Le système de vote permet de faire comprendre au troll et aux lecteurs que son avis n’est pas partagé et redonne du sens à la technique “don’t feed the troll” en permettant de simplement downvoter et passer à autre chose, et sans nécessiter une modération trop stricte.
Juste pour dire que même si c’est vrai, ce n’est qu’une partie de la vérité : tu le dis toi-même, il y a aussi des défauts dans les systèmes de votes. Après tout, il parait qu’on aime quelqu’un pour ses défauts… je pense qu’il faut voir une évolution éventuelle du système de commentaires avec le même état d’esprit : au lieu d’adopter un système de vote pour ses qualités, penser d’abord à ses défauts et se demander si on les aimera à l’avenir. M’enfin JDCJDR
Le
03/12/2022 à
14h
40
… et toutes les nuances allant du chaotique mauvais au loyal bon.
Pareil que d’autres, je serais curieux de connaitre mon alignement D’ailleurs puisque j’ai vu certains proposer des systèmes de notation numériques des commentaires (+1/-1) ou des commentateurs, ainsi que des réponses rapides style émoticônes, pourquoi ne pas proposer (en plus) aux lecteurs de noter l’alignement des commentaires suivant la grille D&D ? Ce serait un peu plus réaliste que le +1/-1 qui manque infiniment de finesse pour moi…
Ça existe ailleurs ces systèmes de notation numérique des messages, et ça montre toujours à peu près les mêmes travers (effet de bulle, effet de groupe, effet de foule, effet de “je ne suis pas d’accord donc il faudrait te modérer” etc.) et je ne suis pas sur que cela puisse réduire la modération, ça peut peut-être même inciter certains à polariser encore plus leurs propos pour essayer d’être “mieux entendu”.
Ah oui, pour revenir sur les réactions, effectivement le système de Discord est pas mal, pour n’en citer qu’un, mais son défaut est qu’il ne propose que les smiley Unicode normaux qui ne sont pas vraiment conçus pour être des réactions… je ne suis pas certain que ça puisse marcher pour créer un espace de débats argumentés (excepté le smiley vomi 🤮 qui serait un must have quand on lit certains commentaires). Mais comme pour les notes, les travers existent (tiens toi là, t’as déjà eu deux smileys vomi ? aller je t’en rajoute un sans te lire puisque t’es à vomir…)
Sinon, une autre suggestion : afficher sur le profil de chacun combien de fois il a été filtré (pas par qui, juste combien). Peut-être que ça pourrait aider à la modération ? Dans tous les cas, comme une bonne part de la modération repose sur les lecteurs (nous, moi), de mon point de vue ce serait utile de pouvoir donner plus de retours (sans pour autant aller jusqu’à écrire) plutôt que de devoir se résoudre à des actions extrêmes (comme filtrer, ou sworder). Pas forcément besoin que ces retours soient visibles dans le fil de commentaires d’aileurs.
C’est quoi l’histoire de pas de présentations de témoins / pas de Fakir / pas d’offre de preuves ? Est-ce que la recherche de la vérité est facultative dans une affaire de diffamation avec libre choix à l’accusation qui s’en plaint de choisir s’ils activent l’option ou pas ?
Sur ce point-là, quoi que nous fassions, ce n’est pas nous qui décidons où tout cela s’arrêtera… Dans le brief d’aujourd’hui… encore une histoire de limiter les atteintes au respect de la vie privée par un intérêt légitime où encore une fois personne là-haut n’explique jusqu’où on peut aller quand on en a un (d’intérêt légitime).
Le
24/11/2022 à
14h
59
OK, je comprends un peu mieux ton propos, mais tu te trompes en pensant pouvoir discuter d’un cas général.
Comme je l’ai déjà dit on a 2 droits constitutionnels qui s’opposent : la liberté d’expression et d’information et le droit à la vie privée.
Et dans tous les cas d’oppositions entre droits constitutionnels où cela pose un problème tel que l’on fait appel à la justice, les juges décident au cas par cas en penchant tantôt d’un côté tantôt de l’autre. Ça va même parfois jusqu’au Conseil Constitutionnel pour trancher (par une QPC).
C’est pour cela qu’après avoir rappelé l’opposition entre 2 droits constitutionnels, je n’ai parlé que des cas particuliers : il n’y a pas de règle générale pour trancher. Ça ne sert donc à rien d’en discuter.
Ce que je dis ici correspond à ce qui se passe dans les tribunaux pour ces affaires, ce n’est pas de une dystopie, c’est la réalité du droit français et a priori européen (tant de l’UE que de la CEDH).
Et pour en revenir à l’affaire du chantage, voir mon commentaire au-dessus : la victime a été soulagée que Médiapart publie son article et a été contacté par eux auparavant. Il était probablement d’accord pour la publication et il n’y a donc pas a priori de violation de la vie privée.
Tu me donnes parfois l’impression que tu es un robot… Bien évidemment qu’il y a une règle générale dans cette histoire, tu l’as toi-même écrit mais sans aller jusqu’à le comprendre : la victime a failli aller jusqu’à se suicider… se suicider… Et donc, cela correspond à un état de détresse psychologique extrême, qualifiable d’état de faiblesse. En général, ce genre d’état altère sensiblement les facultés de jugement : la victime a selon toi “consenti” à la publication ? Mais en réalité elle aurait probablement consenti à quasiment n’importe quoi qui la sorte de sa mauvaise situation pourvu que le “sauveur” ait l’air sincère, et ce sans tenir compte des dégâts que le “sauveur” peut causer au passage… Ce n’est pas un consentement libre, et cela ne concerne que sa personne et non les autres individus qui pourraient pâtir de cette divulgation (rappel : c’était l’objet du chantage…)
Pour résumer tout ça autrement (et au passage souligner que l’idée de consentement n’a aucune importance dans cette histoire), et c’est un résumé valable en général dans ce genre d’histoire : le maitre chanteur a cherché à profiter d’informations sur sa victime ; mais le journaliste a profité de la victime elle-même, de son histoire, de sa vie. Comme le sniper qui flingue l’otage pour buter le preneur d’otage ! On est bien forcés dans ce cas de poser la seule question valable : était-ce vraiment la seule et unique solution ? Ici, j’ai déjà expliqué que non et je ne crois pas possible d’argumenter humainement du contraire : le journaliste n’avait, n’a et n’aura aucune obligation de tout publier.
Bref… c’est bien une dystopie. Et c’est pas des “oppositions de droits fondamentaux” ni des “décisions au cas par cas” qui vont changer mon point de vue.
Le
23/11/2022 à
17h
44
fred42 a dit:
Tu es hors sujet, ce n’est pas Wauquiez qui demande le respect de sa vie privée mais le maire de Saint-Étienne qui a été enregistré a priori sans qu’il le sache. Et il invoque la protection de la vie privée pour éviter que Médiapart ne parle du fait qu’il utilise la rumeur pour nuire à Wauquiez.
Je ne suis pas hors-sujet. La loi dit que « toute personne a le droit au respect de sa vie privée ». Tes histoires d’invocations ne sont pas dans la loi. Peu importe qu’une personne ait ou non demandé le respect de sa vie privée, elle doit être respectée dans tous les cas. C’est ce que les anglophones appellent « privacy by design », et c’est le principe de droit valable en France depuis des lustres. Il découle directement de la définition de la liberté inscrite dans la DDHC de 1789 qui affirme le principe fondamental que nuire n’est pas une liberté.
Toi, tu parles du premier article, pas de celui qui est interdit de publication. Je n’en ai pas dit un mot puisqu’il n’est pas concerné par la brève.
Non, je parle des deux. Ou aussi du respect de la vie privée en général dans des histoires de ce genre. Je ne cherche pas à juger du cas d’espèce comme tu tentes de le faire pour limiter le périmètre de débat (et donc d’expression) dans une direction qui te conviens. En l’occurence, dans le premier article il y a divulgation de la vie privée au-delà de ce qui me semble raisonnable, et c’est donc logique d’interdire le second article s’il contient le même genre de détails croustillants. Le fait que tu reprennes tous ces détails montre que tu t’en fiches, c’est-à-dire que tu t’appliques à toi-même une vision anarchique de la liberté, qui consiste à faire tout ce que l’on ne t’empêche pas de faire, et ce au mépris du principe d’interdiction de nuire (voir plus haut). Mais ce n’est pas cette vision de la liberté qui est de droit.
Que le maire de Saint-Étienne fasse chanter un autre membre de conseil municipal et utilise la rumeur contre Wauquiez, c’est une information d’intérêt public.
Oui, mais uniquement cette information, et non pas tous les détails quand au contenu du chantage : l’intérêt public c’est l’existence du chantage, pas de connaitre la vie privée d’un individu qui en est l’objet. Le journaliste n’est pas procureur et n’a pas à prouver à son lectorat ce qu’il affirme (dans les limites de l’interdiction de diffamer et de calomnier). Ces faits croustillants sont présentés aux lecteurs pour anticiper une accusation de diffamation, un peu comme pour la prévenir en disant aux lecteurs : « voyez par vous même, j’ai les preuves ». Mais ces preuves contiennent une atteinte à la vie privée, et n’auraient pas du être publiées. D’autant que ces preuves sont seulement déclaratives, c’est-à-dire qu’il n’y a aucune possibilité pour le lectorat de contrôler la validité des preuves, ce qui est pourtant le b.a.-ba. de la preuve…
Tu es hors sujet.
Tu ne sais pas quoi répondre. Un lanceur d’alerte qui aurait suivi la procédure prévue aurait peut-être été orienté vers un tribunal, qui n’aurait pas révélé publiquement autant de détails, ce qui ne porte pas atteinte à la vie privée des personnes concernées, au contraire de la publication dans un journal. J’ai parlé de “lanceur d’alerte” pour montrer la différence entre la liberté d’informer des journalistes, et de le droit d’alerte des lanceurs, et ce n’est pas hors-sujet. D’ailleurs, j’insiste, il y a une différence entre une liberté et un droit (ce deuxième est encadré plus strictement).
Le coup monté est du côté des maîtres chanteurs a priori. Voir plus haut pour le reste.
Mais peu importe de quel côté (s’il y en a un). Le problème est l’atteinte à la vie privée, et non pas le fait initial qui a amené le journaliste à la commettre par la suite. Même si ce fait initial est tel qu’il est d’intérêt public d’en informer les gens, cela ne donne toujours pas un motif valable pour étaler en public des éléments de vie privée. Ce n’est pas proportionné. Ni dans le premier article, ni dans le deuxième article, ni dans aucun autre.
Ce n’est pas le jugement qui n’est pas contradictoire, mais la procédure utilisée qui est une exception aux procédures civiles. De plus, l’article de loi utilisé n’est pour moi pas approprié (voir tous mes commentaires plus haut qui en parlent).
Je ne dis pas que tu aies tort sur ce point précis, ni ne dis que tu aies raison, ni ne cherche à ouvrir un débat sur ce point précis : à l’inverse j’intègre ce point dans un raisonnement plus large qui englobe les trois points. Voir ci-après.
Le contradictoire est une notion juridique. Il veut dire que chacune des parties échange son point de vue et ses arguments avec les autres et les explique avant que le juge ne décide. Ce terme n’est pas applicable dans le cas de la presse.
Je ne dis pas que tu aies tort sur ce point précis, ni ne dis que tu aies raison, ni ne cherche à ouvrir un débat sur ce point précis : à l’inverse j’intègre ce point dans un raisonnement plus large qui englobe les trois points. Voir ci-après.
Dans certains cas que j’ai précisés, oui.
Je ne dis pas que tu aies tort sur ce point précis, ni ne dis que tu aies raison, ni ne cherche à ouvrir un débat sur ce point précis : à l’inverse j’intègre ce point dans un raisonnement plus large qui englobe les trois points. Voir ci-après.
Quand on ne comprend rien, on fait des attaques sur la personne, c’est plus facile.
Non, ce que tu décris est bien une dystopie, et il n’y a rien d’une attaque sur la personne à dire que tes propos sont dystopiques, même si ce fut avec l’ironie d’une liaison.
On ne peut pas raisonnablement utiliser ni un droit, ni une série de droits (comme les trois points ci-avant), pour en venir à la conclusion qu’il faille en bafouer un autre, sauf à avoir prouvé auparavant qu’il n’y a pas d’autre solution, et que cela soit proportionné et raisonnable. Ici, ce n’est pas le cas, le journaliste pouvait ne pas publier certains détails, donc une autre solution existait bien, donc bafouer la vie privée n’est pas proportionné à l’objectif initial. Donc peu importe que les trois points précédents soient vrais ou faux en droit, leur combinaison est fausse de toutes façons : l’atteinte à la vie privée qui en résulte pouvait être évitée.
Le même raisonnement s’applique au deuxième article. J’en reviens pas d’en venir à l’écrire tellement c’est évident. Et aussi à n’importe quel autre article.
Maintenant que j’ai rectifié tes erreurs de compréhension et ton mélange des 2 affaires, si tu es toujours du même avis, tu peux donner tes arguments ?
Voir ci-avant. Je ne chercherais pas à discuter du cas d’espèce comme tu veux le faire car cela amène à de fausses conclusions sur de nombreux points en limitant le débat à un périmètre de faits au lieu de le mener dans un périmètre de droit.
Le
23/11/2022 à
17h
44
Winderly a dit:
Tu devrais lire le premier paragraphe du billet que j’ai mis en lien au dessus, qui rentre en contradiction directe avec ta croyance.
J’avais lu. Protection des sources et secret professionnel n’ont aucun rapport avec la vie privée et son respect, sauf à vouloir détourner un droit pour en bafouer un autre, ce qui est effectivement le “sport” favori de certaines personnes/entreprises dans le monde réel. Le nombre de personnes qui se font avoir par les raisonnements qu’ils présentent est ahurissant.
Je n’ai fait que reprendre ta formule envers fred42. C’est facile de m’accuser d’ad hominem alors que tu es le premier à en abuser.
Et non c’est moi qui reprenait la sienne. Cela s’intégrait avec une pointe d’ironie dans ma réponse, qui contient des arguments, une chose absente de tes propos, ce qui en fait bien une attaque ad hominem de ta part.
