Dans la façon dont on a géré la crise dans les départements en tension, non. On a fait le choix de vider les hôpitaux des patients non COVID (sauf cas particuliers des soins intensifs de spécialités), puis de dispatcher les patients vers d’autres régions quand nécessaire. Ça a permis de faire une gestion fine des patients grâce à une volumétrie importante. Du coup, seuls les départements 0eu touchés avaient à la fois des patients COVID et non COVID.
Si ces respirateurs s’avéraient trop light pour les patients les plus précaires, on pourrait profiter de cette organisation pour affecter les respirateurs plus performants à ces patients puis basculer sur des Osiris (les patients COVID nécessitant de la réanimation sont ventilés un mois environ).
Passés les premiers jours, on a été plutôt efficaces sur la prise en charge des cas graves, avec une bonne répartition des patients. Là où ça a beaucoup moins bien fonctionné, c’est dans la gestion des personnes à risques dans les collectivités, où la contamination aurait dû être endiguée.
Le
13/06/2020 à
13h
53
Si j’ai bien suivi, les respirateurs incriminés sont des Osiris, qui fonctionnent également sur secteur (ce sont des modèles bas de gamme, simples mais polyvalents).
Ce n’est pas un choix idiot pour du matériel de secours, car ils ont pour caractéristique peu banale de pouvoir fonctionner sur piles. On en a quelques-uns dans la réserve du SAMU, on ne s’en est pas servi (on avait mieux en réserve, et on a rapidement reçu des T60 neufs). Autre avantage, leur conception simple permettait d’en assembler beaucoup en peu de temps.
En revanche, ils sont probablement peu adaptés à la phase initiale du SDRA COVID, qui nécessite un contrôle fin des pressions, mais ça on l’a découvert progressivement.
Le
12/06/2020 à
14h
58
Pas que l’état. Avoir un stock de masques chirurgicaux dans les EPHAD, y compris privées, c’était pas forcément incongru. De même pour les médecins généralistes dont on a entendu les représentants gueuler parce qu’on ne leur donnait pas de masques.
Mon problème en ce moment, c’est qu’il y a plein de boîtes (typiquement du commerce en ligne à la rache) qui sous-traitent la gestion du mail du SAV à des boulets qui black-listent tout OVH et/ou tout scaleway. Quand on peut contourner via un formulaire, ça passe encore, mais sinon c’est mort.
Les médecins stupides qui n’osent pas prescrire l’aspirine sont les mêmes que ceux qu’on n’a pas écouté pour la COVID ou bien c’est comme pour les chasseurs, il y a deux genres de médecins ?
Le
11/06/2020 à
19h
10
Tu es au courant qu’on n’utilise plus l’aspirine comme antalgique depuis des lustres ? Justement parce que c’est anticoagulant à des doses où l’effet antalgique est quasi nul…
Si tu as lu le manuel, tu peux même mélanger les versions. Dans la pratique, je ne sais pas si c’est très utilisé. Personnellement je ne l’ai pas fait depuis des années. Quand (rarement) je veux un truc bleeding edge sur Debian stable, je compile moi même pour virer un max de dépendances inutiles, je trouve ça plus simple.
Je confirme, j’ai vu passer un mouton à cinq pattes covidisé aux forceps, ça fait peur. Le projet initial était probablement intéressant, celui que j’ai lu était franchement bizarre.
Supprimer des messages sur un service en ligne n’est pas contraire à la loi. Ni en France (cf la sword sur NXI, le blocage des messages de spam dans les commentaires…), ni aux USA.
On lui a dit « la section 230 protège les intermédiaires techniques, dont Tweeter », il s’est dit « je vais menacer de supprimer cette protection pour faite pression sur Tweeter ». Sauf qu’en fait, en fournissant une sécurité juridique aux intermédiaires, la section 230 leur permet une plus grande permissivité, et profite in fine aux utilisateurs, dont Trump.
