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SartMatt

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349 commentaires

Le 20/03/2019 à 17h 33


Norde a dit:


D’un point de vue économique c’est du 100% gagnant. Énergétique par contre c’est certains que non.


Sur l’aspect énergétique, je serais pas aussi catégorique que toi.



À l’usage, c’est effectivement évident que ça va consommer plus qu’une machine locale équivalente : le rendement sera probablement pas beaucoup meilleur et on a par contre toute la partie compression et réseau en plus. Et bien sûr, la consommation de la machine cliente (pas énorme quand c’est juste un smartphone ou une tablette, mais ça peut grimper à une bonne centaine de W, voire plus si c’est un gros PC…).



Mais cette surconsommation à l’usage, elle peut être compensé par des gains de consommation sur d’autres points. Par exemple :




  • à la fabrication, puisqu’on a moins de matériel à produire pour un même volume d’heures de jeu assuré,

  • au transport, puisque le matériel ne doit être acheminé que vers quelques dizaines d’emplacements, au lieu de centaines de milliers,

  • à l’utilisation des postes clients hors jeu : si on remplace un PC de gamer par un PC “bureautique” côté client, la consommation dans toutes les tâches hors jeu (vidéo, web, etc…) diminue.



Du coup, c’est pas simple d’évaluer le bilan global…



Intuitivement, j’aurais tendance à penser que la quantité d’énergie liée à la fabrication et au transport est largement supérieure à la consommation liée à l’utilisation, et que donc le bilan serait plutôt favorable. Mais peut-être que je me plante complètement… En tout cas ce qui est sûr c’est qu’on ne peut pas se contenter de dire que le bilan est mauvais parce que ça consomme plus à l’usage, sans étudier la partie fabrication/transport…



Après, il y a un défaut qui risque d’annihiler complètement ces bénéfices fabrication/transports/usages hors jeux : la liste des titres disponibles. Il suffit qu’il y ait quelques très gros titres non disponibles sur cette plateforme pour que les joueurs aient quand même besoin d’un gros PC chez eux pour ces quelques jeux ^^ Et bien sûr, faudrait aussi que les performances conviennent aux gros joueurs… Et là non plus, c’est pas

Le 11/03/2019 à 10h 26

Mauvaise traduction. Ce qu’il dit, ce n’est pas que ce n’est pas utile, mais que c’est pas énorme par rapport  à ce dont ils ont besoin : “While €2 million may not look like much in the big scheme of what we are trying to accomplish, every bit helps.”

Le 05/03/2019 à 08h 51

Il y a aussi le fait que le Lightning n’a pas assez de contacts pour tout ce que l’USB-IF voulait faire avec l’USB-C. Moins de 10 contacts dans le Lightning contre une vingtaine dans l’USB-C.

Le 08/02/2019 à 12h 25

Sur mon compte Facebook perso, j’ai pas de numéro de téléphone renseigné non plus. Ça fait plus de dix ans que je l’ai. Jamais bloqué. Facebook m’incite de temps en temps à fournir mon numéro. J’ignore, et c’est tout.

Le 08/02/2019 à 10h 19

Si je regarde le formulaire d’inscription de Facebook par exemple, il demande mail OU numéro de téléphone. Et un mail peut tout a fait être anonyme… Tiens, pour vérifier, je viens de créer à l’instant un compte Facebook en ne fournissant rien d’autre que l’adresse mail [email protected] (fournie par Mohmal, adresse qui sera détruite dans 45 minutes) :facebook.com FacebookEt il n’y a pas que les réseaux sociaux sur Internet, il y a aussi tous les forums et sites avec un espace commentaire. Là encore, à de rares exceptions près, on demande rarement plus qu’un mail. Et bien souvent, des services de mail jetables comme Yopmail sont acceptés (Facebook n’accepte pas Yopmail, trop connu… mais en accepte d’autres moins connus).



Bref, c’est totalement utopique d’espérer lever l’anonymat. Et heureusement. Car autant certains abusent largement de cet anonymat, autant il est indispensable pour beaucoup, au moins en surface (ie il ne faut pas que n’importe qui qui lit le commentaire puisse identifier son auteur… après, que la justice puisse l’identifier si nécessaire, c’est une autre histoire, et là je suis plutôt pour, à condition que ça se limite aux plus gros sites, car sinon ça va faire une usine à gaz ingérable pour les plus petits sites…).

Le 03/02/2019 à 21h 49

J’ai effectivement été imprécis. Il ne donne pas la liste des sites, mais la liste des leaks.



Donc quand c’est un leak spécifiquement lié à un site, comme c’était le cas de la plupart des leaks précédents, ça donne du coup le site. S’il donne juste Collection#1, ça veut dire que c’est dans ce leak là, mais dans aucun des leaks précédemment référencés par HIBP, du coup tu peux pas en savoir plus :(

Le 01/02/2019 à 10h 04

Avec Have I been Pwned, tu peux avoir le nom des services concernés. Faut juste attendre qu’il mette à jour sa base de données avec ses nouveaux leak (mais déjà avec Collection 1 et pas mal de leaks précédents, il a une bonne base, tu peux d’ores et déjà y jeter un œil).




Il a aussi un service pour tester les mots de passe :https://haveibeenpwned.com/Passwords  






Et j'ai fait un petit script Python qui permet de tester toute une liste de mots de passe, le site ne permettant que de les tester un à un : https://gist.github.com/MatthieuSarter/73e5ed0133722512bfde90e206abd806

Le 31/01/2019 à 10h 25

Orange ayant près de 50% des abonnés, c’est logique qu’il en fasse plus que les autres. Surtout que SFR a de son côté son réseau câble qui évolue en FTTN/FTTB, et n’est donc pas comptabilisé par l’ARCEP dans le FTTH.



Il me semble aussi que dans les zones en co-investissement entre Orange et un autre opérateur, c’est quand même en général Orange qui déploie, donc c’est lui qui est comptabilisé, même si c’est financé en partie par un ou plusieurs autres opérateurs.



Et forcément, sa position d’opérateur historique joue aussi en sa faveur.

Le 25/01/2019 à 14h 49


(quote:39227:Old Bear)
La chauffe des SSD NMVe est un phénomène courant la surchauffe de certains est un problème. Je n’ai pas de soucis particulier avec mes différents Samsung NMVe. J’ai eu un problème de température avec un Crucial en SATA mais c’était l’emplacement entre la backplate GPU et le socket CPU qui était le souci.


Chez moi le 960 Pro surchauffait franchement. Sur des grosses opérations, genre recopie de VM ou backup, ça tombait à moins de 500 Mo/s avant que je lui mette un radiateur.



Bon faut dire aussi que je suis un maniaque du silence, donc la ventilation de ma tour est vraiment à minima, ça aide pas.

Le 25/01/2019 à 09h 05


(quote:39222:Old Bear)
Les premiers SSD de chez WD étaient réputés pour une perte de perf rapide pour cause de chauffe. J’aimerais bien savoir si le radiateur est suffisant


C’est un problème avec quasiment tous les SSD NVMe hautes performances. Mais en général il n’y a pas besoin d’un très gros radiateur. J’ai mis un simple Aqua Computer 53247 sur mon Samsung 960 Pro, ça a été radical, plus aucune baisse de performances et 25° de moins en pleine charge d’après Crystal Disk Info.



Vu que le radiateur WD m’a l’air nettement plus imposant que l’Aqua Computer, je pense que ça devrait largement faire le job.

Le 23/01/2019 à 10h 06

C’est pas parce qu’il y a de temps en temps un truc qui se casse la gueule qu’il faut tout mettre dans le même panier hein…  Et surtout, il serait temps que les gens qui participent à ces campagnes comprennent qu’ils n’achètent pas un produit. Ils investissent à fond perdus dans un projet, et en contrepartie ils reçoivent le produit, si le projet n’échoue pas.



Perso j’ai participé à une vingtaine de campagnes, au final il y en a que deux pour lesquelles je n’ai pas eu le produit que j’attendais. Une annulation parce que la boîte était au bord de la faillite et a été rachetée par une autre qui a décidé d’abandonner le projet, mais en remboursant tous les backers et une annulation parce que le produit violait un brevet dans l’UE, interdisant donc à la boîte d’expédier le produit aux backers situés dans l’UE. Remboursé également.

Le 14/01/2019 à 15h 31

Justement, c’est pas si illogique que ça… Une œuvre qui est dans le domaine public est un bien public, il n’est pas forcément déconnant que celui qui en fait un usage commercial paye une redevance dessus, tout comme une entreprise privée qui organise par exemple un évènement dans un stade (souvent bien public) paye pour cette utilisation.



