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tmtisfree

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7067 commentaires

Le 18/10/2019 à 14h 07

Contrairement à ~100% des autres, je n’ai aucun problème, bien au contraire, à reconnaître une erreur.

Le 18/10/2019 à 13h 22

Merci de nous rappeler que seules la France et la Russie ont une législation sur ce canard.

Le 18/10/2019 à 12h 00

Comme harcèlement pourrait être inclus dans la notion d’intox personnel. Il n’en reste pas moins que ces 2 points sont des limites légales à la liberté d’expression, alors que les fakes news et les intox/infox ne le sont pas.



Il appartient à chacun de faire le tri d’informations selon ses propres heuristiques (si on en a évidemment).

Le 18/10/2019 à 11h 54



D’autres sujets comme la question du respect de la vie privée et des données personnelles semblent par contre avoir été éludés.



Pourquoi “semblent” ? Le titre est “Mark Zuckerberg Stands for Voice and Free Expression” pas “Mark Zuckerberg Stands for Personal Data and Private Life”.

Le 18/10/2019 à 11h 51







alex.d. a écrit :



Tu changeras d’avis le jour où ce sera toi ou tes enfants qui se feront harceler ou diffamer.





Ce n’est pas très correct de répondre par un sophisme : le harcèlement et la diffamation sont déjà réprimés par la loi.


Le 18/10/2019 à 10h 30



il reste illusoire de prétendre créer dès aujourd’hui un être virtuel qui soit en mesure de répondre à toutes les situations.



Joli homme de paille !



Comme personne ne l’a prétendu parce qu’il y a de très bonnes raisons techn(olog)iques de ne pas le faire, il est facile de se positionner contre sans risquer le moindre contradicteur. Oups !

Le 18/10/2019 à 09h 20



Le fichier TES n’est absolument pas impliqué là-dedans pour l’instant. C’est une contrevérité qui a circulé récemment mais qui pourra se vérifier plus tard.





Corrigé.

Le 18/10/2019 à 08h 37

Je suis d’accord que les exemples ne sont pas forcément bien raccord avec le message que l’auteur essaie de faire passer, et comme tu le dis, la matière était neuve à l’époque et le document s’adressait à un public russe, moins susceptibles de poser des questions.



C’est vrai aussi qu’il existe (encore) des “libéraux” qui soutiennent le principe de la taxation pigouvienne pour “réguler” alors qu’il est acquis que cette méthode est obsolète et ne résous pas grand chose.



“une procédure en justice pour « invasion de propriété » a un coût”

Certes, mais il faudrait comparer avec les coûts quand les droits ne sont pas définis pour voir quelle est la meilleure méthode.



“A se demander même si à partir du moment où la propriété ne peut s’appliquer à un concept alors ce dernier est considéré inexistant.”

Généralement, les droits de propriété se définissent à partir du moment où la rareté émerge : l’objet de la propriété est de la réguler par un prix.



“l’atmosphère ne puisse pas être privatisable”

Quand on parle de l’atmosphère on peut la réduire à un espace qui est lui privatisable. Cela ne règle pas le problème du contenu, OK. Là ce sont les droits à polluer qui interviennent. Je ne suis pas certaine que ce soit la meilleure solution, mais c’est la moins mauvaise présentement tant que la pollution est définie correctement, ce qui est rarement le cas : le prescripteur a la fâcheuse tendance de la surestimer (ou même à être “créatif”) pour optimiser les taxes afférentes…



Ce que je retiens est qu’historiquement et empiriquement, la manière de faire bottom-up est plus optimale plus celle top-down, et qu’il n’y a a priori aucune raison qu’il n’en aille pas ainsi partout et toujours. Seul le manque d’imagination nous fait hésiter et/ou reculer.



Ma position est la traduction, amendable, d’un code philosophique et éthique : il y a des lois qui dérivent d’une réflexion morale globale logique sur la nature des choses et de l’Homme. Ces lois sont applicables par principe partout et en tout temps. C’est exactement l’opposé d’une idéologie.

Le 17/10/2019 à 14h 26







alex.d. a écrit :



Je suis d’accord avec ça. Mais le rapport que tu citais ne parle que d’argent. Quelle est ta position ? Celle du rapport que tu cites, ou ce que tu dis dans le message ? Forcément, tu dis tout et son contraire donc à un moment tu auras raison.





