votre avatar Abonné

Citan

est avec nous depuis le 17 mai 2005 ❤️

4446 commentaires

Le 10/10/2020 à 10h 39

Dans le cas de la Standard Oil, aucune de tes glorieuses justifications ne tient la route. Mais il est plus facile de s’accrocher aux mythes pour déverser toute son ignorance en public, ce que tu fais comme un pro.

Parce que clairement un monopole industriel fondé sur l’exploitation d’une ressource limitée et coûteuse tant en investissement initial qu’en coût d’exploitation, et un monopole fondé sur une ressource dont l’entreprise même a la maîtrise (format de fichier) et les coûts d’exploitation sont extrêmement compressibles peuvent évidemment être considérées comme suffisamment similaires pour faire un parallèle…:roll:



Faute de montrer un minimum de conscience des spécificités majeures de l’informatique, les auteurs de l’article que tu mets en lien se décrédibilisent dès la première page, mettant en évidence qu’ils ont écrit pour porter une opinion tranchée, et non pas pour mener une analyse dépassionnée.

Le 29/09/2020 à 15h 17

Yep, mais souvent fouiller les tréfonds d’un outil peut être décourageant, d’où le “livre” que j’ai cité qui y arrive brillamment en l’espace d’une heure (perso je l’avais lu sur une pause dej).




David_L a dit:


Bon après, on peut aussi dire qu’une logique qui ne paraît pas claire après 200h d’explications a peut être besoin d’être présentée autrement :D
C’est vrai que c’est ce que je pensais aussi au début de git. Mais je pense qu’on fait en fait erreur : git est “simple” quand il manipule les concepts qui lui sont propres et je pense que chercher à le simplifier se ferait forcément au détriment de ses possibilités.


Par contre là où je te rejoint, c’est que pour un outil “du quotidien” et pour les tâches courantes (versionnage basique, switch entre les tâches …), git peut sembler un peu aride. Mais peut être que ce qui manque réellement, ce sont des “frontends” (pas forcément au sens graphique du terme) qui viennent adapter la puissance de git à un métier en particulier (il y a un peu git flow pour le dev mais ça reste plus un framework que personne ne respecte réellement plus qu’une réelle abstraction de git adaptée au métier de développeur).

Et encore ils ont fait beeaucoup d’efforts ces trois dernières années, notamment en officialisant certains alias d’enchaînements de commandes qui permettent de clairement distinguer différents cas d’usage (typiquement “checkout” vs “checkout – file” pas mal de gens que j’ai formé ont galéré à cause de ça. Maintenant il y une commande dédiée, ‘restore’ je crois, pour le deuxième cas d’usage, c’est devenu limpide).



Après tout, clairement comprendre comment git permet d’atteindre un niveau de maîtrise assez incroyable, mais tout le monde n’en a pas besoin non plus. :=)

Le 23/09/2020 à 22h 50

Je confirme. C’est à l’époque de la SNES que les jeux coûtaient 500F.



Ca a d’ailleurs été un des gros arguments de Sony: le moindre prix des jeux grâce à la facilité de fabrication du support.
PS1 -> 350 francs la plupart des jeux. Seuls les imports grimpaient régulièrement à 450-500 euros (aaaah, Final Fantasy Tactics, Xenogears, pour ne citer que ces deux là, quelle émotion quand j’ai déballé et lu le manuel ;))

Le 23/09/2020 à 12h 47

(Arrivée de Carbier en mode dénonciation de NXI complotiste anti-gouvernemental dans 3…2…1… XD)



Bref, rien de nouveau sous le soleil, on apprend ce qu’on savait déjà.
Pff, t’es qu’un pauvre bobo/écolo :fumer:



(humour de merde) :pastaper:

Le 23/09/2020 à 12h 39


(reply:1825721:Cyber Sinh)
+10 Me suis toujours pas pleinement lancé dans mes différents projets de site parce que je souhaite d’abord maîtriser l’import export de données dans l’outil que je compte utiliser. Tout d’abord pour l’aspect portabilité comme détaillé dans l’article, mais également pour l’aspect intégrité/sécurité.


Beaucoup moins d’emmerdes si tu ne pousses que le statique (même si potentiellement moins pratique évidemment selon les usages), et chouette copie de sauvegarde indépendante de toute techno si ton site tombe pour whatever raison (surtout quand tu le laisses pourrir pendant des mois… ahem).



“Et bien malgré ma formation d’ingénieur réseau et système distribué, et une forte expérience (datée) sur PHP / JS, je n’ai pas réussi à migrer parfaitement son site Wordpress. C’est une usine à gaz sans nom, vu la complexité du bouzin, je suppose qu’il doit avoir une tonne de failles,”
Note: bien que je ne suis pas grand fan de cet outil pour autant, on ne peut pas dire que “Wordpress est une usine à gaz sans nom”. C’est probablement plutôt “Wordpress une fois configuré en mode explo par des gens qui croient naïvement que c’est secure”.
Là est le vrai souci de Wordpress (cruellement fort la dernière fois que j’ai testé il y a 2-3 ans, j’espère que ça s’est amélioré) : le manque de guidelines et de contrôles qualité pour les extensions, et la (trop grande) souplesse du coeur fait que tu es complètement dépendant de la rigueur du dev quand tu installes une extension. Et en vrai, bah c’est la loterie : donc si tu n’as pas les moyens d’aller analyser le code pour vérifier ce qu’il en est, t’es obligé de faire le saut de la foi.
Or, Wordpress est marketé comme un outil “simple à configurer et utiliser”, donc ciblant des gens non-techniques.



D’où la propension à se retrouver avec des sites absolument dégueulasses, sans que l’on puisse en tenir rigueur aux administrateurs. ^^



Pour en revenir au sujet de la news
Le statique, c’est chouette, ça a plein d’avantages, et c’est facile à comprendre. Pour autant, dès qu’on commence à rentrer dans le dur en termes de structuration sémantique ou d’interactions utilisateurs (même pas trop compliquées), on déchante vite.
C’est donc parfaitement adapté pour les cas d’usage de type “blog / information généraliste”, moins pour des usages plus précis/poussés, à moins d’avoir la compétence technique requise pour au mieux savoir identifier les bonnes briques à utiliser (et comment les intégrer), au pire écrire un truc qui fonctionne soi-même (avec du coup la responsabilité que ça implique en termes de sécurité).



Les CMS ont ce gros inconvénient de nécessiter pour la plupart d’être couplés à une base de données, donc impossibilité d’exploiter “directement” les contenus de manière individuelle et intègre, mais ils apportent… À peu près tout le reste.
Ça peut donc valoir le coup de faire l’effort d’apprentissage. :)

Le 05/09/2020 à 21h 56

Pour ceux qui se demandent l’intérêt / la pertinence de l’abonnement à vie, je dirais que c’est assez simple : c’est une proposition gagnant gagnant pour les deux côtés



Le client a l’assurance d’une économie au long cours dont la proportion par rapport à l’investissement initial ira en croissant à deux, puis trois, puis quatre chiffres potentiellement. A fortiori si le prix des abonnements évolue (vu que c’est rarement à la baisse XD).
Sans avoir évidemment de certitudes sur la pérennité réelle du service.



L’entreprise récupère en une fois un montant de trésorerie (et de marge) significatif par rapport au service à rendre immédiatement, ce qui contribue à lui offrir un coussin de sécurité pour prévoir les investissements ou assurer une cagnotte pour les coups durs.
Sans que cela puisse suffire si structurellement le modèle économique ne tient pas ou si elle n’arrive pas à drainer suffisamment de rentabilité avec les prestations à facturation périodique.



Au final, c’est un pari commun qui implique des deux côtés de partir du principe que la société “sait ce qu’elle fait”. Ou a minima, qu’elle restera en vie (et qu’on a l’utilité du service fourni) au moins le temps nécessaire pour rentabiliser le coût initial par rapport à un abonnement classique.