Après, ça va sans doute être une usine à gaz à gérer pour au final un rendement pas forcément énorme…

Le 13/11/2018 à 15h 58

Et pour compléter, plutôt qu’en termes de volume de transaction, on peut aussi raisonner par rapport à la masse monétaire. Et on arrive à la même conclusion.



La masse monétaire des cryptomonnaies, ça doit représenter aujourd’hui quelque chose de l’ordre de 200-300 milliards de dollars (le bitcoin, qui est clairement la plus grosse cryptomonnaie, c’est 111 milliards de dollars à ce jour).

 

Le dollar à lui tout seul, il a une masse monétaire de l’ordre de 15 000 milliards. L’euro est autour de 14 000 milliards de dollars (dont environ 1000 en monnaie physique, soit déjà 10 fois le bitcoin…). Donc les monnaies classiques ont largement 100 fois plus de masse monétaire que les crypto.



Si leur ratio masse monétaire/consommation d’électricité était le même que celui des cryptomonnaies, leur consommation représenterait donc 10 à 50% de l’électricité mondiale. Là encore, on se rend compte que ce n’est pas réaliste, donc c’est que la consommation des monnaies classiques est largement inférieure à celle des cryptos.

Le 13/11/2018 à 15h 38

Rapporté au montant des transactions, peanuts.



La consommation des cryptomonnaies, c’est estimé à entre 1 et 5 millièmes de la consommation mondiale d’électricité.



Les volumes de transaction des cryptomonnaies, c’est de l’ordre de 10 milliards de dollars par jour.



En monnaies classiques, rien que le Forex (marché des changes de monnaies classiques), c’est 5000 milliards de dollars par jour.



Si les transactions en monnaies classiques consommaient autant que les

transactions en cryptomonnaies, le Forex consommerait donc à lui tout seul entre 0.5 et 2.5 fois la production mondiale d’électricité. Ce n’est bien évidemment pas le cas. Donc clairement, les cryptomonnaies consomment beaucoup plus d’énergie que les monnaies classiques.



Et c’est logique, puisque le principe même de l’écrasante majorité des cryptomonnaies, c’est justement de prouver ta capacité à consommer des grandes quantités d’énergie…

Le 29/10/2018 à 11h 06

Il y a une solution pour ce problème qui marche avec quasiment tous les BIOS/EFI de moins de dix ans : passer par le boot menu du BIOS/EFI, qui liste les périphériques bootables et permet de choisir lequel on veut utiliser.



Pendant qu’on est dans ce menu, on a donc tout son temps pour sélectionner l’ISO à charger.



Autre solution, qui marche aussi sur quasiment tous les BIOS/EFI, même plus anciens, la touche “Pause” du clavier.



Enfin, il y a aussi pas mal de BIOS/EFI qui ne forcent pas un reboot quand on passe par l’écran de réglage puis qu’on en sort via l’option “sortir sans sauvegarder”. Là encore, ça offre donc une solution pour avoir le temps de choisir l’ISO.

Le 28/10/2018 à 18h 01







contre-maitre a écrit :



Et pour les vieilles machines qui n’ont pas l’option de boot en USB, est ce vu comme un lecteur CD donc bootable,  malgré qu’on soit b’anché en USB ?





Ça dépend. Sur les plus vieilles, ça bootera pas du tout, il faut que le lecteur CD soit en IDE.

Après, il y a certaines machines qui acceptent le boot sur CD USB, mais pas sur clé ou disque dur USB. Dans ce cas, ça marche.


Le 26/10/2018 à 16h 44

Ça a l’air d’être exactement le même que celui commercialisé par Zalman sous la référence VE300 depuis des années.



Super pratique notamment quand on est souvent amené à faire du dépannage (ISO avec des outils de diagnostic) ou pour utiliser des distros Linux en LiveCD.



Par contre, depuis le temps que ça existe, c’est dommage de ne pas l’avoir fait évolué pour pouvoir supporter les disques FAT et NTFS sans avoir à changer le firmware… À l’époque, Zalman invoquait un simple manque de place dans la mémoire flash du firmware, en 6 ans ça aurait quand même du être possible de doubler la taille… Idem pour le non support de disques GPT, ça fait quand même une quinzaine d’années que ça existe :-(

Le 23/10/2018 à 08h 59

Pour le tarif à 8\( par mois chez ProtonVPN, c'est en prenant un abonnement annuel. Si on le prends par mois, c'est 10\) aussi.

Le 05/10/2018 à 19h 37







Patch a écrit :



A moins que ca n’ait changédepuis juin, il y a une option à 18€ pour les particuliers…





Toujours dispo à priori, puisque les CGA de l’offre Livebox Up précisent que le débit est limité à 300 Mbit/s en cas d’IP fixe.



Mais cette option est bien cachée par Orange depuis un paquet d’années (avant on pouvait la souscrire en ligne, et elle apparaissait dans la liste des options sur les communications grand public). Sans doute une volonté de pousser ceux qui ont besoin de l’IP fixe vers les offres pro…


Le 05/10/2018 à 08h 40







Radithor a écrit :



Il fallait faire une réclamation, voire aller en justice, si c’est si important pour vous : Orange indiquait bien “débit minimum”. Personnellement, dans mon offre VDSL (année 20152016), Orange m’apportait contractuellement 50Mb/s (sur une ligne de 400m jusqu’au NRA).



Tu crois vraiment que j’aurais gagné en justice parce que j’ai un Speetest qui a indiqué moins de 500 Mbit/s alors que l’offre était affichée à “minimum 500 Mbit/s” ? Aucune chance. Parce qu’il n’y a quoi qu’il arrive aucune garantie du débit au delà du NRO, et un Speedtest ça va au delà du NRO…



Ce “minimum 500 Mbit/s”, ça voulait juste dire que le débit crête entre le NRO et l’abonné était supérieur ou égal à 500 Mbit/s. En aucun cas ça ne garantissait un débit constamment supérieur à 500 Mbit/s entre le NRO et l’abonné (je le répète, techniquement impossible, dans la mesure où ils mettaient jusqu’à 64 abonnés 500 Mbit/s sur une fibre faisant maximum 2.4 Gbit/s…), et encore moins un débit supérieur à 500 Mbit/s entre l’abonné et une destination quelconque… Le contrat, il ne reprenait d’ailleurs pas ce terme “minimum”. Quand tu souscris à une offre Orange, il y a deux documents contractuel. Celui qu’ils appellent contrat, qui reprend ton nom, ton adresse, l’offre choisie, etc… et les conditions générales de ventes qui donnent le détail des offres, les engagements d’Orange, les engagements du client, les conditions de résiliation, etc… Pour mon offre Livebox Jet, il n’y a strictement aucune mention du débit. Ça dit juste “Livebox Jet Fibre” et “Accès Internet très haut débit”. Et dans les conditions générales de vente, sur 15 pages le chiffre 500 n’apparaît qu’une seule fois : dans un tableau “débit estimé”. Aucune mention d’une quelconque garantie :https://imgur.com/a/5yW1kZY



Et c’est pareil pour ton VDSL (les CGV sont les mêmes pour toutes les technologies d’accès). À moins que tu ais eu une offre pro bien spécifique (auquel cas, c’est quand même un peu hors sujet), tes 50 Mbits/s, ils n’étaient en aucun cas garantis, si un jour tu avais synchronisé à 45 Mbit/s au lieu de 50, Orange n’aurait rompu aucun engagement. Et si ton NRA n’avait été raccordé au reste du réseau qu’avec un lien 10 Mbit/s, ils n’auraient pas non plus rompu leur engagement, puisque les 50 Mbit/s c’est juste le débit entre toi et le NRA… Tout ce que disent les CGV concernant les débits en VDSL, c’est que le débit est “en général de 1 à 15 Mbit/s” et peut “être compris entre 15 et 50 Mbit/s sur les lignes les plus courtes”. Aucun engagement à fournir 50 Mbit/s. Cf la même capture : https://imgur.com/a/5yW1kZY



Bref, dans le cadre des offres grand public, ça n’a strictement aucun sens de parler de débit garanti. Techniquement aucun opérateur n’est capable de garantir les débits qu’il annonce au grand public (infrastructure très largement sous-dimensionnée pour ça, car comptant sur le fait que l’écrasante majorité des gens n’utilise qu’une toute petite fraction des capacités vendues par l’opérateur), et le grand public n’aurait pas les moyens de se payer une offre garantissant de tels débits.