Tweeter peut filtrer certains messages si il le souhaite (liberté d’entreprendre). En supprimant la section 230, Tweeter devrait filtrer même s’il ne le souhaite pas, à cause de l’insécurité juridique.
La liberté d’expression, même aux USA, ne signifie pas que Tweeter doit publier tout ce qu’écrivent ses utilisateurs. Mais ça Trump semble (ou fait semblant de) ne pas l’avoir compris.
Le
01/06/2020 à
10h
09
Donc Twitter n’a pas le droit d’avoir des conditions d’utilisation et de les appliquer ?
J’ai toujours compris le défaut de sécurisation comme une obligation de moyen. (…) la HADOPI ne veut plus voir ton IP utilisé pour tu torrent de fichiers soumis aux droits d’auteur.
Pour moi, ça ressemble furieusement à une obligation de résultat.
Je n’arrive pas à faire la part des choses. Il est assez évident que cette loi est contraire au droit français et européen. Pourquoi le gouvernement et sa majorité s’entêtent-ils dans cette voie ? Effet de communication vis à vis des électeurs réactionnaires, envie de surfer sur la vague anti-européenne, clientèlisme vis-à-vis de certaines associations ? Je penche vers la démagogie, mais je n’exclue pas complétement l’option “on a toujours raison et on n’écoute personne”.
En tout cas bravo Marc de t’acharner à suivre ce dossier avec la pugnacité que l’on te connaît. Je sus sûr que de nombreux confrères vienne s’abreuver à cette source, ce qui donne de la visibilité au site en plus de ravir certains de ses lecteurs.
Oui, si natif ça veut dire activé par défaut, c’est pas le cas sous Debian. Il faut installer un paquet et configurer la résolution de noms pour l’utiliser.
Mais du coup on peut imaginer que ça ne sera jamais “natif”, vu que faire par défaut la résolution localement casserait certains usages. Choisir comment fonctionne la résolution des noms de domaine est un fonctionnalité importante sur un OS polyvalent.
Le
14/05/2020 à
19h
02
Oui, dnscrypt-proxy est dans Debian stable et peut (entre autres) utiliser DoH. Il est donc tout à fait possible d’avoir une machine qui utilise DoH.
Le
14/05/2020 à
17h
03
Tu utilises du DNS normal sur ton réseau local (comme maintenant), et tu configures ton résolveur récursif pour utiliser DoH pour les adresses non locales.
Le
14/05/2020 à
16h
58
Article intéressant. Pour info, Debian supporte DoH.
Je te propose d’aller donner des cours de législation aux futurs professionnels de santé, ce qu’on leur enseigne actuellement est manifestement faux puisqu’aux antipodes de ce que tu professes.
Je plains les personnes qui prennent en charge ta mère s’ils n’ont effectivement pas accès à son dossier médical. J’ai eu une patiente qui a fait une crise d’épilepsie devant moi il y a vingt ans et qui m’avait caché qu’elle était épileptique, je m’en souviens encore. Même si j’ai eu la réaction adaptée malgré la surprise, j’ai eu chaud… Si on prend connaissance des antécédents des patients avant de les prendre en charge, c’est parce que ça améliore la sécurité et la bonne adaptation des soins, pas par voyeurisme.
Le
06/05/2020 à
15h
18
Je te laisse à tes certitudes (et tes arguments d’autorité qui me font sourire). Il se trouve que l’article du code de la santé publique que j’ai partiellement cité plus haut les contredit (justement dans le passage que je cite), mais c’est un détail.
Cumbalero a écrit :
Rien. Absolument rien. Qu’il s’agisse de Macron ou de mon petit frère, d’ailleurs.
Mais par quel miracle quelqu’un qui passe dans un couloir aurait connaissance de la pathologie d’un patient?
