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Quiproquo

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2446 commentaires

Le 13/06/2020 à 16h 33

Dans la façon dont on a géré la crise dans les départements en tension, non. On a fait le choix de vider les hôpitaux des patients non COVID (sauf cas particuliers des soins intensifs de spécialités), puis de dispatcher les patients vers d’autres régions quand nécessaire. Ça a permis de faire une gestion fine des patients grâce à une volumétrie importante. Du coup, seuls les départements 0eu touchés avaient à la fois des patients COVID et non COVID.



Si ces respirateurs s’avéraient trop light pour les patients les plus précaires, on pourrait profiter de cette organisation pour affecter les respirateurs plus performants à ces patients puis basculer sur des Osiris (les patients COVID nécessitant de la réanimation sont ventilés un mois environ).





Passés les premiers jours, on a été plutôt efficaces sur la prise en charge des cas graves, avec une bonne répartition des patients. Là où ça a beaucoup moins bien fonctionné, c’est dans la gestion des personnes à risques dans les collectivités, où la contamination aurait dû être endiguée.

Le 13/06/2020 à 13h 53

Si j’ai bien suivi, les respirateurs incriminés sont des Osiris, qui fonctionnent également sur secteur (ce sont des modèles bas de gamme, simples mais polyvalents).



Ce n’est pas un choix idiot pour du matériel de secours, car ils ont pour caractéristique peu banale de pouvoir fonctionner sur piles. On en a quelques-uns dans la réserve du SAMU, on ne s’en est pas servi (on avait mieux en réserve, et on a rapidement reçu des T60 neufs). Autre avantage, leur conception simple permettait d’en assembler beaucoup en peu de temps.



En revanche, ils sont probablement peu adaptés à la phase initiale du SDRA COVID, qui nécessite un contrôle fin des pressions, mais ça on l’a découvert progressivement.

Le 12/06/2020 à 14h 58

Pas que l’état. Avoir un stock de masques chirurgicaux dans les EPHAD, y compris privées, c’était pas forcément incongru. De même pour les médecins généralistes dont on a entendu les représentants gueuler parce qu’on ne leur donnait pas de masques.

Le 12/06/2020 à 11h 04

Oui, c’est un peu déceptif…



😅

Le 13/06/2020 à 14h 28

Mon problème en ce moment, c’est qu’il y a plein de boîtes (typiquement du commerce en ligne à la rache) qui sous-traitent la gestion du mail du SAV à des boulets qui black-listent tout OVH et/ou tout scaleway. Quand on peut contourner via un formulaire, ça passe encore, mais sinon c’est mort.

Le 13/06/2020 à 12h 15

D’ailleurs je suis allé bosser, la France avait besoin de moi<img data-src=" />

Le 12/06/2020 à 20h 29

On s’en fout du montant, l’important c’est que ça annule les clauses en question.





D’habitude j’ai plaisir à lire les jugements, mais là, 130 pages, je passe mon tour !

Le 12/06/2020 à 12h 40

Monsieur Ciotti, un commentaire ?

Le 11/06/2020 à 20h 15

Les médecins stupides qui n’osent pas prescrire l’aspirine sont les mêmes que ceux qu’on n’a pas écouté pour la COVID ou bien c’est comme pour les chasseurs, il y a deux genres de médecins ?

Le 11/06/2020 à 19h 10

Tu es au courant qu’on n’utilise plus l’aspirine comme antalgique depuis des lustres ? Justement parce que c’est anticoagulant à des doses où l’effet antalgique est quasi nul…

Le 11/06/2020 à 16h 32

Si tu as lu le manuel, tu peux même mélanger les versions. Dans la pratique, je ne sais pas si c’est très utilisé. Personnellement je ne l’ai pas fait depuis des années. Quand (rarement) je veux un truc bleeding edge sur Debian stable, je compile moi même pour virer un max de dépendances inutiles, je trouve ça plus simple.

Le 09/06/2020 à 21h 12

Les autres coronavirus de dangerosité équivalente sont classés 3.

Le 09/06/2020 à 18h 45

Tu m’as pris de vitesse 😭.

Le 09/06/2020 à 18h 40

Les CPC c’est du Z80, un compatible 8080. Ils pouvaient d’ailleurs tourner sous CP/M.