Le
23/11/2022 à
15h
19
Winderly a dit:
Le journaliste a toujours eu pour vocation de révéler/informer, c’est même son métier.
Eh bien non justement quand il est question en droit de la liberté d’informer, c’est un contexte où informer et révéler ne sont pas synonymes. Le droit définit la liberté d’informer, pas celle de révéler, bien au contraire puisque cela interdirait le droit au respect de la vie privée. D’où ce que j’avais mis juste au-dessus : TL;DR : la liberté d’informer n’est pas une liberté de révéler ce qui n’est pas public ni d’intérêt public et qui serait autrement et légalement caché.
Pour ce qui est du n’importe quoi, tu es plutôt élevé.
Ah? mais moi j’ai des arguments qui ne sont pas ad hominem.
Le
23/11/2022 à
14h
35
fred42 a dit:
Ce dernier étant un homme politique de premier plan, l’information l’emporte sur l’utilisation d’enregistrements qui n’ont pas été fait par Médiapart mais qui violent le droit à la vie privée.
Hormis les conflits d’intérêts, le trafic d’influence, et autres joyeusetés mafieuses du genre, les hommes politiques même de premier plan ont le même droit au même respect de la vie privée que le péquin moyen. Dans l’article de Médiapart, je vois bien une atteinte au respect de droit… les pratiques légales de chacun avec un/une escort sont protégées par le principe du respect de la vie privée, donc les pratiques de l’homme politique de premier plan aussi. À moins que l’escort ne soit complice que quelque chose en étant autre chose que juste escort ! (par exemple) Ce n’est pas parce qu’un maitre chanteur veut faire usage d’informations de ce genre dont il disposerait que cela réduit le droit au respect de la vie privée de la personne faisant l’objet du chantage sans quoi elle en serait alors doublement victime, tout l’inverse du but des lois interdisant le chantage.
TL;DR : la liberté d’informer n’est pas une liberté de révéler ce qui n’est pas public ni d’intérêt public et qui serait autrement et légalement caché.
C’est le “lanceur d’alerte” qui révèle, pas le journaliste. Et la vie privée d’untel n’est pas un sujet d’alerte au(x) peuple(s) ! D’ailleurs en droit un “lanceur d’alerte” n’est pas censé alerter directement en public justement pour éviter les effets de bord indésirables et nuisibles !
Ici, l’existence d’un chantage est peut-être une information d’intérêt public (si ce n’est pas un coup monté), mais aucun des détails à propos de la victime du chantage ne l’est d’après moi. Il y a un énorme manque de discrétion de la part du journaliste et du journal… Très déçu de Médiapart pour le coup.
… mais je mets en cause ici l’absence de débat contradictoire alors que c’est la base des procédures civiles …
Donc pour toi :
le jugement n’est pas assez contradictoire car c’est une exigence de la procédure ;
le journaliste n’a pas à respecter le contradictoire car la liberté d’informer ne souffre d’aucune procédure ;
et cerise sur le gâteau, le journaliste peut utiliser la liberté d’informer pour évincer le respect de la vie privée.
Bienvenue en Fredystopie
… je pense que lors d’un jugement au fond, c’est Médiapart qui l’emporte.
Je pense l’inverse, voir TL;DR juste au-dessus.
Mais je suis d’accord avec toi que la presse ne doit pas faire n’importe quoi.
Ah, ouf ! On a eu chaud 😅 c’est pas passé loin du n’importe quoi
Le
22/11/2022 à
16h
59
fred42 a dit:
Je n’ai rien compris.
C’est bien le pourquoi.
Le
22/11/2022 à
16h
58
Faut lire, c’est écrit juste en dessous :
⇒ M’enfin en matière judiciaire les « erreurs » sont rarement des choses inconséquentes qu’on peut évacuer aussi facilement d’un simple revers de procédure. (s’il n’y avait pas de conséquence, il n’y aurait pas de première décision en premier lieu, n’est-ce-pas ?)
Le
22/11/2022 à
15h
19
(quote:2106362:billy.2022) Parler de censure alors que c’est une décision judiciaire susceptible d’appel etc etc c’est lamentable
Mouais.
fred42 a dit:
Et comme toute activité humaine, elle commet des erreurs. C’est pour cela qu’existe l’appel et la Cour de cassation
Mouais.
⇒ M’enfin en matière judiciaire les « erreurs » sont rarement des choses inconséquentes qu’on peut évacuer aussi facilement d’un simple revers de procédure. (s’il n’y avait pas de conséquence, il n’y aurait pas de première décision en premier lieu, n’est-ce-pas ?)
… mais sauf erreur de ma part il a jamais attaqué directement quelqu’un. Il se contente de parler des perf’, etc. De l’autre un ingénieur qui se permet publiquement de lui répondre avec la volonté de l’humilier. Bruh.
Nan, j’achète pas… Je ne me souviens pas avoir déjà entendu le big boss d’un constructeur automobile se mettre à « se contente de parler des perf’, etc. » de cette manière (dans un tel contexte)… sans que ça ne soit très clairement dirigé envers les ingés ? Et puis d’où sort cette « volonté d’humilier »… ?!?!?!? Quand on certifie ne pas trouver de travail même en traversant plein de rues pendant X années, ça n’est pas vouloir humilier quelqu’un quand même ?
Je le redis mais vivement que tous les anti-Elon se barrent (ou se fasse virer) de chez Twitter pour qu’ils puissent bosser dans le “calme”.
Mouais… sur ce point… ok, les tensions internes posent problème, mais même parmi ceux qui restent, ça se pourrait qu’ils conservent une… ahem… une… animosité rancunière légèrement prononcée… due au fait que des collègues qu’il appréciaient ne soient plus là…. ou alors ils se détestaient tous entre eux dans cette boîte ?
M’enfin du coup je suis content de ne pas avoir de Twitter 🍿
Le
16/11/2022 à
16h
49
Hugues1337 a dit:
Pas malin de la part d’Eric de la faire en public. Et probable qu’ils peuvent le virer pour faute grave.
Double-standard… C’est pas plus malin de la part d’Elon, et c’est tout aussi fautif de sa part si ce qu’il disait à propos des perfs de l’app est effectivement aussi faux que l’a dit Éric. Du coup, on vire les deux ? Est-ce que je prépare un stock de pop-corn pour le conseil de discipline de l’élève Musk Ier ?
Il n’y a pas que les comptes de dépôts qui sont garantis, et il y a plusieurs plafonds cumulatifs : on peut très bien dépasser les 200 000 € sous garanties (des dépôts et des titres), sans que ce soit de l’argent qui dort…
En résumé : Livret A + LDDS + LEP sont garantis en totalité par l’état (42 950 € plus intérêts cumulés dans la limite de 100 000 € par client ET par établissement). Plus tous les dépôts sur comptes courants, livrets et plans d’épargne à hauteur de 100 000 € par client ET par établissement. Plus encore 70 000 € pour tous les titres et instruments financiers encore une fois par client ET par établissement.
En détails : garantie des dépôts garantie des titres (attention aux conditions où elle s’applique, ce n’est pas une garantie contre la baisse de valeur des titres)
“B.− Au fig. Examiner de façon détaillée et critique” ce n’est ni détaillé ni critiqué. cf. plus bas où je dis bien qu’on n’entre pas dans les détails de supposition.
Je t’ai indiqué le sens à donner au verbe. Tu essaie de prétendre que j’interprète mal tes propos tout en voulant choisir le sens des miens ? C’est une tentative ratée de télépathie inversée (parfois appelée de l’anglicisme “inception” depuis que DiCaprio a arrêté de tester la solidité des icebergs avec des paquebots)
tu as bien fait un raccourci entre le fait que je fasse mention de cette possibilité (même si tu nies avoir fait un tel raccourcis) et le fait que je défendrai cela,
Mais non pas du tout, “faire cas de”, c’est juste “faire cas de”. Un peu comme quand un porte-parole présente un rapport de réunion ministérielle, cela ne l’engage pas personnellement à propos du contenu du rapport sauf s’il a pris part à sa rédaction et a choisi de présenter ceci plutôt que cela. Ici, qui a choisi de considérer l’idée ? Ce n’est quand même pas moi !
j’ai fourni une autre raison autre que “c’est pas cher” concernant cette possibilité, qui était “ça permet d’absorber le coût demandé sur les utilisateurs” (peu importe, pour le moment, de comment ça s’articule, on ne parle pas ‘détails’ sur des suppositions),
C’est la même idée car la demande de coût n’est pas externe. C’est comme un commerçant qui décide librement de sa marge et l’augmente de 0,10 €. Peu importe qu’il le fasse parce que “c’est pas cher pour les consommateurs” ou parce que “ça permet d’absorber le coût demandé sur les consommateurs”… c’est la même idée. C’est pas une idée similaire ni approchante, c’est vraiment la même idée.
me demander de t’expliquer “pourquoi ce serait une idée juste, équitable et défendable […]” signifie que c’est quelque chose que j’aurai dit.
Mais ça fait depuis l’antiquité (soit 3 ou 4 mille ans quand même) que de nombreux penseurs-philosophes (aussi bien d’occident que d’orient que d’extrême-orient) ont disserté sur l’importance en politique de ne rien dire que l’on ne sache défendre. Si je me mettais à considérer (“faire cas de”) n’importe quelle idée qui puisse avoir un sens politique, alors cela ne m’étonnerait pas qu’on puisse vouloir me demander de m’expliquer là-dessus…
D’ailleurs “pourquoi ce serait une idée juste […] que ce palier dangereux puisse être supérieur à zéro pour toute personne dans cette situation ?” ça ne veut rien dire. Soit tu demandes “pourquoi ce serait une idée juste […] que ce palier dangereux puisse être supérieur à zéro ?” ou alors “pourquoi ce serait une idée juste […] pour toute personne dont le palier dangereux a déjà été atteint ?”.
C’est pourtant bien formulé. “toute personne dans cette situation” == “ceux qui n’utilisent pas internet pour le streaming vidéo” Pour toute personne dans cette situation, tu n’as explicité ni pourquoi le “palier dangereux” (ton idée) pourrait être supérieur à zéro, ni en quoi l’idée qu’il soit supérieur à zéro puisse être une idée juste, équitable ou défendable ailleurs que dans une république bananière. D’où ma question, qui a effectivement du sens… Pour le moment et sans plus d’explication de ta part, cette idée de “palier dangereux” est une idée magique destinée à faire accepter une autre idée (augmentation de l’abonnement pour tous les abonnés). Comme si je te disais que augmenter l’âge de départ à la retraite d’un “palier suffisant” permet de rééquilibrer les comptes des régimes de retraite, mais sans accepter de préciser ledit “palier suffisant”… Du bon gros enfumage qui ne passe pas mon détecteur homologué (équipement domestique obligatoire, soit dit en passant)
Parce que le terme n’est absolument pas important dans le contexte, république bananière ou pas, le point est le même.
Non, dans une république bananière le pouvoir en place se fiche bien d’être juste ou équitable, c’est le principe : il est corrompu et ajuste ses choix en fonction du pognon. Donc ma question n’aurait pas de sens dans ce type de pays : mon point ici est que “défendable” n’est pas séparable de “ailleurs que dans une république bananière”.
Le
09/11/2022 à
14h
52
CONSIDÉRER, verbe trans. − P. ext. « Faire cas de. » lien
Remis en contexte, ça m’a bien l’air d’être le sens de ce que j’ai écris :
Et c’est bien le fait que tu fasse cas de l’idée (peu m’importe l’intention derrière ta volonté de faire cas de l’idée) qui m’amène à réagir et à te demander en quoi ce serait une idée juste, équitable et défendable ailleurs que dans une république bananière (peu m’importe que tu la défendes effectivement ou non).
Pinailleur a dit:
…, si jamais tu cherches à faire autre chose…
Mouaip’, te faire reconnaître explicitement que c’est une idée pourrie à la noix sur-fermentée toute droit sortie du scénario archi-foireux d’une mauvaise dystopie nullissime de série triple Z de la vingt-neuvième heure bissextile du calendrier étrusque ; au lieu de te voir te contenter de dire que le fait d’avoir fait cas de l’idée ne signifie ab-so-lu-ment pas que tu la défendes…
Et accessoirement à titre liminaire et superfétatoirement facultatif, je voudrais aussi savoir qu’est-ce que tu reproches donc aux régimes de bananes pour les avoir enlevés de tes propos à chaque fois que tu as repris les miens. Je prends ça comme un affront personnel signifiant que pour toi mes bananes ne sont pas fraîches, et comme chacun le sait, les histoires de nourriture pas fraiche au village ça dégénère vite.
Le
07/11/2022 à
17h
27
À ce compte-là, j’ai donc bien choisi mes mots puisque j’ai écrit que c’est une idée que tu considères. Et c’est bien le fait que tu considères l’idée (peu m’importe l’intention derrière ta considération de l’idée) qui m’amène à réagir et à te demander en quoi ce serait une idée juste, équitable et défendable ailleurs que dans une république bananière (peu m’importe que tu la défendes effectivement ou non).
Hé donc, dans une conversation normale, habituellement on ne considère pas des idées en l’air juste comme ça, il y a bien une intention derrière (qu’elle soit de défendre ou non). Ce qui fait réagir, normal, quoi…
D’ailleurs, petit rappel historique, s’il y a des temps de parole à l’assemblée et au sénat, c’est bien très précisément pour éviter que les élus ne se mettent à considérer des idées en l’air pendant des heures…
Le
07/11/2022 à
15h
54
Pinailleur a dit:
C’est toi qui devrait lire mon message.
J’ai suggéré que la hausse a déjà été appliqué vu la croissance des prix.
Ce à quoi j’ai déjà répondu deux fois, mais c’est pas grave en voici une troisième : ne pas augmenter les forfaits favorise la consommation. Il n’y a aucun intérêt pour les opérateurs à augmenter leurs tarifs sauf si c’est une augmentation de marge, mais ce n’est pas ce dont tu parles. Si leur intérêt était d’augmenter les forfaits, ils ne se seraient peut-être bien pas fatigués à essayer de demander de l’argent à Netflix et consorts, non ? Que je ne sois pas d’accord avec toi et ta suggestion ne signifie pas que je ne l’aie pas lue. Tu as trouvé une coincidence au niveau des prix, pas plus, mais ça peut s’expliquer autrement.
