Claude Malhuret, sénateur de l'Allier, interroge le gouvernement sur l'impact écologique des cryptomonnaies. En s'appuyant sur les estimations de Digiconomist, qui font état d'une consommation mondiale équivalente a quatre centrales nucléaires pour le seul Bitcoin, il milite pour le développement de cryptomonnaies « vertes » ne fonctionnant pas sur la base de la preuve de travail.
Il souhaite donc connaître « les intentions du Gouvernement en matière de financement des technologies blockchain et, plus particulièrement, en ce qui concerne la contribution à l'émergence de technologies numériques responsables sur le plan environnemental ».
De quoi donner quelques migraines du côté du secrétariat d'État chargé du numérique, qui devra répondre à cette question.
Commentaires (19)
#1
Mais ça existe déjà, des cryptomonnaies qui ne tuent pas l’environnement… La G1 (prononcer June) ou monnaie libre, utilise plusieurs mécanismes qui font que la course à la puissance n’a pas de sens. Plus d’info dimanche matin 10h30 au Capitole du Libre, ou sinon surhttps://monnaie-libre.fr/ ethttps://duniter.org/fr/
#2
Quelle est la consommation des monnaies classiques comme le dollar ou l’euro ?
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#5
Après, le sens de la question… Wtf?
#6
Et tu compares ça comment : globalement ? rapporté à la masse monétaire global ? rapporté au volume des flux ? rapporté à la quantité de flux ? autre ?
Le bitcoin de par principe nécessite une consommation importe d’énergie (preuve de travail) et cette consommation doit augmenter avec le nombre d’utilisateur (je crois qu’il faut que le temps de minage d’un block soit d’environ 10min). Je n’ose imaginer ce que ça pourrait ressembler si une monnaie comme le dollar était gérée avec la blockchain du bitcoin (en faisant fi de la possibilité technique d’assurer la quantité des flux).
#7
et combien consomment les distributeurs disséminés dans le monde, l’énergie nécessaire pour la fabrication (voire l’extraction des minerais pour les pièces ? l’abatage des arbres pour le papier des billets), le transport (initial des matériaux bruts + les transports de fond blindés et armés …) + la gestion (vérification de l’état des billets, comptable dans les banques) + destruction des éléments trop dégradés pour être remis en circulation …
d’un point de vue strictement “mécanique” il faut quand même pas mal d’énergie pour les monnaies “classiques”
rien que l’alimentation électrique de tous les distributeurs de la planète ça doit faire peur
#8
Très bon début de question.
Se limiter à l’énergie de minage est très réducteur, car comme le dit fry,
les monnaies papier sont dépendantes de bien plus que la production des billets.
-le stockage
-l’échange
-la gestion des cours
-la sécurité
-le transport
#9
Clairement pour le bitcoin il y a surconsommation pour sa gestion, sans comparer au reste il y a de toute façon des problème du au mécanisme même. C’est totalement ridicule de comparer le bitcoin à la monnaie papier et monétaire, ça n’a rien à voir.
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Il suffit de comparer la consommation d’énergie entre une transaction en euro et une en bitcoin, le proportion doit être monstrueuse.
Ce qui serait comparable c’est la consommation de la spéculation boursière qui doit être aussi très importante et tout aussi inutile. Je reconnais par contre que la question de base est totalement ridicule, surtout quand on travail dans un palais dont la consommation “écologique” doit être bien plus importante que s’ils travaillaient dans un bâtiment récent
#10
Rapporté au montant des transactions, peanuts.
La consommation des cryptomonnaies, c’est estimé à entre 1 et 5 millièmes de la consommation mondiale d’électricité.
Les volumes de transaction des cryptomonnaies, c’est de l’ordre de 10 milliards de dollars par jour.
En monnaies classiques, rien que le Forex (marché des changes de monnaies classiques), c’est 5000 milliards de dollars par jour.
Si les transactions en monnaies classiques consommaient autant que les
transactions en cryptomonnaies, le Forex consommerait donc à lui tout seul entre 0.5 et 2.5 fois la production mondiale d’électricité. Ce n’est bien évidemment pas le cas. Donc clairement, les cryptomonnaies consomment beaucoup plus d’énergie que les monnaies classiques.