Encore une erreur. Une personne qui en reconnait une autre dans une situation de soin sait que cette personne est malade, ce qui est une information confidentielle à caractère médical. Si le passant est là à titre personnel, c’est sans importance, s’il l’est à titre professionnel, c’est différent, à cause de ce fichu paragraphe de l’article L1110-4. Qui traite du secret médical. Et qui précise qu’il s’applique aux professionnels (sans préciser s’ils sont de santé ou non, ce qui n’est pas annodin).
Bref, tu es presque aussi doué que Carbier…
Le
05/05/2020 à
16h
09
Cumbalero a écrit :
Et non, l’homme de ménage de mon médecin n’est pas soumis au secret médical, il n’a pas accès au secret médical, tout simplement.
Je remarque que tu as habilement éludé mon exemple du réparateur dans le service d’archivage pour te casser les dents sur le cas plus retors de l’homme de ménage. " />
Je reformule : Il n’a normalement pas accès aux informations confidentielles (avoir accès au secret médical n’a aucun sens), mais si par négligence ou accident il y avait accès, il est contraint au secret (cf mon exemple plus détaillé du réparateur).
Un autre pour la route : qu’est-ce qui interdit au coursier d’une entreprise de livraison qui reconnait Emmanuel Macron en passant devant la porte ouverte d’une chambre d’un service d’urologie d’en parler au bar du coin avec ses potes ?
Réponse : le secret médical : Il s’impose à tous les professionnels* intervenant dans le système de santé (la partie en gras est copiée collée de l’article L1110-4 du code de la santé publique).
De plus, être soignant est loin d’être une condition suffisante pour la divulgation d’une information:
C’est une condition ni nécessaire ni suffisante.
Cumbalero a écrit :
Le secret médical fait partie des secrets professionnels, contrairement à ce que tu dis.
Je n’ai jamais dit le contraire, je ne sais pas d’où tu sors ça !
Le
04/05/2020 à
21h
07
Le fait qu’un professionnel ait accès, même par inadvertance ou contre la volonté du patient, à des données confidentielles ne fait pas disparaitre le secret médical.
Par exemple, si un technicien vient réparer un classeur dans la salle des archives de ton hôpital et aperçoit accidentellement un page de ton dossier coincée dans le mécanisme, il est contaminé par le secret médical te concernant : il ne peut révéler ce dont il a eu connaissance sans enfreindre la loi.
Lever le secret médical, c’est rendre publiques des données qui étaient auparavant protégées par ledit secret.
Là, on va donner à des professionnels bien déterminés un accès à des données de santé très délimitées. Exactement comme quand tu franchis les portes d’un hôpital pour y recevoir des soins (avec ou sans ton accord, tu peux être dans le comma ou hospitalisé à la demande d’un tiers). Le fait que ces personnes ne soient pas des professionnels de santé n’a aucune incidence sur le secret médical (l’homme de ménage de ton médecin traitant est soumis au secret médical alors qu’il n’est pas professionnel de santé).
Le
04/05/2020 à
16h
08
Les sénateurs LR ont fumé la moquette pour voir une levée du secret médical dans ce texte ?
Maintenant que j’ai compris ton propos, non, tu n’es pas responsable éditorial d’aliexpress.com, qui n’est pas non plus tenu d’afficher le DAS vu qu’il ne vend pas en France, mais à Singapour.
Le
27/04/2020 à
17h
09
Je ne suis pas douanier, mais quand tu achète à Aliexpress, tu conclus le contrat à Singapour, donc tu importe toi même le bien que tu acquiers (il n’y a pas de site Français, juste une traduction du site en français). Tu dois donc t’assurer que tu as le droit de l’importer, et de l’utiliser en France.
Je me suis mal exprimé. Si on lève le confinement dans les zones peu touchées, on prend le risque d’un démarrage local qui va diminuer la disponibilité des services de soin, dont les zones déjà très atteintes peuvent encore avoir besoin. Après, je conçoit tout à fait que cette solidarité dérange habitants des zones qui ont eu la chance d’échapper à l’épidémie, et qui voudraient bien pouvoir vaquer à leurs occupations.