Tu es d’accord, mais tu affirmais sans complexe un peu plus haut que “C’est bien un truc de capitaliste, ça, de ne considérer que la “valeur”. Il y a d’autres paramètres que l’argent dans la vie”, sous-entendu l’argent c’est de la valeur, ce qui est faux et que tu admets maintenant. J’ai donc embrayé naturellement sur ce qui fait qu’un marché existe, l’échange de valeurs qui fait l’intérêt des individus. Je ne vois aucune contradiction à part la tienne.







alex.d. a écrit :



Tu as un bon aplomb, mais tes arguments sont approximatifs, et quand on te montre tes erreurs, tu rebondis sur un mot en tordant son sens dans ta direction juste pour tenter de prouver que tu as raison. C’est compliqué de débattre avec toi dans ces conditions. Je ne pense pas qu’en procédant de la sorte tu arrives à convaincre qui que ce soit, à part toi-même.





Je pense surtout que tu n’as plus rien à dire face à mes réponses argumentées. Et note bien que je me fiche éperdument de convaincre quiconque : c’est son boulot, pas le mien. Par conséquent et bien naturellement je suis convaincue de ce que j’avance (sinon quel intérêt).





“Je ne discute pas pour discuter ; je discute pour m’affermir dans mon opinion si elle est vraie, la fortifier où elle est faible, la redresser où elle est fausse, l’abandonner si elle ne peut être redressée. La discussion est la balance qui, à défaut de l’application, me sert à vérifier ce que l’idée pèse comparativement à l’objection, et l’objection comparativement à l’idée. Paraître avoir raison n’est pas ce qui m’importe ; ce qui m’importe, c’est que la raison ait raison et que l’erreur ait tort.”

— Émile de Girardin


Le 17/10/2019 à 11h 01







alex.d. a écrit :



C’est bien un truc de capitaliste, ça, de ne considérer que la “valeur”. Il y a d’autres paramètres que l’argent dans la vie.





Celui qui commet l’erreur de croire que l’argent est une mesure de la valeur devrait d’abord revoir ses bases. Mais c’est bien la valeur qui motive et intéresse prioritairement les individus. Sinon il n’y aurait pas de marché.









alex.d. a écrit :



Au hasard, l’écologie, puisque c’était la base de l’article. Ah mais oui, l’écologie n’est pas rentable, donc ça n’existe pas pour les capitalistes.





Les capitalistes savent s’adapter aux besoins et contraintes des marchés, si on leur en laisse la possibilité. Mais il y a ceux qui savent mieux que tout le monde et qui veulent imposer leur dogme et idéologie mortifère envers et contre tout, réalité comprise, et qui n’ont rien appris de l’Histoire.


Le 17/10/2019 à 10h 39

J’empoche aussi des rentes éoliennes (dont ta contribution, merci !) bien que je ne sois pas d’accord avec cette escroquerie. Principe de réalité.

Le 17/10/2019 à 08h 47







alex.d. a écrit :



Si tu t’intéresses un tout petit peu au capitalisme et à l’économie de marché, tu sais bien que l’on n’atteint l’optimal comme point d’équilibre que si le consommateur dispose d’une information parfaite, ce qui est loin d’être le cas.





Le déséquilibre dans l’information est largement partagé : le producteur lui-même n’a pas toute l’information au sujet du consommateur pour produire de manière optimal (d’où le nombre important de faillites).



Le risque qu’il prend à investir du capital en situation de défaut d’information est bien plus grand que le risque pris par un consommateur lors de son acte d’achat. Les mécanismes de marché te garantissent ce risque moindre en fin de chaîne.



C’est donc le propre du marché de gommer ces défauts d’informations au fur et à mesure du processus de découverte et de réajustement de la production selon les besoins réels. Aucune planification centralisée ne peut rivaliser un tel mécanisme.



Pour finir, je dirais que ce mécanisme n’a pas besoin d’être optimal, il a juste besoin d’être assez bon pour survivre, ce qu’il fait très bien : ses défauts, ou supposés tels, constituent des opportunités pour ceux qui veulent les saisir.


Le 17/10/2019 à 08h 36

Soit spécifique quand tu cites, à quoi fais-tu référence ?

Le 17/10/2019 à 08h 35



Faisons une autre expérience théorique.



Là déjà il y a un oxymore.