 





Radithor a écrit :



Encore heureux, il s’agit d’un engagement contractuel. S’il fallait changer toute une infrastructure quand une entreprise change ses obligations contractuelles, ce serait complètement irrationnel : il faut savoir faire la différence entre la qualité d’une infrastructure et la qualité d’un service qui repose sur cette même infra.



 

Quand je parlais de “techniquement”, je voulais aussi parler de la configuration et de la “synchronisation” de l’ONT avec le NRO. Il n’y a aucun changement. Et surtout, aucune baisse de performances, même s’il n’y a plus ce “minimum 500 Mbit/s” sur la brochure tarifaire.

 





Radithor a écrit :



Vu qu’il y a de plus en plus de clients utilisant la fibre (GPON), Orange réduit ses obligations contractuelles (dont le FAI se servait pour se distinguer des offres rivales ou pour se donner une image qualitative supérieure). Ca me semble un peu plus crédible que votre explication qui nie complètement la nature des contreparties que renferment un contrat (même si un gros fournisseur comme Orange, se départit généralement très facilement de ses obligations légales ou contractuelles).





Cette explication ne tient pas la route. Un débit minimum de 500 Mbit/s, ils ne pouvaient le garantir qu’avec un maximum de 4 clients sur un même arbre GPON. Or, ça fait trèèèèès longtemps qu’il y a plus de 4 clients par arbre, ce n’est pas une évolution récente. Et c’était déjà le cas bien avant qu’ils lancent les offres à 500 Mbit/s en fait… Il y a certes de plus en plus de clients utilisant la fibre, mais cette croissance elle se fait bien plus par l’ajout de nouveaux arbres (nouvelles zones de couverture) que par l’ajout d’abonnés sur les arbres existants (le nombre d’abonnés sur un arbre, il augment très vite au moment où l’arbre est mis en service, puis plus lentement… et maintenant il doit même avoir tendance à stagner, voir à baisser, parce qu’il y a de plus en plus de logements fibrés initialement par Orange qui sont désormais couverts par d’autres opérateurs, avec donc des possibilités de migration d’Orange vers un autre…).



Mais comme le chiffre qu’ils annoncent, c’est juste le débit crête entre le NRO et l’abonné, ils peuvent tout a fait offrir un débit crête minimum de 500 Mbit/s à 64 abonnés sur un arbre 2.4 Gbit/s. Passer désormais à “jusqu’à 1 Gbit/s”, ce n’est rien d’autre qu’une formulation bien plus honnête, sans aucun autre changement. Et dans les faits, ils vont donner un débit crête de 1 Gbit/s à tout le monde, comme c’était en fait déjà le cas depuis longtemps (ça doit faire 3-4 ans qu’ils ont généralisé le 1G, sauf exceptions).



Et je persiste, c’est bien plus honnête. Parce que de toute façon, le “minimum 500 Mbit/s” ne se rapportait qu’au débit crête entre l’abonné et le NRO, ce dont l’abonné lambda se fout en fait complètement. L’abonné, ce qui l’intéresse, c’est le débit qu’il peut atteindre avec les services qu’il utilise. Et ce débit, il n’a jamais été de “minimum 500 Mbit/s”, et il est strictement impossible au FAI de le garantir. Avec un “jusqu’à 1 Gbit/s”, c’est bien plus honnête pour le client : on lui dit bien que le débit peut atteindre 1 Gbit/s, mais sans aucune garantie, parce que de fait, ça va dépendre de l’encombrement de sa fibre, de l’encombrement du réseau, des capacités des services qu’il utilise, etc… Le débit “utile” n’a jamais été garanti, même si le “minimum” pouvait faire croire le contraire à pas mal de gens… Maintenant, c’est clair.


Le 04/10/2018 à 20h 42

Ils n’ont jamais été garantis.



Ne serait ce que pour des raisons technologiques (choix du GPON plutôt que de la fibre P2P), c’est impossible pour Orange de garantir 500 Mbit/s à tous les clients. Même 100 Mbit/s c’est impossible. Parce que sur un arbre GPON, ils mettent jusqu’à 64 abonnés. Et un arbre GPON, il fait 2.4 Gbit/s en download et 1.2 Gbit/s en upload (parfois 2.4 Gbit/s en upload également)… Je te laisse faire le calcul, tu verras qu’en pratique ils ne peuvent même pas garantir 50 Mbits/s à chaque client…



Ensuite, quand bien même le 500 Mbit/s aurait été “garantis”, cette garantie, elle est au mieux entre ta box et le NRO. Au delà, là encore, c’est impossible de garantir le débit. Parce que les liaisons vers le reste du réseau sont largement insuffisantes pour le garantir.



Donc ce qu’il faut voir avec ce passage de “minimum 500 Mbit/s” à “jusqu’à 1 Gbit/s”, ce n’est pas la fin d’un débit garanti de 500 Mbit/s, qui n’a jamais existé. C’est simplement une plus grande honnêteté dans la communication : les abonnés sont connectés à un arbre GPON configuré pour permettre à chaque abonné d’atteindre 1 Gbit/s en crête, mais sans aucune garantie sur la tenue de ce débit, en fonction de la charge sur le réseau (en pratique, comme il est rare que tout le monde télécharge à fond en même temps, un Speedtest vers un serveur suffisamment rapide donnera quasiment toujours un débit supérieur à 900 Mbit/s).



D’ailleurs, je peux t’assurer que même en testant vers un serveur hébergé par Orange et situé pas loin de chez moi, selon les heures j’avais pas toujours 500 Mbit/s sur mon offre “minimum 500 Mbit/s”. Surtout dans mon ancien logement (gros immeuble de plus de 200 logements, donc on était sans doute pas loin du maximum d’abonnés sur l’arbre).



Et derrière ce changement de terminologie, il n’y a en fait sans doute aucun changement technique.

Le 04/10/2018 à 20h 28







petru55 a écrit :



 d autant que Orange enlève le cuivre quand il installe la fibre plus possible de revenir sur adsl ,et une fois la fibre sera  bien installer sa va être orgie sur les  prix .





Euh, perso ils m’ont installé la fibre dans mon ancien appart (en 2012) et dans mon nouveau (en 2016), et les deux fois la ligne cuivre est restée (et pas juste restée physiquement, elle est restée utilisable, puisque j’ai gardé une Freebox à côté en ADSL pour avoir une IP fixe et un second boîtier TV).



Ce serait sacrément gonflé de leur part de retirer le cuivre alors qu’ils sont bien souvent les seuls à proposer la fibre dans une zone : ça créerait de fait un monopole d’Orange sur les logements concernés.


Le 29/09/2018 à 16h 07







skankhunt42 a écrit :



 

Gérer c’est aussi choisir le moment pour le faire hein :)





Et en cas d’imprévu qui t’oblige à freiner d’urgence ?

Il y a un truc qu’on oublie souvent en vélo, et dont on se rend compte à ses dépends la première fois que ça arrive : rouler avec une seule main sur le guidon, c’est très facile. Freiner fortement avec une seule main sur le guidon, c’est très difficile. Non pas parce que tu n’as qu’un frein, mais parce que quand tu freines, ton corps à tendance à vouloir continuer à la même vitesse, et c’est ton bras sur le guidon qui te retiens… Mais s’il y a un déséquilibre de force entre les deux côtés du guidon (donc quand tu as qu’une seule main au guidon), le guidon tourne brusquement, et paf !



. Parce que tout est en sens interdit et que tu est à la force des tes jambes, alors tu prend un “racourci”.



Vive les zones 30 pour ça :-)





OlivierJ a écrit :



Je trouve ça assez idiot de rouler avec un casque audio à vélo. <img data-src=" />





Et d’ailleurs, c’est interdit et ça peut être verbalisé (135€).



Selon moi c’est comme au ski, le type devant a priorité, et il faut prendre des marges au cas où il change de trajectoire.



Et pas que selon toi d’ailleurs ! C’est une des règles de base, celui qui double n’a jamais la priorité.



Mais le pire dans le genre non respect de la priorité, c’est les motorisés qui tournent à droite alors qu’il y a des cyclistes sur la bande cyclable à leur droite qui veulent aller tout droit… Je vois ça quasiment chaque fois que je me déplace à vélo. Et l’autre truc quasi systématique, c’est le non respect des sas vélo. Dans ce cas je prends un malin plaisir à aller quand même me placer devant, et comme je vois plus très bien le feu je prends alors bien mon temps pour repartir ^^


Le 26/09/2018 à 22h 19







SartMatt a écrit :



Pas besoin d’être plus épais en 100W qu’en 60W. Ce qui impose la section du câble, c’est le besoin d’avoir une résistance suffisamment faible pour que le câble ne chauffe pas trop.



