres.
Perso j'ai pas de temps à perdre avec ces conneries et j'ai préféré partir dans une approche différente : fournir le 1er chapitre sur le site dédié à cette activité. Et à titre de produit d'appel, j'ai également publié un court récit proposé gratuitement.
Vivement que la mode du "tout vidéo" passe.
Le
08/02/2024 à
14h
40
oui, enfin, la plupart des commerciaux en SSII...
... pardon... c'est nerveux
La théorie et la pratique, comme d'hab.
Le
07/02/2024 à
12h
52
Les professionnels ont des agents artistiques et de communication, voire des salariés dans une société de production.
L'article parle pourtant d'une sous-traitance aux artistes eux-mêmes.
Les éditeurs, labels et distributeurs s'en tirent à relativement bon compte, eux, puisque le mouvement leur permet de sous-traiter une partie des activités de promotion aux artistes eux-mêmes.
Pour le coup, ça me fait penser à un parallèle avec mon activité professionnelle principale. Où je vois beaucoup qui viennent dire qu'il faut entretenir son "personal branding" sur Linkedin et compagnie, poster des articles, animer des trucs et des machins. Et sinon, mon boulot, je le fais quand ?
En tant que Freelance, je peux admettre et parfaitement comprendre que ce soit à moi de le faire, c'est le principe même du freelancing (ou de se faire aider moyennant prestation). Mais clairement j'ai autre chose à foutre, me contentant de bonnes relations clients pour assurer ma continuité et de porteurs d'affaires qui ont ma confiance.
Par contre on me demandait aussi de faire ça quand j'étais en SSII. Et évidemment, pas sur le temps facturé au client. Le bénévolat en entreprise, ça va cinq minutes, surtout quand y'a des commerciaux dont c'est le taff de savoir valoriser les profils.
Le
07/02/2024 à
07h
40
Perso, en tant qu'auteur auto-édité, je me contente de poster des infos sur un compte Mastodon relatives à mes travaux et d'un site web dédié. Dans mon cas, ça reste une activité secondaire en mode hobby donc le niveau de ventes faible me suffit largement, mais j'imagine l'enfer que ce doit être pour les personnes qui en font une activité professionnelle à constamment devoir chercher à faire du bruit dans un vacarme ambiant.
Les mangas et films d'animations risquent fortement d'être touchés par ça, non ?
La plupart des hentai/doujin/etc avec des représentations ambiguës se déchargent justement en disant que les personnages ont dix-huit ans. Ce qui devient conforme vis à vis de la citation de Fred42 vu que c'est basé sur la déclaration de l'artiste.
Quant aux productions mainstream, ça me rappelle en début 2000 quand il y avait eu un avertissement au Japon de leur équivalent du CSA concernant l'animé Gundam SEED dont un épisode évoquait de manière implicite que le protagoniste avait eu une relation avec un autre personnage, tous deux mineurs. Mais cette plainte venait plutôt du fait que l'animé était diffusé à 18 heures.
Le
09/02/2024 à
18h
44
Y a vraiment des tarés de psychopathes sur cette planète ! Comment on peut s'assoir derrière son clavier et écrire un tel manuel ! Et que dire ce ceux qui passent à l'acte
Comment on peut s'assoir derrière son clavier et écrire un tel manuel !
De la même façon que les groupes qui font du business avec les ransomware as a service, la piraterie, le traffic de drogues, la traite d'humains, qui tuent des gens au nom d'une idée, et tout autre activités que nous considérons comme révoltantes dans nos référentiels moraux, mais qui ne l'est pas pour ces personnes (ce pour des causes variées).
Keuwah ? Tu n'es pas du genre à dumper les certifis dès leur sortie pour afficher fièrement un profil linkedin bardé de médailles tel un troupeau de généraux Nord-Coréen ?
Le
10/02/2024 à
09h
33
Alors, je précise ma pensée sur le cloud Azure. Oui Azure a été lancé sous l'ère Ballmer, mais concernait quasiment exclusivement des produits Microsoft. Aujourd'hui, Azure est beaucoup plus ouvert, et j'avais vu, je ne sais plus où, que l'OS le plus installé sous Azure était Linux ^^ (chose impensable sous Ballmer),alors qu'on n'avait que des VM windows au début.
Satya Nadella a vraiment un esprit tourné vers l'avenir quand son prédécesseur était tourné vers le passé.
Ah oui, en effet, Azure est né d'une façon pas terrible en plus, embarqué dans Visual Studio de mémoire avant d'avoir le portail web.
Clairement, aujourd'hui, quand on voit qu'une grosse partie du backend est sous Linux (distrib Linux pour les switches virtuels développée maison, CBL-Mariner pour les containers, etc) et qu'une grosse partie des services managés ont une Ubuntu comme OS sous-jacent, on aurait jamais imaginé voir ça à l'époque de Ballmer.