Propose à des gens que des légumes et céréales hyper traitées, avec des produits à fort risque pour la santé ,



Comment imaginer que cela soit dans le domaine du légal sinon du possible ? On n’échappe pas au principe de réalité, même dans une situation imaginaire. Sinon, on peut conclure tout et son contraire.







avec interdiction de faire pousser soit même etc (expérience théorique).



Proposition ad hoc contradictoire : si les produits sont proposés, les gens en deviennent légalement propriétaires et ils en font ce qu’ils en veulent.







Les gens vont donc acheté tes produits.



Les probabilités que cela arrive sont ~nulles.







Et ce que tu pourrais donc en déduire que les gens s’en fiche que les produits soient hyper traités ? Ben non, juste qu’il y a une critère bien plus important qui les pousse à “faire avec”.



Il n’y a rien à déduire, tes prémisses contradictoires ne font pas partie du domaine du possible.







‘b :pour ta formation, ben j’ai de mes anciens prof qui seraient… Surpris



Tu leur as demandé ou tu présumes ?

Le 16/10/2019 à 20h 16







TheKillerOfComputer a écrit :



Je tenais juste à dire que je suis impressionné de lire en un même paragraphe du Milton Friedman et du Friedrich Hayek au pied de la lettre. Mais non, je ne souscrirai pas… Surtout la partie sur Hayek d’ailleurs, certainement l’idée la plus dangereuse du second millénaire.





La banque libre était pourtant très courante avant le XXème siècle, et de manière assez ironique le concept de cryptomonnaies vise justement à retrouver un peu de souveraineté individuelle sur ce point. Comme quoi !



           









TheKillerOfComputer a écrit :



On commence à utiliser des IA pour faire des simulations de comportement de marché. Avec des résultats intéressants d’ailleurs selon ce qu’on cherche à faire.




  Le problème, c'est qu'on tente d'expliquer de plus en plus le comportement des acteurs par la simple manipulation de variables mathématiques alors que ça n'est le reflet que d'une partie de la réalité. Les êtres humains ne sont pas rationnels contrairement à l'idéologie dominaire, et ne sont pas des machines totalement prévisibles contrairement aux chantres de l'économétrie.







J’approuve complètement ce § avec une mise au point : on a passé depuis longtemps la notion d’homo economicus comme être 100% rationnel. L’économie comportemental est là pour le prouver.









TheKillerOfComputer a écrit :



… Donc si le marché vire vers l’irréparabilité pour une simple question de maximisation des profits





Personne ne sait ce que le marché sera demain, inutile de pérorer sur ce point. De plus la “simple question de maximisation des profits” a son exact pendant dans la non moins “simple question de minimisation des coûts et des prix” : le marché ne se réduit pas aux producteurs.









TheKillerOfComputer a écrit :



et que tous les constructeurs le font à terme, est-ce que le consommateur peut vraiment se dire qu’il ferait mieux de s’en passer ? Bien sûr que non, il achetera quand même car il n’a pas le choix, mais regrettera de ne pas pouvoir changer la batterie de lui-même sans cramer 50 € de service alors qu’il le faisait avant.





Si l’argument de la maximisation des profits avancés ci-dessus a un fondement, alors tu verras nécessairement apparaître tôt ou tard un constructeur pour profiter du marché de la réparabilité s’il existe et est profitable. Par définition du système.









TheKillerOfComputer a écrit :



Sauf que cela, on ne le verra pas dans les chiffres du marché. On aura juste l’impression que la réparabilité n’est pas ou plus un critère important. Cela fait que ton analyse est absolument valide… d’un point de vue purement mathématique. Sur le terrain, la situation n’a rien à voir, les consommateurs sont contraints de… faire avec et donc ton analyse est aussi vraie que fausse.





“mathématique” : je n’ai avancé aucun chiffre, j’ai seulement observé qualitativement (plus exactement relativement) le comportement des consommateurs, qui se suffit à lui-même pour en tirer des conclusions sur les critères qu’ils ne recherchent pas.









TheKillerOfComputer a écrit :



Tu me répondras que le marché PEUT répondre à cela car les Fairphones existent. Sauf que… il y a aussi le problème de l’information. Les consommateurs n’ont pas forcément les bonnes sources ni le temps de les consulter, nous sommes à l’ère de la surproduction d’informations. Va citer les Fairphones à un consommateur lambda, rares seront ceux qui en connaîtront l’existence. L’information est une des raisons qui font que les fumisteries comme le principe de la concurrence pure-et-parfaite ne puisse pas exister, d’ailleurs.