Et c’est logique, puisque le principe même de l’écrasante majorité des cryptomonnaies, c’est justement de prouver ta capacité à consommer des grandes quantités d’énergie…
#11
Et pour compléter, plutôt qu’en termes de volume de transaction, on peut aussi raisonner par rapport à la masse monétaire. Et on arrive à la même conclusion.
La masse monétaire des cryptomonnaies, ça doit représenter aujourd’hui quelque chose de l’ordre de 200-300 milliards de dollars (le bitcoin, qui est clairement la plus grosse cryptomonnaie, c’est 111 milliards de dollars à ce jour).
Le dollar à lui tout seul, il a une masse monétaire de l’ordre de 15 000 milliards. L’euro est autour de 14 000 milliards de dollars (dont environ 1000 en monnaie physique, soit déjà 10 fois le bitcoin…). Donc les monnaies classiques ont largement 100 fois plus de masse monétaire que les crypto.
Si leur ratio masse monétaire/consommation d’électricité était le même que celui des cryptomonnaies, leur consommation représenterait donc 10 à 50% de l’électricité mondiale. Là encore, on se rend compte que ce n’est pas réaliste, donc c’est que la consommation des monnaies classiques est largement inférieure à celle des cryptos.
#12
#13
dans ce cas c’est quoi la conso de wallstreet ? des réseaux haute vitesse qui permettent tous ces échanges de monnaie virtuelle (le forex et autre placements spéculatifs, c’est du vent, si tout le monde veux récupérer ses billes en même temps tout s’écroule, personne ne possède la moindre parcelle exploitable à par en revendant à qqn qui espère pouvoir revendre plus cher, par opposition aux stocks de blé ou autre où si personne me le rachète, au pire je peux l’utiliser pour faire du pain et j’ai à bouffer pour des siècles …)
edit: coquilles
#14
la comparaison est très complexe voir impossible. Ce n’est pas les mêmes échelles ni même les même usages entre le bitcoin et une monnaie fiat.
Le bitcoin fait ce qu’il fait à son échelle et dans son usage habituel.
Cependant, on pourrait essayé d’estimer quelque chose.
Pour ce faire il faudrait :
De là, on pourrait déjà faire une première estimation. Mais bon, soyons honnête, le travail est juste dingue voir impossible dès lors que l’on veux estimer ça sur des cas d’usage complexe. par exemple, c’est impossible d’estimer la consommation électrique que représente une monnaie fiat comme l’euro car elle est si profondément intégrée à notre société que tout tourne indirectement autour (au final, ne travaillons nous pas pour gagner de l’argent ?).
T’as un article sur la G1 ? Du coup, qu’est ce qui pousse les personnes à miner ?
#15
je te retourne la question … combien de matériaux rares pour un nombres élevés de carte graphiques de périphériques dédiés au minage de bitcoins etc etc
on peut aller loin .
Regarde donc les fermes de minages chinois , c’est pas de l’énergie d’éolienne
#16
La devise sans présence physique tu l’aime parce que :
Sauf que tout ça tu peu commencer a l’oublier le jour ou :
Alors si tu rajoute a ça que chaque transaction consomme autant d’euro en énergie que le montant moyen des transactions et que tout les apprentis trader spéculent dessus on reviendra vite a l’époque du troc.
#17
ah mais tout à fait, j’ai jamais dit qu’il ne fallait pas compter ce bazar aussi
#18
#19
Il faudra que je regarde ça.
Mais de ce que tu dis dans ton message du coup : forger me rapporte rien, voir me coûte (matériel et électricité).
Mais si je ne suis pas obliger de forger pour profiter de la monnaie, pourquoi je forgerais/paierais pour les autres ?
Pour moi, en est sur un problème fait que la monnaie ne peut pas se démocratiser car elle s’effondrait sur elle même. Il n’y a qu’une poignée de personne qui ont assez de motivation dans leur idéo pour s’investir dans le forgeage là où la majorité va juste profiter.