Le
09/02/2024 à
20h
27
Tout à fait. Heureusement que ce n'est plus Ballmer car Microsoft aurait loupé plusieurs gros virages, comme le cloud ou WSL.
Pour le coup, en écrivant mon message, j'ai pensé pareil sur le Cloud. Mais j'ai vérifié car pris d'un doute.
Azure Service, avant de devenir Azure, est bien né sous la direction de Ballmer (qui a quitté ses fonctions en 2014, ça ne fait que dix ans en fait). Mais c'était Nadella qui était derrière cela dit (ex leader des filières Cloud et Enterprise de Microsoft).
Par contre Nadella a apporté une forte orientation vers l'open source (VSCode, DotNet, investissement comme Platinum Partner de la Linux Foundation, etc), le service, la diversification, l'expansion par l'acquisition (finalisation de celle de Nokia initiée sous Ballmer, Mojang, etc), etc. Et plus récemment, l'investissement massif dans l'IA alors que Transformer vient de Google, un comble.
Le
09/02/2024 à
18h
18
Je ne suis surement pas le seul à avoir remarqué l'ironie de la situation: MS a dénigré linux/unix pendant des décennies, pour au final implémenter des solutions linux/unix qui existent depuis des décennies.
Ca démontre surtout la grosse différence entre l'ère Ballmer et l'ère Nadella.
Beaucoup des gens qui utilisent les LLM ne savent malheureusement pas comment ça fonctionne. Je ne parle pas de rentrer dans le détail (plutôt technique !) mais bien le principe.
Résultat : on fait un essai sur un ou deux exemples simples. Ca fonctionne, donc c'est validé. Et après... ben c'est la merde, mais les gens ne s'en rendent compte que bien tard... lorsqu'ils s'en rendent compte .
C'est un problème bien plus global hélas causé par les vendeurs de solutions IT : faire croire aux personnes que c'est de l'informagique.
Grâce à ça, des gens croient que parce que leurs photos sont sur Google Drive, elles sont "sauvegardées", que le Cloud c'est magique ("t'as vu j'appuie et j'ai mon infra" - exposée aux 4 vents, mais ça c'est un détail), etc. OpenAI a aussi trop bullshit sur les capacités de ses produits.
Si les LLM sont puissants quand bien exploités, malheureusement trop de conneries sont dites autour. Et ce n'est pas une actualité uniquement axée sur l'aspect anxiogène du domaine qui va aider à apprendre à les appréhender intelligemment.
Le
09/02/2024 à
18h
21
«c'est le moment», «tu y es presque» , «ah, un p'tit passage supplémentaire en haut à droite pourrait être pas mal» Quand je lis ça, je pas pas à une brosse à dent connectée, mais à un autre objet
Quand je lis ça, je pas pas à une brosse à dent connectée, mais à un autre objet
Ah oui je vois, un aspirateur connecté bien sûr.
Le
09/02/2024 à
17h
08
Le problème est qu'un LLM ne traduit pas, il réécrit. C'est une très grosse différence qu'on oublie rapidement.
Ce qui biaise l'idée aussi, c'est que Transformer vient à l'origine de Google Translate. Mais entre Transformer et GPT, y'a un monde.
Il existe des solutions en ligne de formation à la sécurité numérique et à la sensibilisation sur l'exposition des données qui sont très bien faites. Plutôt que d'avoir un interminable boring slideshow qui fait la morale, il s'agit d'une enquête.
Principalement destinés aux entreprises, ces produits proposent de mettre la personne dans la peau d'un enquêteur qui a pour objectif de répondre à des questions au sujet d'un personnage : "dans quelle entreprise travaille Machine ?", "où a-t-elle passé ses vacances dernièrement ?", "avec quel client a-t-elle eu rendez-vous le 16 juin ?", etc.
Via de la recherche en ligne, de la lecture de profil de média social (type linkedin, etc), des images, photo postées, mais aussi des liens de stockage en ligne mal sécurisés permettant d'obtenir des données non protégées, l'utilisateur est amené à suivre un parcours qui permet de récupérer des informations confidentielles sur cette personne fictive.
Pour avoir suivi un de ces parcours, j'ai trouvé ça très intéressant. A la fois instructif et montrant les enjeux réels.
Et oui, il ne faut pas oublier que la sécurité IT doit être à la fois enseignée aux adultes et aux enfants. Surtout quand on expose ces derniers de plus en plus jeune à ces outils sans les sensibiliser. Ce qui est, ici, déjà une mauvaise chose à mes yeux.
En fait le mieux est de ne pas l'utiliser Mais je crains qu'un jour cela devienne obligatoire pour accéder à ce services...
Pour moi FranceConnect a une valeur ajoutée, je trouverais regrettable de l'abandonner.