Je n’ai pas dis une seule fois que la hausse du prix serait indolore, j’ai dis qu’elle n’était pas grande (on appelle ça un fait), à aucun moment ça signifie que une hausse minime ne franchit pas un palier dangereux pour certain. Arrête de faire des raccourcis.
Je ne raccourcis rien, je défends l’idée que ceux qui n’utilisent pas du tout de services de streaming vidéo sont les grands oubliés de tes raisonnements. Tu considères l’idée qu’ils doivent payer, sans fournir de raison autre que “c’est pas cher”. Expliques-moi pourquoi ce serait une idée juste, équitable et défendable ailleurs que dans une république bananière que ce palier dangereux puisse être supérieur à zéro pour toute personne dans cette situation ?
Et pour ce qui est l’intégration du coût de maintient dans le forfait… J’ai même pas envie de continuer à répondre en fait.
Personne ne te demande de répondre à tout.
Le
07/11/2022 à
14h
09
Vu le niveau de ton intervention, je te laisse croire ce que tu veux.
Pinailleur a dit:
C’est marrant, tu prend seulement une partie de mon message, alors que dans la suite je suggère dans l’idée que ce prix est déjà intégré aux forfait depuis un moment. Et ça tu ne veux pas en parler ? Ce serait plus intéressant que tu ce que tu as écris.
¿¿¿ Hein ??? Tu devrais au moins lire ce que j’ai écris : certaines infrastructures ont été financées sur fonds publics, et non pas par les opérateurs. Les forfaits ne permettent pas de financer des investissements ailleurs que dans les zones assez densément peuplées et riches pour être rentables. C’est la réalité, c’est tout, et ce n’est pas un point de vue ouvert aux suggestions. Donc non, le prix n’est pas intégré aux forfaits depuis longtemps, il y a eu une part d’argent public en plus.
Pour reformuler ce que je te disais en caricaturant un peu, ce n’est pas parce que tu penses qu’une hausse de prix que tu estimes être faible comparée aux moyens présumés des consommateurs serait d’après toi indolore que ça justifie de l’imposer aux consommateurs en sachant qu’elle servira à financer plus de navets (puisque les goûts de chacun diffèrent).
Ce qui est une autre manière d’expliquer le choix des opérateurs de ne pas faire le genre de calculs que tu as fait (après Fred42) pour intégrer aux forfaits un prix d’infrastructure en sachant que ça inciterait les services de streaming à une sorte de gabegie due à des infrastructures gratuites pour eux.
Un peu comme les limites d’envois d’emails pour lutter contre le spam… (Google, Apple, et il y en a évidemment aussi chez les autres) Sans ces limites je te laisses imaginer ce que ça donnerait.
Je rejoins fred42 dans sa réponse.
Les arguments simples (ou de “bas niveau”) peuvent être les plus importants… Au moment de s’abonner ou pas à ce genre de services, à peu près personne ne va chercher plus loin que l’équilibre entre “ça me plaît ou pas” et “j’ai les moyens ou pas”. Les implications ou conséquences (ou arguments de “haut niveau”) sont laissées de côté par la plupart des consommateurs, et à raison : ça vaut mieux que de se faire des nœuds supplémentaires au cerveau alors que quand s’abonne à un service de streaming de films et de séries, c’est aussi pour se le dénouer… Ou dit autrement, en majorité les gens ne votent pas avec leur porte-monnaie parce que ce sont des gens et non pas des “acteurs économiques rationnels” donc regarder d’où vient et où va l’argent est souvent trop réducteur pour penser correctement à une situation. (ce que je disais plus haut, en n’augmentant pas les tarifs des forfaits, cela favorise la consommation)
Ce genre de lien m’affiche un onglet in-té-gra-le-ment blanc avec plein de fois la même erreur dans la console : « Failed to load resource: net::ERR_BLOCKED_BY_CLIENT ». Après moultes recherches cinématographiques, on m’a expliqué la solution : « N’essaie pas d’aller sur Facebook c’est impossible. Tu dois essayer de te concentrer pour faire éclater la vérité : Facebook n’existe pas. Et là tu sauras que la seule chose qui se plie ce n’est pas Facebook, c’est seulement ton esprit. »
brupala a dit:
Par contre, ça ne résoud pas le problème pour les réseaux radio et mobiles en particulier, où là c’est le partage de la ressource radio, très limitée, qui pose problème.
100% certain que c’est une des raisons pour laquelle ils cherchent des sous. Et situation similaire pour la fibre hors agglo, là où c’est tellement rentable pour eux que les fibres ont été financées sur fonds publics… Ça me fait penser au nucléaire tout ça… tant que ça marche, pas besoin d’investir, et puis quand ça marche plus, eh ben, eh ben, il n’y a pas de sous et trop de travail à faire !
fred42 a dit:
S’il y a vraiment un problème de financement de leur réseau chez les opérateurs, ils devraient pouvoir faire payer leurs abonnés qui sont les demandeurs du trafic sans que ça ne soit trop douloureux.
On peut retourner l’argument, les services de streaming sont demandeurs d’abonnés pour se financer. Et les scénaristes sont demandeurs de financements pour avoir un revenu pour vivre. Et ainsi de suite, tout le monde est demandeur de quelque chose. Faits intéressant à noter : les augmentations des prix à la consommation sont toujours plus douloureuses pour les plus pauvres et elles renforcent la pauvreté des plus pauvres.
fred42 a dit:
Le seul raisonnement, c’est : ces 6 gros se font de l’argent en passant par nos réseaux, il faut que l’on ait notre part.
Non. Le raisonnement c’est : ces 6 gros coulent avec nous si nous coulons donc il faut que nous travaillons ensemble à penser le financement des infrastructures de manière responsable pour éviter un effet domino catastrophique.
fred42 a dit:
Si le trafic généré par la vidéo (et le jeu vidéo cité lui aussi) était mieux réparti et généré non pas par 6 gros mais par 100 fournisseurs moyens, il ne leur serait pas venu à l’idée de demander un tel paiement et pourtant le trafic global aurait été le même.
« Si ma tante en avait on l’appellerait mon oncle, et si mon oncle en était on l’appellerait ma tante. En tout bien tout honneur, naturellement. Poil aux organes de remplacement. » (d’après Internet, ce serait de Pierre Dac)
Pinailleur a dit:
Pour les prix, ce sera +2,09€/mois pour mobile et +1,67€/mois pour l’autre en comptant la TVA. Et c’est vrai que ça n’est pas une forte hausse du prix pour les consommateurs.
Et si au lieu de faire payer plus au consommateurs juste au prétexte qu’ils ont peut-être les sous pour payer, on se contentait de reporter le financement d’une ou deux séries ou films à l’année suivante pour financer les infrastructures ? Je sais bien que les différents services de streaming se la jouent course à l’échalotte pour avoir un catalogue toujours plus fourni, mais dans l’idée, si on leur demande à tous une contribution équitable, ils seront ralentis équitablement et cela ne fausserait pas la concurrence, sans impact dramatique pour les consommateurs puisque les catalogues sont déjà pléthoriques.
Le
05/11/2022 à
15h
26
Tandhruil a dit:
Pas vraiment, la neutralité du net implique que Netflix (et autres) dimensionnent leurs datacenter pour accueillir l’intégralité des flux de leurs clients et contribuent ainsi à augmenter la bande passante du net. en faisant héberger des serveurs de rebond chez les FAI, la neutralité du net n’est plus applicable.
La neutralité c’est juste à propos du trafic réseau qui ne doit pas être discriminé (c’est une question technique). Après il peut y avoir des questions de concurrence, par exemple si un FAI accepte les serveurs Netflix mais refuse ceux d’un concurrent (c’est une question éthique). Le FAI tout comme le fournisseur de service ont tous deux des coûts liés à la bande passante utilisée par leurs abonnés, et ils peuvent s’arranger entre eux comme ils veulent tant que ça reste neutre pour le trafic de l’usager. A priori, l’installation d’un serveur-cache chez un FAI permet de réduire la charge de travail des équipements du FAI et donc favorise aussi le trafic de ceux qui n’utilisent pas le service en question. Et cela libère de la bande passante sur le reste du réseau, pas l’inverse !
Le
05/11/2022 à
15h
26
fred42 a dit:
Donc, évitons de comparer des choses qui ne sont pas comparables et raisonnons directement sur l’organisation d’Internet si on veut finir avec une conclusion valable pour Internet.
Je pense que l’idée des opérateurs télécom est de masquer une partie du coût aux particuliers, ce qui favorise la consommation. Mais ça n’a rien de spécifique à “internet”, la même pratique existe dans les festivals en été où le prix d’entrée n’est qu’une partie du financement, le reste venant de divers fonds locaux, régionaux, nationaux ou européens. Il n’y aurait pas autant de festivals sans ce principe de financement par les deux bouts™ ! C’est pas vraiment déconnant de reporter une partie du coût des infrastructures (investissement et maintenance) sur ceux qui les utilisent vraiment beaucoup plus que les autres, sinon il faudra encore augmenter l’abonnement de Mme Michu, alors que depuis les années 90 elle a seulement appris à se servir d’une boîte mail pour envoyer quelques photos… une ou deux fois par trimestre !
Le
05/11/2022 à
15h
26
Pourtant Transpac a été un vrai succès, mais il n’y avait pas que le minitel dessus. En plus, le minitel, c’était FT qui facturait pour les fournisseurs de services.
J’ai jamais réussi à le faire fonctionner (pas vraiment essayé en fait 😅), mais Free propose aussi un paiement sur leur facture, par exemple sur le Google Play Store (donc sur smartphones). Ce qui m’a toujours irrésistiblement fait penser à la facturation du Minitel, ou même des services “Audiotél” de l’époque.
C’est la même idée : « Art. 2 — Le service d’acheminement permet à un service Télétel de mieux gérer son trafic en l’orientant ou en le répartissant sur plusieurs serveurs, ou sur plusieurs accès d’un même serveur, correspondant à des adresses Transpac différentes. »
À l’époque il fallait payer une redevance mensuelle de 1 180,44 Francs HT par serveur supplémentaire pour obtenir un “code de re-routage” qui permettait au serveur supplémentaire d’être connecté (Art. 6).
Rapporté au mois, je suis environ à 10 euros. Pour moi ça les vaut, car, d’une part, je peux me permettre cette dépense mensuelle, et puis c’est un bon jeu, tout simplement !
Et bientôt, la même chose pour les livres : ce ne sera plus 10 € par ouvrage avec un nombre de lectures illimitées, mais 10 € par lecture. Avec des lootboxes communes à 1 € pour lire les notes de bas de page (par chapitre), des lootboxes rares à 10 € pour relire le chapitre précédent, et des lootboxes épiques à 100 € pour avoir la couleur dans les bédés. De toutes façons, il y aura forcément des gens qui pourront se permettre cette dépense.
Tu confonds des possibilités techniques avec des possibilités légales. Sur l’exemple de Factorio, si c’est si rare c’est parce que c’est plus cher, Steam a une infrastructure robuste pour proposer les téléchargements des jeux à grande échelle. Les autres éditeurs n’ont pas forcément le personnel requis pour maintenir des serveurs de DL. Sur l’idée qu’il n’y a plus vraiment de différence entre les copies physiques et dématérialisées, le fait qu’on ne puisse pas revendre les deuxièmes est bien une différence. Pour toi ça n’a aucun sens, parce que tu regardes uniquement l’effet sur toi-même et les éditeurs/distributeurs d’une telle possibilité. Mais en pratique, avoir le droit de revendre permet de créer un marché de l’occasion, où les prix fluctuent indépendamment des choix imposés par les éditeurs/distributeurs. Il est probable que l’un des mauvais côtés soit l’apparition d’une certaine spéculation ; mais de l’autre côté avec l’interdiction de la revente on peut voir de nombreux jeux surévalués (certains éditeurs comme EA sont connus pour garder des prix hauts très longtemps) car leur prix est fixé pour désinciter le joueur à acheter un jeu ancien, afin de favoriser les ventes de jeux récents… rien à voir avec la valeur du jeu, ni avec la valeur du travail pour le produire, ni même avec la valeur de la propriété intellectuelle incluse. Ah, et puis si on en reste dans le domaine du “techniquement possible”, il existe déjà des places d’échanges de jeux, mais pas d’occasion. Au final, si tu veux trouver un sens à l’idée de la revente d’un jeu dématérialisé, on peut reformuler la question autrement : est-ce qu’un jeu dématérialisé disparaît après consommation comme une aubergine ? (est-ce qu’on te vends “le jeu”, ou bien “l’action de jouer” ? je veux dire, dans les textes)
Le
28/10/2022 à
12h
48
Tandhruil a dit:
Rien ne t’empêche de le jeter (l’effacer de ton HDD)
? Hein ? Est-ce que tu sais de quoi tu parles au juste ? Tiens, fais le test par toi même : 1/ ouvres un compte chez Steam 2/ achète le premier truc à 0,49€ que tu vois 3/ va dans les pages du support technique demander la suppression du jeu de ton compte (= l’effacer du HDD, je suppose que c’est ce que tu voulais dire) 4/ retourne sur la page magasin du même jeu et essaie de l’acheter 5/ tadam ! au moment de valider le panier de l’achat Steam te rappelle que tu possèdes déjà le jeu (que tu avais pourtant supprimé à l’étape 3)
Et ça, c’est Steam. Les autres je ne sais même pas s’il permettent cette “pseudo-suppression”…
Pour la peine je me recopie :
La vraie question c’est : Est-ce que quelqu’un peut être légalement contraint à garder une chose dématérialisée dont il voudrait se séparer ? (est-ce que ce n’est pas une inversion de l’idée de propriété ?)
Le
26/10/2022 à
15h
26
(quote:2101197:127.0.0.1) D’ailleurs, on peut lire dans l’arrêt que “le marché des copies immatérielles d’occasion des jeux vidéo risque d’affecter beaucoup plus fortement les intérêts des titulaires de droit d’auteur que le marché d’occasion des programmes d’ordinateur.”