Pour le cas particulier de pCloud, perso j’ai pas encore franchi le cap mais je me tâte sérieusement.
La société a passé le cap critique des 3 ans où la majorité des boîtes mal branlées se cassent la gueule, elle a bonne réputation, son appli est solide, et ils font partie des rares à permettre de créer des associations de répertoire local <-> distant sur-mesure (/mon/chemin/moisi/vers/un/sous-repertoire/windows/relou vers cloud/Monsuperlogiciel_data)



A moins d’un changement drastique dans la formule ou l’équipe dirigeante (ou bouleversement externe majeur), je ne vois pas de raison de douter de sa survie pour les 5-6 ans à venir. :)
Et comparé aux autres, le tarif pour 2 To est relativement compétitif (ce ne sera sans doute plus vrai d’ici 3-4 ans cela dit, en tout cas j’espère sinon ça veut dire qu’on se ferait enfler ^^).

Le 01/09/2020 à 22h 06

« Nous avons saisi de nouveau l’Autorité de la concurrence pour faire constater que nous n’avançons pas de bonne foi dans les discussions »



Effectivement. Il était plus que temps pour les éditeurs de presse de reconnaître leur incurie, il est heureux qu’ils assument enfin leur hypocrisie et se décident à remettre en cause leurs paradigmes éculés…



Oh wait! :transpi:

Le 01/09/2020 à 22h 04


(reply:1822481:Master Of Bandwidth)
Pas que en effet.


Mon expérience de l’administration est catastrophique autant qu’écoeurante.
La mise sous tapis des problèmes est érigée en principe actif de fonctionnement. Si tu as le malheur de remonter les problèmes à un chef central, tu es ignoré. Si tu as l’outrage d’oser passer par dessus, c’est l’ensemble de la hiérarchie qui s’abat sur toi façon presse.



Il n’y en a pas un pour avoir le courage de porter les techniciens et affronter les problèmes avec calme mais détermination. Faut juste laisser cuire la patate en masquant la fumée le temps de choper la promotion, puis se barrer comme si de rien n’était…



Il y a deux à quatre échelons complets de mecs qui non contents de servir à pas grand chose (au mieux), nuisent activement à l’amélioration des choses et gaspillent sans complexe l’argent public. On sent que c’est pas eux qui payent, ni sur le coup, ni les pots cassés… :vomi1:

Le 26/08/2020 à 14h 05

Ah mais t’inquiète pas qu’ils le savent déjà très bien en fait.
Mais ce serait vraiment trop compliqué d’être honnêtes quand on caresse l’espoir d’avoir le beurre, l’argent du beurre, les miches de la crémière…

Le 26/08/2020 à 14h 04

Apparemment le second degré n’était pas assez appuyé dans mon propre commentaire. :D :smack:

Le 26/08/2020 à 08h 37

J’arrive pas à savoir si tu étais parfaitement conscient de son second degré et que t’en remets une subtile couche, ou si tu l’as pris au premier degré et que du coup tu “contre-trolles”… XD



En tous les cas je me permets de te corriger…
“Alphabet compte sur la presse française pour pouvoir exister mais veut pas payer parce que ce sont que des rapaces.”
Là je pense qu’on est bien. :D

Le 26/08/2020 à 08h 32

Bonjour Marc,
cette formulation me surprend, à fortiori venant de toi. :)
Le moteur américain avait en effet exploité une brèche dans la toute récente directive sur le droit d’auteur qui organise une indemnisation pour les reprises d’articles ou de bouts d’articles dans les services en ligne.



Il n’est pas question de brèche, et tu l’avais d’ailleurs très bien explicité dans l’ancienne news.
Le droit dit simplement ” à partir de demain si tu fais A, conséquence B”.
Google a dit simplement “ok j’arrête de faire A”.



“Appliquer” l’incohérence intrinsèque de la directive entre enjeux, objectifs et mécanismes ne saurait être présenté comme “profiter d’une brèche”.
Si tu fais ça tu fais le jeu de la presse (“profiter d’une brèche” c’est une expression vachement connotée négativement quand même: “sournois”, “filou”).



D’autant que TOUT LE MONDE ÉTAIT PARFAITEMENT CONSCIENT de cette “brèche”, mais que toute autre rédaction aurait été directement retoquée car complètement disproportionnée (cela serait revenu à imposer unilatéralement une manière de fonctionner et un paiement à des entités privées, jamais ça n’aurait pu passer). C’est juste un absurde jeu de dupes.

Le 22/08/2020 à 09h 48

Ils ont fait évoluer leurs positions depuis quelques années sous la pression de l’écosystème et par pragmatisme (mieux vaut toujours des logiciels open source que du propriétaire), mais ce n’était pas du tout la définition originelle.



Tu fais ce que tu veux, mais merci de ne pas confondre historique et présent. :)

Le 21/08/2020 à 13h 40


Jerome7573 a dit:


Forcément ça allait partir en enfer, avec des gens voulant faire croire que libre est plus proche de copyleft que d’open-source…

Le mouvement du libre va bien plus loin que la FSF ne le veut et accepte du non copyleft ainsi que du non logiciel (par exemple, Wikipedia est du non logiciel non copyleft).


Au passage on voit bien que le travail de sape du vocabulaire et de l’histoire par l’écosystème commercial a été bien efficace… :mdr:
Tu bosserais pas chez LA toi ? XD



(Je rappelle à titre purement accessoire que la notion de “free software” a été ébauchée puis définie fermement par Richard Stallman, fondateur du projet GNU et de la Free Software Fondation. Alors aller prétendre ensuite que la FSF a “déformé la notion de logiciel libre”, c’est ‘achement savoureux. :D)



Note pour finir : mon propos n’est absolument pas de prétendre que seul le logiciel libre est intéressant et l’open source le mal, trèèèès loin de là.
À mon sens les deux sont complémentaires et indispensables.



En revanche faut arrêter de perpétuer une confusion entre deux approches et modèles de licence TRÈS différents.

Le 21/08/2020 à 13h 31

Le seul qui trolle ici c’est toi. Clairement ta culture du libre et de l’open source est récente, sinon tu ne mélangerais pas tout.



Libre = copyleft. Ça a toujours été la définition historique.
Le mot de copyleft n’a été créé que pour justement faciliter la compréhension des notions derrière la GPL parce que “free” pouvait être interprété aussi bien comme liberté “de l’utilisateur” (d’exploiter n’importe comment, y compris en se réappropriant) que liberté “du logiciel” (au sens où il ne peut être “enfermé” par quiconque).



Tout ce qui est libre est également open source.
Tout ce qui est open source n’est pas forcément libre.



Bref, de toute façon le reste de ton commentaire montre que aussi bien les distinctions juridiques entre les différentes licences que les enjeux qui en découlent te dépassent complètement.



Il est juste dommage que tu prétendes maîtriser le sujet (sur un ton péremptoire et portant jugements péjoratifs de surcroît).
Par ailleurs, sur l’évolution de la perception tu dis absolument n’importe quoi.



Ce n’est pas la FSF qui a poussé à confondre libre et open source.
Ce sont tous les éditeurs logiciels qui ont vu la montée en popularité des enjeux de maîtrise d’outil par les clients qui ont poussé à mort pour que l’on considère que “libre = open source” alors que ça n’a rien à voir, mais ça leur permettait d’améliorer leur image.
(On peut citer en exemple typique une entreprise française qui a déjà fait la une plusieurs fois sur NXI qui adore perpétuer la confusion parce que c’est dans son intérêt).

Le 20/08/2020 à 08h 38

Tu as tout à fait raison.
D’ailleurs du coup j’en profite : merci à toi fofo pour ta contribution aux pilotes de carte son (même si perso ça me concerne pas ^^) :smack:
En espérant que cette expérience particulière ne t’aura pas dégoûté.



Et merci à tous les INpactiens qui contribuent d’une manière ou d’une autre :inpactitude:

Le 20/08/2020 à 08h 35


(reply:1821430:le hollandais volant)
“c’est globalement de la merde sur le plan technique (genre un site web dont la page pèse 40 Mo et dont le script boucle et télécharge 20 fois le même fichier CSS de 2 Mo).”
MDR ça sent tellement le vécu.