L’échauffement du câble, il vient de la puissance dissipée dans le câble.



Cette puissance, elle vaut RI² avec R la résistance du câble et I l’intensité. Avec un même câble USB-C, on a donc strictement le même échauffement en faisant passer 60W (5A sous 12V) qu’en faisant passer 100W (5A sous 20V).





Je me corrige parce que je me rends compte que j’ai dis une grosse connerie : les câbles 60W, ce n’est pas parce qu’ils sont limités à 12V, mais parce qu’ils sont limités à 3A (donc 60W sous 20V).



Du coup il faut effectivement des câbles plus épais pour atteindre les 100W, en passant de 3 à 5A.


Le 26/09/2018 à 14h 49







fry a écrit :



c’est bien ce qui est dommage, l’usb-if aurait pu (du ?) imposer au moins le support de l’usb 3.1 pour les connecteurs type-c



&nbsp;

Ça aurait été une mauvaise idée. Le but à long terme, c’est de n’avoir plus que le connecteur Type C. Imposer une compatibilité USB 3.1 aurait donc été stupide, parce que ça aurait induit des surcoûts sur des périphériques qui n’ont absolument pas besoin d’USB 3.1 (ni même d’USB 3.0), retardant encore plus l’adoption du type C par ces périphériques.



Par exemple, les claviers, souris, webcams, enceintes, dongles bluetooth, manettes de jeu, imprimantes, scanners… tout ça ça n’a absolument pas besoin de plus que l’USB 2.0. Et encore aujourd’hui, on trouve même des périphériques neufs et haut de gamme fonctionnant encore en USB 1.1… Par exemple, si tu prends une souris Logitech MX Master 2S (et plus généralement, tout périphérique Logitech Unifying), son dongle USB est en Full Speed, c’est-à-dire le mode “rapide” (12 Mbit/s) introduit par l’USB 1.1 (le 1.0 était à 1.5 Mbit/s).



En outre, imposer le support de l’USB 3.1 sur l’USB-C aurait également de fait interdit de proposer des adaptateurs USB-C vers USB-A.


Le 25/09/2018 à 22h 50







ZeroZero0 a écrit :



Si je relie en USB-C un ordinateur portable et un smartphone, qui alimente qui par le Power Delivery ? Le smartphone s’attend à être alimenté en USB: normal. Mais, s’il n’est pas branché au secteur par une alimentation autonome, l’ordinateur portable aussi, non ?





Ça va se jouer au moment de la négo du Power Delivery et en fonction de la façon dont les différents appareils exposent leurs capacités.



Le comportement par défaut, ce sera en général que c’est le téléphone qui demande de la puissance et l’ordinateur qui en fournit.

&nbsp;

Le smartphone ne va en général pas exposer le fait qu’il est un fournisseur Power Delivery (sur le mien, c’est une option à activer à chaque fois après le branchement, sinon il ne fournit que l’alimentation de base USB).

L’ordinateur va pour sa part exposer le fait qu’il est un consommateur et un fournisseur Power Delivery, mais comme en face le téléphone n’expose pas qu’il est fournisseur, ça ne va pas enclencher l’échange d’énergie dans ce sens, c’est le téléphone va se mettre en mode consommateur.



Ensuite, il y aussi la question de la correspondance entre les tensions et intensités aux deux bouts de la chaîne. Mon smartphone est fournisseur USB Power Delivery, mais il ne fournit que 5V/&lt;=3A ou 9V/&lt;=2A (et encore, pour ce dernier, je ne suis même pas sûr… il peut consommer jusqu’à 9V/2A, mais je ne suis pas sûr qu’il sache le fournir). Mon PC portable, il est fournisseur 5-20V/&lt;=5A, mais par contre en consommation il fait exclusivement =20V/=3A. Donc si je branche mon téléphone dessus et même si je dis à mon téléphone de fournir de la puissance, l’ordinateur ne pompera pas d’énergie au téléphone, parce que le téléphone ne fournit pas 20V/3A (sur le téléphone, si je demande à alimenter l’appareil connecté, ça me met “Echec”).



Après, dans le cas où l’échange d’énergie est effectivement possible dans les deux sens (ie chacun est capable de fournir dans un mode que l’autre est capable de consommer) et par défaut (ie les deux exposent le fait qu’ils sont une source d’alimentation sans que l’utilisateur ait à intervenir), le résultat est tout simplement… indéterminé. En gros, c’est le premier des deux qui fera la demande de fourniture d’énergie qui gagnera et videra la batterie de l’autre. Il me semble que c’est ce qui arrive quand on branche deux Macbook ensemble, il y en a un qui se met à charger l’autre, mais on sait jamais trop lequel des deux.



Après, c’est aux fabricants de matériel/développeurs d’OS de faire leur boulot en permettant à l’utilisateur de choisir dans quel sens l’échange doit se faire (comme c’est le cas sous Android).


Le 25/09/2018 à 10h 04







bulubuluplopplop a écrit :



merci. Mais quel intérêt à brancher 4 connecteurs sur 1 câble de terre. 1 connecteur (plus gros au pire) n’aurait pas suffit ?





C’est lié en partie à la réversibilité&nbsp; de la prise. Tout ce qui n’est pas géré par la détection d’orientation doit être symétrique, donc doublé, pour se retrouver au même endroit quelque soit l’orientation de la prise. Donc l’USB 2.0, l’alimentation et la terre sont doublés.



Après, pour doublement supplémentaire de la terre et de l’alim, je sais pas trop. Peut-être que c’est pour ne pas avoir des contacts de données face-à-face avec des contacts d’alim/terre ? Ou alors, comme pour l’USB 3.0, il y a deux terres distinctes (mais ça explique pas le doublement de l’alim), une pour l’alim et une pour les signaux.


Le 25/09/2018 à 09h 44







CryoGen a écrit :



Faut prendre les cables adapatés. La plus part sur le marché sont pour du 60w max (et encore faut avoir confiance)

Les câbles 100w sont plus épais (et max 1 mètre je crois).





Pas besoin d’être plus épais en 100W qu’en 60W. Ce qui impose la section du câble, c’est le besoin d’avoir une résistance suffisamment faible pour que le câble ne chauffe pas trop.



L’échauffement du câble, il vient de la puissance dissipée dans le câble.



Cette puissance, elle vaut RI² avec R la résistance du câble et I l’intensité. Avec un même câble USB-C, on a donc strictement le même échauffement en faisant passer 60W (5A sous 12V) qu’en faisant passer 100W (5A sous 20V).


Le 25/09/2018 à 08h 58







bulubuluplopplop a écrit :



J’ai pas compris un truc. Il y a 24 connecteurs sur un port USB C, mais entre 15 et 18 câbles à l’intérieur. À quoi servent les 6 à 9 connecteurs non utilisés ?





Il y a 4 contacts qui sont à la terre (les 2 contacts extrêmes de chaque côté) et 4 contacts pour l’alimentation. Donc rien qu’avec ça, on a déjà 6 fils de moins que de contacts (8 contacts pour 2 fils).



Ensuite, au milieu du connecteur, il y a la partie USB 2.0 qui est doublée : l’USB 2.0 ne gère pas la détection d’orientation du connecteur, donc il faut que ça passe de la même façon quelque soit le sens dans lequel le connecteur est placé. Donc là encore, 2 fils de moins que de contacts (4 contacts pour 2 fils).



Et si le câble ne gère pas le Power Delivery, il peut se passer des CC1/CC2, il suffit de mettre une résistance entre les deux pour indiquer que le Power Delivery n’est pas supporté et qu’il ne faut donc pas passer plus de 3A (ou moins, dans le cas d’un câble A vers C, avec dans ce cas une valeur de résistance différente… quand la norme est respectée, ce qui n’est pas toujours le cas, d’où les fameux mauvais câbles qu’avait recensés Benson Leung). Encore une fois, 2 fils de moins que de contacts (2 contacts pour 0 fils). Attention par contre, un tel câble ne pourra pas non plus supporter de protocoles alternatifs, l’alternate mode utilise le CC pour la négociation.



Je pense que le bus secondaire n’est pas obligatoire non plus, et peut donc être retiré.



On peut donc descendre à 14 fils tout en gardant le support complet de l’USB 3.2 (20 Gbit/s) et de l’USB 2.0. Après, si en plus on se limite à l’USB 3.0/3.1, on peut encore faire sauter 4 fils (en croisant le câblage pour qu’un fil arrive sur deux contacts… je l’ai déjà vu sur certains câbles, mais je suis pas sûr que la norme autorise ça…), et encore 4 autres en se limitant à l’USB 2.0.