Vu qu’on paie déjà la RCP, c’est transparent, ils ont voulu dire : « on a décidé de vous tondre de toutes façons alors on va adapter le droit pour dire qu’on a le droit ».
La vraie question c’est : Est-ce que quelqu’un peut être légalement contraint à garder une chose dématérialisée dont il voudrait se séparer ? (est-ce que ce n’est pas une inversion de l’idée de propriété ?)
Parce que c’est à ça que ça revient leur interdiction…
Le
26/10/2022 à
13h
52
Yeocti a dit:
Un tel jugement n’induit-il pas une rupture d’égalité entre les possesseurs de jeux dématérialisés, qui ne peuvent donc pas les revendre, et les possesseurs de jeux sur supports physiques qui eux, sont autorisés à le faire. In fine, l’œuvre est la même…
“ Il est de la nature de l’évidence qu’elle passe inaperçue. ” (il paraît d’après internet que c’est de Jean Paulhan)
hub -> concentrateur -> hall… Le hall, comme le hall de gare c’est pas mal dans l’idée ça rejoint le concentrateur, et dans la sonorité et le monosyllabisme ça rejoint le hub… HDH -> Hall des données de santé
Je dis juste que le résultat d’une modification de PDF est imprédictible et que c’est lié à la conception même des PDF. Certains logiciels de génération de PDF produisent des PDF de mauvaise qualité (parfois volontairement pour rendre difficile la copie des données).
Je pense simplement qu’un outil grand public comme un navigateur ne devrait pas rendre possible trop facilement une opération dangereuse.
Par exemple, j’ai utilisé LibreOffice draw pour modifier certains PDF juste pour numéroter des pièces jointes. C’était a priori sans difficulté, mais ça a cassé l’aspect du PDF et la mise en page. Je ne m’en étais pas rendu compte tout de suite ce qui aurait pu être embêtant comme il s’agissait de documents à destination d’un tribunal et d’une administration. Un de ces documents était même généré par Firefox (impression en PDF d’un mail depuis le web). Un autre était le PDF correspondant à ma déclaration de revenus généré par impots.gouv.fr.
J’ai été obligé d’utiliser un outil de modification en ligne pour avoir un rendu correct.
Je viens d’assayer avec mon avis d’impôt, ça marche. Je peux même l’ouvrir après dans un autre logiciel pour retoucher ce que j’ai ajouté avec Firefox. Effectivement, LO Draw ne fonctionne pas comme ça, mais c’est un autre sujet qui n’a rien à voir : c’est un outil d’édition complet, il importe toute la structure du PDF à sa sauce, en foirant tout ce qu’il ne comprend pas ou ne sait pas gérer. Mais ça permet de réellement changer le contenu du PDF quand il est supporté ! Ici, Firefox 106 propose seulement d’ajouter des annotations textes (sans choix de police) et dessin forme libre. Ça aurait fonctionné dans le cas d’usage que tu cites, essaye avec tes documents et tu verras bien ! Il faut pas oublier que malheureusement pour la vaste majorité des gens, “modifier un PDF” ça veut juste dire “ajouter des annotations” et non pas “changer son contenu” (comme le permet LO Draw). Du coup il faudrait corriger le titre de la brève, puisque effectivement Firefox 106 ne sait absolument pas éditer des PDF.
Le
22/10/2022 à
15h
16
anagrys a dit:
Quand un PDF n’est pas destiné à être tripatouillé, son créateur peut le protéger contre les modifications. Un lecteur qui respecte la norme ne permettra pas de le bidouiller.
fred42 a dit:
Je le redis, éditer un PDF pour lui ajouter des informations dedans, c’est plutôt une mauvaise idée : le résultat est incertain. Il faut donc réserver cela à un public averti
Vous butez tous les deux sur la même idée qu’un fichier téléchargeable pourrait, dans certaines conditions, ne pas être modifiable. Je pense plutôt que c’est un vice de conception des PDF, et que ce vice date d’une époque révolue où tous les appareils n’étaient pas connectés à Internet. Mais de nos jours, ce qui n’est pas fiable c’est d’imaginer qu’un fichier téléchargeable pourrait être verrouillé contre les modifications… Alors qu’en vrai aucune industrie n’y arrive sauf sur le très court terme (les fameux DRM, films, musique, jeux, etc.) et pour un coût faramineux. Pourtant le PDF propose un système de signature robuste qui permet de garantir cryptographiquement qu’un fichier n’a pas été modifié… N’est-ce pas suffisant ? Qui aurait vraiment besoin d’empêcher les modifications quand on peut vérifier l’authenticité lorsque c’est requis ?
Bref: En informatique, il faut penser authentique != immuable.
Le résultat du mode de pensée qui veut que l’authentique soit immuable, c’est le principe du tiers de confiance qui fait que beaucoup de documents restent stockés sur des serveurs pour en assurer l’authenticité (par ex. banques, impôts, assurances, complémentaires santé, fiches de paie, etc.), mais en pratique cela complique la vérification des documents (puisqu’on va pas donner les accès à nos espaces perso ici et là à n’importe qui pour prouver quoi que ce soit). Autrement dit, résultat inverse aux intentions…
En remettant un poil de contexte, pour la fbx révolution, elle a presque 12 ans. En 2011, la conso de la box n’était pas (encore) un sujet, pour quasi personne.
Perso ça me fait bondir de lire un truc pareil alors que c’est sur la période 1995-2005 que tous les boutons “OFF” ont disparus des appareils électroniques pour être remplacés par des veilles forcées (qui consomment un peu, comme par exemple l’affichage de l’heure sur la cafetière ET le micro-onde ET le four ET la radio ET le lave-linge ET le lave-vaiselle ET le sèche-linge ET la machine à pain ET la théière ET la platine blu-ray ET la télécommande, si, si, même la télécommande…). De mémoire il me semble que bien avant 2011 il y avait des assos de consommateurs qui réclamaient une réglementation qui aurait imposé la présence d’un bouton “OFF” sur tous les appareils domestiques… Dire qu’ils sont “quasi personne” parce qu’ils n’ont pas été écoutés (par les trois pouvoirs politiques, économico-industriels et médiatiques) cela revient à rétrécir la réalité et pousse à la radicalisation comme on le voit avec les gens qui coupent les enseignes lumineuses de nos jours : faute d’écoute, ils agissent. Et pour rester sur le sujet de la freebox : pendant longtemps aux débuts de l’ADSL beaucoup de freenautes sont restés très attachés à la “raie manta” (le “modem” ADSL Sagem F@st), un tout petit boitier USB qui consommait que dalle… Les gens continuaient de l’utiliser même après avoir reçu les premières freebox. Free n’a jamais pu ignorer que ses abonnés se souciaient de leur conso électrique.
Bon, au final, arrêtez les réseaux sociaux, vous vous en porterez que mieux
Ou pas : exprimer son avis ou opinion participe au processus critique qui peut mener au changement d’avis ou d’opinion (vers plus de modération, ou dans l’autre sens). (par contre, si c’est juste pour “lurker” de la propagande, là effectivement…)
Pour les voitures au moins, il y a une étape d’homologation avant la mise sur route. Est-ce qu’un SIA embarqué sera présumée conforme sur la base des déclarations du constructeur, ou bien est-il prévu une vraie mise à l’épreuve du SIA embarqué dans une voiture autonome ? Évidemment même question pour les SIA non embarqués dans des voitures. On a pu voir par exemple avec Clearview qui ne reconnait pas aussi bien les visages selon la couleur de peau que des biais des SIA peuvent n’être découverts que lors de l’utilisation à grande échelle. Mais ici, un seul individu ne le saurait pas forcément, comment pourrait-il mettre en oeuvre en pratique cette présomption de causalité si le phénomène non-conforme n’est visible que depuis l’entité qui opère le SIA ?
Et rien ne l’interdit. Ce qui est interdit est de l’appeler Camembert de Normandie alors qu’il serait fait en Allemagne.
Si quelqu’un peut me citer (il me filtre). Et je trouve cela drôle qu’on vende aussi cher une boîte d’un tel produit.
Comme on dit, une hirondelle ne fait pas le printemps. Ça fleure le fake à 205%
Le
07/10/2022 à
16h
21
Cumbalero a dit:
Un autre FAUKON ! Tu veux remplacer toute la flotte des holsters qui fonctionnent très bien et des postes dont le seul boulot est de récupérer les données? Si tu veux, je te fais un budget… qui n’ira pas dans la sécurisation du réseau des hôpitaux alors que c’est là qu’est le vrai problème.
Mais ça m’énerve ça… C’est où ça que j’ai écrit de remplacer quoi que ce soit ? Hein ? J’ai juste parlé de la bonne manière (tel que je le vois) de faire un vrai diagnostic pour éviter les discussions sans queue ni tête fondées sur du vent. Non parce que quand on y réfléchit un quart de seconde, on devine bien qu’il n’y a rien dans les holsters (électronique ou firmware) qui impose WinXP, donc la vérité est ailleurs. Bref : YAKAFAUKON fasse venir Mulder & Scully
Le
06/10/2022 à
15h
45
Ça me fait penser que c’est de l’obsolescence programmée de la part du fournisseur de la solution logicielle d’interconnexion des holsters cardio avec les ordis. Pour résoudre le problème, il faudrait d’abord un diagnostic qui explique pourquoi le soft ne tourne que sous XP et pas sur les suivants. C’est quand même assez rare, et généralement assez spécifique. Sinon, la virtualisation c’est pas une issue, puisque la machine virtuelle aura à peu près les même vulnérabilités logicielles que la machine physique (en gros).
janvi a dit:
Si son remplacement n’est pas envisageable, la meilleur chose à faire est de le mettre hors du réseau et le transfert de donnée manuel par un media physique dédié et réintégration des données via un PC à jour. Eviter qu’il serve de porte d’entrée pour attaquer le reste du SI
Le transfert par média physique ? Il y a toujours le risque de perdre le média. Et puis surtout, les holsters cardio ne servent pas que à enregistrer passivement des données à récupérer off-line ; il y a aussi une fonction d’alerte en temps réel puisque le job des holsters est de détecter les premiers signes de malaise cardiaque… Et donc on fait comment dans ce cas ? On attend que le patient décède d’un infarctus, puis on branche le holster sur le poste hors-réseau, puis on transfère l’alerte avec le média physique dédié, puis enfin on détecte l’alerte et là, paf, ça fait des chocapics magiques avec lesquels on remonte le temps, c’est bien ça ?
Il s’agit de droit états-unien, très différent du droit européen, notamment français, en ce qui concerne la protection de la vie privée. Des réflexes de culture européenne sont inadaptés à cette réalité-là. Je vous renvoie aux premières minutes de la vidéo Géopolitique de la data des données.
Très jolie cravate Sur le fond, même s’il n’aborde pas les différences en détail, c’est instructif. Mais c’est un peu hors-sujet puisqu’il n’aborde pas la situation de cette brève où c’est la justice US qui publie des échanges privés. D’ailleurs rien ne dit que ces échanges seraient en Europe protégés par le principe de respect de la vie privée puisqu’il s’agit aussi de discussions commerciales (investir dans Twitter) et que cela pourrait aussi bien être vu comme étant protégé par la confidentialité commerciale ou bien le secret des affaires (c’est à dire dans un sens “professionnel privé” et non pas “vie privée”) Autrement dit, comment nuire à un concurrent ? Facile, commencer des négociations avec lui puis déposer plainte pour obtenir publication des échanges. Bon je sais bien que la justice n’est pas née de la dernière pluie, mais c’est bien une ficelle utilisable puisque lire ces échanges permet de se faire une meilleure idée de la manière de penser des différentes personnes, ce qui a une importance lorsqu’il s’agit de recevoir ou de faire des investissement, ou bien dans le cadre de lobbying, etc.
fred42 a dit:
Je te laisse à tes interrogations puisque tu rejettes tout en masse.
Un procès est public, à partir de là, les éléments qui font partie du procès le sont aussi.
Un procès peut aussi être à huis clos, intégral ou partiel. Exhibit = Pièce à conviction On ne peut pas dire que cela fasse partie du procès, il s’agit plutôt d’un élément du dossier de l’instruction référencé par la mise en accusation ouvrant le procès. Avant les audiences, rien ne permet de savoir quel usage sera fait de chaque pièce à conviction. Si ça se trouve, l’affaire sera jugée sans avoir besoin d’en parler car d’autres éléments peuvent peut-être suffire à emporter la conviction lors des débats. Du coup la révéler avant les audiences revient à présumer qu’elle fera partie du procès, mais sans le savoir… C’est pas logique : c’est une présomption de publicité. D’où leur sort une idée pareille ?
Aux USA, c’est courant de publier toute correspondance nécessaire pour un procès.
Tu m’en diras tant. Au Mali, c’est courant de marier plusieurs femmes à un même homme. Et d’ailleurs aux USA d’après guerre, il était courant de pratiquer la ségrégation raciale… Que ce soit ‘courant’ n’est pas un argument ! D’ailleurs qu’est-ce qui dit que c’est pareil dans tous les états ? Est-ce qu’il y a d’autres pays qui fonctionnent pareil ?
Mais même si c’était par interception, on ne peut pas opposer ce secret à celles-ci.
Ah mais moi j’ai juste parlé « d’échanges privés ». Les histoires de secret des correspondances et de vie privée, c’est toi Je pense juste que je ne vois pas en quoi la publication de ces échanges sert à la poursuite d’un objectif de justice : le public recevant ces informations ne participe pas aux audiences. Ce genre de pratiques que tu dis ‘courantes’ me semble rapprocher le juge d’un paparazzi en train de voler un cliché de la dernière starlette à la mode bronzant topless dans un espace privé. Du voyeurisme, quoi. M’enfin ch’ui pas expert
Le
04/10/2022 à
09h
15
Exhibit H
Comment est-ce possible de diffuser publiquement des échanges privés ? En plus c’est même pas une affaire criminelle, non ?