Et FranceConnect+ devient nécessaire sur certains services, comme par exemple la signature numérique des procédures du guichet unique sur le site de l'INPI. Il facilite cette étape, même si elle peut toujours être réalisée manuellement par un autre moyen (que je n'ai pas testé pour le coup, ayant préféré celle de FranceConnect+).
En fait, ce qui lui manque, c'est un MFA pour ajouter une petite couche de sûreté. Mais on tombe dans le difficile équilibre de sécurité versus expérience utilisateur (tout le monde n'a pas de smartphone, compétence des personnes, etc).
Par contre, à ce jour et au vu de son fonctionnement, il est difficile de le rendre obligatoire puisque l'identité est celle d'un service de l'administration en ligne. Pour le rendre obligatoire à 100%, il faudrait un IDP unifié (et donc un SPOF de la mort au vu de sa criticité) pour tous les services de l'Etat français. Techniquement faisable, mais côté orga, au vu de la complexité de la gestion de l'IT dans l'administration, j'y crois pas.
Le
08/02/2024 à
21h
48
Parce que tu utilises les identifiants de X pour te connecter à Y. Et ton compte X (ou Y) est compromis, l'autre l'est aussi.
Par exemple, je vais sur impots.gouv.fr > s'identifier avec France Connect > Ameli.fr > "Je me connecte avec mon compte ameli" Avec la fuite Viamedia / Almerys, le numéro de sécurité sociale a fuité (voir l'actu) donc ton identifiant aux impôts aussi.
Il y a eu (et a toujours) des protocoles libres et interopérables. Du genre XMPP en son temps (il me semble que Talk de Nextcloud est basé dessus), dont tout le monde fut content que facebook ou google ou je sais plus qui base sa messagerie instantanée dessus.
Pour lui faire un Embrace, Extend (ajouter des features exclusives pour son propre client forcer la migration vers lui, dégrader l'expérience avec les tiers), Extinguish en le remplaçant par son protocole propriétaire fermé et garder captif la base d'utilisateurs.
C'est d'ailleurs pour ça que les membres du fediverse voient d'un mauvais œil le fait que Threads de Meta soit compatible ActivityPub.
Stratégie AI souveraine. Entre Infomaniak, Elca et Swisscom. On s'en sort pas trop mal je trouve.
Yep, ça mérite plus de visibilité que les autres bruyants acteurs.
Le
08/02/2024 à
07h
36
Pendant ce temps là, Infomaniak a ouvert son offre LLM hébergée dans leurs data centers en Suisse et basée sur le modèle Mixtral de la société française Mistral AI.
Bon, ils ont encore une capacité limitée car j'ai fini sur liste d'attente en voulant tester, ils indiquent d'ailleurs être en train de se renforcer en GPU pour permettre de l'entraînement. A noter que le produit est déjà proposé dans le service Mail comme assistant de rédaction, ainsi que dans kChat comme chatbot (il permet même de le comparer avec ChatGPT via 1000 prompts autorisés vers ce dernier).
En vrai ? Non. AEPD, la CNIL espagnole, c’est 20% de budget (15 millions contre 20 millions de mémoire) et d’effectifs (180 contre 220) en moins pour le même volume de plaintes (~14 000/an). Par contre AEPD c’est déjà 573 condamnations, contre 40 pour la CNIL… 😑 Ce n’est pas un manque de moyen, c’est un grave manque d’organisation… et des ordres politiques de ne pas toucher au business… 😡
En fait j'ai souvent pour habitude d'englober l'organisation dans les "moyens". Le financement ne fait pas tout, et justement comme tu l'indiques, un plus gros budget n'aide pas forcément à accomplir au mieux sa mission.
Le
06/02/2024 à
18h
16
A chaud, pour moi ça démontre un gros manque de moyens par rapport à la quantité de dossiers à traiter.
En regardant sur GDPR Hub, pour ce que ça vaut puisque alimenté de manière communautaire, la section Germany est à 284 entrées contre 100 pour la France.
Question qui me vient à l'esprit : les mutuelles sont-elles tenueq de prévenir les adhérents ? Car Almerys doit légalement prévenir leurs clients (les mutuelles), mais nous.... ?
C'est normalement imposé par le RGPD de prévenir les personnes concernées par une violation de données personnelles (de mémoire, corrigez-moi si je me trompe). Après ça dépend aussi de la relation contractuelle entre responsable et co-responsable du traitement de données personnelles.
Tant que Chromium est open-source, un fork est possible si Google va trop loin. C'est la grande différence avec l'époque IE6 où Ms pouvait faire ce qu'il voulait.
Dans l'absolu, c'est vrai.
Dans la réalité, si même Microsoft a laissé tomber, les chances de voir une structure assez robuste pour supporter le coût de développement d'un moteur de rendu web sont très faibles.