Le 09/06/2020 à 18h 08

Du coup on va devoir monter un mini LBD sur le rebord de nos écrans ? Parce que moi, il y a longtemps que je n’ai plus le bottin…






Le 06/06/2020 à 07h 04

Je confirme, j’ai vu passer un mouton à cinq pattes covidisé aux forceps, ça fait peur. Le projet initial était probablement intéressant, celui que j’ai lu était franchement bizarre.

Le 05/06/2020 à 05h 45

Je pense que ça vient plutôt des industriels, qui y ont intérêt.

Le 01/06/2020 à 18h 45

Supprimer des messages sur un service en ligne n’est pas contraire à la loi. Ni en France (cf la sword sur NXI, le blocage des messages de spam dans les commentaires…), ni aux USA.





Un petit classique sur le sujet…

Le 01/06/2020 à 10h 33

On lui a dit « la section 230 protège les intermédiaires techniques, dont Tweeter », il s’est dit « je vais menacer de supprimer cette protection pour faite pression sur Tweeter ». Sauf qu’en fait, en fournissant une sécurité juridique aux intermédiaires, la section 230 leur permet une plus grande permissivité, et profite in fine aux utilisateurs, dont Trump.



Tweeter peut filtrer certains messages si il le souhaite (liberté d’entreprendre). En supprimant la section 230, Tweeter devrait filtrer même s’il ne le souhaite pas, à cause de l’insécurité juridique.



La liberté d’expression, même aux USA, ne signifie pas que Tweeter doit publier tout ce qu’écrivent ses utilisateurs. Mais ça Trump semble (ou fait semblant de) ne pas l’avoir compris.

Le 01/06/2020 à 10h 09

Donc Twitter n’a pas le droit d’avoir des conditions d’utilisation et de les appliquer ?

Le 30/05/2020 à 11h 44

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Le 27/05/2020 à 18h 33

Oui, ou les quelques exemples de barbecue party dans les paniers à salade… En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées !

Le 23/05/2020 à 11h 50







Soriatane a écrit :



J’ai toujours compris le défaut de sécurisation comme une obligation de moyen. (…) la HADOPI ne veut plus voir ton IP utilisé pour tu torrent de fichiers soumis aux droits d’auteur.





Pour moi, ça ressemble furieusement à une obligation de résultat.


Le 23/05/2020 à 11h 40

C’est du lourd cette semaine ! J’adore !

Le 21/05/2020 à 07h 13

Du coup, Qwant c’est un peu l’avion renifleur du vingt-et-unième siècle. On perpétue une tradition.

Le 19/05/2020 à 05h 40

Je n’arrive pas à faire la part des choses. Il est assez évident que cette loi est contraire au droit français et européen. Pourquoi le gouvernement et sa majorité s’entêtent-ils dans cette voie ? Effet de communication vis à vis des électeurs réactionnaires, envie de surfer sur la vague anti-européenne, clientèlisme vis-à-vis de certaines associations ? Je penche vers la démagogie, mais je n’exclue pas complétement l’option “on a toujours raison et on n’écoute personne”.



En tout cas bravo Marc de t’acharner à suivre ce dossier avec la pugnacité que l’on te connaît. Je sus sûr que de nombreux confrères vienne s’abreuver à cette source, ce qui donne de la visibilité au site en plus de ravir certains de ses lecteurs.

Le 18/05/2020 à 19h 10

Encore un géant du web qui rachète une boîte dont j’ai jamais entendu parler !



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Le 14/05/2020 à 21h 11

Oui, si natif ça veut dire activé par défaut, c’est pas le cas sous Debian. Il faut installer un paquet et configurer la résolution de noms pour l’utiliser.



Mais du coup on peut imaginer que ça ne sera jamais “natif”, vu que faire par défaut la résolution localement casserait certains usages. Choisir comment fonctionne la résolution des noms de domaine est un fonctionnalité importante sur un OS polyvalent.

Le 14/05/2020 à 19h 02

Oui, dnscrypt-proxy est dans Debian stable et peut (entre autres) utiliser DoH. Il est donc tout à fait possible d’avoir une machine qui utilise DoH.

Le 14/05/2020 à 17h 03

Tu utilises du DNS normal sur ton réseau local (comme maintenant), et tu configures ton résolveur récursif pour utiliser DoH pour les adresses non locales.

Le 14/05/2020 à 16h 58

Article intéressant. Pour info, Debian supporte DoH.