Cf ce schéma par exemple : https://i.stack.imgur.com/Aovh5.png


Le 24/09/2018 à 17h 55







Meptalon a écrit :



Pour info, on peut assurer la sécurité de ses données sans RAID :)





Je dirai même plus : on doit assurer la sécurité des données sans RAID.



À la base le RAID n’a pas été pensé pour la sécurité des données, mais uniquement pour la disponibilité (pas d’interruption de service en cas de panne d’un certain nombre de disques) et les performances.



Mais il ne protège pas contre bon nombre de causes de pertes de données : bugs logiciels, erreur humaine, logiciel malveillant…


Le 24/09/2018 à 15h 12







romainsromain a écrit :



Ca tombe bien je suis en plein dedans , au départ je voulais prendre un Raspberry Pi pour faire NAS, puis j’ai pensé acheter un HP MediaServer Gen 8 ( ou 10 ) et là je suis en plein casse tête sur materiel.net pour faire une config à 500€ Max pour faire idéalement :



NAS,&nbsp; 2 ou 3 machines virtuelles pour : Serveur Plex, serveur de transfert de fichiers ( Lufi ), et serveur pour agenda ( idéalement ). Et j’avoue que voir votre cheminement et vos idées, ca m’aidera.



Merci NXI, je sais pourquoi je paye mon abonnement avec vous <img data-src=" />





Pour info, si ça peut t’aider, c’est ce que j’ai fait, avec comme base :

* boîtier Fractal Design Core 500,

* ventirad passif Zalman FX70 (énorme, et du coup directement dans le flux du ventilo du boîtier),

* carte mère Gigabyte B360N,

* alim Be Quiet TFX Power 2,

* 8 Go de RAM,

* un Icy Dock MB324 pour pouvoir mettre 4 disques 2.5” extractibles dans la baie 5.25”.

* CPU i3-8300T.



Le tout pour 500€ sans le stockage (pour arriver à 500€ avec un peu de stockage, tu peux virer le Icy Dock et opter pour un Pentium par exemple… il y a aussi moyen de gratter un peu sur la RAM).



Je le fait tourner sous Windows 10 pour pouvoir accéder à MS Office en RDP, et j’ai en plus 3 VM, une Ubuntu qui héberge un serveur web + SVN + SeaFile, un OpenMediaVault qui fait office de NAS et un Ubuntu qui me sert de destination SFTP pour sauvegarder mes autres machines avec Arq Backup.



Niveau stockage, j’ai mis un petit SSD de 128 Go pour l’OS et les systèmes des VM et ensuite chaque VM a son disque 2.5” pour le stockage, un 120 Go de récup pour la première 500 Go pour le NAS, 2 To pour les backups (que je vais sans doute remplacer par un disque externe en USB pour monter en capacité, le rack Icy Dock est limité aux disques de 12.5 mm et les 4 To sont tous en 15mm).


Le 22/09/2018 à 00h 07







nodulle a écrit :



Éviter de chercher sur quel bouton appuyer / se rappeler comment ça fonctionne ? Il a des micro-ondes qui ont une foule de fonction. Quand je vois celui de ma mère qui a bien une douzaine de bouton sur la façade dont on ne sait pas vraiment à quoi ils servent…

&nbsp;

Et pour les personnes à mobilité réduite ainsi que les malvoyants ?





Il y a plusieurs façons de juger l’efficacité… On pourrait juger par exemple en termes de ressources. Combien de ressources consommées à la fabrication et d’énergie supplémentaire consommée à l’usage (et sans doute également en veille) pour juste éviter de passer une heure une fois tous les dix ou quinze ans pour prendre en main son nouveau four micro-ondes ?

Surtout que bon, fondamentalement, sur un four à micro-onde, il n’y a que deux réglages à faire. Puissance et durée. Tous les reste, que ça soit via des fonctionnalités hi-tech ou via la douzaine de boutons de celui de ta mère, ce n’est que de la complication totalement inutile (et vendu bien cher au passage…)…



Quand aux personnes à mobilité réduite, j’aurais tendance à penser que si la personne est suffisamment mobile pour ouvrir le micro-onde, placer son plat dedans (après être allé le chercher dans le frigo, le congélo ou le placard !), fermer le micro-onde, le rouvrir en fin de cuisson, sortir le plat et le manger, alors elle est aussi suffisamment mobile pour appuyer sur 2-3 boutons pour lancer la cuisson…



Et pour les malvoyants, il y a le braille qui fait très bien le boulot depuis des décennies…



Après, je dis pas que ces technologies sont complètement inutiles pour les handicapés (j’ai quelques exemples pertinents à ce sujet dans mon entourage). Mais là ce qui nous est présenté, ça vise avant tout la flemme des utilisateurs grand public, on n’est absolument pas sur des produits dont l’objectif premier est l’accessibilité.


Le 20/09/2018 à 12h 26

Chez moi c’est l’application qui a démissionné ^^



Plus moyen de la lancer depuis le passage à Android 9… Les devs sont au courant depuis deux mois, mais toujours pas de solution.



Et la grosse blague, c’est que sans l’appli, tu n’as plus accès à rien. Il y a quelques mois ils ont lancé une interface web, mais à chaque fois qu’on veut s’y connecter il faut l’autoriser via l’appli <img data-src=" />

Le 16/09/2018 à 18h 51

Tout a fait.



Suffit de regarder sur les paliers d’un immeuble éligible pour s’en rendre compte, c’est assez rare d’avoir plus de la moitié des logements qui sont raccordés (et raccordé, ça ne veut pas forcément dire abonné, il peut y avoir eu un changement d’occupant, avec un nouvel occupant optant pour une autre connexion), surtout dans les zones où il n’y a qu’un seul opérateur disponible.



Dans mon immeuble de 16 logements raccordé depuis 2014, il n’y a par exemple à ce jour que 6 logements raccordés et un 7ème qui a été raccordé un jour, mais qui a maintenant un beau coax flambant neuf et une fibre coupée avant l’entrée dans l’appartement (j’ai l’impression que c’est le technicien qui a posé le nouveau coax qui a bossé comme un sagouin et a coupé la fibre pour libérer de la place dans le trou plutôt que de l’agrandir ou d’en percer un nouveau…).



Tant que les différentes formules d’un même opérateur ne seront pas vendus au même prix quelque soit la technologie d’accès, et tant qu’il y aura un choix différent d’opérateurs en fonction de la techno, il y aura des gens qui, bien qu’éligibles à la fibre, préféreront se contenter d’un abonnement ADSL ou coax (pour les nouveaux abonnements, il me semble tout de même que les opérateurs ne permettent plus de souscrire à de l’ADSL quand ils proposent du THD sur le même logement, mais la migration des abonnements existants n’est pas toujours obligatoire).

Le 10/09/2018 à 15h 12

Certains fabricants considèrent que ça peut fragiliser le cadre, et annulent donc la garantie. C’est le cas de KTM il me semble.



Après, à l’inverse, t’en as d’autres qui t’incitent à marquer le vélo (par exemple, Décathlon), voire qui te le marquent directement en usine (par exemple Arcade).



Mais de toute façon, si ça devient obligatoire, la question de la garantie ne se pose plus vraiment, au pire il y aura toujours la garantie légale de deux ans par le vendeur, même si le constructeur refuse de garantir le cadre (et de toute façon, la garantie du cadre, on y a rarement recours… c’est pas pour rien que les cadres sont souvent garantis 5, 10 ans, voire plus, c’est parce qu’en fait, c’est une garantie qui n’est quasiment jamais sollicitée !).

&nbsp;







RuMaRoCO a écrit :



Je crois que c’est normalement toujours obligatoire mais personne le fait …





Si ça l’est encore, c’est bien caché alors, car même sur le site du ministère de l’intérieur, le seul système d’identification auquel ils font référence, c’est Bicycode.

Après, quand bien même cette plaque serait encore obligatoire, elle ne sert strictement à rien contre le vol. Contre le vol il faut un système de marquage qui ne puisse pas se retirer sans abimer le vélo et laisser des traces.


Le 09/09/2018 à 22h 10







Radithor a écrit :



Merci pour ce commentaire intéressant et détaillé. Concernant le dernier paragraphe, je m’interroge quand même à propos de l’importance du “vol pour revendre” par rapport au “vol d’opportunité”.&nbsp;





C’est en effet assez compliqué d’estimer la répartition entre les deux. Mais on entend quand même régulièrement la police parler de réseaux organisés et de vélos retrouvés par dizaines dans des sous-sols.