Et avec un Google et ses pratiques anticoncurrentielles, la confrontation risque d'être difficile. C'est la raison pour laquelle Vivaldi avait arrêté d'avoir son propre user agent.
J'ai déjà bossé sur des projets institutionnels dans lesquels le gros du code métier était déporté dans des procédures stockées TSQL (et c'est infâme sur tous les plans, oui). Cela pourrait sans problème expliquer le ratio java/sql. Et pour enfoncer le clou, laisser supposer de l'absence d'ORM (là ok, surprenant mais pas choquant). Mais comme évoqué, sans les sources, on ne peut statuer de rien.
Pour avoir vu des ERP dont 90% du code source c'était du PL/SQL dans Oracle, perso ça me surprend pas non plus.
Ah, ok. Perso j'ai entendu parler de copaindavant après facebook.
Et puis copaindavant, outre son nom francofrancais (coucou "La Fourchette"), était très spécialisé sur le concept des anciens copains d'école. Là ou FB était déjà un peu plus généraliste à mes yeux.
Donc p-e effectivement un autre problème francais: faire un truc qui pourrait marcher à l'international.
Et puis copaindavant, outre son nom francofrancais (coucou "La Fourchette"), était très spécialisé sur le concept des anciens copains d'école. Là ou FB était déjà un peu plus généraliste à mes yeux.
En fait non, face book est tout autant americano-américain que "copains d'avant" est franco-français. Le "face book" c'est le fameux livre listant les étudiants d'une année universitaire avec leurs photos. Ni plus ni moins qu'un trombinoscope.
C'est de là que vient le nom de la plateforme. L'une des motivations de sa création était justement que Harvard continuait de produire son face book sur papier là où d'autres Universités les avaient déjà numérisés.
Je me demande comment ils encadrent cela. On peut imprimer des plaquettes de frein par exemple, mais le résultat risque d'être décevant.
Je veux dire que le PLA, l'ABS ou le PTFE imprimés (en gros: thermocollé en couche) ou la résine n'ont pas toujours la durabilité escomptée, la qualité d'étanchéité et le lissage nécessaires. On peut remplacer certaines pièces par de l'imprimé, mais pour d'autres la fatigue de la pièce, la façon dont elle va interagir (par exemple en frottant une autre pièce) ou vieillir (par exemple en fondant ou en libérant du plastique sur les verres dans la lave-vaisselle) n'a pas été étudié.
Je pense que derrière il faut simplement un mécanisme de garantie, comme pour le reconditionné. Il est évident qu'une pièce imprimée en 3D (après ça dépend aussi de quelle technologie on parle, assurément j'irai pas réimprimer une pièce devant supporter une certaine tension avec ma Creality Ender 3v2) se doit d'être conforme aux spécifications du produit. Comme n'importe quelle pièce détachée de fabricant tiers j'ai envie de dire.
Après, il existe déjà de nombreux cas d'usage pour lesquels l'impression 3D est déjà utilisée pour de la réparation. Boulanger l'avait fait avec Happy3D mais ça semble être arrêté depuis (le site affichant "maintenance"). Le service proposait des pièces détachées type plaque pour des emplacements de piles de télécommandes ou souris, principalement leur MDD, imprimées en 3D. Et à titre perso j'ai imprimé en 3D des pièces de casque audio pour prolonger la vie d'un modèle dont une partie du support avait cassé.
Mais dans le cas présent, l'information que j'ai citée provenant de l'aticle se comprend surtout comme ne pouvant invoquer le copyright ou la contrefaçon pour interdire la production de pièces détachées par ce biais. La qualité des-dites pièces restera sous la responsabilité de son fabricant comme c'est déjà le cas aujourd'hui avec les compatibles.
14077 commentaires
LLaMandement : l’IA générative de Bercy pour résumer 10 000 amendements en 15 minutes
14/02/2024
Le 14/02/2024 à 19h 11
Le 14/02/2024 à 17h 48
Pour le coup, vu la complexité des textes de loi, surtout dans le cas du fiscal, pour moi c'est un use case pertinent.Dans le cas du travail législatif, l'obstruction parlementaire via le dépôt de très nombreux amendements (parfois pour une virgule dans un texte) est une technique rodée et utilisée peu importe l'affinité politique. Cette stratégie n'ayant que pour seul objectif de faire durer la session parlementaire et ralentir l'adoption d'un texte. C'est aussi un use case pertinent pour évaluer chaque amendement, surtout si jamais la tournure est tarabiscotée.
Ce serait d'ailleurs aussi un bon cas d'usage d'avoir un LLM qui résume les CGU inutilement longues, rédigées de manière à dissuader de les lire, ou d'une façon incompréhensible. Synthétiser, reformuler ou extraire de l'information dans un texte est une des finalités de ce genre d'outil justement.