Sinon oui tu as globalement raison. C’est un peu un cercle vicieux, à fortiori pour les logiciels dont les communautés sont assez “techniques”.
Beaucoup ont un à priori de “si tu me contactes t’es déjà au parfum” et ne tentent même pas de faire preuve d’ouverture d’esprit ou pédagogie.
Ce qui n’aide pas à avoir de nouvelles contributions, donc laisse les développeurs seuls sur le pont, ce qui leur pourrit encore plus le moral. XD



Il est dommage que cette expérience ait eu un relant aigre-doux pour toi.
Je ne préjuge rien concernant cette expérience ci, je veux bien croire que ton interlocuteur a eu un peu (beaucoup ? :D) un comportement de tête à claque.



Cela dit, il faut aussi comprendre que suivre les processus est une condition non suffisante pour qu’un bug soit corrigé (confer le ressenti du Hollandais ;)), mais complètement nécessaire.



Je pense que nous sommes tous d’accord ici pour dire qu’il n’y a rien de plus frustrant que de perdre du temps en communication / gestion de projet qui pourrait être consacré à du technique.



D’ailleurs c’est une des causes du manque, apparent ou réel, de réactivité communautaire face aux utilisateurs : organiser des process solides, savoir comment remonter et structurer de l’information, c’est tout un métier à part entière. De même que la gestion de projet à proprement parler.
(L’autre grande raison étant tout bêtement, ou tristement, que tu remontes un bug sur une portion logicielle pour laquelle il n’y a plus de mainteneur, ou en tout cas de “sachant”, ou juste trop petite communauté pour la masse de problèmes à traiter).



Sinon, par rapport à Git, je comprends tout à fait que ça te donne l’impression d’être une usine à gaz (notamment selon la manière dont on projet organise son code avec), mais en soi ce n’en est pas une.



C’est un outil surpuissant de gestion du code, même s’il ne fait pas de miracles non plus (si A et B modifient les mêmes portions de code en réécrivant tout, bah à eux de gérer leur conflit :transpi:).



La pull request, c’est une notion au vocabulaire contre-intuitif mais extrêmement précieuse pour organiser des contributions communautaires comme le souligne David.
Comme quand tu “clones” tu récupères tout le code, et que quand tu te places sur une “branche” pré-existante en local elle est associée à la branche de même nom sur le dépôt distant…
Par défaut sur un dépôt lambad tu pourrais directement propager tes modifs sur le dépôt distant (et donc répercuter à tout le monde).



Tu imagines bien les soucis que ça peut causer sur un projet populaire si tu propages du code foireux.
-> Les branches “principales” (voire toutes ^^) sont protégées, seules quelques personnes responsables peuvent directement les “faire avancer”, généralement les auteurs historiques.
Toute autre personne ne peut que “soumettre (request) une demande de récupération (pull) de ses modifs” à ces responsables.



Ça permet (normalement) d’avoir une revue de code avant intégration qui permet d’assurer que le projet reste cohérent en termes de normes d’écriture et d’architecure au fil des évolutions. :)

Le 19/08/2020 à 21h 47

Trop tard. :devil:



Pour la faire courte Mimoza, la qualification “d’open source” recouvre une grande variété de situations. Le seul point commun est qu’en tant qu’utilisateur tu as la garantie de pouvoir disposer du source du code. Et le plus souvent de le modifier comme tu l’entends, mais ça dépend. En particulier, tu peux n’avoir le droit que d’étudier le code et le modifier “pour toi” mais sans autorisation de le réexploiter.



C’est pour ça que l’Open Source Initiative déroule (si je me souviens bien ça fait tellement longtemps) une dizaine de critères différents.



Le logiciel libre est plus protecteur… Du savoir universel, mais plus restrictif d’une certaine manière pour ses utilisateurs.
Contrairement à l’open source dont une des implémentations les plus connues est “fais ce que tu veux de mon code, y compris l’exploiter commercialement, oublie juste pas de me citer” (typiquement MIT) le logiciel libre utilise le droit pour explicitement de donner tous les droits sur le code que tu récupères MAIS t’oblige également, si tu publies du code dérivé, à le faire sous les mêmes conditions.



(Je grossis le trait, il y a plus de nuances, mais en gros c’est ça).



Imaginons que je trouve un super outil de génération de personnages, mais je veux l’enrichir pour y ajouter par exemple de nouvelles manières de générer.
Sous une licence open source vraiment permissive (genre MIT), je peux très bien prendre le code de l’outil, l’enrichir, le publier et l’exploiter sous une licence propriétaire qui empêche quiconque d’étudier/réutiliser mon code (mon code). Ma seule obligation concrètement est de signaler dans ma licence que j’utilise le code de XXX sous licence MIT. Je n’ai même pas l’obligation de fournir mon code source.
En bref, on peut “fermer” un logiciel open source.



Sous une licence de logiciel libre, typiquement la GPL, dès lors que je distribue mon logiciel (payant ou gratuit peu importe) je serais obligé de le faire sous la même licence (donc j’autorise quiconque aux mêmes droits -et mêmes obligations !- sur ma version modifiée que moi j’ai eue initialement). En particulier je suis obligé de mettre le code source à disposition.
En bref, un logiciel “libre” ne peut que rester ouvert (Il faut le comprendre comme “libre de tout asservissement par une entité spécifique”).



Voilà la définition historique du logiciel libre, telle qu’elle était défendue au départ par la FSF.
Seul le logiciel libre peut réellement garantir l’accès/partage perpétuel à la connaissance, en tout cas d’un point de vue légal. Après plus personne ne conserve une mise à disposition, ma foi on n’y peut rien. Idem si au final les gens qui auraient été intéressés par un outil pour l’étendre et l’exploiter sont repoussés par ces obligations, et qu’au final le logiciel meurt faute d’avoir des gens pour le maintenir. C’est la limite de l’exercice : pour certains outils généralistes ce n’est pas compliqué de fédérer suffisamment de gens, pour d’autres ça peut être infaisable (tout particulièrement les outils “pointus” dans des domaines métier précis).
Car bien que théoriquement on puisse exploiter commercialement du logiciel libre (ça fait partie des droits octroyés), dans la pratique c’est extrêmement compliqué (sauf à faire du “faux logiciel libre” mais c’est un sujet à part entière ^^, ou à avoir un marché de niche / un outil incontournable). C’est typiquement pour ça que le premier modèle économique des boîtes qui arrivent à en vivre c’est un modèle de support ou fonctionnalités premium.



Tandis que l’open source permet de plus facilement trouver un équilibre entre les intérêts de l’éditeur (conserver la “maîtrise” du produit qui le fait vivre) et des utilisateurs (pouvoir disposer du code par exemple en cas de faillite de l’éditeur, pour pas être complètement coincé avec des données non migrables).



C’est entre autres pour ça que depuis quelques années la FSF a assoupli sa doctrine, notamment sur la manière de déterminer à partir de quand tu dérives un logiciel libre (et donc tombe sous le coup de sa licence).
Dans l’idée que si elle était trop restrictive aucun éditeur de grande ampleur n’oserait plus réutiliser du code (et donc potentiellement y recontribuer).
L’évolution de l’écosystème tendant à montrer que c’était une stratégie judicieuse. :)



L’évolution vient aussi de ce que certaines sociétés de service spécialisées ont tordu le vocabulaire “logiciel libre” jusqu’à le faire confondre avec “l’open source” dans l’esprit de la plupart des gens (dont les décideurs). Et ça c’est sale, parce que ça dessert tout le monde (sauf elles, du moins à court terme). Mais on n’y peut pas grand chose.



Again, je te le fais en mode résumé bourrin. ^^

Le 19/08/2020 à 14h 18

Bravo pour cet article. Petite interrogation/suggestion : pourquoi ne pas le mettre en accès libre ?



Je doute que cet article suffise “par lui-même” (genre premier article de NXI que de nouveaux lisent) à générer des conversions vers des abonnements payants, en revanche il permet de bien présenter la richesse et la diversité de l’esprit “open source”.



Perso j’aimerais donc bien le diffuser “librement” à mon entourage.