Le 07/05/2020 à 15h 05

Je te propose d’aller donner des cours de législation aux futurs professionnels de santé, ce qu’on leur enseigne actuellement est manifestement faux puisqu’aux antipodes de ce que tu professes.



Je plains les personnes qui prennent en charge ta mère s’ils n’ont effectivement pas accès à son dossier médical. J’ai eu une patiente qui a fait une crise d’épilepsie devant moi il y a vingt ans et qui m’avait caché qu’elle était épileptique, je m’en souviens encore. Même si j’ai eu la réaction adaptée malgré la surprise, j’ai eu chaud… Si on prend connaissance des antécédents des patients avant de les prendre en charge, c’est parce que ça améliore la sécurité et la bonne adaptation des soins, pas par voyeurisme.

Le 06/05/2020 à 15h 18

Je te laisse à tes certitudes (et tes arguments d’autorité qui me font sourire). Il se trouve que l’article du code de la santé publique que j’ai partiellement cité plus haut les contredit (justement dans le passage que je cite), mais c’est un détail.









Cumbalero a écrit :



Rien. Absolument rien. Qu’il s’agisse de Macron ou de mon petit frère, d’ailleurs.

Mais par quel miracle quelqu’un qui passe dans un couloir aurait connaissance de la pathologie d’un patient?





Encore une erreur. Une personne qui en reconnait une autre dans une situation de soin sait que cette personne est malade, ce qui est une information confidentielle à caractère médical. Si le passant est là à titre personnel, c’est sans importance, s’il l’est à titre professionnel, c’est différent, à cause de ce fichu paragraphe de l’article L1110-4. Qui traite du secret médical. Et qui précise qu’il s’applique aux professionnels (sans préciser s’ils sont de santé ou non, ce qui n’est pas annodin).





Bref, tu es presque aussi doué que Carbier…


Le 05/05/2020 à 16h 09







Cumbalero a écrit :



Et non, l’homme de ménage de mon médecin n’est pas soumis au secret médical, il n’a pas accès au secret médical, tout simplement.





Je remarque que tu as habilement éludé mon exemple du réparateur dans le service d’archivage pour te casser les dents sur le cas plus retors de l’homme de ménage. <img data-src=" />



Je reformule : Il n’a normalement pas accès aux informations confidentielles (avoir accès au secret médical n’a aucun sens), mais si par négligence ou accident il y avait accès, il est contraint au secret (cf mon exemple plus détaillé du réparateur).





Un autre pour la route : qu’est-ce qui interdit au coursier d’une entreprise de livraison qui reconnait Emmanuel Macron en passant devant la porte ouverte d’une chambre d’un service d’urologie d’en parler au bar du coin avec ses potes ?



Réponse : le secret médical : Il s’impose à tous les professionnels* intervenant dans le système de santé (la partie en gras est copiée collée de l’article L1110-4 du code de la santé publique).



* médecins, infirmiers, secrétaires, électriciens, ingénieurs informaticiens, agents d’entretiens, livreurs, plombiers, aides soignants, instituteurs…



Le 05/05/2020 à 15h 30







Cumbalero a écrit :



De plus, être soignant est loin d’être une condition suffisante pour la divulgation d’une information:





C’est une condition ni nécessaire ni suffisante.







Cumbalero a écrit :



Le secret médical fait partie des secrets professionnels, contrairement à ce que tu dis.





Je n’ai jamais dit le contraire, je ne sais pas d’où tu sors ça !


Le 04/05/2020 à 21h 07

Le fait qu’un professionnel ait accès, même par inadvertance ou contre la volonté du patient, à des données confidentielles ne fait pas disparaitre le secret médical.



Par exemple, si un technicien vient réparer un classeur dans la salle des archives de ton hôpital et aperçoit accidentellement un page de ton dossier coincée dans le mécanisme, il est contaminé par le secret médical te concernant : il ne peut révéler ce dont il a eu connaissance sans enfreindre la loi.



Lever le secret médical, c’est rendre publiques des données qui étaient auparavant protégées par ledit secret.



Là, on va donner à des professionnels bien déterminés un accès à des données de santé très délimitées. Exactement comme quand tu franchis les portes d’un hôpital pour y recevoir des soins (avec ou sans ton accord, tu peux être dans le comma ou hospitalisé à la demande d’un tiers). Le fait que ces personnes ne soient pas des professionnels de santé n’a aucune incidence sur le secret médical (l’homme de ménage de ton médecin traitant est soumis au secret médical alors qu’il n’est pas professionnel de santé).