Pour réguler l’IA générative, des députés veulent transformer la CNIL
13/02/2024
Le 14/02/2024 à 07h 39
Sinon par rapport au sous titre :Dans les faits, un modèle fine-tuned sur des textes légaux, des décisions, des jurisprudences, etc, pourrait très bien aider à catégoriser et trier les dossiers sur une analyse de premier niveau. Avec ensuite revue et validation humaine.
Même sans IA, un algorithme simple permettrait déjà de valider les plaintes, typiquement pour savoir si le parcours prévu par le RGPD a été respecté par la personne.
Le 13/02/2024 à 17h 52
Et soutenir l'existant, on s'en fout pour changer ?On a déjà une entreprise française, Mistral AI, qui est très bonne sur le sujet et dont son modèle, Mixtral, n'a pas à rougir de GPT. Au contraire même, il semble plus performant à différents niveaux. Et très probablement d'autres que j'ignore !
C'est fou cette volonté de systématiquement ignorer les acteurs économiques d'un secteur. Comme pour le Cloud, on aime pleurer qu'on a "rien" alors qu'on a OVH, Scaleway ou encore CleverCloud.
Bordel, enlevez vos putains d’œillères !
(ouais, c'est agaçant)
Mots de passe en clair, stockage longue durée… la CNIL inflige 100 000 euros d’amende à Pap.fr
13/02/2024
Le 14/02/2024 à 07h 36
Bawi, c'est pour pouvoir valider que la valeur et son hash sont bien cohérents lors des tests de recette, quelle question !404 Media déjà rentable
14/02/2024
Le 14/02/2024 à 07h 34
Connaissais pas.50 millions d’euros pour financer les outils numériques de l’État pour la transition écologique
13/02/2024
Le 13/02/2024 à 17h 47
Simple règle de priorisation standard.Dire que le sujet est une priorité.
Préciser qu'il est urgent.
Faire ça avec tous les autres.
Faisant qu'ils ont en réalité le même niveau de priorité.
Très classique dans l'IT. A associer au principe de priorité au projet qui gueule le plus fort.
Ariane 6 : la Canopée en route vers Kourou avec les derniers éléments de « la première fusée »
13/02/2024
Le 13/02/2024 à 17h 44
Peut-être aussi parce que j'essaye d'éviter d'avoir la mentalité fataliste très à la mode.
Le 13/02/2024 à 07h 34
Voir Ariane 6 décoller sera un beau cadeau d'anniversaire si le planning est maintenu, espérons-le !« Armageddon » : comment l’ONU se prépare face aux risques des astéroïdes
12/02/2024
Le 12/02/2024 à 19h 53
Don't wanna close my eyes
I don't wanna fall asleep
'Cause I'd miss you, babe
And I don't wanna miss a thing
'Cause even when I dream of you (Even when I dream)
The sweetest dream would never do
I'd still miss you, babe
And I don't wanna miss a thing
Cadeau, comme ça tout le monde l'a en tête
Le 12/02/2024 à 13h 07
D'ailleurs j'ai vu l'épisode de X-Files qui se base dessus récemment. Excellent documentaire cette série quand même !Gemini : Google conserve des « conversations » et les fait analyser par des humains
12/02/2024
Le 12/02/2024 à 19h 50
Comme OpenAI (avec un opt-in par défaut), ou encore GitHub Copilot dans la version personnelle. C'est indiqué dans les CGU aussi.Par contre, les versions Enterprise (GitHub Copilot for Business ou ChatGPT Enterprise) n'ont généralement pas ces clauses, mais elles sont aussi plus chères à l'usage. Cependant, l'analyse de données de GitHub Copilot Enterprise est aussi relativement floue (le user engagement data) quand on lit le déclaratif.
Et comme toujours, il s'agit d'engagements contractuels. Rien de plus.
Prestataires du tiers payant : le parquet de Paris ouvre une enquête
12/02/2024
Le 12/02/2024 à 12h 58
C'est indiqué sur la carte d'attestation de tiers payant, au dos de celle-ci, sous le lexique des codes.Le 12/02/2024 à 09h 01
660e édition des LIDD : Liens Intelligents Du Dimanche
11/02/2024
Le 12/02/2024 à 11h 47
Le 11/02/2024 à 14h 33
Je dois avouer que je suis moi aussi resté sur ma faim concernant l'article du CNRS. La seule chose que j'en ai principalement retenu, c'est que nous avons encore un biais qui tend à faire transiter le neutre vers le masculin (perso non, mais c'est parce que j'en ai pris conscience). Clairement, ça ne changera pas demain car c'est avant tout une question d'éducation quant à la lecture et l'interprétation de la langue, ainsi que culturelle (la vieille formule du "masculin l'emporte" devrait être présentée comme "la forme neutre l'emporte" ou alors le "dernier genre cité l'emporte" comme évoqué dans l'article).De plus, je n'ai jamais apprécié la notion d'inclusion. Par définition, l'inclusion exclu ce qui n'est pas inclus. Etant donné l'idée qui se développe dans nos sociétés de distinguer le genre du sexe (au sens biologique), ça provoque mécaniquement l'exclusion des catégories qui ne se revendiquent ni du masculin, ni du féminin, ou des deux (comme les non-binaires).