Bref, moi je ne trouve pas la situation incompréhensible ou incohérente, mais je n’ai pas de don de voyance, donc je peux tout à fait me tromper.
Le
25/04/2020 à
17h
59
On pourrait en effet déconfinner une partie du territoire en espérant que ça ne flambe pas. Ce n’est pas sans risque : ce sont les zones préservée qui ont permis aux zones les plus touchée ne de pas être submergées, en accueillant des patients au sommet de la vague. En terme de décès évités, ça ne représente que quelques centaines de patients, on peut décider que c’est négligeable au regard du total et du coût du confinnement.
Le
25/04/2020 à
15h
15
C’est bien de tester les gens qui ont de la fièvre, mais on fait quoi du résultat ? Vu le nombre de faux négatifs, y compris chez des patient hospitalisés, la prise en compte des symptômes est plus pertinente que la prise en compte du résultat du test.
En période de pandémie, il est raisonnable d’isoler toutes les personnes symptomatiques. À la phase initiale, il est même raisonnable d’isoler les cas contact des personnes symptomatiques (mais on n’en est plus là).
L’idée derrière les test aléatoires, c’est de détecter des cas non symptomatiques. C’est probablement peu pertinent car :
* les cas non symptomatiques sont probablement peu contaminants en direct (mais contaminants en croisé comme n’importe quel contact)
* ça mobilise des moyens disproportionnés en regard du bénéfice escompté
En fait tu vois le problème à l’envers. Le tribunal n’impose pas à Amazon les produits qui doivent être vendus. Il autorise l’entreprise à maintenir l’activité de ses entrepôts pour vendre certains produits si elle le souhaite, parce qu’il juge que c’est une mesure moins contraignante que d’imposer la fermeture. C’est une décision de compromis, qui prend en compte l’utilité d’Amazon en ces temps de crise et la nécessité de réduire fortement le nombre de salariés sur site en attendant les aménagements.
Comme en première instance, le juge aurai pu imposer la fermeture, et comme en première instance il laisse le choix à Amazon.
2446 commentaires
StopCovid : captcha souverain, transparence sur le coût et indignation, Cédric O répond
12/06/2020
Le 13/06/2020 à 16h 33
Dans la façon dont on a géré la crise dans les départements en tension, non. On a fait le choix de vider les hôpitaux des patients non COVID (sauf cas particuliers des soins intensifs de spécialités), puis de dispatcher les patients vers d’autres régions quand nécessaire. Ça a permis de faire une gestion fine des patients grâce à une volumétrie importante. Du coup, seuls les départements 0eu touchés avaient à la fois des patients COVID et non COVID.
Si ces respirateurs s’avéraient trop light pour les patients les plus précaires, on pourrait profiter de cette organisation pour affecter les respirateurs plus performants à ces patients puis basculer sur des Osiris (les patients COVID nécessitant de la réanimation sont ventilés un mois environ).
Passés les premiers jours, on a été plutôt efficaces sur la prise en charge des cas graves, avec une bonne répartition des patients. Là où ça a beaucoup moins bien fonctionné, c’est dans la gestion des personnes à risques dans les collectivités, où la contamination aurait dû être endiguée.
Le 13/06/2020 à 13h 53
Si j’ai bien suivi, les respirateurs incriminés sont des Osiris, qui fonctionnent également sur secteur (ce sont des modèles bas de gamme, simples mais polyvalents).
Ce n’est pas un choix idiot pour du matériel de secours, car ils ont pour caractéristique peu banale de pouvoir fonctionner sur piles. On en a quelques-uns dans la réserve du SAMU, on ne s’en est pas servi (on avait mieux en réserve, et on a rapidement reçu des T60 neufs). Autre avantage, leur conception simple permettait d’en assembler beaucoup en peu de temps.
En revanche, ils sont probablement peu adaptés à la phase initiale du SDRA COVID, qui nécessite un contrôle fin des pressions, mais ça on l’a découvert progressivement.