Une explication apparemment trop simple est peut-être que le consommateur lambda se fiche du critère réparabilité…









TheKillerOfComputer a écrit :



L’information est une des raisons qui font que les fumisteries comme le principe de la concurrence pure-et-parfaite ne puisse pas exister, d’ailleurs.





Comme dit plus, il y a des décennies que cette notion n’a plus cours…









TheKillerOfComputer a écrit :



La réparabilité, c’est important contrairement à ce que le marché semble indiquer, mais ça ne peut pas être montré par les chiffres. Résultat, heureusement que les « parasites » sont là pour contraindre (et le feront à terme) car si le marché devait décider de cela, il ne verrait rien… et donc ne ferait rien.





L’écrasante majorité a parlé et n’est pas d’accord. Les parasites feront comme d’habitude augmenter les coûts et les prix pour un résultat final pire mais que personne ne verra vu qu’aucune analyse post mortem ne sera bien évidemment conduite pour constater le fiasco.









TheKillerOfComputer a écrit :



Enfin pour l’idée qu’utiliser une vis propriétaire ne serait pas forcément plus cher qu’une vis normale, le simple principe de l’économie d’échelle répond à cela. Une vis propriétaire est forcément plus chère car requiérira des modifications sur les machines de fabrication, mais si le gain qui est de contraindre le consommateur à changer à la moindre panne est bien supérieure à ce surcoût qui lui sera sûrement facturée de toute façon (vu la délirante hausse des prix des appareils haut-de-gamme)…





Les économies d’échelle assurent le contraire : le prix de la vis propriétaire verra son prix diminuer pour tendre vers le prix d’un vis normale. Sinon, tu penses bien que personne n’en mettrait… principe de réalité.


Le 16/10/2019 à 19h 50







Ricard a écrit :



Le marché de Trabant ne peut être comparé au marché ouvert dont à bénéficié Mercedes ou BMW. Trouve un meilleur exemple stp.





Au contraire, l’exemple est excellent parce qu’il montre que c’est bien le type de système qui détermine les critères pour les biens :




  • la planification centralisée, qui ignore les besoins des individus, ne peut produire que des biens peu appétants, peu qualitatifs et peu complexes et nécessairement plus facilement réparables

  • le marché normal détermine les critères pour produire selon le bon vouloir des consommateurs, ce qui aboutit à des biens plus attirants, plus qualitatifs et plus complexes et nécessairement moins facilement réparables.



    Vouloir imposer des critères injustifiés car non demandés par les consommateurs revient à vouloir retomber dans le fossé collectiviste qui a fait la misère du XXème siècle.









    Ricard a écrit :



    Selon toi, le modèle économique prônant l’extorsion est super parce qu’il est encore pratiqué ? Je te cerne un peu mieux.





    L’extorsion est une pratique étatique, ou mafieuse ce qui revient au même. Tu ne m’a pas vraiment cernée.


Le 16/10/2019 à 19h 39







ndjpoye a écrit :



Oui o’ peut pas mais non, ça prouve toukours pas ça.





La réalité chiffrée est suffisante pour le démontrer, n’en déplaise.









ndjpoye a écrit :



Faisons une autre expérience théorique.

Propose à des gens que des légumes et céréales hyper traitées, avec des produits à fort risque pour la santé , avec interdiction de faire pousser soit même etc (expérience théorique).

Les gens vont donc acheté tes produits. Et ce que tu pourrais donc en déduire que les gens s’en fiche que les produits soient hyper traités ? Ben non, juste qu’il y a une critère bien plus important qui les pousse à “faire avec”.

Ben là pour la reparabilite c’est pareil, ça prouve que ça.





0 analogie ou rapport avec le sujet. D’autant plus que tes prémisses sont contradictoires.


Le 16/10/2019 à 18h 27

On ne peut pas faire de telles expériences contrôlées ab initio en économie. On peut seulement observer la trajectoire d’un marché : ici le marché a évolué de relativement réparable à relativement moins ou pas très réparable, ce qui prouve que ce critère n’a plus d’importance globalement.



Si tu t’intéresses au capitalisme, la moindre des choses est d’observer les marchés et leur adaptation en situation parasitaire.



Scientifique aussi haut qu’on puisse monter.