J'ai cependant apprécié la conclusion d'un des commentaires de l'article : "pourquoi cherche-t-on d'abord à connaître le genre des gens à qui et dont on parle, quel intérêt, quelle est la motivation ?". A titre personnel, cela m'interroge aussi.
C'est la raison pour laquelle je préfère le plus possible l'écriture neutre, laissant libre court à l'interprétation de l'auditoire. C'est d'ailleurs ce que je fais, par exemple, dans mes écrits pour l'aspect ethnique des personnages : je ne le précise jamais, préférant laisser un interprétation non orientée sur ce genre de détails. Détails qui n'ont aucune incidence dans mes récits. Tout comme le genre n'a aucune incidence dans mon expression personnelle.
Les artistes piégés dans l’ère de l’auto-promotion ?
07/02/2024
Le 10/02/2024 à 18h 53
Perso j'ai pas de temps à perdre avec ces conneries et j'ai préféré partir dans une approche différente : fournir le 1er chapitre sur le site dédié à cette activité. Et à titre de produit d'appel, j'ai également publié un court récit proposé gratuitement.
Vivement que la mode du "tout vidéo" passe.
Le 08/02/2024 à 14h 40
Le 07/02/2024 à 12h 52
Pour le coup, ça me fait penser à un parallèle avec mon activité professionnelle principale. Où je vois beaucoup qui viennent dire qu'il faut entretenir son "personal branding" sur Linkedin et compagnie, poster des articles, animer des trucs et des machins. Et sinon, mon boulot, je le fais quand ?
En tant que Freelance, je peux admettre et parfaitement comprendre que ce soit à moi de le faire, c'est le principe même du freelancing (ou de se faire aider moyennant prestation). Mais clairement j'ai autre chose à foutre, me contentant de bonnes relations clients pour assurer ma continuité et de porteurs d'affaires qui ont ma confiance.
Par contre on me demandait aussi de faire ça quand j'étais en SSII. Et évidemment, pas sur le temps facturé au client. Le bénévolat en entreprise, ça va cinq minutes, surtout quand y'a des commerciaux dont c'est le taff de savoir valoriser les profils.
Le 07/02/2024 à 07h 40
Perso, en tant qu'auteur auto-édité, je me contente de poster des infos sur un compte Mastodon relatives à mes travaux et d'un site web dédié. Dans mon cas, ça reste une activité secondaire en mode hobby donc le niveau de ventes faible me suffit largement, mais j'imagine l'enfer que ce doit être pour les personnes qui en font une activité professionnelle à constamment devoir chercher à faire du bruit dans un vacarme ambiant.#Flock, la CNIL, Jean-Zay, Musk, Vision Pro et Taylor Swift… vous n’êtes pas prêt !
10/02/2024
Le 10/02/2024 à 15h 22
Ma découverte du jour : Goody2, une IA générative conçue de manière sûre, 100% éthique, garantie sans contenu offensant.Le 10/02/2024 à 15h 18
Vu qu'elle semble écrire une chanson quand elle est contrariée, ça pourra donner de la visibilité à NextLa Commission européenne propose d’élargir la répression des « abus sexuels d’enfants »
09/02/2024
Le 10/02/2024 à 12h 04
Quant aux productions mainstream, ça me rappelle en début 2000 quand il y avait eu un avertissement au Japon de leur équivalent du CSA concernant l'animé Gundam SEED dont un épisode évoquait de manière implicite que le protagoniste avait eu une relation avec un autre personnage, tous deux mineurs. Mais cette plainte venait plutôt du fait que l'animé était diffusé à 18 heures.
Le 09/02/2024 à 18h 44
La commande sudo débarque dans Windows
09/02/2024
Le 10/02/2024 à 09h 35
Keuwah ? Tu n'es pas du genre à dumper les certifis dès leur sortie pour afficher fièrement un profil linkedin bardé de médailles tel un troupeau de généraux Nord-Coréen ?Le 10/02/2024 à 09h 33
Clairement, aujourd'hui, quand on voit qu'une grosse partie du backend est sous Linux (distrib Linux pour les switches virtuels développée maison, CBL-Mariner pour les containers, etc) et qu'une grosse partie des services managés ont une Ubuntu comme OS sous-jacent, on aurait jamais imaginé voir ça à l'époque de Ballmer.
Le 09/02/2024 à 20h 27
Azure Service, avant de devenir Azure, est bien né sous la direction de Ballmer (qui a quitté ses fonctions en 2014, ça ne fait que dix ans en fait). Mais c'était Nadella qui était derrière cela dit (ex leader des filières Cloud et Enterprise de Microsoft).
