iFixit vs Google : « les produits durables impliquent davantage que de l'énergie verte »

iFixit vs Google : « les produits durables impliquent davantage que de l’énergie verte »

iFixit vs Google : « les produits durables impliquent davantage que de l'énergie verte »

Après la conférence Made by Google d'hier après-midi, iFixit a publié un billet de blog pour revenir sur certaines affirmations du géant du Net, qui l'ont visiblement troublé.

En plus des annonces de produits sur lesquelles nous reviendrons prochainement, le géant du Net a mis en avant son « écoresponsabilité » sur la conception et l'expédition de ses produits, avec un billet de blog en complément.

« 100 % des produits Nest lancés en 2019 sont fabriqués à partir de plastiques recyclés. L'expédition de ces produits, ainsi que de tous les autres Made by Google, de chez nous à chez vous, est désormais 100 % neutre en carbone ». Il y est aussi question des investissements conséquents dans les énergies renouvelables

Des changements qui vont dans le bon sens pour iFixit, mais qui ne doivent pas cacher une autre réalité : la possibilité de réparer les produits et leur recyclage en fin de vie. Or, Google met en avant une « construction sub-millimétrique » sous la forme d'un « origami complexe » pour ses écouteurs Pixel Buds, tandis que les manettes pour Stadia « n'ont pas de vis visible ». Des points qui laissent présager une réparation complexe. 

« En d’autres termes, l’effort de durabilité publique de Google implique de dépenser de l’argent, dont ils disposent en quantité, pour gérer des usines à énergie propre et acheter du plastique recyclé », affirme iFixit.

Mais, toujours selon nos confrères, « ce qui sort de l’usine est un appareil complexe qu’il est difficile de réparer ou de recycler de manière responsable ». Des points sur lesquels ils encouragent donc Google à travailler. 

Commentaires (82)


Le raisonnement marche uniquement si dans la tête des consommateurs ils réparent au lieu de remplacer un objet défectueux.


Google ne peut pas faciliter la réparation des produits car c’est contre leurs intérêts.





  • de réparations = - de vente = - de CA  = Google qui se casse la tronche en bourse.


Google ne se repose pas que sur ses Pixel pour survivre, au contraire. C’est une activité fortement accessoire. Ils n’en sont pas à ce point quand même <img data-src=" />


La logique reste la même.


Pouvoir réparer implique nécessairement des sacrifices en terme d’espace, de temps, de complexité accrue, de dépenses supplémentaires en RD, de maintien de stocks à faible turnover, etc. qui ne sont pas économiquement satisfaisants, ni pour Google, ni pour le consommateur.



La logique économique trompe toujours les fausses bonnes intentions (idéologiques).



La règle est simple : si ce n’est pas rentable, ce n’est pas fait. Deal with it.


La seule différence est le coût du mètre linéaire de joint colle vs. coût de la tonne d’aluminium pour visserie et/ou usinage de moule pour mortaises…



Pour le reste, la RD de Google ne vaut pas mieux que les autres, d’ailleurs c’est HTC qui s’en charge comme quoi ! Autrement dit, entre de la merde en boîte de conserve ou un pixel phone aucune différence.

Apple a le mérite de flancher dans la vérité constructive avec des coques en alu mais cela s’arrête là. <img data-src=" />









maverick78 a écrit :



Le raisonnement marche uniquement si dans la tête des consommateurs ils réparent au lieu de remplacer un objet défectueux.







Ne pas confondre réalité technique et neuro-obscurantisme. <img data-src=" />



La rationalité économique entre une vis standard et une vis “propriétaire” ?

(A part entraver la réparabilité ?)


Quelques soient les fausses explications ou l’ignorance affichée, le marché a déjà tranché et n’est pas d’accord.



C’est l’essentiel, tout le reste n’est que ventilation des bras.


Le “calcul” économique ne s’arrête pas à une vis, il débute ou continue seulement à cette vis.



La résultante finale de tous les “calculs” tout au long de la chaîne de production s’appelle le marché.



Le marché a fait son choix : le critère de “réparabilité” n’est pas pertinent, il est donc rejeté.


Le marché c’est aussi les consommateurs avec leurs envies d’optimiser leurs “investissements” voir même d’allonger la chaîne de distribution.