Le 12/06/2020 à 14h 58
Pas que l’état. Avoir un stock de masques chirurgicaux dans les EPHAD, y compris privées, c’était pas forcément incongru. De même pour les médecins généralistes dont on a entendu les représentants gueuler parce qu’on ne leur donnait pas de masques.
Le 12/06/2020 à 11h 04
Oui, c’est un peu déceptif…
😅
Comment créer un nom de domaine personnalisé et votre propre adresse email
12/06/2020
Le 13/06/2020 à 14h 28
Mon problème en ce moment, c’est qu’il y a plein de boîtes (typiquement du commerce en ligne à la rache) qui sous-traitent la gestion du mail du SAV à des boulets qui black-listent tout OVH et/ou tout scaleway. Quand on peut contourner via un formulaire, ça passe encore, mais sinon c’est mort.
Clauses abusives : l’UFC-Que Choisir fait condamner Apple, téléchargez le jugement
12/06/2020
Le 13/06/2020 à 12h 15
D’ailleurs je suis allé bosser, la France avait besoin de moi… " />
Le 12/06/2020 à 20h 29
On s’en fout du montant, l’important c’est que ça annule les clauses en question.
D’habitude j’ai plaisir à lire les jugements, mais là, 130 pages, je passe mon tour !
Après IBM et Amazon, au tour de Microsoft d’arrêter la reconnaissance faciale pour la police
12/06/2020
Le 12/06/2020 à 12h 40
Monsieur Ciotti, un commentaire ?
Covid-19 : l’Union européenne renforce son action contre la désinformation, qui « peut tuer »
11/06/2020
Le 11/06/2020 à 20h 15
Les médecins stupides qui n’osent pas prescrire l’aspirine sont les mêmes que ceux qu’on n’a pas écouté pour la COVID ou bien c’est comme pour les chasseurs, il y a deux genres de médecins ?
Le 11/06/2020 à 19h 10
Tu es au courant qu’on n’utilise plus l’aspirine comme antalgique depuis des lustres ? Justement parce que c’est anticoagulant à des doses où l’effet antalgique est quasi nul…
Paquets AppImage, Snap et Flatpak : quels avantages, inconvénients et différences ?
10/06/2020
Le 11/06/2020 à 16h 32
Si tu as lu le manuel, tu peux même mélanger les versions. Dans la pratique, je ne sais pas si c’est très utilisé. Personnellement je ne l’ai pas fait depuis des années. Quand (rarement) je veux un truc bleeding edge sur Debian stable, je compile moi même pour virer un max de dépendances inutiles, je trouve ça plus simple.
La maladie Covid-19 doit-elle entrer dans les agents biologiques de niveau 3 ou 4 ?
09/06/2020
Le 09/06/2020 à 21h 12
Les autres coronavirus de dangerosité équivalente sont classés 3.
IBM va arrêter la vente de logiciels de reconnaissance faciale
09/06/2020
Le 09/06/2020 à 18h 45
Tu m’as pris de vitesse 😭.
Pour les 42 ans du 8086, Yves Rougy revient sur l’histoire de ce processeur mythique
09/06/2020
Le 09/06/2020 à 18h 40
Les CPC c’est du Z80, un compatible 8080. Ils pouvaient d’ailleurs tourner sous CP/M.
La police nationale va lancer son « commissariat numérique »
09/06/2020
Le 09/06/2020 à 18h 08
Du coup on va devoir monter un mini LBD sur le rebord de nos écrans ? Parce que moi, il y a longtemps que je n’ai plus le bottin…
Relectures et validations des publications scientifiques : un enjeu à ne pas négliger
05/06/2020
Le 06/06/2020 à 07h 04
Je confirme, j’ai vu passer un mouton à cinq pattes covidisé aux forceps, ça fait peur. Le projet initial était probablement intéressant, celui que j’ai lu était franchement bizarre.