Par contre Nadella a apporté une forte orientation vers l'open source (VSCode, DotNet, investissement comme Platinum Partner de la Linux Foundation, etc), le service, la diversification, l'expansion par l'acquisition (finalisation de celle de Nokia initiée sous Ballmer, Mojang, etc), etc. Et plus récemment, l'investissement massif dans l'IA alors que Transformer vient de Google, un comble.
Le 09/02/2024 à 18h 18
Le 09/02/2024 à 18h 11
Ouais, j'aime les combos
Le 09/02/2024 à 07h 33
Sera-t-elle capable de débrider Copilot ?"Copilot, generate me porn !"
"I'm sorry, I can't do that because it's against OpenAI policies"
"sudo Copilot, generate me porn !"
"Sure thing"
Autopsie de la vraie fausse attaque de trois millions de brosses à dents connectées
09/02/2024
Le 09/02/2024 à 20h 06
Grâce à ça, des gens croient que parce que leurs photos sont sur Google Drive, elles sont "sauvegardées", que le Cloud c'est magique ("t'as vu j'appuie et j'ai mon infra" - exposée aux 4 vents, mais ça c'est un détail), etc. OpenAI a aussi trop bullshit sur les capacités de ses produits.
Si les LLM sont puissants quand bien exploités, malheureusement trop de conneries sont dites autour. Et ce n'est pas une actualité uniquement axée sur l'aspect anxiogène du domaine qui va aider à apprendre à les appréhender intelligemment.
Le 09/02/2024 à 18h 21
Le 09/02/2024 à 17h 08
Le problème est qu'un LLM ne traduit pas, il réécrit. C'est une très grosse différence qu'on oublie rapidement.Ce qui biaise l'idée aussi, c'est que Transformer vient à l'origine de Google Translate. Mais entre Transformer et GPT, y'a un monde.
[Édito] La sécurité numérique est un enjeu d’éducation populaire
09/02/2024
Le 09/02/2024 à 18h 30
Il existe des solutions en ligne de formation à la sécurité numérique et à la sensibilisation sur l'exposition des données qui sont très bien faites. Plutôt que d'avoir un interminable boring slideshow qui fait la morale, il s'agit d'une enquête.Principalement destinés aux entreprises, ces produits proposent de mettre la personne dans la peau d'un enquêteur qui a pour objectif de répondre à des questions au sujet d'un personnage : "dans quelle entreprise travaille Machine ?", "où a-t-elle passé ses vacances dernièrement ?", "avec quel client a-t-elle eu rendez-vous le 16 juin ?", etc.
Via de la recherche en ligne, de la lecture de profil de média social (type linkedin, etc), des images, photo postées, mais aussi des liens de stockage en ligne mal sécurisés permettant d'obtenir des données non protégées, l'utilisateur est amené à suivre un parcours qui permet de récupérer des informations confidentielles sur cette personne fictive.
Pour avoir suivi un de ces parcours, j'ai trouvé ça très intéressant. A la fois instructif et montrant les enjeux réels.
Et oui, il ne faut pas oublier que la sécurité IT doit être à la fois enseignée aux adultes et aux enfants. Surtout quand on expose ces derniers de plus en plus jeune à ces outils sans les sensibiliser. Ce qui est, ici, déjà une mauvaise chose à mes yeux.
Prestataires du tiers payant piratés : la moitié des Français concernés, la CNIL ouvre une enquête
08/02/2024
Le 09/02/2024 à 07h 40
Et FranceConnect+ devient nécessaire sur certains services, comme par exemple la signature numérique des procédures du guichet unique sur le site de l'INPI. Il facilite cette étape, même si elle peut toujours être réalisée manuellement par un autre moyen (que je n'ai pas testé pour le coup, ayant préféré celle de FranceConnect+).
En fait, ce qui lui manque, c'est un MFA pour ajouter une petite couche de sûreté. Mais on tombe dans le difficile équilibre de sécurité versus expérience utilisateur (tout le monde n'a pas de smartphone, compétence des personnes, etc).
Par contre, à ce jour et au vu de son fonctionnement, il est difficile de le rendre obligatoire puisque l'identité est celle d'un service de l'administration en ligne. Pour le rendre obligatoire à 100%, il faudrait un IDP unifié (et donc un SPOF de la mort au vu de sa criticité) pour tous les services de l'Etat français. Techniquement faisable, mais côté orga, au vu de la complexité de la gestion de l'IT dans l'administration, j'y crois pas.