Le 16/10/2019 à 17h 54







alex.d. a écrit :



Une loi ? Mais n’est-ce pas ultra-collectiviste, une loi ? Tu reconnais donc des lois ? <img data-src=" />





Tu confonds avec législation… <img data-src=" />


Le 16/10/2019 à 17h 53







ndjpoye a écrit :



Désolé mais ça démontre toujours rien. Même si je vois que t’as envie très fort de cela, ça suffit pas.





Ce n’est pas moi : si les choix collectifs et spontanés de milliards d’individus (= le marché) ne démontrent rien, rien ne pourra jamais démontrer quelque chose et cette discussion devient vaine.


Le 16/10/2019 à 17h 50







ndjpoye a écrit :



Et ? Ça ne montre pas que la réparabilité est la demande d’une extrême minorité des consommateurs comme tu te permettais de l’affirmer.





C’est bien ce que démontre le marché.







ndjpoye a écrit :



Mais juste, la réduction de taille, c’est assez sympa comme argument quant l’on voit l’évolution de la taille (hauteur/largeur) de certains modèles (prend les galaxy S par exemple).





Le terme complexité t’a échappé…


Le 16/10/2019 à 17h 47







ndjpoye a écrit :



Je parle de la croisade de la croissance.





Je ne sais pas ce que cela veut dire.









ndjpoye a écrit :



Ben doit y en avoir une quantité d’économiste et d’organisme financier faisant partie de la technostructure étatiste. Et depuis de bonnes dizaines d’année.





La majorité des économistes sont payés par la technostructure, ils ne mordent pas la main qui les nourrit…









ndjpoye a écrit :



Mais donc au final, ce marché qui faut laissé vivre pour faire bien les choses au final, il a jamais bien fonctionné vue qu’il est parasité si je te comprend bien. Donc, chaque fois que tu t’appuis sur lui pour nous démontrer des choses, on doit en déduire quoi ?





Le fonctionnement n’est pas binaire, il ressemble plutôt à un continuum : plus il y a de parasites, moins il fonctionne et vice versa. Ce que tu en déduits dépend de la nature du problème et de où tu te trouves sur le continuum.









ndjpoye a écrit :



Elles sont extraites selon les besoins de l’économie mais elles existent pas selon ses besoins. D’ailleurs pour l’économie elle-même, ça a biensur une importance la quantité accessible de matière première. Ne serait ce que parce qu’il faut que l’exploitation de cette matière première soit rentable.

En soit, tu réponds pas à la question. Mathématiquement, on a d’un côté une courbe qui monte de plus en plus vite et de l’autre, une quantité finie que l’on consomme (même si l’on change de temps en temps ce que l’on consomme). On a donc un problème.





Ta simplification abusive explique l’existence de ton problème. Je ne réponds pas à la question parce que le problème n’est pas mathématique mais économique. Il n’y a pas de “courbe qui monte” parce que l’utilisation ou sa dérivée sont variables dans le temps et dépendent de tant de facteurs exogènes qu’il est impossible de prédire cette variabilité. De plus la quantité utilisée est si faible comparativement au total existant, quand on le connaît, que la question (le problème) n’a aucun mérite.


Le 16/10/2019 à 17h 28







ndjpoye a écrit :



Donc on est d’accord, c’est pas un marché si anecdotique. 

Les boutiques montrent juste que tant qu’une réparation ne coûte pas plus que le téléphone, y a des clients qui vont choisir cela. Ca démontre strictement pas qu’il n’y a pas de problème de réparabilité.





En valeur, il y a probablement des ordres de grandeurs de différence ce qui justifient le peu d’importance du critère réparabilité.



Le marché qui correspond à la demande est une raison suffisante pour la démonstration.


Le 16/10/2019 à 17h 21

Pendant que Trabant fabriquait ses daubes collectivistes, Mercedes et BMW fabriquaient aussi des voitures modernes bien moins réparables.



Trabant n’existe plus, les autres oui.

Le 16/10/2019 à 17h 14

La complexité et la réduction de taille impliquent la diminution de la réparabilité.



C’est une contrainte physiquement et nécessairement traduite économiquement qu’on ne peut possiblement pas exprimer plus concisément et clairement en moins de termes.



D’autres préfèrent imaginer des complots et autres fadaises à la place : not my business.



Oui j’aime aussi les adverbes.

Le 16/10/2019 à 17h 06

Le marché n’est pas une “croisade”, mais la simple application des droits fondamentaux aux lois de la Nature.