Et quand on voit que des mecs sont partis avec des vélos en laissant une ou deux roues, sans forcément être allés se servir

sur les vélos d’à côté pour compléter, on se doute bien que c’est pas du

vol d’opportunité, mais bien du vol pour revente…

&nbsp;

Et quand on voit les cadenas abandonnés sur certains parkings à vélo, on voit clairement une proportion non négligeable de vols faits avec du gros matériel (disqueuse, coupe-boulon bien costaud), parce que des U ou des grosses chaînes, ça résiste sans problème à un vol d’opportunité… Un des vélos qu’on m’a volés, il était attaché dans le garage de mon immeuble, avec une chaîne à maillons de 12mm en acier cémenté. J’ai retrouvé la chaîne coupée nette (une quinzaine de vélos volés ce jour là, avec clairement un objectif de revente, ils ont bien choisis leurs modèles, et ont laissé des vélos bien plus haut de gamme, plus difficiles à revendre localement, et pourtant moins bien attachés que le mien !). Selon la FUB, il y a d’ailleurs un vol sur deux qui a lieu à domicile, et dans ce cas je suis prêt à parier que c’est quasiment toujours pour de la revente…





Après, je suis d’accord que le marquage obligatoire n’est pas la solution absolue au problème. Mais pour moi, ça fait clairement partie de la solution, comme on peut le voir dans les pays qui ont déjà adopté largement le marquage, obligatoire ou non, et vu le faible taux d’adoption du marquage si on le base uniquement sur le volontariat…

&nbsp;



Le reste, c’est surtout de la sensibilisation. Il y aurait par exemple un sacré boulot à faire sur la sensibilisation des gens à la qualité des cadenas… Quand je vois le nombre de vélos attachés avec un simple câble à accessoires, sur lequel il suffit de tirer un peu fort pour l’arracher, je me dis que certains cherchent vraiment à se faire piquer leur vélo… Il serait grand temps d’avoir une vraie certification de résistance, parce qu’actuellement il n’y a pas deux constructeurs qui utilisent la même échelle, avec parfois de mauvaises surprises, du genre les ring-locks Axa noté 12 à 15 qui peuvent paraître pour le néophite plus résistants, plus pratiques et moins chers que les chaînes Kryptonite notées 8 ou 9 (alors qu’en fait, Axa note sur 15 et Kryptonite sur 10, avec en prime une notation particulièrement optimiste chez Axa quand on voit que le même ring-lock chez Kryptonite est à 210…), ou encore les kit contenant un U 810 et un câble 110, avec comme résultat un vélo souvent attaché avec le câble, car plus pratique, le U étant juste utilisé pour boucler le câble, et éventuellement pour attacher la roue…



(d’ailleurs, dans le genre, bravo le tweet de la PN repris dans l’article, qui donne pas du tout le bon exemple, avec un dessin de vélo mal attaché, le U ne sécurisant que la roue arrière, le seul truc qui retient le reste du vélo étant la tige du garde-boue,&nbsp; aussi facile à retirer que la roue…)



Bref, y a de quoi faire ^^


Le 08/09/2018 à 23h 27







Stel a écrit :



C’est exactement ca, infantiliser le peuple avec des obligations débiles qui ne te concerne pas forcément au lieu de te laisser le choix.





Cet argument serait valable si le marquage individuel d’un vélo n’avait d’impact que sur ce vélo. Là effectivement, on pourrait laisser chacun faire ce qu’il veut, comme il veut. Mais quand on vit en société, parfois ce qu’on fait individuellement à un impact beaucoup plus global.



Et c’est le cas avec le marquage des vélos, comme ça a été montré dans les pays qui l’ont imposé. Il ne permet pas que de retrouver son vélo en cas de vol (impact individuel), il permet aussi de réduire globalement le taux de vol, et ainsi de réduire les trafics et casser les réseaux organisés (impact global). D’où l’intérêt de rendre ça obligatoire. Alors bien sûr, idéalement les gens seraient assez malins pour opter massivement pour le marquage, et ces bénéfices seraient possibles sans avoir à le rendre obligatoire. Mais hélas, la réalité, c’est qu’après près de 15 ans de Bicycode, le taux d’adoption est de l’ordre de 1%, ce qui est très insuffisant pour avoir un impact global.



C’est un peu le même principe que la vaccination. La vaccination ne protège pas que l’individu, elle a un impact beaucoup plus global (un taux de vaccination élevé protège aussi les gens non vaccinés, et en particulier ceux qui ne peuvent pas être vaccinés pour raison de santé !).


Le 07/09/2018 à 09h 43







anomail a écrit :



Mais non c’est l’inverse. Quand on achète une voiture d’occasion on met à jour la carte grise (démarche chiante et coûteuse) uniquement pour avoir la paix, on ne se pose la question de savoir si le véhicule est volé qu’en cas de problème avec la mise à jour.

&nbsp;





Donc c’est bien ça, toi ton seul souci, c’est pas de savoir si la voiture est d’origine légitime, c’est juste de savoir si tu vas pouvoir avoir une carte grise…

&nbsp;

Donc si le vendeur n’a pas la carte grise, ou n’a pas de pièce d’identité correspondant au nom de la carte grise qu’il te présente, tu te poserai pas la question de l’origine de la voiture ?

&nbsp;

Et si en plus tu avais un service en ligne qui en 30s te permettait de vérifier que la voiture n’est pas déclarée volée (ce que permet Bicycode et ce que permettra le système de marquage décrit dans le projet de loi), tu ne prendrais pas la peine de l’utiliser avant d’acheter ?



Et surtout, si tu sais que la voiture est volée mais que tu as la

garantie que tu n’auras pas de problème à obtenir la carte grise à ton

nom, ça te gêne pas de l’acheter ?


Le 07/09/2018 à 08h 15







Radithor a écrit :



&nbsp;



                En revanche, L'État ne fait rien&nbsp;concernant l'amélioration des infrastructures urbaines.







Là je suis d’accord, il y a un sacré boulot, on a énormément de retard par rapport à nos voisins, et notamment l’Allemagne et les Pays-Bas. Et qu’on ne me dise pas que c’est parce que le vélo est “culturel” aux Pays-Bas et qu’on ne peut pas arriver à ce niveau : le boom du vélo date des années 70, suite à des mesures politiques pour favoriser le vélo… Et en plus globalement en France on a un climat un peu plus favorable…



J’ai la chance d’habiter dans une ville qui fait beaucoup pour le vélo, mais même là, il y a encore énormément à faire. Je remarque quand même un gros point positif depuis 3-4 ans : là où j’habite les automobilistes ont désormais assez bien intégré la présence des vélos. Et même s’il y a toujours quelques chauffards qui font n’importe quoi, j’ai par exemple remarqué une très nette baisse du nombre de voitures me coupant la route en tournant à droite alors que je veux aller tout droit sur la bande ou la piste cyclable (vélo quasiment toujours prioritaire dans ce cas).

&nbsp;





Radithor a écrit :



&nbsp;



                Certains groupes de pression voudraient également rendre le casque obligatoire pour les vélos : pourquoi pas..&nbsp;





&nbsp;

L’obligation du casque, je n’y suis pas favorable (bien que, à titre personnelle, je roule toujours avec !). Ça peut décourager la pratique (en Australie, il y a eu une baisse de 30 à 40% suite à l’instauration du casque obligatoire :https://www.huffingtonpost.fr/2017/03/26/pourquoi-le-casque-a-velo-obligatoire-p… ), et certaines études ont même montré que l’obligation du port du casque peut même avoir un effet négatif sur l’accidentologie (contrainte supplémentaire =&gt; baisse de la pratique =&gt; automobilistes moins sensibilisés à la présence des vélos =&gt; plus d’accidents !).

Donc le mieux à ce niveau, c’est sans doute de se limiter à de l’incitation, faire des campagnes de communication pour expliquer l’importance du casque, sans pour autant le rendre obligatoire.

&nbsp;





Radithor a écrit :



&nbsp;

La plupart des vélos actuels, ces vélos qui n’ont qu’une valeur de moyen de transport basique ou une valeur sentimentale, ça ne leur sert strictement à rien.



&nbsp;

Là dessus, je suis vraiment pas du même avis. Le marquage, ça va compliquer la revente “locale”, pas la revente à l’étranger. Or, les vélos haut de gamme volés, ça sera toujours rentable de les exporter ou de les revendre en pièces détachées en abandonnant le cadre. Donc le marquage n’aura pas forcément d’effet sur les vols de vélos haut de gamme.