Le 08/02/2024 à 21h 48
WhatsApp va se rendre interopérable avec les autres messageries
08/02/2024
Le 08/02/2024 à 21h 43
Il y a eu (et a toujours) des protocoles libres et interopérables. Du genre XMPP en son temps (il me semble que Talk de Nextcloud est basé dessus), dont tout le monde fut content que facebook ou google ou je sais plus qui base sa messagerie instantanée dessus.Pour lui faire un Embrace, Extend (ajouter des features exclusives pour son propre client forcer la migration vers lui, dégrader l'expérience avec les tiers), Extinguish en le remplaçant par son protocole propriétaire fermé et garder captif la base d'utilisateurs.
C'est d'ailleurs pour ça que les membres du fediverse voient d'un mauvais œil le fait que Threads de Meta soit compatible ActivityPub.
Le 08/02/2024 à 19h 28
Quand je disais qu'ils s'offusquent de choses qu'ils feraient eux-aussi.Bluesky dépasse les quatre millions d’utilisateurs
08/02/2024
Le 08/02/2024 à 18h 43
En ce moment je vois passer pas mal de messages sur Mastodon où des personnes annoncent le compte Bluesky qu'elles ont créé.Perso j'annonce ne pas en avoir fait.
Pour convaincre les investisseurs, xAI mise sur l’historique de Musk
08/02/2024
Le 08/02/2024 à 18h 39
Le 08/02/2024 à 07h 36
Pendant ce temps là, Infomaniak a ouvert son offre LLM hébergée dans leurs data centers en Suisse et basée sur le modèle Mixtral de la société française Mistral AI.Bon, ils ont encore une capacité limitée car j'ai fini sur liste d'attente en voulant tester, ils indiquent d'ailleurs être en train de se renforcer en GPU pour permettre de l'entraînement. A noter que le produit est déjà proposé dans le service Mail comme assistant de rédaction, ainsi que dans kChat comme chatbot (il permet même de le comparer avec ChatGPT via 1000 prompts autorisés vers ce dernier).
La CNIL accusée de ne pas remplir « sa mission de veiller au respect du RGPD »
06/02/2024
Le 06/02/2024 à 18h 54
Le 06/02/2024 à 18h 16
A chaud, pour moi ça démontre un gros manque de moyens par rapport à la quantité de dossiers à traiter.En regardant sur GDPR Hub, pour ce que ça vaut puisque alimenté de manière communautaire, la section Germany est à 284 entrées contre 100 pour la France.
Fuite de données chez Almerys, un autre prestataire du tiers payant
06/02/2024
Le 06/02/2024 à 07h 36
C'est normalement imposé par le RGPD de prévenir les personnes concernées par une violation de données personnelles (de mémoire, corrigez-moi si je me trompe). Après ça dépend aussi de la relation contractuelle entre responsable et co-responsable du traitement de données personnelles.Le 06/02/2024 à 07h 34
Ils se sont passé le mot ou bien ?Une fausse fuite de données chez Europcar, peut-être créée par une IA générative
06/02/2024
Le 06/02/2024 à 07h 33
Ou alors c'est le jeu de données anonymisé de non prod.Navigateurs : Interop 2024 se concentre sur la mise en page
05/02/2024
Le 05/02/2024 à 21h 33
Dans la réalité, si même Microsoft a laissé tomber, les chances de voir une structure assez robuste pour supporter le coût de développement d'un moteur de rendu web sont très faibles.
Et avec un Google et ses pratiques anticoncurrentielles, la confrontation risque d'être difficile. C'est la raison pour laquelle Vivaldi avait arrêté d'avoir son propre user agent.
[Maj] Parcoursup : six ans après, la promesse d’ouvrir le code n’est pas tenue, Ouvre-boîte « pas surprise »
06/02/2024
Le 05/02/2024 à 15h 56
(The) Facebook vient de fêter son 20e anniversaire
05/02/2024
Le 05/02/2024 à 13h 23
C'est de là que vient le nom de la plateforme. L'une des motivations de sa création était justement que Harvard continuait de produire son face book sur papier là où d'autres Universités les avaient déjà numérisés.
Un accord en Europe pour « le renforcement du droit à la réparation »
05/02/2024
Le 05/02/2024 à 13h 16
Après, il existe déjà de nombreux cas d'usage pour lesquels l'impression 3D est déjà utilisée pour de la réparation. Boulanger l'avait fait avec Happy3D mais ça semble être arrêté depuis (le site affichant "maintenance"). Le service proposait des pièces détachées type plaque pour des emplacements de piles de télécommandes ou souris, principalement leur MDD, imprimées en 3D. Et à titre perso j'ai imprimé en 3D des pièces de casque audio pour prolonger la vie d'un modèle dont une partie du support avait cassé.
Mais dans le cas présent, l'information que j'ai citée provenant de l'aticle se comprend surtout comme ne pouvant invoquer le copyright ou la contrefaçon pour interdire la production de pièces détachées par ce biais. La qualité des-dites pièces restera sous la responsabilité de son fabricant comme c'est déjà le cas aujourd'hui avec les compatibles.