Le 21/08/2020 à 13h 23

GG la boulette :mdr:



Franchement j’espère que même après correction et remontée dans la cartographie du jeu ils conserveront ça sous forme d’easter egg (genre fais 3 looping puis un double flap dans une zone et tu vois le bâtiment s’ériger en temps réel Xd).

Le 20/08/2020 à 08h 47

Je pense qu’il est inutile de tenter de continuer la discussion…
Ça me donne une furieuse impression d’être dans une partie de AI Dungeons



Testé hier, masse de fous rires avec des potes, l’IA ne sait absolument pas gérer le multijoueur, tu peux arriver assez vite à un point où elle ne sait plus que répéter la même chose en boucle genre “ayez pité raccrochez-vous à mon plot hook je sais plus quoi faire de vous lààààà” MDR.



Cela dit elle est aussi capable de fulgurances parfois, et franchement des fois c’est génial, des fois ça part en couilles total genre “WHAAAT ? Comment t’es passée de ça à ça ???” Très très fun…



(sinon @Commentaire Supprimé je t’ai envoyé un MP ;))

Le 19/08/2020 à 12h 12


(reply:1821308:skankhunt42 )
Paye ton commentaire moraliste avec un fond de jugement accusateur envers l’interlocuteur.
Pas que je m’en soucie vu le comportement général de Js2082 sur la news, m’enfin…


Dans la série “ j’arrive comme un cheveu crade sur la soupe en ayant ni lu la news, ni les commentaires, ni réfléchi ” pour aboutir à un commentaire implicitement agressif et en opposition…
Vis-à-vis de l’INpactien dont la vue sur le sujet est probablement la plus proche de la tienne



Franchement, GG pour le foirage total. Tu as bien mérité d’être :bouletdujour:

Le 19/08/2020 à 09h 33

Donc en faisant ça, tu confirmes qu’il est impossible de savoir quelle méthode marche ou ne marche pas, vu qu’on ne peut pas faire de test expérimental.



Tu confirmes qu’il est impossible d’affirmer que le “traitement par la poupée” pourrait marcher ou non et qu’il n’y aura pas d’expérimentation sur le sujet.



Et donc au final, que les études que vous réclamez sur le sujet n’existent pas, et qu’elles ne pourront jamais exister, à moins de faire des expériences interdites.



Et pourtant, c’est exactement ce que réclament certains en demandant des études , de “se questionner sur l’efficacité des poupées sur les pulsions” (reprendre les messages des débuts).
Les études en psychologie utilisent la même méthode qu’en sciences “classiques”.



Tu voudrais poser des questions au pédophile/pédocriminel, analyser leur parcours, ok.
Cela te permettra peut-être d’établir des rapprochements, des corrélations, mais ça ne te permettra jamais d’établir les liens de cause à effet. Seule l’expérimentation te permettra de savoir ce qui marche ou pas, expérimentation qui est ici interdite.

“Vous êtes tous des scientistes”
“Seule l’expérimentation peut faire foi”.



L’effet miroir est saisissant… :mdr: Nous avons un scientiste qui s’aveugle lui-même…



Non je ne l’avais pas oublié. Mais autant c’est du troll de niveau artistique, autant je trouvais ça trop limité en “périmètre de troll” pour être qualifié de Grand Maître.
Alors que Decapitotux, il se “limitait” au libre versus propriétaire, mais c’était déjà bien plus large… :chinois:



Sinon perso je trouve que notre maître es troll de ces années courantes c’est tmtis… Mais il(“elle” pas crédible) est pas trop présent(e) ces temps-ci… Peut-être que pour 2019 on pourrait considérer Carb… Tout dépend de quand tu “démarres l’année”. XD

Le 18/08/2020 à 18h 46

Quelqu’un pourra-t-il jamais remplacer Decapitotux (ou comment paumer en une question tous ceux qui n’ont pas au minimum 10 ans de commentaires INpactiens sous la ceinture XD) ?

Le 18/08/2020 à 18h 44

Merci beaucoup de prendre le temps de partager des sources que tu estimes intéressantes… :smack:
(S’pas l’autre qui s’y risquerait, trop peur de découvrir le vide intégral qui se cache derrière ses propos. XD)



Je reste pour autant tellement loin de ton niveau… XD



Bah apparemment même le français simple c’est ardu pour le malheureux aujourd’hui…
“Comprendre” à ce point à l’envers, c’est soit de la pure mauvaise foi soit de l’hébétitude. Au choix.

Le 18/08/2020 à 11h 08

Puis au final, quand on voit le nombre “d’adultes” qui se comportent de manière au moins aussi irresponsable et immature que des enfants de 5 ans (je vise personne en particulier ici, je pense plus à certaines catégories socio-professionnelles) et à l’opposé des enfants qui font preuve d’une maturité hors-norme pour leur âge (contexte familial de merde, maladie grave, whatever)…



Moi j’aurais tendance à dire que le plus important pour vivre dans une société harmonieuse et où les drames sont évités (en particulier vis-à-vis des enfants), le plus simple et le plus efficace est de s’efforcer au quotidien de concilier ouverture d’esprit (comprendre la logique de fonctionnement d’autrui), empathie (comprendre le ressenti d’autrui), et vigilance (savoir identifier des comportements étranges, ponctuels ou non, et le cas échéant réagir avec pédagogie en tendant la main autant que possible au lieu d’immédiatement ostraciser la personne, sauf danger immédiat). :D



Règle de vie valable pour à peu près tous les sujets et situations d’ailleurs. :smack:

Le 18/08/2020 à 11h 00

Remarque très pertinente. Pour tenter de pousser la réflexion toutefois, on pourrait rappeler que ce n’était que la droite lignée des siècles précédents où non seulement la fille était considérée adulte à 14-15 ans, mais le garçon également.



Je ne saurais pas là tout te suite sortir des chiffres précis et fiables pour donner une comparaison d’espérance de vie, mais on a bien plus gagné sur les deux derniers siècles (avant de commencer à en reperdre :craint:) que les siècles d’avant, grâce aux avancées de la médecine, les progrès d’urbanisme, la diminution des guerres (enfin, chez nous…).
Je pense qu’au 18ème on était déjà mieux en termes d’espérance de vie, mais au Moyen-Âge je crois que 40-50 ans c’était déjà beau…
Et pour la perpétuation des familles tout particulièrement, vu les conditions de grossesse et d’accouchement, valait mieux faire les gamins assez tôt pour qu’au moins niveau condition physique y’ait de la marge (je sais c’est très cynique de dire ça mais je crains que ce ne soit que trop vrai…).

C’est d’ailleurs pour ça que les anciens étaient respectés de base avant.
À priori si tu dépassais les 60 ans, c’est que tu t’étais bien démerdé d’une manière ou d’une autre… :transpi:



Il me semble donc assez normal et naturel que les évolutions de moeurs, pour cette raison parmi beaucoup d’autres, prennent plusieurs générations pour s’ancrer durablement dans une société.



On pourrait lancer le débat même sur les origines et le bien-fondé de l’évolution de notre regard sur la maturité des enfants, mais je crois qu’on en aurait pour des jours vu tous les aspects à réfléchir. :)



Idem.



Personne n’a jamais proposé de faire des expérimentations avec des enfants. Tu es tout seul à dérailler. :mdr:
Tu es également tout seul à te comporter de manière irréfléchie et irrespectueuse (en tout cas sur ce fil).

Le 17/08/2020 à 23h 25


Cqoicebordel a dit:


Je pense effectivement qu’il s’agit d’un trouble, par rapport aux mœurs de la société. Ce qui est d’autant plus comique que la culture du viol dans la société pousse vers la pédophilie (laisser poser des gamines de 12 ans a moitié nues pour faire des pubs pour du parfum n’aide pas, dirons nous).