La “perpétuelle croissance” est imposée par la trop grande extraction de valeur par les entités parasites dans le système (la technostructure étatiste pour résumer) : plus cette valeur est (gas)pillée, plus le système de création (le capitalisme) est obligé d’en créer pour rester lui-même à flot. Corollaire : supprime les parasites, et le système de création de valeur se contentera d’une croissance lente, voire même d’une décroissance séculaire ultra-lente à la condition que la monnaie revienne dans son giron (c’est juste l’effet relatif de l’augmentation de la valeur de la monnaie elle-même quand elle est bien gérée rapportée à la croissance lente).



La finitude de la planète, réelle mais néanmoins inconnue numériquement, n’a que peu de chose en commun avec l’économie. Les ressources naturelles sont extraites selon les besoins, remplacées selon les nécessités ou abandonnées selon les cas. A part les escrolos, tout le monde se fiche pas mal des l’état quantitatif des substrats physiques : leur consommations est dérisoire et le défaut d’imagination est la seule frontière.

Le 16/10/2019 à 16h 51







ndjpoye a écrit :



Ton prisme te fait croire à une extrême minorité mais, tu fais quoi de toutes les boutiques de réparations de téléphones portables qui sont apparues ces dernières années ?

Pour une minorité si petite, y a un marché bien visible je trouve.





Puisque ces boutiques prouvent qu’il est possible de réparer, il y a donc 0 problème.



Je te renvoie à mon commentaire plus haut pour comprendre pourquoi c’est un faux problème.


Le 16/10/2019 à 16h 45

Peut-être que mon point n’était pas clair : la règle est valable tout le temps quel que soit le système considéré dans le temps ou l’espace (parce que c’est une loi).



Il est certes possible d’imposer des coûts supplémentaires pour obtenir des résultats nuls, insignifiants et bien souvent contreproducifs comme les politiciens et idéologues escrolos en sont coutumiers, incapables qu’ils sont d’évaluer leur propres actions a priori et, a fortiori, leurs conséquences ex post facto, mais les effets de bords, les conséquences inattendues, les changements rapides des modes, etc. conduisent les impositions décidées ex cathedra par ces incompétents non informés à une seule conséquence économique in fine : gaspiller les ressources financières et diminuer le pouvoir d’achat pour 0 bénéfice sociétal.



Oui j’aime les expressions latines.

Le 16/10/2019 à 16h 24







Ricard a écrit :



La politique est justement là pour que l’économie ne fasse pas n’importe quoi. Et heureusement. Sinon on serait tous gavés de boeuf aux hormones et de salades au glyphosate arrosée de sauce à l’amiante.





Je n’ai jamais compris comment on pouvait être aussi incohérent et démagogique en affirmant d’un côté que ces imbéciles de consommateurs ne sont pas assez intelligents ou trop ignares pour être capables de déterminer ce qui est bon pour eux et de l’autre supposer idiotement qu’ils le sont quand même assez, en dépit du bon sens et de la simple observation des fiascos et désastres passés, pour élire certains de leurs congénères encore plus imbéciles et ignares qu’eux, au regard de ces simples observations, afin de résoudre de supposés problèmes inventés par ces derniers pour leur faire peur avec des non solutions qu’ils sont seuls à pouvoir dispenser de manière à maintenir le système de pouvoir ainsi constitué tout à leur service, bénéfices et avantages aux dépends des premiers.



Oui j’aime les longues phrases.


Le 16/10/2019 à 15h 23







Ricard a écrit :



C’est pour ça que le “Marché” doit (et va) creuver (sic). <img data-src=" />





Un marché ne disparaît que s’il n’y a plus de producteurs et/ou de consommateurs, sinon il se transforme en un autre marché ou en marché noir.



Le choix et la concurrence guidée par le signal prix détermine ultimement la trajectoire de tout marché.



Évidemment on peut toujours faire “crever” un marché en l’interdisant ou en le restreignant de telle façon qu’il disparaisse. Là on ne parle plus d’économie mais de politique et autre crétinerie idéologique (escrologie).


Le 16/10/2019 à 15h 15







v1nce a écrit :



Il n’y a aucune logique économique “immédiate” à utiliser des vis proprio :

proprio = brevet et/ou coût de dev et/ou moins de fournisseurs potentiels = surcoût.



S’il y a un surcoût, il faut qu’il soit contrebalancé par un gain. Le gain c’est (on peut le supposer) l’entrave à la réparabilité grâce auquel le constructeur espère  plus de ventes.