Dommage que ça soit seulement une brève, un petit article pour aborder le sujet pourrait être INtéressant à lire…
Ce truc qui ne sert que pour certains processeurs/chipsets d’il y a 20 ans est quand même imposé à tous les processeurs et cela réduit à la fois leurs perfs et leur efficacité énergétique ? Ils ont réussi à open-sourcer même les mauvaises pratiques de certains spécialistes du closed-source
La description est strictement identique pour les deux applis, la seule différence, c’est qui paie. D’ailleurs j’ai pu installer la version gratuite, alors que j’ai un PC monté par moi-même, sans pièce d’OEM.
Non, c’est pas un sujet technique mais juridique : la différence, c’est qui a la responsabilité de la licence du brevet pour autoriser l’installation et l’utilisation du codec. Si c’est Fedora qui fournit une solution clés en main, alors peut-être qu’ils sont responsables, et donc comme ils dépassent les 100’000 postes (voir lien de Fred42) la license n’est peut-être pas gratuite pour eux. Dans le doute, ils ont désactivé le truc en attendant que quelqu’un leur explique ce qu’ils peuvent faire. Idem pour MS : c’est pas eux qui installent le codec sur ton PC, mais toi qui le fait. Pourquoi est-ce qu’ils ont fait comme ça ? Ils ont aussi “caché” (ahem… ) la version gratuite puisque qu’elle n’est pas accessible via l’app du store, mais seulement depuis le web.
Le
30/09/2022 à
13h
48
dada051 a dit:
sur le Store de Microsoft, il y a 2 version du décodeur HEVC
Extensions vidéo HEVC : 1€
Extensions vidéo HEVC du fabricant de l’appareil : gratuit
Le premier, l’utilisateur paie la licence, probalement pour avoir un decodeur logiciel (CPU), le 2eme, c’est pour utiliser le décodeur matériel, donc probablement GPU. Donc si Mesa utilise le GPU pour décoder, on ne devrait pas avoir à payer, car c’est déja payé avec le GPU. Je ne vois donc pas trop d’ù vient le problème
Je suis allé lire un peu ce qu’ils en disent pour essayer de comprendre : Il paraît que non, c’est pas payé avec le GPU mais avec « l’appareil » (comme indiqué sur le store de Microsoft : « du fabricant de l’appareil »). Donc en fait si c’est pour installer Fedora sur un ordi (portable ou bureau) avec un OS préparé par le vendeur, c’est bien déjà payé par le fabricant de l’appareil.. Donc ça vaut pas pour un PC acheté sans OS, ni pour un PC assemblé soi-même. Et si c’est en France ou en Europe où d’après VideoLAN les brevets logiciels valent du vent, alors OSEF. Une petite image qui explique qu’il y a environ 17’000 brevets répartis en plusieurs piscines (“pool”) avec des licenses différentes pour chaque bassin… Ils ont jamais du voir une vraie piscine ces gens-là, encore moins un parc aquatique (on paye qu’une fois l’entrée, pas pour chaque bassin)… Ils sont fous ces ricains
Ok, mais je ne vois pas en quoi tout devrait dépendre de la capacité du prévenu à prouver l’identité du type que la police a omis d’identifier et que l’on a en enregistrement.
Eh ben a priori, comme ça juste au pif et au hasard, hein, je dirais que si on peut témoigner devant un tribunal juste avec une vidéo sans être identifié, eh ben alors il suffit de témoigner n’importe quoi qu’on veut y compris des mensongeries et puis au pire si on se fait prendre il suffira de dire “c’est pas moi, m’sieu l’juge, c’est un sosie”. Et roule ma poule, v’la comment on enfarine la justice
Mais donc pour un “court” moment, tous les possesseur d’ethereum ont le double d’actifs ? Par exemple, les premiers à vendre leur ETH se font du pognon au taux nominal mais ont encore exactement la même valeur en ETH2 ? Bien entendu, le temps que la fluctuation des cours se calme.
Donc si quelqu’un a une bonne vision (dans mon exemple un effondrement d’ETH et un équilibre/montée d’ETH2), il s’est fait plein de dollars en échangeant ses ETH car il a été plus rapide que les autres mais a toujours la même quantité de “richesse” en ETH2 qu’auparavant?
Ca me semble vraiment bizarre quand même comme fonctionnement.
C’est plus clair après quelques pintes En fait les actifs détenus (= titres) ne sont pas vraiment assimilables à des quantités de richesses sauf et seulement sauf au moment de leur vente. C’est la différence entre la cotation et la valeur d’un titre : le cours n’a de valeur que lors d’une transaction. Si tu veux acheter une bière “ETH” et qu’on te propose aussi une bière “ETH2”, tu n’as assez d’argent que pour une seule pinte : la duplication est donc bien due à celles que tu as bues auparavant. CQFB
Apple vend ses propres smartphones et iOS n’est disponible que sur leurs appareils, la question ne se pose donc pas, ils ne forcent pas la main a d’autres constructeurs pour absolument utiliser leurs services.
Ce qui revient à dire que l’absence de concurrence sur l’eau potable du robinet est tout à fait normale puisque chacun est libre d’aller vivre ailleurs. C’est logique, non ?
peut-être juste parce-que la CNIL est l’autorité légalement compétente s’occuper de ce type d’affaires…?
Vu que ça fait des lustres que ça dure, il faut croire que la CNIL n’a pas de personnel pour effectuer une veille techno-légale efficace et il serait utile de savoir pourquoi personne ne traverse la rue pour aller les aider.
Avis perso, je trouve que l’élision de l’article (L apostrophe) devant « l’Inria » est disgracieuse. Dans l’article (de Vincent), il y est devant « l’Institut » donc il devrait aussi y être devant « l’Inria » (tout comme « l’Afnor » citée dans l’article (de Vincent)) puisque ce sont deux manières de nommer la même chose. Je trouve que cette jonglerie entre avec et sans article (L apostrophe) est disruptive. Par exemple : Selon lui, le rôle d’Inria est (…) ==> Selon lui, le rôle de l’Inria est (…) Pour Inria, l’un des plus grands défis (…) ==> Pour l’Inria, (l’)un des plus grands défis (…) etc. Contre-exemple : au hasard, « Sup de Co » pour « l’école Supérieure de Commerce » ; mais ici c’est « l’école » en entier qui est élidée dans l’abbréviation et non pas seulement l’article (L apostrophe).
519 commentaires
Parlons un peu de modération
02/12/2022
Le 05/12/2022 à 15h 32
Juste pour dire que même si c’est vrai, ce n’est qu’une partie de la vérité : tu le dis toi-même, il y a aussi des défauts dans les systèmes de votes.
Après tout, il parait qu’on aime quelqu’un pour ses défauts… je pense qu’il faut voir une évolution éventuelle du système de commentaires avec le même état d’esprit : au lieu d’adopter un système de vote pour ses qualités, penser d’abord à ses défauts et se demander si on les aimera à l’avenir.
M’enfin JDCJDR
Le 03/12/2022 à 14h 40
Pareil que d’autres, je serais curieux de connaitre mon alignement
D’ailleurs puisque j’ai vu certains proposer des systèmes de notation numériques des commentaires (+1/-1) ou des commentateurs, ainsi que des réponses rapides style émoticônes, pourquoi ne pas proposer (en plus) aux lecteurs de noter l’alignement des commentaires suivant la grille D&D ? Ce serait un peu plus réaliste que le +1/-1 qui manque infiniment de finesse pour moi…
Ça existe ailleurs ces systèmes de notation numérique des messages, et ça montre toujours à peu près les mêmes travers (effet de bulle, effet de groupe, effet de foule, effet de “je ne suis pas d’accord donc il faudrait te modérer” etc.) et je ne suis pas sur que cela puisse réduire la modération, ça peut peut-être même inciter certains à polariser encore plus leurs propos pour essayer d’être “mieux entendu”.
Ah oui, pour revenir sur les réactions, effectivement le système de Discord est pas mal, pour n’en citer qu’un, mais son défaut est qu’il ne propose que les smiley Unicode normaux qui ne sont pas vraiment conçus pour être des réactions… je ne suis pas certain que ça puisse marcher pour créer un espace de débats argumentés (excepté le smiley vomi 🤮 qui serait un must have quand on lit certains commentaires). Mais comme pour les notes, les travers existent (tiens toi là, t’as déjà eu deux smileys vomi ? aller je t’en rajoute un sans te lire puisque t’es à vomir…)
Sinon, une autre suggestion : afficher sur le profil de chacun combien de fois il a été filtré (pas par qui, juste combien). Peut-être que ça pourrait aider à la modération ? Dans tous les cas, comme une bonne part de la modération repose sur les lecteurs (nous, moi), de mon point de vue ce serait utile de pouvoir donner plus de retours (sans pour autant aller jusqu’à écrire) plutôt que de devoir se résoudre à des actions extrêmes (comme filtrer, ou sworder). Pas forcément besoin que ces retours soient visibles dans le fil de commentaires d’aileurs.
Avisa vs Next INpact : l’audience du 28 novembre 2022
29/11/2022
Le 29/11/2022 à 15h 43
Bon courage !
C’est quoi l’histoire de pas de présentations de témoins / pas de Fakir / pas d’offre de preuves ? Est-ce que la recherche de la vérité est facultative dans une affaire de diffamation avec libre choix à l’accusation qui s’en plaint de choisir s’ils activent l’option ou pas ?
Médiapart censuré, Reflets de nouveau attaqué
22/11/2022
Le 24/11/2022 à 17h 11
Sur ce point-là, quoi que nous fassions, ce n’est pas nous qui décidons où tout cela s’arrêtera…
Dans le brief d’aujourd’hui… encore une histoire de limiter les atteintes au respect de la vie privée par un intérêt légitime où encore une fois personne là-haut n’explique jusqu’où on peut aller quand on en a un (d’intérêt légitime).
Le 24/11/2022 à 14h 59
Tu me donnes parfois l’impression que tu es un robot… Bien évidemment qu’il y a une règle générale dans cette histoire, tu l’as toi-même écrit mais sans aller jusqu’à le comprendre : la victime a failli aller jusqu’à se suicider… se suicider… Et donc, cela correspond à un état de détresse psychologique extrême, qualifiable d’état de faiblesse.
En général, ce genre d’état altère sensiblement les facultés de jugement : la victime a selon toi “consenti” à la publication ? Mais en réalité elle aurait probablement consenti à quasiment n’importe quoi qui la sorte de sa mauvaise situation pourvu que le “sauveur” ait l’air sincère, et ce sans tenir compte des dégâts que le “sauveur” peut causer au passage…
Ce n’est pas un consentement libre, et cela ne concerne que sa personne et non les autres individus qui pourraient pâtir de cette divulgation (rappel : c’était l’objet du chantage…)
Pour résumer tout ça autrement (et au passage souligner que l’idée de consentement n’a aucune importance dans cette histoire), et c’est un résumé valable en général dans ce genre d’histoire : le maitre chanteur a cherché à profiter d’informations sur sa victime ; mais le journaliste a profité de la victime elle-même, de son histoire, de sa vie. Comme le sniper qui flingue l’otage pour buter le preneur d’otage ! On est bien forcés dans ce cas de poser la seule question valable : était-ce vraiment la seule et unique solution ? Ici, j’ai déjà expliqué que non et je ne crois pas possible d’argumenter humainement du contraire : le journaliste n’avait, n’a et n’aura aucune obligation de tout publier.
Bref… c’est bien une dystopie. Et c’est pas des “oppositions de droits fondamentaux” ni des “décisions au cas par cas” qui vont changer mon point de vue.
Le 23/11/2022 à 17h 44
Je ne suis pas hors-sujet. La loi dit que « toute personne a le droit au respect de sa vie privée ». Tes histoires d’invocations ne sont pas dans la loi. Peu importe qu’une personne ait ou non demandé le respect de sa vie privée, elle doit être respectée dans tous les cas.
C’est ce que les anglophones appellent « privacy by design », et c’est le principe de droit valable en France depuis des lustres. Il découle directement de la définition de la liberté inscrite dans la DDHC de 1789 qui affirme le principe fondamental que nuire n’est pas une liberté.
Non, je parle des deux. Ou aussi du respect de la vie privée en général dans des histoires de ce genre. Je ne cherche pas à juger du cas d’espèce comme tu tentes de le faire pour limiter le périmètre de débat (et donc d’expression) dans une direction qui te conviens.
En l’occurence, dans le premier article il y a divulgation de la vie privée au-delà de ce qui me semble raisonnable, et c’est donc logique d’interdire le second article s’il contient le même genre de détails croustillants.
Le fait que tu reprennes tous ces détails montre que tu t’en fiches, c’est-à-dire que tu t’appliques à toi-même une vision anarchique de la liberté, qui consiste à faire tout ce que l’on ne t’empêche pas de faire, et ce au mépris du principe d’interdiction de nuire (voir plus haut). Mais ce n’est pas cette vision de la liberté qui est de droit.
Oui, mais uniquement cette information, et non pas tous les détails quand au contenu du chantage : l’intérêt public c’est l’existence du chantage, pas de connaitre la vie privée d’un individu qui en est l’objet. Le journaliste n’est pas procureur et n’a pas à prouver à son lectorat ce qu’il affirme (dans les limites de l’interdiction de diffamer et de calomnier). Ces faits croustillants sont présentés aux lecteurs pour anticiper une accusation de diffamation, un peu comme pour la prévenir en disant aux lecteurs : « voyez par vous même, j’ai les preuves ». Mais ces preuves contiennent une atteinte à la vie privée, et n’auraient pas du être publiées. D’autant que ces preuves sont seulement déclaratives, c’est-à-dire qu’il n’y a aucune possibilité pour le lectorat de contrôler la validité des preuves, ce qui est pourtant le b.a.-ba. de la preuve…
Tu ne sais pas quoi répondre. Un lanceur d’alerte qui aurait suivi la procédure prévue aurait peut-être été orienté vers un tribunal, qui n’aurait pas révélé publiquement autant de détails, ce qui ne porte pas atteinte à la vie privée des personnes concernées, au contraire de la publication dans un journal. J’ai parlé de “lanceur d’alerte” pour montrer la différence entre la liberté d’informer des journalistes, et de le droit d’alerte des lanceurs, et ce n’est pas hors-sujet. D’ailleurs, j’insiste, il y a une différence entre une liberté et un droit (ce deuxième est encadré plus strictement).