12 ans, 12 ans… T’es gentil encore… Moi quand j’ai le (rare) loisir d’entrer dans une boutique de fringues quelconques et que je vois en allant vers les rayons hommes certains vêtements pour gamins (enfin plus en l’occurence gamines), genre des sortes de string ou des “bras”… Labellisés 8 ans. J’ai envie de donner des baffes aux concepteurs.
Quand je vois des gamines dans la rue qui ont la même tenue “moulante” que leur idole chanteuse de 30 ans, j’ai toujours envie de demander aux parents si leur gamine est A CE POINT insupportable qu’ils ont pas su résister…



Je suis loin d’être un pyschologue expert, mais j’ai tout de même pu réaliser par moi-même, avec mon vécu et ceux de mes proches, qu’il y a effectivement “un âge pour tout”, soit une évolution naturelle de la psyché qui amène naturellement à changer se goûts et ses comportements.
L’enfant essayera toujours de reproduire l’adulte, mais il me semble qu’auparavant c’était quand même plus “dans un tout”. Là on fait le forcing sur les aspects purement de séduction alors que la plupart des gamins ont encore bien 4-5 ans min avant d’avoir “les outils” si l’on peut dire (je parle pas des seins hein, bande pervers :D) pour commencer à s’approprier ces codes.




fate1 a dit:


J’avoue, les crimes pédophiles sont jugés par une très large majorité, dont je fais parti, comme les pires des crimes mais à côté de ça, comme tu le soulignes, on n’a de cesse de sexualiser les filles (fillettes et adolescentes). Ca m’a d’ailleurs toujours fasciné la différence entre garçon et fille dans cette évolution (et pas que). En 25-30 ans (j’approche la quarantaine), les tenues des filles ont bien raccourcies de 10-20 centimètres au niveau du bas
S’pas assez ! A poil les filles ! :cartonrouge:
Et les mecs aussi tant qu’à faire. Revenons aux valeurs simples, aux trucs qui marchent. Soyons tous des Bonobos. :francais:


Bref, je partage ton analyse, et on pourrait rajouter comme exemple les clips de musique des idoles (quoique, soyons équitables, c’est à peu près pareil comme mode de fonctionnement: un chanteur aura son harem de meufs qui dandinent du cul en bikini, une chanteuse aura son harem de mecs torse poils qui la traitent en reine… XD).



M’enfin, au cinéma en tout cas, je sens un frémissement… On commence à voir de ci de là, subrepticement, quelques fessiers masculins (voire, ô stupeur, des pénis).
Il semblerait que, du point de vue du média audiovisuel, l’on s’engage sans forcer dans la voie de l’égalité (ce n’est pas sale).
Quant à savoir si niveler par le dessous de la ceinture était vraiment le meilleur choix, ça… XD

Le 17/08/2020 à 17h 11

Wow
L’édition qui enregistre auto “dans le vide”… Merci…

Le 17/08/2020 à 17h 05

J’ai répondu à chacun différemment et très précisément.



Après si les gens ne veulent pas réfléchir sur la portée de leur propos et se mettre à raconter des horreurs sous prétexte de “on veut des études qui nous prouvent que ce qu’on dit n’est pas mauvais/malsain”, faut pas s’attendre à ce que je sois gentil.



Ce scientisme, tout droit sorti du début du 20e siècle, qui consiste à tout accepter et à nier toute contradiction sous couvert de science est particulièrement malsain et malvenu (on voit bien ce que ça a donné d’ailleurs).
Franchement, les gars incapables de réfléchir plus loin que le bout de leur nez et qui te sortent “veux une étude” à tout bout de champ, ça commence à devenir saoulant.
Utiliser son cerveau, ce n’est pas une option.

Non, tu n’as pas répondu précisément. T’as dit en gros “vous avez pas réfléchi vous dites n’importe quoi”.
Les INpactiens attendent toujours un raisonnement argumenté expliquant en quoi, selon toi, les différents vecteurs de stimulation ou simulation de passage à l’acte (dessins, poupées, vidéos etc) influencent les personnes atteintes de ces pulsions dans un sens ou dans l’autre.



Tu peux utiliser ce que tu veux, de la psychologie, de la sociologie, de la neurologie ou même t’appuyer sur des écrits religieux si ça te chante.



Pour l’instant le “scientisme” que tu dénonces vaut toujours mieux que l’absolutisme vain de tes propos (note d’ailleurs que tu es le seul à oser affirmer des “vérités” de manière péremptoire, quand les autres se contentent de soulever des questions à la cantonade. Mais passons.



Savant mélange de débilité et d’inhumanité dans ce commentaire. On dirait presque une intelligence artificielle à ce niveau…
Donc tous les gens atteints de ces pulsions sont également criminels par principe, même s’ils ne sont jamais passés à l’acte, même s’ils sont conscients de la négativité de ces pulsions pour autrui ? En gros le simple fait de “penser pédophile” en fait des criminels quoi…



Tu sais qu’à ce compte on va mettre 99% de la population en taule hein, si on veut suivre le principe de “tu risques de nuire à autrui t’es un criminel” ? Parce qu’entre les envies de meurtres, de “pousse-au-suicide”, d’escroqueries, de violences et autres, tu seras bien en peine de trouver un quelconque humain qui n’a pas régulièrement d’envies hostiles -voire agressives- vis-à-vis d’un autre… :mdr:



Au passage, ce serait un des moyens les plus efficaces d’avoir exactement l’effet inverse. Un des principes de base pour faire évoluer le comportement de quelqu’un c’est lui (dé)montrer que ce changement le conduira à une meilleure acceptation par les autres, une meilleure intégration.
Entre le marquage au fer rouge social que constitue le passage en taule pour X raison, et la privation de vie sociale du temps imparti, on est à peu près à l’extrême opposé…
C’est la réponse cohérente pour quelqu’un dont les experts considèrent comme “non-rattrapable” pour quelque raison que ce soit. Ce ne saurait être la réponse unique et immédiate à l’ensemble des situations.

Le 19/08/2020 à 09h 44


(reply:1821256:Idiogène)
En même temps tu l’as cherché hein, contrairement à ce que prétendent les mythes les paradigmes d’interface d’Apple sont pas automatiquement les meilleurs… :mdr:


Par ailleurs, il me semble que tu peux trouver des environnements de bureaux nettement plus proches “nativement” du look&feel Mac, au moins sur les trucs de base style barre de tâche et couleurs.



Sinon, console toi en te disant que tu l’as fait une fois pour toute puisque si tu changes d’OS il te suffira de (pas oublier de ! XD) copier les répertoires cachés de ton home (.gnome et compagnie) pour tout récupérer en l’état… Sous réserve d’évolutions de Gnome qui induiraient problèmes de rétro-compatibilité.

Le 18/08/2020 à 10h 49

Si tu as vécu par la ligne de commande, mais que la ligne de commande te ferait périr, je n’ai rien à dire. :smack:



Après tout est toujours question de goût et d’habitude…
Perso je trouve les environnements de bureaux de Linux, KDE en particulier, infiniment plus pratique que Windows.
HORS ligne de commande. :)



Rien que l’ex Ksnapshot pour les captures (sourcing d’argumentaire, écrans applicatifs pour de la doc, preuve supplémentaire d’acte légal), la présence des onglets dans l’explorateur de fichier, les breadcrumbs à “double axe” également (présent depuis avant Mac OS sous Linux, enfin sous Windows depuis 10), les bureaux virtuels (toujours pratique quand on a pas de multiples écrans), les outils graphiques de gestion de masse de fichiers (Krusader + krename), l’historique de copier/coller, le changement d’affectation des flux audio à la volée entre différents périphériques…



Et je passe sur la personnalisation, car ça je comprends aisément que ça intéresse pas tout le monde (moi-même je me suis largement calmé par rapport à 20 ans, juste un p’tit dossier en vue, un autre fond d’écran, grossir la police et c’est marre).



Mais jusqu’à Windows 10, objectivement l’environnement de bureau était tout moisi en termes fonctionnels, même si t’avais quelques trucs “exclusifs” bienvenus. Même aujourd’hui encore, y’a plein de manques et de trucs incohérents.
Simplement comme partout, quand on utilise un système au quotidien on finit par prendre le pli et contourner les manques ou défauts… :)
(Genre là au taff j’ai pas le choix de l’environnement, je suis sous Xfce… Plein de trucs m’agacent mais bon on apprend à faire avec, ou plutôt sans. XD)

Le 17/08/2020 à 15h 42

En fait sous Windows aussi sauf erreur de ma part, ça te créée un lien, c’est juste que c’est un “fichier caché” ou dans un “répertoire caché” (me souviens plus des détails).