En Commission Copie privée, le syndrome du membre fantôme
04/06/2020
Le 05/06/2020 à 05h 45
Je pense que ça vient plutôt des industriels, qui y ont intérêt.
Donald Trump veut dynamiter la responsabilité des intermédiaires comme Twitter
01/06/2020
Le 01/06/2020 à 18h 45
Supprimer des messages sur un service en ligne n’est pas contraire à la loi. Ni en France (cf la sword sur NXI, le blocage des messages de spam dans les commentaires…), ni aux USA.
Un petit classique sur le sujet…
Le 01/06/2020 à 10h 33
On lui a dit « la section 230 protège les intermédiaires techniques, dont Tweeter », il s’est dit « je vais menacer de supprimer cette protection pour faite pression sur Tweeter ». Sauf qu’en fait, en fournissant une sécurité juridique aux intermédiaires, la section 230 leur permet une plus grande permissivité, et profite in fine aux utilisateurs, dont Trump.
Tweeter peut filtrer certains messages si il le souhaite (liberté d’entreprendre). En supprimant la section 230, Tweeter devrait filtrer même s’il ne le souhaite pas, à cause de l’insécurité juridique.
La liberté d’expression, même aux USA, ne signifie pas que Tweeter doit publier tout ce qu’écrivent ses utilisateurs. Mais ça Trump semble (ou fait semblant de) ne pas l’avoir compris.
Le 01/06/2020 à 10h 09
Donc Twitter n’a pas le droit d’avoir des conditions d’utilisation et de les appliquer ?
#Flock se fait choper par la patrouille
30/05/2020
Le 30/05/2020 à 11h 44
" />
Prison et amende pour diffusion d’images des policiers, la proposition de loi d’Éric Ciotti
27/05/2020
Le 27/05/2020 à 18h 33
Oui, ou les quelques exemples de barbecue party dans les paniers à salade… En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées !
La Hadopi ne s’estime pas vaincue
22/05/2020
Le 23/05/2020 à 11h 50
#Flock reprend du poil de la bête
23/05/2020
Le 23/05/2020 à 11h 40
C’est du lourd cette semaine ! J’adore !
Six ans après son lancement, Qwant n’était qu’un « prototype » selon la DINUM
19/05/2020
Le 21/05/2020 à 07h 13
Du coup, Qwant c’est un peu l’avion renifleur du vingt-et-unième siècle. On perpétue une tradition.
Loi Avia : pourquoi des sénateurs ont saisi le Conseil constitutionnel
18/05/2020
Le 19/05/2020 à 05h 40
Je n’arrive pas à faire la part des choses. Il est assez évident que cette loi est contraire au droit français et européen. Pourquoi le gouvernement et sa majorité s’entêtent-ils dans cette voie ? Effet de communication vis à vis des électeurs réactionnaires, envie de surfer sur la vague anti-européenne, clientèlisme vis-à-vis de certaines associations ? Je penche vers la démagogie, mais je n’exclue pas complétement l’option “on a toujours raison et on n’écoute personne”.
En tout cas bravo Marc de t’acharner à suivre ce dossier avec la pugnacité que l’on te connaît. Je sus sûr que de nombreux confrères vienne s’abreuver à cette source, ce qui donne de la visibilité au site en plus de ravir certains de ses lecteurs.
Facebook se paie Giphy pour 400 millions de dollars, la gestion des données en question
18/05/2020
Le 18/05/2020 à 19h 10
Encore un géant du web qui rachète une boîte dont j’ai jamais entendu parler !
" />
DNS over HTTPS (DoH) arrive dans les paramètres réseau de Windows 10 : comment ça marche ?
06/08/2020
Le 14/05/2020 à 21h 11
Oui, si natif ça veut dire activé par défaut, c’est pas le cas sous Debian. Il faut installer un paquet et configurer la résolution de noms pour l’utiliser.