Tout d’abord, il faudrait déjà démontrer que le coût d’une vis propriétaire est supérieur. Le coût d’une vis est tellement faible et les volume de production si élevé que le critère de “surcoût” n’est pas pertinent.



De plus, il existe de nombreuses raisons légitimes de protéger ses inventions par des mécanismes propriétaires : même les États sont d’accord pour accorder des droits de PI pour les rendre légales.



Enfin en tant que consommateur, tu peux voter avec ton porte-monnaie et choisir un fabricant de téléphone avec des vis non propriétaires, auquel cas ta diatribe n’a aucun lieu d’être.


Le 16/10/2019 à 15h 00

Ça c’est dans une France ultra-collectiviste. Mais dans le reste des contrées qui constituent l’essentiel du monde, inverse ton paradigme pour retomber sur la règle.

Le 16/10/2019 à 14h 58







dylem29 a écrit :



Tu vois bien ce que je veux dire.



Ils n’ont aucun intérêt à rendre réparable un téléphone.

Ça fait moins de vente.





Tout à fait correct : le prix du même téléphone mais réparable, en supposant que cela soit techniquement possible, serait si cher que Google en vendrait bien moins.



<img data-src=" />


Le 16/10/2019 à 12h 51



« ce qui sort de l’usine est un appareil complexe qu’il est difficile de réparer ou de recycler de manière responsable »





Beaucoup de gaspillage d’encre serait évité si la phrase ci-dessus avait été écrite correctement dès le départ, c’est à dire causalement :





« ce qui sort de l’usine est un appareil qu’il est difficile de réparer ou de recycler de manière responsable parce qu’il est complexe »


Le 16/10/2019 à 12h 48

Le commentaire ci-dessus s’adressait à toi.

Le 16/10/2019 à 12h 41

J’ai répondu à la question avec 2 négatifs : il existe une minorité d’individus, dont je suis, qui pensent, raisonnent et s’expriment la plupart du temps négativement. Peut-être auras-tu appris quelque chose aujourd’hui.



The Positive Power of Negative Thinking

Le 16/10/2019 à 12h 31







j34n-r0x0r a écrit :



Le marché ce n’est pas que la production.





Ce serait ridicule de le réduire à cela.







j34n-r0x0r a écrit :



Le marché c’est aussi les consommateurs avec leurs envies d’optimiser leurs “investissements” voir même d’allonger la chaîne de distribution.

Ces gens la aimeraient bien réparer leur bordel et/ou argumenter la vente en disant que c’est possible, peut-être même qu’un jour ils en feront une vocation et deviendront… revendeur.





Les consommateurs ont déjà choisi d’éliminer ce critère : la réparabilité n’est que la demande, ou plutôt l’exigence d’une extrême minorité (idéologique mais vocale). Le marché, globalement, ne se limite bien évidemment pas à eux.



Le 16/10/2019 à 11h 05

Le “calcul” économique ne s’arrête pas à une vis, il débute ou continue seulement à cette vis.



La résultante finale de tous les “calculs” tout au long de la chaîne de production s’appelle le marché.



Le marché a fait son choix : le critère de “réparabilité” n’est pas pertinent, il est donc rejeté.

Le 16/10/2019 à 10h 56

Quelques soient les fausses explications ou l’ignorance affichée, le marché a déjà tranché et n’est pas d’accord.



C’est l’essentiel, tout le reste n’est que ventilation des bras.

Le 16/10/2019 à 10h 25

Pouvoir réparer implique nécessairement des sacrifices en terme d’espace, de temps, de complexité accrue, de dépenses supplémentaires en RD, de maintien de stocks à faible turnover, etc. qui ne sont pas économiquement satisfaisants, ni pour Google, ni pour le consommateur.



La logique économique trompe toujours les fausses bonnes intentions (idéologiques).



La règle est simple : si ce n’est pas rentable, ce n’est pas fait. Deal with it.

Le 17/10/2019 à 14h 43



Dans tous les cas, l’ordre de grandeur reste toujours le même et c’est le plus important : cela signifie qu’elle ne vient pas de notre Système solaire.



Il aurait été intéressant de mentionner la vitesse à partir de laquelle on considère qu’un objet “ne vient pas de notre Système solaire”.

Le 17/10/2019 à 09h 23

Après 2 ans de fanfaronnade, l’impossibilité technique de la mise en pratique évidente dès l’annonce initiale devient enfin réalité.