Et les deux ont le même fonctionnement : sous Linux aussi, si tu vires le “fichier de type lien symbolique” le répertoire ciblé n’est pas affecté. Heureusement ! XD



Si tu ne trouves pas (sous Linux donc si je comprends bien ^^), c’est que tu n’as peut-être juste pas un environnement de bureau qui te propose de méthode “par interface” pour créer des liens. Auquel cas effectivement je comprends ta déception, c’est assez basique comme truc en effet.

Le 17/08/2020 à 15h 39

Tu as parfaitement compris.
Mais comme tu le dis, ce sont des commandes alors que sous windows c’est du cliquer/déposer…
Avoue que pour le grand public (ou un gros fainéant comme moi) c’est plus convivial.



A titre perso, je trouve que faire des liens symboliques c’est… “violent” !



En tout cas, merci pour ta réponse. :chinois:

Certes si tu as l’habitude du glisser-déposer je comprends que ça puisse te rendre chafouin la perspective de devoir “parler au système” en ligne de commande.



D’un autre côté, apprendre un minimum ce langage te permet d’aboutir à une efficacité juste impossible à atteindre par interface. :) Et portable sur n’importe quel système qui tient la route (pas Windows donc :langue:) et n’importe quel environnement de bureau. :)
Des trucs genre, au hasard, “prends tous les fichiers que j’ai modifié ces dernières 48h dans le répertoire ‘Projets’ et crée des liens symboliques pour chacun dans le répertoire Bureau” (gaffe à la masse de liens XD).



Ou, toujours complètement au hasard (:D) , “identifie tous les fichiers texte qui n’ont pas été modifiés depuis plus de 15 jours dans Projets et sors m’en la liste dans un fichier ‘docs-a-trier’ sur le Bureau.”



EDIT: avis à notre cher dev NXI, le markup pour l’italique semble récalcitrant, aussi bien indiqué “à la main” qu’en cliquant sur le bouton adéquat.

Le 17/08/2020 à 15h 30

Oublié un détail qui n’en est pas un, plus le temps d’éditer (passez le temps à 10mn siouplait b) : les liens physiques ne fonctionnent que sur le même espace physique (à moins que j’aie loupé une évolution) : donc pas avec les fichiers en réseau, ni même pour “lier” un fichier sur deux disques durs différents. Mais il y a toujours les liens symboliques / raccourcis pour ça. :)

Le 17/08/2020 à 15h 22

Je suis pas sûr de comprendre ta réaction face à la suggestion de Loufute, dans la mesure où “raccourci Windows” = “lien symbolique” sous Linux.



Genre, c’est EXACTEMENT la même chose en fait. XD
Du coup c’est assez simple.



En termes d’interface, ça va évidemment dépendre de l’environnement de bureau choisi. Sous Dolphin de Plasma (KDE 5) je ne sais pas ce qu’il en est je te dirai ce soir, mais par exemple sous Thunar (XFCE) tu as le même sous-menu en clic-droit “envoyer vers”.



En ligne de commande tu as “encore mieux”, sous réserve de travailler sur la même partition : les liens “physiques”.
À savoir : tu peux avoir N chemins (au sens “chemin d’accès complet” ex C:\Users\Toto\Desktop\myfile.txt sous Windows ou “/home/toto/desktop/myfile.txt” sous Linux) associés à un même fichier.
Ex : j’ai mon répertoire de travail /home/citan/projects/plan-tres-secret (oui, les espaces et accents dans les noms de fichier c’est le MAL) dans lequel j’ai mon fichier ebauche.txt.
je peux en faire un lien physique vers /home/citan/desktop/Plan-a-detailler.txt
Comme au final ça pointe sur exactement la même portion d’espace disque…




  • Si je fais une copie de sauvegarde uniquement de “desktop” (genre je veux embarquer les trucs du moment en voyage), ça va bien copier le fichier…

  • Si je supprime par mégarde mon fichier Plan-a-detailler.txt, bah en fait c’est pas grave: ce n’est que lorsque le dernier “chemin” associé à un fichier disparaît qu’il est effectivement supprimé.

  • Que je demande l’ouverture de l’un ou l’autre fichier, j’aurai accès à exactement le même état (donc à jour à priori si j’ai pas oublié de sauvegarder :transpi:).

  • Si je renomme ebauche.txt en c-bon-mon-plan-est-pret.txt, ça n’empêche pas de toujours accéder par Plan-a-detailler.txt (en revanche avec des noms aussi pourris je vais m’emmêler les pinceaux, mais c’est pas de la faute du système ça).

    Le tout, sans consommer myriade d’espace ni se prendre le chou pour être bien sûr d’identifier la version la plus à jour… XD



EDIT: largement grillé par Loufute sur ce point. XD



Sinon sous KDE tu avais aussi la notion d’Activités qui est très proche de ce que tu souhaites (en gros, tu associes un mot-clé aux fichiers et applications souhaitées, et quand tu cliques sur un bouton tout s’ouvre automatiquement) mais la dernière fois que j’avais testé, y’avait des trucs pas clairs sur le comportement (mais ça date d’il y a 2 ans je sais pas où ils en sont).



Sous KDE toujours (je ne sais pas pour les autres), tu as plusieurs “widgets” pour directement afficher sur le bureau une arborescence de répertoires ou directement le contenu d’un répertoire N (même enfoui sous 6+ niveaux d’arborescence). Ça paraît gadget au premier abord, mais c’est ‘achement pratique en fait. :)

Le 17/08/2020 à 13h 12

Hep ;)
Certains t’ont déjà répondu mais j’aimerais bien tenter d’apporter ma contribution on sait jamais.



Mais faudrait que je sois sûr de piger ton besoin.
En fait, ce que tu décris comme comportement, c’est…




  • “Je prends un fichier/dossier quelconque, et je créée un point d’accès direct vers ça depuis mon Bureau”

  • OU… “Je sélectionne un flux de texte -genre un paragraphe-, et j’en créée une sorte de pense-bête accessible depuis le bureau” ?



Et au final, le besoin général c’est… “Pouvoir tout fermer et éteindre à la fin d’une session de travail, mais revenir le plus vite possible à un état de bureau ‘fonctionnel’ (toutes applis et tous documents pertinents pour la tâche ouverts) dès que tu te remets sur une mission particulière ?

Le 15/08/2020 à 18h 05

Nonnon.
Ce qui a fait l’essor de Microsoft Office, c’est leur savoir-faire pour générer de nouvelles versions non rétro-compatibles forçant ainsi par “pression sociale” (extrêmement forte en milieu professionnel) l’ensemble du marché à acheter les nouvelles versions, le tout avec une marge complètement outrancière… A une époque où seuls les gens réellement initiés à l’informatique étaient en état de réaliser la profondeur de l’enculade. Du coup c’est passé crème (crème… Dans le fion… Tout se tient, tout est cohérent).



Ca plus la grande escroquerie du “standard” de format documentaire OOXML (même aujourd’hui je suis encore époustouflé que les membres du Comité soient pas allés en tôle tellement le lobbying était flagrant et la décision illogique).



Après, en soi ce sont pas de mauvais logiciels pour ce que j’ai pu en essayer.
Et Libreoffice, la qualité de ses différents composants est elle aussi très variable (texte: excellentissime, tableur: bien pour les usages lambda, présentation: pourri à chier tristement, dessin : sert essentiellement à se motiver pour apprendre Inkscape XD).



Sauf que quand, au lieu de faire du journalisme de base et de regarder uniquement les apparences actuelles (petite pique pour quelqu’un qui se reconnaîtra XD), on compare en prenant en compte l’ensemble des paramètres présents et historiques, et notamment les budgets alloués des deux côtés…



Bah on ne peut que constater qu’on se fait vraiment enfler sur le rapport qualité/prix/pérennité/sécurité/confidentialité. Et être impressionnés et reconnaissants, en comparaison, par la qualité de service que fournit un logiciel développé par une équipe extrêmement hétéroclite et variable dans le temps, avec des process et outils de collaboration plus ou moins maîtrisés.