Mais du coup on peut imaginer que ça ne sera jamais “natif”, vu que faire par défaut la résolution localement casserait certains usages. Choisir comment fonctionne la résolution des noms de domaine est un fonctionnalité importante sur un OS polyvalent.
Le 14/05/2020 à 19h 02
Oui, dnscrypt-proxy est dans Debian stable et peut (entre autres) utiliser DoH. Il est donc tout à fait possible d’avoir une machine qui utilise DoH.
Le 14/05/2020 à 17h 03
Tu utilises du DNS normal sur ton réseau local (comme maintenant), et tu configures ton résolveur récursif pour utiliser DoH pour les adresses non locales.
Le 14/05/2020 à 16h 58
Article intéressant. Pour info, Debian supporte DoH.
SIDEP et Contact Covid, les deux fichiers du « contact tracing »
04/05/2020
Le 07/05/2020 à 15h 05
Je te propose d’aller donner des cours de législation aux futurs professionnels de santé, ce qu’on leur enseigne actuellement est manifestement faux puisqu’aux antipodes de ce que tu professes.
Je plains les personnes qui prennent en charge ta mère s’ils n’ont effectivement pas accès à son dossier médical. J’ai eu une patiente qui a fait une crise d’épilepsie devant moi il y a vingt ans et qui m’avait caché qu’elle était épileptique, je m’en souviens encore. Même si j’ai eu la réaction adaptée malgré la surprise, j’ai eu chaud… Si on prend connaissance des antécédents des patients avant de les prendre en charge, c’est parce que ça améliore la sécurité et la bonne adaptation des soins, pas par voyeurisme.
Le 06/05/2020 à 15h 18
Je te laisse à tes certitudes (et tes arguments d’autorité qui me font sourire). Il se trouve que l’article du code de la santé publique que j’ai partiellement cité plus haut les contredit (justement dans le passage que je cite), mais c’est un détail.
Le 05/05/2020 à 16h 09
Le 05/05/2020 à 15h 30
Le 04/05/2020 à 21h 07
Le fait qu’un professionnel ait accès, même par inadvertance ou contre la volonté du patient, à des données confidentielles ne fait pas disparaitre le secret médical.
Par exemple, si un technicien vient réparer un classeur dans la salle des archives de ton hôpital et aperçoit accidentellement un page de ton dossier coincée dans le mécanisme, il est contaminé par le secret médical te concernant : il ne peut révéler ce dont il a eu connaissance sans enfreindre la loi.
Lever le secret médical, c’est rendre publiques des données qui étaient auparavant protégées par ledit secret.
Là, on va donner à des professionnels bien déterminés un accès à des données de santé très délimitées. Exactement comme quand tu franchis les portes d’un hôpital pour y recevoir des soins (avec ou sans ton accord, tu peux être dans le comma ou hospitalisé à la demande d’un tiers). Le fait que ces personnes ne soient pas des professionnels de santé n’a aucune incidence sur le secret médical (l’homme de ménage de ton médecin traitant est soumis au secret médical alors qu’il n’est pas professionnel de santé).
Le 04/05/2020 à 16h 08
Les sénateurs LR ont fumé la moquette pour voir une levée du secret médical dans ce texte ?
Hadopi : des députés veulent une amende transactionnelle de 500 euros
29/04/2020
Le 30/04/2020 à 07h 26
Oui, ça me semble être un vrai piège à cons, vu que tout est conçu pour dire que tu es totalement responsable de ce qui est fait de ta connexion.
Next INpact v7 : ce qui vous attend
29/04/2020
Le 29/04/2020 à 17h 55
Chez moi c’est déjà le cas.
Le 29/04/2020 à 17h 52
Bonne idée de fusionner optionnellement IH et NI, j’ai pas réussi à prendre le coup d’aller sur IH.