Les vélos qui valent juste une poignée d’euros, ça n’est par contre intéressant ni de les exporter, ni de les mettre en pièces. Ça rapporterait trop peu par rapport au temps passé. Ceux là subiront toujours les “emprunts” opportunistes (mais face à ça, suffit de mettre 30€ dans un U ou une chaîne, plutôt que de garder un cadenas premier prix, et le marquage favorisera la restitution), mais plus les vols pour revente


Le 06/09/2018 à 21h 53







Radithor a écrit :



il paraîtrait que la majorité des vélos retrouvés par les forces de l’ordre soient issus de vols d’opportunité ou simplement des vélos abandonnés pour diverses raisons, voir mon commentaire #118 (ce qui n’empêche pas que les réseaux de vol et de recel de vol de vélos existent aussi).





On en trouve aussi dans des boutiques de vélos d’occasion… Le premier qu’on m’a volé, je l’ai revu 3 ans plus tard dans une boutique… C’était un VTT de la marque d’un petit réseau de supermarchés dont le magasin le plus proche était à plusieurs centaines des bornes de là, sur lequel j’avais ajouté des prolongateurs de guidon, changé le pédalier et qu’on m’avait pas volé sans la selle (je l’enlevais toujours en garant le vélo). J’ai retrouvé dans une boutique le même modèle de vélo (déjà assez peu probable qu’il y en ait plusieurs dans la ville, vue la distance avec la chaîne de magasins), avec une selle différente de celle d’origine, le modèle de pédalier que j’avais mis et des grips de guidon remplacés… Les voleurs avaient peut-être enlevé les prolongateurs parce que c’était un signe distinctif (ou alors, c’est un des “propriétaires” intermédiaires du vélo qui n’en voulait plus…). Pas de moyen de prouver que c’était bien&nbsp; le mien (pas de numéro de cadre), mais y a quand même un sacré faisceau d’indices…



C’est là que l’obligation de marquage pour les vendeurs de vélos d’occasion va jouer, les vélos déjà marqués ne pourront plus être revendus par ces boutiques, ce qui limitera forcément le marché de la revente.



Et autant pour des vélos récents ou haut de gamme ça peut valoir le coup de les voler pour les revendre à l’étranger, autant pour des “vieux biclous” comme on en trouve énormément dans les grandes villes, et qui se vendent d’occasion pour une poignée d’euros, je suis pas convaincu que ça soit intéressant de s’emmerder à les voler pour les revendre à l’étranger, où ils valent sans doute encore moins… Et ce sont sans doute ces vélos là qui sont les plus volés. Parce que le mec qui achète un vélo d’occasion à 20 ou 30€, en général il va pas l’attacher avec un cadenas à 50€ (“Si on me vole mon VTP, ça me fera plus chier pour le cadenas que pour le vélo” me disait un jour un ami après avoir acheté un “Vélo Tout Pourri”…), il va mettre un cadenas avec un prix en rapport avec la valeur du vélo, qui du coup résistera pas bien longtemps…


Le 06/09/2018 à 15h 06







Flogik a écrit :



POur Bycicode, il y a un petit autocollant bleu autour pour bien le voir, mais bon si vous n’aimez pas le bleu vous pouvez retirer l’autocollant. Perso je pense que ça a un petit effet dissuasif sur le vol, car un peu plus difficile à revendre (même si pas impossible bien&nbsp; sûr)&nbsp;



&nbsp;

Attention quand même, le but de l’autocollant n’est pas que de rendre le marquage visible dans un but dissuasif, c’est aussi de protéger le cadre contre la corrosion, puisqu’il n’y a plus de peinture là où c’est marqué. Donc si tu retires l’autocollant, faut prévoir de mettre un petit coup de vernis, surtout si le cadre est en acier.

&nbsp;



Isaac Asimov a écrit :



Fausse bonne idée. Et au final un moyen supp de videoverbaliser quand les cameras seront au top…

Adieux libertés…





Le jour où une caméra de vidéosurveillance arrivera à lire le marquage d’un vélo, il n’est pas encore arrivé hein… On parle d’un code dont les chiffres de l’ordre de 5-10mm de haut, à peine visibles… Sur mon vélo, à un mètre à l’oeil nu, je suis incapable de le lire…



Et si on prend l’exemple de Bicycode, l’emplacement préconisé pour le marquage, c’est sur le tube de selle, donc un endroit qui a toute les chances d’être masqué aux “yeux” de la caméra par le cycliste lui même…



À mon avis, il y a plus de risques d’avoir un jour de la vidéoverbalisation par reconnaissance faciale que par lecture des marquages des vélos.


Le 06/09/2018 à 09h 32







anomail a écrit :



Aucun rapport, la raison est qu’on ne veut pas d’ennuis avec la maréchaussée en cas de contrôle.

&nbsp;





Peut-être que le seul truc qui te freine à acheter un truc volé c’est la crainte du contrôle. Mais heureusement, je doute que la majorité de la population raisonne comme ça…


Le 05/09/2018 à 19h 45







Cumbalero a écrit :



Faut lire ce à quoi tu réponds… Les vélos pour enfants seront-ils concernés?





Ça répondait bien. Parce qu’un vélo pour enfant, ça reste bien un vélo, qui peut être acheté neuf ou d’occasion à un professionnel.

&nbsp;





Cumbalero a écrit :



&nbsp;

&nbsp;Soit ils le mettront à 250 parce qu’il sera présenté comme sécurisé

contre le vol, soit ils vendront des volumes plus importants en arguant

qu’ils sont marqués. Dans les 2 cas, du CA, donc de la TVA.



&nbsp;

Faut arrêter le délire. Un marquage qui coûte 5€ quand il est effectué par un tiers, les gens seront pas assez cons pour le payer 50€ de plus sur un vélo neuf. Surtout que la concurrence va jouer, et il y en a forcément qui n’augmenteront pas le tarif… donc ça obligera les autres à suivre.

&nbsp;

Quand au plus de CA, le fait qu’ils sont marqués ne sera pas un avantage commercial (puisque ça sera le cas de TOUS les vélos neuf). Donc si ça fait augmenter le CA des vendeurs, c’est que ça fait un boost global des ventes de vélo. Donc c’est positif, parce que ça veut dire plus de pratique du vélo. Mais du coup, en disant que ça va augmenter les ventes de vélos, ça va à l’encontre de ta théorie d’un peu plus haut, où tu disais que c’est encore un moyen de décourager la pratique du vélo… Et si l’argument de la sécurité fait vendre plus de vélos, ça va aussi à l’encontre de tes propos d’un peu plus haut, où tu disais que le risque de vol ne dissuade pas vraiment la pratique du vélo et est juste une fausse excuse…

&nbsp;





Cumbalero a écrit :



&nbsp;

Le but n’est pas de faire baisser le vol. Et quand bien même, cf. mon autre commentaire pour l’efficacité des marquages.



&nbsp;

Les statistiques de Bicycode tendent un montrer un réel impact à la baisse sur le vol, avec un taux de vélos déclarés volés au bas mot 3 fois plus faible que la moyenne nationale (et en prenant des hypothèses larges sur la taille du parc national de vélos…). Tout comme à peu près toutes les études qui ont été réalisées sur le sujet, en France et à l’étranger (et notamment au Danemark, où c’est obligatoire depuis près de 30 ans, ce qui donne pas mal de recul sur le sujet…) et qui montrent que le marquage physique des cadres est la méthode qui offre le meilleur rapport efficacité/coût pour diminuer les vols.



&nbsp;



Cumbalero a écrit :



Le but est de pouvoir restituer les vélos retrouvés. C’est en soit une bonne chose, mais l’obligation est simplement grotesque, avant même d’envisager de prochaines annonces comme une assurance obligatoire.

&nbsp;

Ce qui est complètement grotesque, c’est de critiquer une mesure qui a fait ses preuves avec comme argument d’hypothétiques autres mesures qui pourraient éventuellement suivre alors qu’elles n’ont strictement rien à voir…

&nbsp;

Et sans obligation, une telle mesure n’aura justement aucun impact sur les vols. Cette obligation, ça montre que le but profond, c’est bien de lutter contre le vol, pas juste de pouvoir rendre les vélos retrouvés. Parce que si le marquage ne devient pas obligatoire, il n’y a strictement rien qui empêchera un professionnel véreux de revendre des vélos volés. Parce que si le marquage ne se généralise pas, il n’y a strictement rien qui dissuadera les particuliers à acheter un vélo non marqué. Donc ça n’aura aucun impact réel sur les réseaux de revente de vélos volés.



Alors qu’avec le marquage obligatoire, dans quelques décennies, plus personne n’achètera un vélo d’occasion sans vérifier son marquage. Tout comme personne n’achète une voiture d’occasion sans vérifier sa carte grise.