Mais abandonner une idée débile n’étant pas une spécialité politicienne, nul doute que la politocaillerie locale va trouver une autre manière de perdre son temps et ennuyer la population à résoudre un problème qui relève avant tout des parents.

Le 17/10/2019 à 09h 12

On se demandera après pourquoi les gens ne veulent plus aller voter : les spolitichiens au plus au niveau font tout ce qu’il faut au grand jour pour apparaître comme ce qu’ils sont vraiment depuis qu’ils existent : des mafieux, incapables de légiférer convenablement et tout juste bons ensuite à racketter la sphère privée et productive pour arroser les copains dans les médias qui le leur rendront bien plus tard.



On a les tocards et escrocs au pouvoir qu’on mérite.

Le 09/10/2019 à 17h 08

Le gouvernement profond de Bercy est au abois à coller des étoiles jaune pendant que Laffer est en train de triompher sans parader.

Le 08/10/2019 à 09h 42

Encore une usine à gaz collectiviste distribuant de la comm. en paquet de 13 à la douzaine et des subventions pour nationaliser ce que le privé fait déjà depuis des lustres sous prétexte de régler un non problème avec des fausses solutions foireuses.



Et après on viendra se plaindre de l’ultralibéralisme de ce gouvernement de bras cassés. <img data-src=" /> Les étatistes sont escrocs intellectuels.

Le 04/10/2019 à 20h 12







JoePike a écrit :



Ben en fait c’est le mec qui avait perdu 40% de visiteurs sur toute la presse du groupe allemand Springer (Die Welt, Bild, der Spiegel ) et qui au bout de 15 jours s’est remis dans google actualités



A l’époque (2013) il avait donné des chiffres sur combien il perdait en publicité par jour





Tout à fait, et c’est précisément là que tu constates la différence de mentalité entre les Allemands et les Français : dans exactement le même contexte, d’un côté la réaction germanique est professionnellement capitaliste et de l’autre lamentablement collectiviste.



Ce n’est pas étonnant que la p(a)resse française soit maintenue sous perfusion étatiste : ça arrange tout le monde parce que le seul qui paye (en argent, #infox, #fakenexs, #intox, etc.) dans l’affaire, c’est encore et toujours le cochon de Français qui travaille pour faire vivre tous ces parasites.


Le 04/10/2019 à 17h 54







TheKillerOfComputer a écrit :



Sûr qu’enterrer des produits toxiques capable de polluer des nappes phréatiques pour des siècles est écologique. Ah oui c’est vrai, on est vendredi, j’avais déjà zappé <img data-src=" />





Ce n’est pas un enterrement, c’est un enfouissement : il est pratiquement impossible de polluer une nappe, mais à titre de précaution supplémentaire on installe des géomembranes. Il vaudrait mieux s’informer avant de débiter des sottises.


Le 04/10/2019 à 13h 23







TheKillerOfComputer a écrit :



Et le vieux produit on l’enterre, ça se recyclera tout seul alors que la panne était sûrement dûe à presque rien <img data-src=" />





L’enfouissement est ce qui revient le moins cher, c’est donc économique et comme ça évite le gaspillage de ressources qu’on pourra utiliser ailleurs, c’est écologique. QED.









TheKillerOfComputer a écrit :



Tu as raison, le capitalisme fonctionne de cette manière. La question serait “est-ce une bonne chose ?”. Quand on voit la quantité de solvants requis pour faire un smartphone, je préfère faire durer le mien autant que possible.





Ta question n’est pas pertinente (c’est un jugement). Celle que le capitalisme se pose et résout tous les jours est quantitative : comment produire moins cher, en entrée comme en sortie ?


Le 03/10/2019 à 17h 35







js2082 a écrit :



La 1ere loi pondue n’est pas une loi.

C’est un ersatz de texte fait pour amuser la galerie et contenter le grand public peu connaisseur, totalement inapplicable tant les conditions de mise en œuvre sont irréalistes.



Ce point a d’ailleurs été relevé par NxI et dénoncé par bien des commentateurs ici même.





Je me rappelle très bien les charlots qui se congratulaient à l’époque du vote (avant et après) de cette fameuse loi pendant que nous, sceptiques et réalistes, nous nous moquions d’eux à cause de sa parfaite inutilité théorique et pratique du fait même que son objet était sans fondement.



Et l’est toujours. Comme les charlots.



Il est agréable d’apprendre qu’une analyse post mortem nous a donné raison.