La SACD réclame de l’État 1M€/mois pour la diffusion en ligne des pièces de théâtre
29/04/2020
Le 29/04/2020 à 15h 03
Bien sûr, comme ça va être complexe, il y aura 80% de frais de gestion…
" />
Exposition aux ondes des smartphones : une année 2019 chargée pour l’ANFR
27/04/2020
Le 27/04/2020 à 17h 25
Maintenant que j’ai compris ton propos, non, tu n’es pas responsable éditorial d’aliexpress.com, qui n’est pas non plus tenu d’afficher le DAS vu qu’il ne vend pas en France, mais à Singapour.
Le 27/04/2020 à 17h 09
Je ne suis pas douanier, mais quand tu achète à Aliexpress, tu conclus le contrat à Singapour, donc tu importe toi même le bien que tu acquiers (il n’y a pas de site Français, juste une traduction du site en français). Tu dois donc t’assurer que tu as le droit de l’importer, et de l’utiliser en France.
« Contact tracing » : les limites du Bluetooth, les risques sur la vie privée et l’anonymat
23/04/2020
Le 25/04/2020 à 19h 18
Je me suis mal exprimé. Si on lève le confinement dans les zones peu touchées, on prend le risque d’un démarrage local qui va diminuer la disponibilité des services de soin, dont les zones déjà très atteintes peuvent encore avoir besoin. Après, je conçoit tout à fait que cette solidarité dérange habitants des zones qui ont eu la chance d’échapper à l’épidémie, et qui voudraient bien pouvoir vaquer à leurs occupations.
Bref, moi je ne trouve pas la situation incompréhensible ou incohérente, mais je n’ai pas de don de voyance, donc je peux tout à fait me tromper.
Le 25/04/2020 à 17h 59
On pourrait en effet déconfinner une partie du territoire en espérant que ça ne flambe pas. Ce n’est pas sans risque : ce sont les zones préservée qui ont permis aux zones les plus touchée ne de pas être submergées, en accueillant des patients au sommet de la vague. En terme de décès évités, ça ne représente que quelques centaines de patients, on peut décider que c’est négligeable au regard du total et du coût du confinnement.
Le 25/04/2020 à 15h 15
C’est bien de tester les gens qui ont de la fièvre, mais on fait quoi du résultat ? Vu le nombre de faux négatifs, y compris chez des patient hospitalisés, la prise en compte des symptômes est plus pertinente que la prise en compte du résultat du test.
En période de pandémie, il est raisonnable d’isoler toutes les personnes symptomatiques. À la phase initiale, il est même raisonnable d’isoler les cas contact des personnes symptomatiques (mais on n’en est plus là).
L’idée derrière les test aléatoires, c’est de détecter des cas non symptomatiques. C’est probablement peu pertinent car :
* les cas non symptomatiques sont probablement peu contaminants en direct (mais contaminants en croisé comme n’importe quel contact)
* ça mobilise des moyens disproportionnés en regard du bénéfice escompté
Covid-19 : l’arrêt Amazon France de la cour d’appel de Versailles
24/04/2020
Le 25/04/2020 à 07h 20
En fait tu vois le problème à l’envers. Le tribunal n’impose pas à Amazon les produits qui doivent être vendus. Il autorise l’entreprise à maintenir l’activité de ses entrepôts pour vendre certains produits si elle le souhaite, parce qu’il juge que c’est une mesure moins contraignante que d’imposer la fermeture. C’est une décision de compromis, qui prend en compte l’utilité d’Amazon en ces temps de crise et la nécessité de réduire fortement le nombre de salariés sur site en attendant les aménagements.
Comme en première instance, le juge aurai pu imposer la fermeture, et comme en première instance il laisse le choix à Amazon.
« Contact tracing » : la nécessité (oubliée) de milliers d’enquêteurs
24/04/2020
Le 25/04/2020 à 07h 09
Fedora 32 : une version dans la plus pure tradition
24/04/2020
Le 24/04/2020 à 18h 13
Merci de partager cette très bonne nouvelle !
Le 24/04/2020 à 17h 49
J’espère que ça sera disponible en France, et pas juste aux USA comme trop souvent.