Le 05/09/2018 à 19h 11







Cumbalero a écrit :



Le but est de restituer les vélos retrouvés, pas de retrouver les voleurs, ni même d’empêcher le vol.



&nbsp;

Non, le but n’est pas seulement de restituer les vélos volés. C’est aussi de limiter le vol en compliquant la revente.

&nbsp;





Cumbalero a écrit :



Ben les vélos volés seront revendus en Afrique, comme les bagnoles&nbsp;





Les bagnoles, ça peut être rentable de les transporter dans les pays pauvres. Les vélos, beaucoup moins… Parce que les vélos pas chers, c’est pas franchement ce qui manque dans les pays pauvres. Du coup des vélos volés en Europe, avec le coût pour les transporter, ça sera pas compétitif…





Cumbalero a écrit :



Question subsidiaire: quels vélos seraient concernés?





Faut lire l’article… Les vélos neufs et d’occasion vendus par des professionnels.


Le 05/09/2018 à 18h 57







Cumbalero a écrit :



A ceci près que ce sera une réelle contrainte pour ceux qui pratiquent déjà le vélo. J’imagine par ailleurs déjà les cowboys de la municipale de Marcq en Baroeul bloquer la piste cyclable au niveau du Croisé Laroche, pour ceux qui situent…



&nbsp;

Tu as lu l’article, ou bien tu t’es arrêté au titre ? Le marquage ne serait obligatoire que pour la VENTE de vélos, dans un premier temps (un an après promulgation de la loi) uniquement les vélos neufs, dans un second temps (un an plus tard) également pour les vélos d’occasion vendus par des professionnels : “Ces dispositions sont censées être applicables un an à compter de la

promulgation de la loi Mobilités pour les vélos neufs, et d’ici deux ans

pour les vélos d’occasion. Les particuliers vendant un cycle n’ayant

jamais été marqué ne seraient bien entendu pas concernés.”



Donc aucune possibilité de sanction pour celui qui roule avec un vélo non marqué, et strictement aucune contrainte pour ceux qui pratiquent déjà le vélo, si ce n’est qu’avec l’arrivée progressive de vélos marqués dans le parc, ils auront tout intérêt à faire marquer le leur (rappel : 5-10€ à peine, voire régulièrement gratuit lors d’opérations spéciales) pour qu’il ne devienne pas une cible privilégiée.

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Cumbalero a écrit :



Immatriculer les vélos… et bientôt la preuve d’assurance? La pratique du vélo décolle doucement, chouette un nouveau filon pour des taxes ! A commencer par la TVA à 20% sur ce marquage obligatoire.



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Impact TVA nul sur les vélos neufs, qui seront marqués en usine sans que ça change leur prix de vente. Parce que quand Decathlon ou Carrefour vend un vélo à 200€, ils vont pas le passer à 205€ sous prétexte qu’il est marqué… surtout que ce marquage pourra remplacer le numéro de série qui est déjà gravé sur certains vélos, donc strictement aucun surcoût pour le marquage en usine…). Les vélocistes qui sont aussi opérateurs de marquage Bicycode, ils proposent d’ailleurs déjà souvent le marquage gratuit lorsqu’ils vendent un vélo. Le coût est tellement faible pour eux que le geste commercial de l’offrir leur rapporte plus que s’ils facturaient l’opération !

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Sur l’occasion, pas sûr que ça change grand chose non plus au prix final… Donc si cette mesure rapportait 20 millions à l’État à long terme (soit 83cts de TVA sur le marquage à 5€ de 24 millions de vélos d’occasion… ce qui nécessitera à minima une dizaine d’années, je doute qu’il y ait plus de 2 millions de vélos d’occasion vendus chaque année par des professionnels), ça serait déjà beaucoup… Alors prétendre que c’est ça le but, c’est du grand n’importe quoi…



En fait, d’un point de vue financier, cette mesure aura probablement même un impact négatif pour l’État :




  • un tout petit peu de TVA sur les marquages,

  • un peu d’économies sur la police si les vols diminuent et grâce à la plus grande facilité à trouver les propriétaires des vélos récupérés,

  • moins de TVA sur les ventes de vélo parce que ceux qui récupéreront leur vélo volé (ou tout simplement ne se le seront pas fait volé !) n’en rachèteront pas un…



    Hé oui, moins de vols de vélo, c’est aussi moins de ventes, donc moins de TVA qui rentre… Et c’est pas les quelques centimes de TVA sur les marquages qui vont compenser ça !


Le 05/09/2018 à 17h 14







Cumbalero a écrit :



Juste un prétexte comme un autre.





À ce compte là, considérer que le marquage obligatoire sera un frein à la pratique, c’est aussi juste un prétexte comme un autre hein…


Le 05/09/2018 à 16h 37







Cumbalero a écrit :



Encore un truc pour défavoriser le meilleur des transports urbains au profit des trucs qu’on peut taxer.





C’est tout le contraire. Si ça fait baisser les vols et augmente les chances de récupérer son vélo après un vol, ça va pousser à la pratique du vélo. Parce que le risque de vol, c’est un gros frein à la pratique pour pas mal de gens… Je compte plus le nombre de fois où j’ai entendu “je préfère prendre ma voiture plutôt que mon vélo pour aller là, ça évite de rentrer à pied”.



Et d’après une étude du CNRS il y a une quinzaine d’années, près d’un quart des victimes de vol de vélo renoncent à la pratique.


Le 05/09/2018 à 15h 37







maximouche a écrit :



Non ca n’empeche pas le vol, mais si jamais le vélo est retrouvé au moins il peut etre restitué au propriétaire.





Ça peut quand même avoir un effet dissuasif aussi. Selon les chiffres de la FUB, sur dix ans, il n’y a que 3% des vélos marqués qui ont été déclarés volés. Si on compare ça aux 500 000 vols par an selon le ministère de l’Intérieur et qu’on compte que le parc de vélo en France est de l’ordre de 50 millions d’unités, ça ferait un taux de vol de l’ordre de 3 fois plus faible que la moyenne. Et encore, un vélo marqué a plus de chance d’être déclaré volé qu’un vélo non marqué…

Après, c’est pas forcément que l’effet dissuasif du marquage, les gens qui font l’effort de marquer leurs vélos sont sans doute aussi des gens plus sensibilisés à la problématique du vol, et qui prennent donc aussi plus de précautions (meilleurs cadenas, limitation du stationnement dans les zones les plus à risque…).



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maximouche a écrit :



En revanche je suis bien d’accord avec la remarque de Yvan, il faut que cette mesure ne soit pas limitée à la France.





&nbsp; +1. C’est pour ça qu’il faut espérer que ça sera basé sur le Bicycode. Car en plus d’éviter de devoir remarquer avec un nouveau système les vélos déjà marqués, Bicycode est prévu depuis le début pour être interopérable avec les systèmes d’autres pays.

Avec une quinzaine d’année d’expérience, ce serait logique d’utiliser ce système pour une généralisation, il “suffirait” de le faire monter en capacité.


Le 05/09/2018 à 15h 15







papy67 a écrit :



Je ne sais pas si tu as déjà vu un bicycode mais c’est loin d’être laid.





Et en plus, le plus voyant sur le Bicycode, c’est pas le code lui même, c’est l’autocollant par dessus, qui est fait pour être assez visible (pour être dissuasif).



On pourrait tout a fait envisager de ne pas mettre l’autocollant et d’appliquer juste un vernis par dessus le marquage (à fortiori pour les vélos marqués en usine), auquel cas c’est invisible, sauf à y regarder de près. Et une fois que tous les vélos neufs seront systématiquement marqués, un simple coup de vernis sera suffisant, le rôle dissuasif de l’autocollant n’ayant plus lieu d’être.


Le 05/09/2018 à 13h 50







le podoclaste a écrit :



J’aimerais bien savoir dans quel circonstance on retrouve la plupart des vélos volés. J’imagine plutôt qu’on retrouve des vélos abandonnés après un ride plutôt que des vélos en cours d’utilisation avec des cyclistes dessus.





Les vélos volés sont régulièrement retrouvés dans des lieux de stockage. Les vélos abandonnés dans la rue, ils ne sont pas récupérés par la police, donc je pense pas qu’ils entrent dans les statistiques de vélos volés retrouvés (surtout que comme il n’y a pas d’identification, ils ne peuvent pas savoir que ce sont des vélos volés…). En général ce sont les municipalités qui ramassent les vélos abandonnés et qui les jettent ou les donnent à des associations.