Le 04/05/2020 à 16h 08

Les sénateurs LR ont fumé la moquette pour voir une levée du secret médical dans ce texte ?

Le 30/04/2020 à 07h 26

Oui, ça me semble être un vrai piège à cons, vu que tout est conçu pour dire que tu es totalement responsable de ce qui est fait de ta connexion.

Le 29/04/2020 à 17h 55

Chez moi c’est déjà le cas.

Le 29/04/2020 à 17h 52

Bonne idée de fusionner optionnellement IH et NI, j’ai pas réussi à prendre le coup d’aller sur IH.

Le 29/04/2020 à 15h 03

Bien sûr, comme ça va être complexe, il y aura 80% de frais de gestion…



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Le 27/04/2020 à 17h 25

Maintenant que j’ai compris ton propos, non, tu n’es pas responsable éditorial d’aliexpress.com, qui n’est pas non plus tenu d’afficher le DAS vu qu’il ne vend pas en France, mais à Singapour.

Le 27/04/2020 à 17h 09

Je ne suis pas douanier, mais quand tu achète à Aliexpress, tu conclus le contrat à Singapour, donc tu importe toi même le bien que tu acquiers (il n’y a pas de site Français, juste une traduction du site en français). Tu dois donc t’assurer que tu as le droit de l’importer, et de l’utiliser en France.

Le 25/04/2020 à 19h 18

Je me suis mal exprimé. Si on lève le confinement dans les zones peu touchées, on prend le risque d’un démarrage local qui va diminuer la disponibilité des services de soin, dont les zones déjà très atteintes peuvent encore avoir besoin. Après, je conçoit tout à fait que cette solidarité dérange habitants des zones qui ont eu la chance d’échapper à l’épidémie, et qui voudraient bien pouvoir vaquer à leurs occupations.



Bref, moi je ne trouve pas la situation incompréhensible ou incohérente, mais je n’ai pas de don de voyance, donc je peux tout à fait me tromper.

Le 25/04/2020 à 17h 59

On pourrait en effet déconfinner une partie du territoire en espérant que ça ne flambe pas. Ce n’est pas sans risque : ce sont les zones préservée qui ont permis aux zones les plus touchée ne de pas être submergées, en accueillant des patients au sommet de la vague. En terme de décès évités, ça ne représente que quelques centaines de patients, on peut décider que c’est négligeable au regard du total et du coût du confinnement.

Le 25/04/2020 à 15h 15

C’est bien de tester les gens qui ont de la fièvre, mais on fait quoi du résultat ? Vu le nombre de faux négatifs, y compris chez des patient hospitalisés, la prise en compte des symptômes est plus pertinente que la prise en compte du résultat du test.



En période de pandémie, il est raisonnable d’isoler toutes les personnes symptomatiques. À la phase initiale, il est même raisonnable d’isoler les cas contact des personnes symptomatiques (mais on n’en est plus là).



L’idée derrière les test aléatoires, c’est de détecter des cas non symptomatiques. C’est probablement peu pertinent car :

* les cas non symptomatiques sont probablement peu contaminants en direct (mais contaminants en croisé comme n’importe quel contact)

* ça mobilise des moyens disproportionnés en regard du bénéfice escompté

Le 25/04/2020 à 07h 20

En fait tu vois le problème à l’envers. Le tribunal n’impose pas à Amazon les produits qui doivent être vendus. Il autorise l’entreprise à maintenir l’activité de ses entrepôts pour vendre certains produits si elle le souhaite, parce qu’il juge que c’est une mesure moins contraignante que d’imposer la fermeture. C’est une décision de compromis, qui prend en compte l’utilité d’Amazon en ces temps de crise et la nécessité de réduire fortement le nombre de salariés sur site en attendant les aménagements.



Comme en première instance, le juge aurai pu imposer la fermeture, et comme en première instance il laisse le choix à Amazon.

Le 25/04/2020 à 07h 09







TroudhuK a écrit :



En l’occurrence on a ce genre de débat dingue pour une nouvelle grippe saisonnière. Comment faisait-on avant ?







Il y a encore des gens qui en sont là ? Ça m’inquiète un peu quand même.


Le 24/04/2020 à 18h 13

Merci de partager cette très bonne nouvelle !

Le 24/04/2020 à 17h 49

J’espère que ça sera disponible en France, et pas juste aux USA comme trop souvent.