Tu donnerais le dixième du budget alloué à MS Office à Libreoffice (la fondation LibreOffice a 1 million pour 100% de son fonctionnement, vu les revenus de Microsoft il me paraît pas aberrant de tabler sur un grand minimum de 50 millions annuels pour la seule équipe de MS Office), avec 6 mois d’anticipation le temps de planifier l’utilisation des fonds et d’embaucher une équipe complète (notamment de stylistes pour créer des modèles)… En trois-quatre ans LibreOffice comblerait tous ses manques.

Le 15/08/2020 à 17h 50

Sinon pour en revenir à la news…
Ca ne marchera pas. Pas en l’état.



Et c’est un libriste convaincu qui le dit.
Déjà, partir en mode demi-molle ça sert à peu près jamais à rien.



Ensuite partir en mode “proposez nous des trucs un peu partout et on verra après” ça va juste aboutir à un capharnaüm incohérent.



Enfin, et c’est bien là le pire point, les structures hospitalières sont tenues par les couilles, mais en plus dans un étau chauffé au rouge. Entre les macros moisies conservées depuis Word 2003 côté Microsoft, et les bases de données conçues pour exploiter à outrance les spécificités propriétaires côté Oracle (en plus d’avoir un applicatif de qualité, dirons nous poliment, très très variable mais rarement optimale, selon un de mes potes qui a dû mettre les mains dans le cambouis dans un hôpital)…



Ce n’est pas une petite amourette d’été qui va changer quoi que ce soit. Il serait bien plus efficace de cibler UNE application, en mode “celle-là on la migre quoiqu’il arrive”, et progresser par petits coups de crocs comme ça… Sauf que ce pose le problème de l’interopérabilité des données.



Bref, il faudrait un vrai coup de marteau, pas une lettre d’intention.
Qu’ils commencent au moins par remplacer Outlook par Thunderbird et IE par Firefox dans un périmètre limité histoire de voir les soucis les plus évidents, avant d’ensuite le populariser.
Ca permettra déjà de sensibiliser la population au fait que le libre ça peut être bien.



Ensuite, trouver un chef de projet compétent et burné pour s’attaquer à Libreoffice (sachant que, soyons honnêtes, le module de présentations vaut pas un clou, et à mon avis migrer toutes les macros Word/Excel vers l’équivalent Libreoffice ça doit être un remède miracle pour devenir chauve en 3 mois).

Le 15/08/2020 à 17h 44


Arcy a dit:


C’est du bon tout ça.



Ce sera clairement pas pour demain, les habitudes et les SI se sont construits autour de ces deux éditeurs mais il faut bien commencer quelque part.



En tout cas, ça fait clairement plaisir de voir qu’on prend le libre comme alternative (et pas comme remplacement, Word est a des années-lumières de LibreOffice) mais je suis convaincu que si on impose LO, Firefox, Thunderbird et co, peu sont ceux qui retourneront sur des logiciels proprios autrement que pour des fonctionnalités spécifiques.



Bref, il reste plus qu’à espérer que cette volonté “contamine” les autres services de l’Etat.



(et puis, quitte à dépenser du pognon, autant que ça partent dans des structures de formations ou de supports locaux …)


Tu as raison tristement, Word fait très pâle figure comparé à LibreOffice Writer… Mais il faut dire que Microsoft n’a jamais aidé les utilisateurs à acquérir une vraie compétence d’édition de texte, du coup ils se sont coincés eux-mêmes… XD

Le 17/08/2020 à 23h 01

Je comprends vraiment pas l’intérêt de limiter les lignes PCI-E… Enfin, pour le consommateur. Pour la segmentation artificielle de la gamme, ça…



Autant pas supporter le multi GPU c’est logique (je vois pas quiconque prendre une carte mère d’entrée de gamme pour ça), autant pas supporter l’overclock ça se défend (c’est encore artificiel mais bon, c’est déjà grave un public de niche qui va s’amuser à bidouiller les fréquences, et ce public là préférera de toute façon prendre au moins du B550) autant ça…



Sincèrement pour moi ça vaut un carton rouge pour AMD. Même si dans la pratique on aura rarement des cartes puissantes, et que donc je suppose l’impact des perfs en réel est limité, sur le principe c’est de l’ancien monde et ça tranche avec la dynamique des dernières années.



Bon, sinon une fois de plus le ton de la news… C’est limite risible de voir quelqu’un être toujours aussi négatif vis-à-vis de l’outsider du marché et être aussi diplomate avec le mastodonte…
Tu veux pas te faire embaucher comme directeur stratégique AMD ?
Tu sembles mieux qu’eux savoir ce qui est bon pour eux apparemment en période de flux tendus de production…



C’est vrai qu’entre fournir des APUs aux constructeurs pour se refaire une image de marque vis-à-vis du grand public grâce à quelques modèles bien étudiés avec un bon rapport qualité prix…
Et laisser en accès libre pour un public ultra niche de connaisseurs…



CLAIREMENT le deuxième choix est bien plus pertinent. XD

Le 12/08/2020 à 13h 23

Oui mais bof.



Je me souviens bien qu’au début Youtube c’était tout gratuit et effectivement ils ne payaient rien. Mais ils ne gagnaient pas grand chose non plus (comparé aux volumes de créations et de visites).
Total, les ayants droits ont pas moufté durant les premières années, seules pourtant où il aurait été possible de stopper la plate-forme.



Bizarrement, tout le monde s’est réveillé et à commencer à s’inquiérer du respect de sa PI et intenter des actions lorsqu’une “petite” boîte, riche d’à peine quelques dizaines de milliards en trésorerie, a annoncé le rachat de Youtube.



Ils ne récoltent que ce qu’ils ont semé : les marrons de leur cupidité.
Si en plus ils font comme tu le dis (et je le crains) et réclament immédiatement des thunes au lieu de laisser les nouveaux profiter de leur même détournement de regard qu’au temps de Youtube, faudra pas qu’ils s’étonnent… XD

Le 12/08/2020 à 13h 19

Oui et ?



Rappelons tout de même qu’à la base Youtube c’est un service qui héberge gratuitement tes vidéos et propose moult outils d’aide à la création, publicisation et référencement.
Nous sommes d’accord que c’est aussi (voire avant tout) dans l’intérêt de la plate-forme, mais cela n’enlève rien à la réalité du constat.



Si quelqu’un est a) décidé à ne vivre que de ses créations artistiques et b) est assez naïf/inexpérimenté (pour rester gentil) pour se lier à 100% à Youtube, c’est son choix.
À moins que Youtube ne force dans ses conditions d’utilisation l’octroi à leur égard d’une licence d’exploitation exclusive (ce qui suffirait à mon sens, pour le coup, pour fonder une enquête pour abus de position monopolistique), rien n’empêche quiconque de manger à tous les rateliers.
Et une fois une certaine notoriété acquise à pousser des plates-formes alternatives.



Youtube ne mourra jamais, c’est certain. Ça restera un mastodonte de l’écosystème, aucun doute. Mais sera-t-il encore LA plate-forme de référence et à la mode dans 10 ans ? Ça reste à voir.
Si vraiment ils abusent trop, un concurrent se crééera et finira par avoir le vent en poupe. Technologiquement y’a rien de crispant, c’est juste un exercice d’équilibriste (ou un investissement initial massif) pour arriver à gérer la charge des flux techniques en attendant que les flux monétaires puissent compenser. ^^
Ou peut-être que, entre les abus de Google et les abus des ayants-droits, le modèle centralisé finira par exploser dans les années à venir et qu’on verra l’essor des plates-formes décentralisées.
Ça reste encore un doux rêve aujourd’hui, mais en 10 ans il peut se passer plein de choses (+ le fait que les savoir-faire requis pour manipuler ces outils seront moindres, et que le public jeune sera de toute façon beaucoup plus à l’aise en moyenne).

Le 12/08/2020 à 13h 11

Ho mon dieu, Google c’est des gros méchants, ils appliquent la loi.



Et nous sommes bien entendu priés de croire sur parole les ayants-droits qui disent que Google voulait imposer une baisse de 70% des revenus ? MDR.