Mais peu importe de quel côté (s’il y en a un). Le problème est l’atteinte à la vie privée, et non pas le fait initial qui a amené le journaliste à la commettre par la suite. Même si ce fait initial est tel qu’il est d’intérêt public d’en informer les gens, cela ne donne toujours pas un motif valable pour étaler en public des éléments de vie privée. Ce n’est pas proportionné. Ni dans le premier article, ni dans le deuxième article, ni dans aucun autre.
Je ne dis pas que tu aies tort sur ce point précis, ni ne dis que tu aies raison, ni ne cherche à ouvrir un débat sur ce point précis : à l’inverse j’intègre ce point dans un raisonnement plus large qui englobe les trois points. Voir ci-après.
Je ne dis pas que tu aies tort sur ce point précis, ni ne dis que tu aies raison, ni ne cherche à ouvrir un débat sur ce point précis : à l’inverse j’intègre ce point dans un raisonnement plus large qui englobe les trois points. Voir ci-après.
Je ne dis pas que tu aies tort sur ce point précis, ni ne dis que tu aies raison, ni ne cherche à ouvrir un débat sur ce point précis : à l’inverse j’intègre ce point dans un raisonnement plus large qui englobe les trois points. Voir ci-après.
Non, ce que tu décris est bien une dystopie, et il n’y a rien d’une attaque sur la personne à dire que tes propos sont dystopiques, même si ce fut avec l’ironie d’une liaison.
On ne peut pas raisonnablement utiliser ni un droit, ni une série de droits (comme les trois points ci-avant), pour en venir à la conclusion qu’il faille en bafouer un autre, sauf à avoir prouvé auparavant qu’il n’y a pas d’autre solution, et que cela soit proportionné et raisonnable. Ici, ce n’est pas le cas, le journaliste pouvait ne pas publier certains détails, donc une autre solution existait bien, donc bafouer la vie privée n’est pas proportionné à l’objectif initial.
Donc peu importe que les trois points précédents soient vrais ou faux en droit, leur combinaison est fausse de toutes façons : l’atteinte à la vie privée qui en résulte pouvait être évitée.
Le même raisonnement s’applique au deuxième article. J’en reviens pas d’en venir à l’écrire tellement c’est évident. Et aussi à n’importe quel autre article.
Voir ci-avant. Je ne chercherais pas à discuter du cas d’espèce comme tu veux le faire car cela amène à de fausses conclusions sur de nombreux points en limitant le débat à un périmètre de faits au lieu de le mener dans un périmètre de droit.
Le 23/11/2022 à 17h 44
J’avais lu.
Protection des sources et secret professionnel n’ont aucun rapport avec la vie privée et son respect, sauf à vouloir détourner un droit pour en bafouer un autre, ce qui est effectivement le “sport” favori de certaines personnes/entreprises dans le monde réel. Le nombre de personnes qui se font avoir par les raisonnements qu’ils présentent est ahurissant.
Et non c’est moi qui reprenait la sienne. Cela s’intégrait avec une pointe d’ironie dans ma réponse, qui contient des arguments, une chose absente de tes propos, ce qui en fait bien une attaque ad hominem de ta part.
Le 23/11/2022 à 15h 19
Eh bien non justement quand il est question en droit de la liberté d’informer, c’est un contexte où informer et révéler ne sont pas synonymes. Le droit définit la liberté d’informer, pas celle de révéler, bien au contraire puisque cela interdirait le droit au respect de la vie privée.
D’où ce que j’avais mis juste au-dessus :
TL;DR : la liberté d’informer n’est pas une liberté de révéler ce qui n’est pas public ni d’intérêt public et qui serait autrement et légalement caché.
Ah? mais moi j’ai des arguments qui ne sont pas ad hominem.
Le 23/11/2022 à 14h 35
Hormis les conflits d’intérêts, le trafic d’influence, et autres joyeusetés mafieuses du genre, les hommes politiques même de premier plan ont le même droit au même respect de la vie privée que le péquin moyen.
Dans l’article de Médiapart, je vois bien une atteinte au respect de droit… les pratiques légales de chacun avec un/une escort sont protégées par le principe du respect de la vie privée, donc les pratiques de l’homme politique de premier plan aussi. À moins que l’escort ne soit complice que quelque chose en étant autre chose que juste escort ! (par exemple)
Ce n’est pas parce qu’un maitre chanteur veut faire usage d’informations de ce genre dont il disposerait que cela réduit le droit au respect de la vie privée de la personne faisant l’objet du chantage sans quoi elle en serait alors doublement victime, tout l’inverse du but des lois interdisant le chantage.
TL;DR : la liberté d’informer n’est pas une liberté de révéler ce qui n’est pas public ni d’intérêt public et qui serait autrement et légalement caché.
C’est le “lanceur d’alerte” qui révèle, pas le journaliste. Et la vie privée d’untel n’est pas un sujet d’alerte au(x) peuple(s) ! D’ailleurs en droit un “lanceur d’alerte” n’est pas censé alerter directement en public justement pour éviter les effets de bord indésirables et nuisibles !
Ici, l’existence d’un chantage est peut-être une information d’intérêt public (si ce n’est pas un coup monté), mais aucun des détails à propos de la victime du chantage ne l’est d’après moi. Il y a un énorme manque de discrétion de la part du journaliste et du journal… Très déçu de Médiapart pour le coup.
Donc pour toi :
Bienvenue en Fredystopie
Je pense l’inverse, voir TL;DR juste au-dessus.
Ah, ouf ! On a eu chaud 😅 c’est pas passé loin du n’importe quoi
Le 22/11/2022 à 16h 59
C’est bien le pourquoi.
Le 22/11/2022 à 16h 58
Faut lire, c’est écrit juste en dessous :
Le 22/11/2022 à 15h 19
Mouais.
Mouais.
⇒ M’enfin en matière judiciaire les « erreurs » sont rarement des choses inconséquentes qu’on peut évacuer aussi facilement d’un simple revers de procédure. (s’il n’y avait pas de conséquence, il n’y aurait pas de première décision en premier lieu, n’est-ce-pas ?)
Les décisions d’Elon Musk pourraient mettre en danger des utilisateurs de Twitter
15/11/2022
Le 18/11/2022 à 16h 58
Nan, j’achète pas…
Je ne me souviens pas avoir déjà entendu le big boss d’un constructeur automobile se mettre à « se contente de parler des perf’, etc. » de cette manière (dans un tel contexte)… sans que ça ne soit très clairement dirigé envers les ingés ?
Et puis d’où sort cette « volonté d’humilier »… ?!?!?!? Quand on certifie ne pas trouver de travail même en traversant plein de rues pendant X années, ça n’est pas vouloir humilier quelqu’un quand même ?
Mouais… sur ce point… ok, les tensions internes posent problème, mais même parmi ceux qui restent, ça se pourrait qu’ils conservent une… ahem… une… animosité rancunière légèrement prononcée… due au fait que des collègues qu’il appréciaient ne soient plus là…. ou alors ils se détestaient tous entre eux dans cette boîte ?
M’enfin du coup je suis content de ne pas avoir de Twitter
🍿
Le 16/11/2022 à 16h 49
Double-standard…
C’est pas plus malin de la part d’Elon, et c’est tout aussi fautif de sa part si ce qu’il disait à propos des perfs de l’app est effectivement aussi faux que l’a dit Éric.
Du coup, on vire les deux ?
Est-ce que je prépare un stock de pop-corn pour le conseil de discipline de l’élève Musk Ier ?
La Commission européenne veut renforcer les virements instantanés
10/11/2022
Le 11/11/2022 à 16h 33
Il n’y a pas que les comptes de dépôts qui sont garantis, et il y a plusieurs plafonds cumulatifs : on peut très bien dépasser les 200 000 € sous garanties (des dépôts et des titres), sans que ce soit de l’argent qui dort…
En résumé :
Livret A + LDDS + LEP sont garantis en totalité par l’état (42 950 € plus intérêts cumulés dans la limite de 100 000 € par client ET par établissement).
Plus tous les dépôts sur comptes courants, livrets et plans d’épargne à hauteur de 100 000 € par client ET par établissement.
Plus encore 70 000 € pour tous les titres et instruments financiers encore une fois par client ET par établissement.
En détails :
garantie des dépôts
garantie des titres (attention aux conditions où elle s’applique, ce n’est pas une garantie contre la baisse de valeur des titres)
Les opérateurs télécoms réclament deux milliards d’euros à Amazon, Apple, Google, Meta Microsoft et Netflix
04/11/2022
Le 10/11/2022 à 17h 12
Je t’ai indiqué le sens à donner au verbe. Tu essaie de prétendre que j’interprète mal tes propos tout en voulant choisir le sens des miens ? C’est une tentative ratée de télépathie inversée (parfois appelée de l’anglicisme “inception” depuis que DiCaprio a arrêté de tester la solidité des icebergs avec des paquebots)
Mais non pas du tout, “faire cas de”, c’est juste “faire cas de”. Un peu comme quand un porte-parole présente un rapport de réunion ministérielle, cela ne l’engage pas personnellement à propos du contenu du rapport sauf s’il a pris part à sa rédaction et a choisi de présenter ceci plutôt que cela. Ici, qui a choisi de considérer l’idée ? Ce n’est quand même pas moi !
C’est la même idée car la demande de coût n’est pas externe. C’est comme un commerçant qui décide librement de sa marge et l’augmente de 0,10 €. Peu importe qu’il le fasse parce que “c’est pas cher pour les consommateurs” ou parce que “ça permet d’absorber le coût demandé sur les consommateurs”… c’est la même idée. C’est pas une idée similaire ni approchante, c’est vraiment la même idée.
Mais ça fait depuis l’antiquité (soit 3 ou 4 mille ans quand même) que de nombreux penseurs-philosophes (aussi bien d’occident que d’orient que d’extrême-orient) ont disserté sur l’importance en politique de ne rien dire que l’on ne sache défendre.
Si je me mettais à considérer (“faire cas de”) n’importe quelle idée qui puisse avoir un sens politique, alors cela ne m’étonnerait pas qu’on puisse vouloir me demander de m’expliquer là-dessus…
C’est pourtant bien formulé.
“toute personne dans cette situation” == “ceux qui n’utilisent pas internet pour le streaming vidéo”
Pour toute personne dans cette situation, tu n’as explicité ni pourquoi le “palier dangereux” (ton idée) pourrait être supérieur à zéro, ni en quoi l’idée qu’il soit supérieur à zéro puisse être une idée juste, équitable ou défendable ailleurs que dans une république bananière.
D’où ma question, qui a effectivement du sens… Pour le moment et sans plus d’explication de ta part, cette idée de “palier dangereux” est une idée magique destinée à faire accepter une autre idée (augmentation de l’abonnement pour tous les abonnés). Comme si je te disais que augmenter l’âge de départ à la retraite d’un “palier suffisant” permet de rééquilibrer les comptes des régimes de retraite, mais sans accepter de préciser ledit “palier suffisant”… Du bon gros enfumage qui ne passe pas mon détecteur homologué (équipement domestique obligatoire, soit dit en passant)
Non, dans une république bananière le pouvoir en place se fiche bien d’être juste ou équitable, c’est le principe : il est corrompu et ajuste ses choix en fonction du pognon.
Donc ma question n’aurait pas de sens dans ce type de pays : mon point ici est que “défendable” n’est pas séparable de “ailleurs que dans une république bananière”.
Le 09/11/2022 à 14h 52
CONSIDÉRER, verbe trans.
− P. ext. « Faire cas de. »
lien
Remis en contexte, ça m’a bien l’air d’être le sens de ce que j’ai écris :
Mouaip’, te faire reconnaître explicitement que c’est une idée pourrie à la noix sur-fermentée toute droit sortie du scénario archi-foireux d’une mauvaise dystopie nullissime de série triple Z de la vingt-neuvième heure bissextile du calendrier étrusque ; au lieu de te voir te contenter de dire que le fait d’avoir fait cas de l’idée ne signifie ab-so-lu-ment pas que tu la défendes…
Le 07/11/2022 à 17h 27
À ce compte-là, j’ai donc bien choisi mes mots puisque j’ai écrit que c’est une idée que tu considères.
Et c’est bien le fait que tu considères l’idée (peu m’importe l’intention derrière ta considération de l’idée) qui m’amène à réagir et à te demander en quoi ce serait une idée juste, équitable et défendable ailleurs que dans une république bananière (peu m’importe que tu la défendes effectivement ou non).
Hé donc, dans une conversation normale, habituellement on ne considère pas des idées en l’air juste comme ça, il y a bien une intention derrière (qu’elle soit de défendre ou non). Ce qui fait réagir, normal, quoi…
D’ailleurs, petit rappel historique, s’il y a des temps de parole à l’assemblée et au sénat, c’est bien très précisément pour éviter que les élus ne se mettent à considérer des idées en l’air pendant des heures…
Le 07/11/2022 à 15h 54
Ce à quoi j’ai déjà répondu deux fois, mais c’est pas grave en voici une troisième : ne pas augmenter les forfaits favorise la consommation. Il n’y a aucun intérêt pour les opérateurs à augmenter leurs tarifs sauf si c’est une augmentation de marge, mais ce n’est pas ce dont tu parles. Si leur intérêt était d’augmenter les forfaits, ils ne se seraient peut-être bien pas fatigués à essayer de demander de l’argent à Netflix et consorts, non ?
Que je ne sois pas d’accord avec toi et ta suggestion ne signifie pas que je ne l’aie pas lue. Tu as trouvé une coincidence au niveau des prix, pas plus, mais ça peut s’expliquer autrement.
Je ne raccourcis rien, je défends l’idée que ceux qui n’utilisent pas du tout de services de streaming vidéo sont les grands oubliés de tes raisonnements. Tu considères l’idée qu’ils doivent payer, sans fournir de raison autre que “c’est pas cher”. Expliques-moi pourquoi ce serait une idée juste, équitable et défendable ailleurs que dans une république bananière que ce palier dangereux puisse être supérieur à zéro pour toute personne dans cette situation ?
Personne ne te demande de répondre à tout.