Les ayants-droits dans leur ensemble se comportent comme des requins depuis des années. Ils ont eux-même poussé Google (et tout acteur similaire) à ce genre de mesure extrême à force de pousser des lois débiles.
Et maintenant ils réalisent qu’ils ne peuvent pas (encore ?) mettre un flingue sur la tempe de Google pour les forcer à accepter un contrat qu’ils jugeraient désavantageux pour eux.
Quelle surprise ! Xd



Au passage, peu importe ici que Google soit une entité parmi les pires en termes d’irrespect du droit fiscal et de la nécessité d’une harmonie sociétale en générale (ce qui est certes vrai par ailleurs et ce n’est qu’une des casseroles qu’on pourrait leur accrocher). D’une le sujet est distinct du sujet de la présente news, de deux ce n’est pas comme si le partenaire était tout blanc.



Ou alors faut les féliciter au contraire ! Ce coup-ci ils respectent la loi. XD

Le 08/08/2020 à 21h 06

Loin de moi l’idée de nier les avantages ou démocratisations de paradigmes de programmation qu’a apporté NodeJS (ne serait-ce que parce que je suis expert ni en Javascript ni en NodeJS).&nbsp;



Je faisais référence au phénomène plus général de croyance répandue notamment chez les RH (ce que au demeurant on ne saurait trop leur reprocher vu que ce ne sont pas des profils techniques généralement) que parce que a) Untel “maîtrise” (le mot qui veut tout et rien dire) Javascript et que b) NodeJS est en Javascript -&gt; D’un coup le mec est compétent pour écrire des applis de A à Z.



Alors que en vrai, le plus souvent, non. <img data-src=" /> Tout simplement parce que le langage n’est qu’un outil, ce qui importe c’est la qualité et la complétude de conception autant sur la fiabilité et le respect des processus métier que sur la manière de les exposer aux utilisateurs.* Et ça, n’en déplaise aux RH, ce sont des compétences distinctes que tout le monde n’a pas forcément l’occasion d’apprendre à moins d’avoir effectivement mené des missions “des deux côtés”.&nbsp;



Ce qui implique au passage l’aspect que tout le monde semble découvrir depuis 10 ans (voire nettement moins dans certaines entités ahem*), la qualité de code éprouvée par des tests automatisés, la granularisation des process,&nbsp; l’exposition sous forme d’API documentées et la remontée d’informations de supervision, tous besoins essentiels à prendre en compte dans la conception. Mais c’est un autre combat, que de toute manière tout développeur sérieux est prêt à entendre, mais hélas voué à la défaite tant que ceux qui détiennent les cordons de la bourse a) n’ont pas le profil technique (donc par principe considèrent qu’on fait du chantage au perfectionnisme) changent tous les 3 ans max (donc partis avant de pouvoir constater et admettre que les techos avaient 100% raison…).

Le 08/08/2020 à 07h 39

Pour ceux qui débarquent, petit déchiffrage des acronymes (même si ça peut paraître évident pour certains).

NPM : Node Package Manager

NVM: Node Version Manager (de tête, peut-être pas exactement ça).



Sinon…

“Une petite révolution, critiquée pour son aspect&nbsp;« JS partout », au succès indéniable.”

Certes, mais ni pour la qualité du langage (même si ça progresse vite et régulièrement), ni pour la simplicité&nbsp;(bon, Java, passons… <img data-src=" /> mais PHP et Python sont très simples d’approches).



Ce qui explique la montée en puissance foudroyante de NodeJS, c’est le miroir aux alouettes que ça a créé pour les Ressources Humains de toutes les boîtes, le Graal du “développeur qui sait tout faire” (alors que la vérité est qu’il&nbsp; peut -potentiellement- tout faire).

Le fameux développeur “full stack”…



Qui certes peut exister, mais à condition d’avoir déjà un bon paquet d’années sous la ceinture (sauf qu’un développeur expérimenté n’aura en vrai aucun mal à s’approprier un nouveau langage par ailleurs mais passons).&nbsp;

Un junior même talentueux aura encore énormément de réflexes à acquérir en conception et écriture pour réellement assumer un projet.&nbsp;

Une fois ce palier atteint, effectivement pouvoir tout gérer dans le même langage présente un certain confort, notamment pour le prototypage. :)



Reste que depuis l’émergence de Node JS, plein de boîtes embauchent plus ou moins n’importe qui “full stack” à condition qu’il mette plein de mots clés correspondant aux frameworks à la mode ces temps ci, et pas tant que ça sont celles qui prennent le temps de vérifier le code réellement produit par le passé (quoique ça change avec les années).

Le 22/07/2020 à 16h 40

Pas encore tout lu (manque de temps pour l’instant) mais MERCI pour cette analyse détaillée qui me rappelle mes années de droit (bon j’avoue pas forcément les meilleures années en termes de fun, mais très instructives ;)).

Le 20/07/2020 à 12h 43

Merci BEAUCOUP David pour cette news détaillée avec quasi-tuto d’usage du chiffrement. <img data-src=" />



Suffisamment clair à priori pour que je puisse propager l’information sans reformuler y compris aux personnes les moins familières avec ces notions. <img data-src=" />

Le 17/07/2020 à 13h 52

Une fois encore le ton est bien doux par rapport à Intel… :D



&quot;Première génération en demi-teinte&quot; pour AMD alors que dès la première génération de Ryzen sur de nombreux types de calculs les Ryzen dominaient dans tous les catégories, y compris sur les gammes de processeurs à moindre dégagement thermique. Et ce avant même que les processeurs Intel perdent entre 15% et 50% de perfs selon les calculs à cause de toutes les failles de sécurité béantes qu‘il a fallu boucher.*



La raison principale pour laquelle AMD met autant de temps à arriver et est encore largement minoritaire en termes de portables, c’est entre autres parce que les constructeurs sont liés par des contrats de fourniture de longue durée (voilà bien un champ d‘investigation propice pour un journaliste ;)). Demande donc autour de toi, combien de personnes qui recherchent un portable préféreraient tel modèle avec un AMD plutôt qu’Intel ? Et utilise donc tes contacts pour interroger des gens chez les constructeurs, combien préféreraient depuis au moins 2019 mettre de l‘AMD plutôt qu’Intel dans leurs offres fixes et portables?



C‘est le même souci depuis 20 ans. Au-delà de l’inertie naturelle propre au secteur (tant de conception / tests / commercialisation d‘un nouveau modèle), peu importe la qualité réelle d’un produit si les contrats empêchent de changer de crèmerie ou si le constructeur est frileux en termes d‘image.
En l’occurence AMD démonte Intel en rapport qualité prix depuis la première génération de Ryzen et le schéma se répète à chaque génération, donc l‘aspect image c’est réglé. Reste qu‘on ne se dégage pas aussi facilement de la poigne d’Intel…




  • Marrant d‘ailleurs comme dans un précédent article tu as écrit que les archis précédentes d’AMD étaient une &quot;anti-thèse d‘efficacité&quot;. Si ce genre de raccourci naïf était vaguement excusable à l’époque, c‘était déjà largement réducteur…
    Outre le fait que pour un usage bureautique/multimédia l’écart de perfs/conso était très faible voire négligeable, la différence de performances en crête résultait aussi largement de l‘écosystème logiciel a) dans lequel Intel a toujours largement investi pour inciter à l’usage de ses propres instructions + la tendance naturelle des éditeurs à optimiser pour le matériel le plus répandu ce qui creuse un peu plus l‘écart, b) qui aura subi le même type d’inertie lourde pour le passage au multithread que pour le passage aux 64bits à cause des coûts de transition, déniant à AMD les bénéfices de sa juste anticipation technologique…



Alors maintenant que l‘on voit tout ce qu’Intel avait sacrifié pour gagner en perfs, et que l‘on voit le nombre d’applications qui se sont mises entre-temps (enfin) à l‘exploitation du multicoeur c’est navrant de voir persister ce genre de formulations simplistes… :mdr:

Le 17/07/2020 à 11h 39

Perso je trouve cette séquence plus adaptée au contexte…

youtu.be YouTube