Le 07/11/2022 à 14h 09
¿¿¿ Hein ???
Tu devrais au moins lire ce que j’ai écris : certaines infrastructures ont été financées sur fonds publics, et non pas par les opérateurs. Les forfaits ne permettent pas de financer des investissements ailleurs que dans les zones assez densément peuplées et riches pour être rentables. C’est la réalité, c’est tout, et ce n’est pas un point de vue ouvert aux suggestions. Donc non, le prix n’est pas intégré aux forfaits depuis longtemps, il y a eu une part d’argent public en plus.
Pour reformuler ce que je te disais en caricaturant un peu, ce n’est pas parce que tu penses qu’une hausse de prix que tu estimes être faible comparée aux moyens présumés des consommateurs serait d’après toi indolore que ça justifie de l’imposer aux consommateurs en sachant qu’elle servira à financer plus de navets (puisque les goûts de chacun diffèrent).
Ce qui est une autre manière d’expliquer le choix des opérateurs de ne pas faire le genre de calculs que tu as fait (après Fred42) pour intégrer aux forfaits un prix d’infrastructure en sachant que ça inciterait les services de streaming à une sorte de gabegie due à des infrastructures gratuites pour eux.
Un peu comme les limites d’envois d’emails pour lutter contre le spam… (Google, Apple, et il y en a évidemment aussi chez les autres) Sans ces limites je te laisses imaginer ce que ça donnerait.
Les arguments simples (ou de “bas niveau”) peuvent être les plus importants… Au moment de s’abonner ou pas à ce genre de services, à peu près personne ne va chercher plus loin que l’équilibre entre “ça me plaît ou pas” et “j’ai les moyens ou pas”. Les implications ou conséquences (ou arguments de “haut niveau”) sont laissées de côté par la plupart des consommateurs, et à raison : ça vaut mieux que de se faire des nœuds supplémentaires au cerveau alors que quand s’abonne à un service de streaming de films et de séries, c’est aussi pour se le dénouer…
Ou dit autrement, en majorité les gens ne votent pas avec leur porte-monnaie parce que ce sont des gens et non pas des “acteurs économiques rationnels” donc regarder d’où vient et où va l’argent est souvent trop réducteur pour penser correctement à une situation. (ce que je disais plus haut, en n’augmentant pas les tarifs des forfaits, cela favorise la consommation)
Le 06/11/2022 à 16h 57
Ce genre de lien m’affiche un onglet in-té-gra-le-ment blanc avec plein de fois la même erreur dans la console : « Failed to load resource: net::ERR_BLOCKED_BY_CLIENT ». Après moultes recherches cinématographiques, on m’a expliqué la solution :
« N’essaie pas d’aller sur Facebook c’est impossible. Tu dois essayer de te concentrer pour faire éclater la vérité : Facebook n’existe pas. Et là tu sauras que la seule chose qui se plie ce n’est pas Facebook, c’est seulement ton esprit. »
100% certain que c’est une des raisons pour laquelle ils cherchent des sous. Et situation similaire pour la fibre hors agglo, là où c’est tellement rentable pour eux que les fibres ont été financées sur fonds publics…
Ça me fait penser au nucléaire tout ça… tant que ça marche, pas besoin d’investir, et puis quand ça marche plus, eh ben, eh ben, il n’y a pas de sous et trop de travail à faire !
On peut retourner l’argument, les services de streaming sont demandeurs d’abonnés pour se financer. Et les scénaristes sont demandeurs de financements pour avoir un revenu pour vivre. Et ainsi de suite, tout le monde est demandeur de quelque chose. Faits intéressant à noter : les augmentations des prix à la consommation sont toujours plus douloureuses pour les plus pauvres et elles renforcent la pauvreté des plus pauvres.
Non. Le raisonnement c’est : ces 6 gros coulent avec nous si nous coulons donc il faut que nous travaillons ensemble à penser le financement des infrastructures de manière responsable pour éviter un effet domino catastrophique.
« Si ma tante en avait on l’appellerait mon oncle, et si mon oncle en était on l’appellerait ma tante. En tout bien tout honneur, naturellement. Poil aux organes de remplacement. » (d’après Internet, ce serait de Pierre Dac)
Et si au lieu de faire payer plus au consommateurs juste au prétexte qu’ils ont peut-être les sous pour payer, on se contentait de reporter le financement d’une ou deux séries ou films à l’année suivante pour financer les infrastructures ?
Je sais bien que les différents services de streaming se la jouent course à l’échalotte pour avoir un catalogue toujours plus fourni, mais dans l’idée, si on leur demande à tous une contribution équitable, ils seront ralentis équitablement et cela ne fausserait pas la concurrence, sans impact dramatique pour les consommateurs puisque les catalogues sont déjà pléthoriques.
Le 05/11/2022 à 15h 26
La neutralité c’est juste à propos du trafic réseau qui ne doit pas être discriminé (c’est une question technique). Après il peut y avoir des questions de concurrence, par exemple si un FAI accepte les serveurs Netflix mais refuse ceux d’un concurrent (c’est une question éthique).
Le FAI tout comme le fournisseur de service ont tous deux des coûts liés à la bande passante utilisée par leurs abonnés, et ils peuvent s’arranger entre eux comme ils veulent tant que ça reste neutre pour le trafic de l’usager. A priori, l’installation d’un serveur-cache chez un FAI permet de réduire la charge de travail des équipements du FAI et donc favorise aussi le trafic de ceux qui n’utilisent pas le service en question. Et cela libère de la bande passante sur le reste du réseau, pas l’inverse !
Le 05/11/2022 à 15h 26
Je pense que l’idée des opérateurs télécom est de masquer une partie du coût aux particuliers, ce qui favorise la consommation. Mais ça n’a rien de spécifique à “internet”, la même pratique existe dans les festivals en été où le prix d’entrée n’est qu’une partie du financement, le reste venant de divers fonds locaux, régionaux, nationaux ou européens. Il n’y aurait pas autant de festivals sans ce principe de financement par les deux bouts™ !
C’est pas vraiment déconnant de reporter une partie du coût des infrastructures (investissement et maintenance) sur ceux qui les utilisent vraiment beaucoup plus que les autres, sinon il faudra encore augmenter l’abonnement de Mme Michu, alors que depuis les années 90 elle a seulement appris à se servir d’une boîte mail pour envoyer quelques photos… une ou deux fois par trimestre !
Le 05/11/2022 à 15h 26
J’ai jamais réussi à le faire fonctionner (pas vraiment essayé en fait 😅), mais Free propose aussi un paiement sur leur facture, par exemple sur le Google Play Store (donc sur smartphones). Ce qui m’a toujours irrésistiblement fait penser à la facturation du Minitel, ou même des services “Audiotél” de l’époque.
Le 04/11/2022 à 14h 32
Il faudrait pas oublier qu’on a inventé le Minitel, hein…
Il faut chercher un peu, mais j’ai trouvé cet Arrêté du 26 février 1990 portant ouverture et tarification des services d’acheminement, de reroutage et de reroutage à partir de Minitel Guide des services, du service d’accès Télétel.
C’est la même idée : « Art. 2 — Le service d’acheminement permet à un service Télétel de mieux gérer son trafic en l’orientant ou en le répartissant sur plusieurs serveurs, ou sur plusieurs accès d’un même serveur, correspondant à des adresses Transpac différentes. »
À l’époque il fallait payer une redevance mensuelle de 1 180,44 Francs HT par serveur supplémentaire pour obtenir un “code de re-routage” qui permettait au serveur supplémentaire d’être connecté (Art. 6).
TL;DR… Le Minitel est mort, Vive le Minitel…
Comment les éditeurs monétisent-ils leurs contenus ?
02/11/2022
Le 04/11/2022 à 10h 24
Et bientôt, la même chose pour les livres : ce ne sera plus 10 € par ouvrage avec un nombre de lectures illimitées, mais 10 € par lecture. Avec des lootboxes communes à 1 € pour lire les notes de bas de page (par chapitre), des lootboxes rares à 10 € pour relire le chapitre précédent, et des lootboxes épiques à 100 € pour avoir la couleur dans les bédés.
De toutes façons, il y aura forcément des gens qui pourront se permettre cette dépense.
Revendre des jeux dématérialisés d’occasion (UFC-Que Choisir vs Steam): la cour d’appel dit non
26/10/2022
Le 30/10/2022 à 10h 34
Tu confonds des possibilités techniques avec des possibilités légales.
Sur l’exemple de Factorio, si c’est si rare c’est parce que c’est plus cher, Steam a une infrastructure robuste pour proposer les téléchargements des jeux à grande échelle. Les autres éditeurs n’ont pas forcément le personnel requis pour maintenir des serveurs de DL.
Sur l’idée qu’il n’y a plus vraiment de différence entre les copies physiques et dématérialisées, le fait qu’on ne puisse pas revendre les deuxièmes est bien une différence. Pour toi ça n’a aucun sens, parce que tu regardes uniquement l’effet sur toi-même et les éditeurs/distributeurs d’une telle possibilité.
Mais en pratique, avoir le droit de revendre permet de créer un marché de l’occasion, où les prix fluctuent indépendamment des choix imposés par les éditeurs/distributeurs. Il est probable que l’un des mauvais côtés soit l’apparition d’une certaine spéculation ; mais de l’autre côté avec l’interdiction de la revente on peut voir de nombreux jeux surévalués (certains éditeurs comme EA sont connus pour garder des prix hauts très longtemps) car leur prix est fixé pour désinciter le joueur à acheter un jeu ancien, afin de favoriser les ventes de jeux récents… rien à voir avec la valeur du jeu, ni avec la valeur du travail pour le produire, ni même avec la valeur de la propriété intellectuelle incluse.
Ah, et puis si on en reste dans le domaine du “techniquement possible”, il existe déjà des places d’échanges de jeux, mais pas d’occasion.
Au final, si tu veux trouver un sens à l’idée de la revente d’un jeu dématérialisé, on peut reformuler la question autrement : est-ce qu’un jeu dématérialisé disparaît après consommation comme une aubergine ? (est-ce qu’on te vends “le jeu”, ou bien “l’action de jouer” ? je veux dire, dans les textes)
Le 28/10/2022 à 12h 48
? Hein ?
Est-ce que tu sais de quoi tu parles au juste ?
Tiens, fais le test par toi même :
1/ ouvres un compte chez Steam
2/ achète le premier truc à 0,49€ que tu vois
3/ va dans les pages du support technique demander la suppression du jeu de ton compte (= l’effacer du HDD, je suppose que c’est ce que tu voulais dire)
4/ retourne sur la page magasin du même jeu et essaie de l’acheter
5/ tadam ! au moment de valider le panier de l’achat Steam te rappelle que tu possèdes déjà le jeu (que tu avais pourtant supprimé à l’étape 3)
Et ça, c’est Steam. Les autres je ne sais même pas s’il permettent cette “pseudo-suppression”…
Pour la peine je me recopie :
Le 26/10/2022 à 15h 26
Vu qu’on paie déjà la RCP, c’est transparent, ils ont voulu dire : « on a décidé de vous tondre de toutes façons alors on va adapter le droit pour dire qu’on a le droit ».
La vraie question c’est : Est-ce que quelqu’un peut être légalement contraint à garder une chose dématérialisée dont il voudrait se séparer ?
(est-ce que ce n’est pas une inversion de l’idée de propriété ?)
Parce que c’est à ça que ça revient leur interdiction…
Le 26/10/2022 à 13h 52
“ Il est de la nature de l’évidence qu’elle passe inaperçue. ” (il paraît d’après internet que c’est de Jean Paulhan)
L’état ne peut plus utiliser le terme « Health data hub »
25/10/2022
Le 25/10/2022 à 08h 25
hub -> concentrateur -> hall…
Le hall, comme le hall de gare c’est pas mal dans l’idée ça rejoint le concentrateur, et dans la sonorité et le monosyllabisme ça rejoint le hub…
HDH -> Hall des données de santé
Firefox 106 sait éditer les PDF
20/10/2022
Le 22/10/2022 à 17h 47
Je viens d’assayer avec mon avis d’impôt, ça marche. Je peux même l’ouvrir après dans un autre logiciel pour retoucher ce que j’ai ajouté avec Firefox.
Effectivement, LO Draw ne fonctionne pas comme ça, mais c’est un autre sujet qui n’a rien à voir : c’est un outil d’édition complet, il importe toute la structure du PDF à sa sauce, en foirant tout ce qu’il ne comprend pas ou ne sait pas gérer. Mais ça permet de réellement changer le contenu du PDF quand il est supporté !
Ici, Firefox 106 propose seulement d’ajouter des annotations textes (sans choix de police) et dessin forme libre. Ça aurait fonctionné dans le cas d’usage que tu cites, essaye avec tes documents et tu verras bien !
Il faut pas oublier que malheureusement pour la vaste majorité des gens, “modifier un PDF” ça veut juste dire “ajouter des annotations” et non pas “changer son contenu” (comme le permet LO Draw). Du coup il faudrait corriger le titre de la brève, puisque effectivement Firefox 106 ne sait absolument pas éditer des PDF.
Le 22/10/2022 à 15h 16
Vous butez tous les deux sur la même idée qu’un fichier téléchargeable pourrait, dans certaines conditions, ne pas être modifiable. Je pense plutôt que c’est un vice de conception des PDF, et que ce vice date d’une époque révolue où tous les appareils n’étaient pas connectés à Internet.
Mais de nos jours, ce qui n’est pas fiable c’est d’imaginer qu’un fichier téléchargeable pourrait être verrouillé contre les modifications… Alors qu’en vrai aucune industrie n’y arrive sauf sur le très court terme (les fameux DRM, films, musique, jeux, etc.) et pour un coût faramineux.
Pourtant le PDF propose un système de signature robuste qui permet de garantir cryptographiquement qu’un fichier n’a pas été modifié… N’est-ce pas suffisant ? Qui aurait vraiment besoin d’empêcher les modifications quand on peut vérifier l’authenticité lorsque c’est requis ?
Bref: En informatique, il faut penser authentique != immuable.
Le résultat du mode de pensée qui veut que l’authentique soit immuable, c’est le principe du tiers de confiance qui fait que beaucoup de documents restent stockés sur des serveurs pour en assurer l’authenticité (par ex. banques, impôts, assurances, complémentaires santé, fiches de paie, etc.), mais en pratique cela complique la vérification des documents (puisqu’on va pas donner les accès à nos espaces perso ici et là à n’importe qui pour prouver quoi que ce soit). Autrement dit, résultat inverse aux intentions…
Freebox Révolution : Free ajoute un menu de réglages « Économie d’énergie »
18/10/2022
Le 18/10/2022 à 11h 36
Perso ça me fait bondir de lire un truc pareil alors que c’est sur la période 1995-2005 que tous les boutons “OFF” ont disparus des appareils électroniques pour être remplacés par des veilles forcées (qui consomment un peu, comme par exemple l’affichage de l’heure sur la cafetière ET le micro-onde ET le four ET la radio ET le lave-linge ET le lave-vaiselle ET le sèche-linge ET la machine à pain ET la théière ET la platine blu-ray ET la télécommande, si, si, même la télécommande…).
De mémoire il me semble que bien avant 2011 il y avait des assos de consommateurs qui réclamaient une réglementation qui aurait imposé la présence d’un bouton “OFF” sur tous les appareils domestiques… Dire qu’ils sont “quasi personne” parce qu’ils n’ont pas été écoutés (par les trois pouvoirs politiques, économico-industriels et médiatiques) cela revient à rétrécir la réalité et pousse à la radicalisation comme on le voit avec les gens qui coupent les enseignes lumineuses de nos jours : faute d’écoute, ils agissent.
Et pour rester sur le sujet de la freebox : pendant longtemps aux débuts de l’ADSL beaucoup de freenautes sont restés très attachés à la “raie manta” (le “modem” ADSL Sagem F@st), un tout petit boitier USB qui consommait que dalle… Les gens continuaient de l’utiliser même après avoir reçu les premières freebox. Free n’a jamais pu ignorer que ses abonnés se souciaient de leur conso électrique.
Comment les mouvements politiques français jouent des techniques de manipulation de l’information sur les réseaux sociaux
14/10/2022
Le 14/10/2022 à 15h 19
Ou pas : exprimer son avis ou opinion participe au processus critique qui peut mener au changement d’avis ou d’opinion (vers plus de modération, ou dans l’autre sens).
(par contre, si c’est juste pour “lurker” de la propagande, là effectivement…)
Intelligence artificielle : la Commission européenne dégaine son projet de directive sur la responsabilité
10/10/2022
Le 11/10/2022 à 11h 56
Pour les voitures au moins, il y a une étape d’homologation avant la mise sur route. Est-ce qu’un SIA embarqué sera présumée conforme sur la base des déclarations du constructeur, ou bien est-il prévu une vraie mise à l’épreuve du SIA embarqué dans une voiture autonome ?
Évidemment même question pour les SIA non embarqués dans des voitures. On a pu voir par exemple avec Clearview qui ne reconnait pas aussi bien les visages selon la couleur de peau que des biais des SIA peuvent n’être découverts que lors de l’utilisation à grande échelle. Mais ici, un seul individu ne le saurait pas forcément, comment pourrait-il mettre en oeuvre en pratique cette présomption de causalité si le phénomène non-conforme n’est visible que depuis l’entité qui opère le SIA ?
Une plainte contre l’hopital de Corbeil-Essonnes, victime d’un rançongiciel
06/10/2022
Le 09/10/2022 à 14h 55
Comme on dit, une hirondelle ne fait pas le printemps.
Ça fleure le fake à 205%
Le 07/10/2022 à 16h 21
Mais ça m’énerve ça… C’est où ça que j’ai écrit de remplacer quoi que ce soit ? Hein ? J’ai juste parlé de la bonne manière (tel que je le vois) de faire un vrai diagnostic pour éviter les discussions sans queue ni tête fondées sur du vent. Non parce que quand on y réfléchit un quart de seconde, on devine bien qu’il n’y a rien dans les holsters (électronique ou firmware) qui impose WinXP, donc la vérité est ailleurs. Bref : YAKAFAUKON fasse venir Mulder & Scully
Le 06/10/2022 à 15h 45
Ça me fait penser que c’est de l’obsolescence programmée de la part du fournisseur de la solution logicielle d’interconnexion des holsters cardio avec les ordis. Pour résoudre le problème, il faudrait d’abord un diagnostic qui explique pourquoi le soft ne tourne que sous XP et pas sur les suivants. C’est quand même assez rare, et généralement assez spécifique.
Sinon, la virtualisation c’est pas une issue, puisque la machine virtuelle aura à peu près les même vulnérabilités logicielles que la machine physique (en gros).
Le transfert par média physique ? Il y a toujours le risque de perdre le média.
Et puis surtout, les holsters cardio ne servent pas que à enregistrer passivement des données à récupérer off-line ; il y a aussi une fonction d’alerte en temps réel puisque le job des holsters est de détecter les premiers signes de malaise cardiaque… Et donc on fait comment dans ce cas ? On attend que le patient décède d’un infarctus, puis on branche le holster sur le poste hors-réseau, puis on transfère l’alerte avec le média physique dédié, puis enfin on détecte l’alerte et là, paf, ça fait des chocapics magiques avec lesquels on remonte le temps, c’est bien ça ?
La Justice américaine publie les SMS d’Elon Musk au sujet de son projet de rachat de Twitter
03/10/2022
Le 05/10/2022 à 14h 54
Très jolie cravate
Sur le fond, même s’il n’aborde pas les différences en détail, c’est instructif. Mais c’est un peu hors-sujet puisqu’il n’aborde pas la situation de cette brève où c’est la justice US qui publie des échanges privés. D’ailleurs rien ne dit que ces échanges seraient en Europe protégés par le principe de respect de la vie privée puisqu’il s’agit aussi de discussions commerciales (investir dans Twitter) et que cela pourrait aussi bien être vu comme étant protégé par la confidentialité commerciale ou bien le secret des affaires (c’est à dire dans un sens “professionnel privé” et non pas “vie privée”)
Autrement dit, comment nuire à un concurrent ? Facile, commencer des négociations avec lui puis déposer plainte pour obtenir publication des échanges. Bon je sais bien que la justice n’est pas née de la dernière pluie, mais c’est bien une ficelle utilisable puisque lire ces échanges permet de se faire une meilleure idée de la manière de penser des différentes personnes, ce qui a une importance lorsqu’il s’agit de recevoir ou de faire des investissement, ou bien dans le cadre de lobbying, etc.
Hein … ? Mais LOL. Tiens, voilà un peu de musique pour inspirer tes bouderies :
Queen - We Will Rock You (Official Video)
DragonForce - The Last Dragonborn | Lyrics Video
The Eagle Flies Alone - ARCHENEMY - Lyrics - 2017
Bob Marley & The Wailers - Could You Be Loved (Official Music Video) (avec un joli dessin animé qui date apparemment de cet été)
Le 04/10/2022 à 12h 11
Un procès peut aussi être à huis clos, intégral ou partiel.
Exhibit = Pièce à conviction
On ne peut pas dire que cela fasse partie du procès, il s’agit plutôt d’un élément du dossier de l’instruction référencé par la mise en accusation ouvrant le procès.
Avant les audiences, rien ne permet de savoir quel usage sera fait de chaque pièce à conviction. Si ça se trouve, l’affaire sera jugée sans avoir besoin d’en parler car d’autres éléments peuvent peut-être suffire à emporter la conviction lors des débats.
Du coup la révéler avant les audiences revient à présumer qu’elle fera partie du procès, mais sans le savoir… C’est pas logique : c’est une présomption de publicité. D’où leur sort une idée pareille ?
Tu m’en diras tant. Au Mali, c’est courant de marier plusieurs femmes à un même homme. Et d’ailleurs aux USA d’après guerre, il était courant de pratiquer la ségrégation raciale… Que ce soit ‘courant’ n’est pas un argument !
D’ailleurs qu’est-ce qui dit que c’est pareil dans tous les états ? Est-ce qu’il y a d’autres pays qui fonctionnent pareil ?
Ah mais moi j’ai juste parlé « d’échanges privés ». Les histoires de secret des correspondances et de vie privée, c’est toi
Je pense juste que je ne vois pas en quoi la publication de ces échanges sert à la poursuite d’un objectif de justice : le public recevant ces informations ne participe pas aux audiences. Ce genre de pratiques que tu dis ‘courantes’ me semble rapprocher le juge d’un paparazzi en train de voler un cliché de la dernière starlette à la mode bronzant topless dans un espace privé. Du voyeurisme, quoi. M’enfin ch’ui pas expert
Le 04/10/2022 à 09h 15
Comment est-ce possible de diffuser publiquement des échanges privés ?
En plus c’est même pas une affaire criminelle, non ?
Dommage que ça soit seulement une brève, un petit article pour aborder le sujet pourrait être INtéressant à lire…
Le noyau Linux 6.0 est disponible, la version 6.1 débutera le support de Rust
04/10/2022
Le 04/10/2022 à 09h 55
Ce truc qui ne sert que pour certains processeurs/chipsets d’il y a 20 ans est quand même imposé à tous les processeurs et cela réduit à la fois leurs perfs et leur efficacité énergétique ?
Ils ont réussi à open-sourcer même les mauvaises pratiques de certains spécialistes du closed-source
Fedora coupe l’accélération matérielle pour les codecs H.264, H.265 et VC1 dans Mesa
30/09/2022
Le 30/09/2022 à 16h 27
Non, c’est pas un sujet technique mais juridique : la différence, c’est qui a la responsabilité de la licence du brevet pour autoriser l’installation et l’utilisation du codec.
Si c’est Fedora qui fournit une solution clés en main, alors peut-être qu’ils sont responsables, et donc comme ils dépassent les 100’000 postes (voir lien de Fred42) la license n’est peut-être pas gratuite pour eux. Dans le doute, ils ont désactivé le truc en attendant que quelqu’un leur explique ce qu’ils peuvent faire.
Idem pour MS : c’est pas eux qui installent le codec sur ton PC, mais toi qui le fait. Pourquoi est-ce qu’ils ont fait comme ça ? Ils ont aussi “caché” (ahem… ) la version gratuite puisque qu’elle n’est pas accessible via l’app du store, mais seulement depuis le web.
Le 30/09/2022 à 13h 48
Je suis allé lire un peu ce qu’ils en disent pour essayer de comprendre :
Il paraît que non, c’est pas payé avec le GPU mais avec « l’appareil » (comme indiqué sur le store de Microsoft : « du fabricant de l’appareil »).
Donc en fait si c’est pour installer Fedora sur un ordi (portable ou bureau) avec un OS préparé par le vendeur, c’est bien déjà payé par le fabricant de l’appareil..
Donc ça vaut pas pour un PC acheté sans OS, ni pour un PC assemblé soi-même.
Et si c’est en France ou en Europe où d’après VideoLAN les brevets logiciels valent du vent, alors OSEF.
Une petite image qui explique qu’il y a environ 17’000 brevets répartis en plusieurs piscines (“pool”) avec des licenses différentes pour chaque bassin… Ils ont jamais du voir une vraie piscine ces gens-là, encore moins un parc aquatique (on paye qu’une fois l’entrée, pas pour chaque bassin)…
Ils sont fous ces ricains
Clearview AI propose (aussi) désormais d’aider les avocats à innocenter leurs clients
26/09/2022
Le 27/09/2022 à 09h 42
Eh ben a priori, comme ça juste au pif et au hasard, hein, je dirais que si on peut témoigner devant un tribunal juste avec une vidéo sans être identifié, eh ben alors il suffit de témoigner n’importe quoi qu’on veut y compris des mensongeries et puis au pire si on se fait prendre il suffira de dire “c’est pas moi, m’sieu l’juge, c’est un sosie”.
Et roule ma poule, v’la comment on enfarine la justice
Ethereum passe au PoS (Proof of Stake)
20/09/2022
Le 20/09/2022 à 11h 00
C’est plus clair après quelques pintes
En fait les actifs détenus (= titres) ne sont pas vraiment assimilables à des quantités de richesses sauf et seulement sauf au moment de leur vente. C’est la différence entre la cotation et la valeur d’un titre : le cours n’a de valeur que lors d’une transaction.
Si tu veux acheter une bière “ETH” et qu’on te propose aussi une bière “ETH2”, tu n’as assez d’argent que pour une seule pinte : la duplication est donc bien due à celles que tu as bues auparavant.
CQFB
Android : la justice européenne confirme la (grosse) amende de Google
15/09/2022
Le 17/09/2022 à 14h 33
Ce qui revient à dire que l’absence de concurrence sur l’eau potable du robinet est tout à fait normale puisque chacun est libre d’aller vivre ailleurs.
C’est logique, non ?
L’inbox advertising de Google Gmail attaqué devant la CNIL
24/08/2022
Le 24/08/2022 à 16h 30
Vu que ça fait des lustres que ça dure, il faut croire que la CNIL n’a pas de personnel pour effectuer une veille techno-légale efficace et il serait utile de savoir pourquoi personne ne traverse la rue pour aller les aider.
Inria revient sur les nombreux enjeux autour de l’intelligence artificielle, des algorithmes et la santé
10/08/2022
Le 12/08/2022 à 13h 11
Avis perso, je trouve que l’élision de l’article (L apostrophe) devant « l’Inria » est disgracieuse. Dans l’article (de Vincent), il y est devant « l’Institut » donc il devrait aussi y être devant « l’Inria » (tout comme « l’Afnor » citée dans l’article (de Vincent)) puisque ce sont deux manières de nommer la même chose. Je trouve que cette jonglerie entre avec et sans article (L apostrophe) est disruptive.
Par exemple :
Selon lui, le rôle d’Inria est (…) ==> Selon lui, le rôle de l’Inria est (…)
Pour Inria, l’un des plus grands défis (…) ==> Pour l’Inria, (l’)un des plus grands défis (…)
etc.
Contre-exemple : au hasard, « Sup de Co » pour « l’école Supérieure de Commerce » ; mais ici c’est « l’école » en entier qui est élidée dans l’abbréviation et non pas seulement l’article (L apostrophe).