Ces gens la aimeraient bien réparer leur bordel et/ou argumenter la vente en disant que c’est possible, peut-être même qu’un jour ils en feront une vocation et deviendront… revendeur.



Le marché ce n’est pas que la production.





  • signé “Le SAV de l’usine qui en a marre de changer ses tournevis” <img data-src=" /> -


Où comment répondre à une question qui n’est pas posée afin de ne pas répondre à la question posée.



Le marché a fait son choix : le critère de “non réparabilité” est pertinent, il est donc approuvé








Idiogène a écrit :



La seule différence est le coût du mètre linéaire de joint colle vs. coût de la tonne d’aluminium pour visserie et/ou usinage de moule pour mortaises…

&nbsp;





Pas vraiment. La conception n’est pas la même non plus (dans un cas il faut mettre de la place pour pouvoir installer l’alésage de la vis, et rendre cet alésage suffisamment résistant par rapport aux contraintes que subira le produit, etc.). Sur un smartphone actuel, ça se paie cash.

Comme pour la batterie amovible. Il est regrettable qu’elle ait disparu, mais faire un cache facilement amovible qui ne “casse” pas le design du téléphone, ça impose des compromis sur ce design. Aujourd’hui, on peut en penser ce qu’on veut mais les consommateurs sont plus attentifs à avoir un téléphone “wahou” qu’un téléphone dont on peut remplacer la batterie.

Quand la plupart des acheteurs, dans le monde entier, en auront fait un critère important pour leur achat, on verra revenir des smartphones faciles à démonter. En attendant, j’imagine que les fabricants regardent avec intérêt de que fait Fairphone - puisque c’est leur cheval de bataille, étudient le résultat… et agissent en conséquence.









j34n-r0x0r a écrit :



Le marché ce n’est pas que la production.





Ce serait ridicule de le réduire à cela.







j34n-r0x0r a écrit :



Le marché c’est aussi les consommateurs avec leurs envies d’optimiser leurs “investissements” voir même d’allonger la chaîne de distribution.

Ces gens la aimeraient bien réparer leur bordel et/ou argumenter la vente en disant que c’est possible, peut-être même qu’un jour ils en feront une vocation et deviendront… revendeur.





Les consommateurs ont déjà choisi d’éliminer ce critère : la réparabilité n’est que la demande, ou plutôt l’exigence d’une extrême minorité (idéologique mais vocale). Le marché, globalement, ne se limite bien évidemment pas à eux.










anagrys a écrit :



Pas vraiment.







Mais si, j’ai noté et/ou.



Quant aux consommateurs j’en pense du mal.

Mais ceci, c’est effectivement mon problème. <img data-src=" />



Le fairphone c’est bien jusqu’à un certain point… en quoi une entreprise devrait-t-elle prendre en charge un usage qui relève du client ou de la collectivité ? Non parce que la délégation de service public existe dans d’autres branches hein… mais pas dans l’électronique curieusement !



On a des normes il me semble… mais il est vrai que j’ai rarement vu ou entendu un bureau d’étude public se plaindre de ne pouvoir démonter un cellulaire pour en vérifier les caractéristiques… sont-ils donc fainéants ou les normes sont-elles trop laxistes ou plus justement, à côté de la plaque ?



J’ai répondu à la question avec 2 négatifs : il existe une minorité d’individus, dont je suis, qui pensent, raisonnent et s’expriment la plupart du temps négativement. Peut-être auras-tu appris quelque chose aujourd’hui.



The Positive Power of Negative Thinking


Le commentaire ci-dessus s’adressait à toi.




« ce qui sort de l’usine est un appareil complexe qu’il est difficile de réparer ou de recycler de manière responsable »





Beaucoup de gaspillage d’encre serait évité si la phrase ci-dessus avait été écrite correctement dès le départ, c’est à dire causalement :





« ce qui sort de l’usine est un appareil qu’il est difficile de réparer ou de recycler de manière responsable parce qu’il est complexe »









maverick78 a écrit :



Le raisonnement marche uniquement si dans la tête des consommateurs ils réparent au lieu de remplacer un objet défectueux.





Oui enfin bon… Pour changer les prises SATA de mon dock externe dont des pins sont manquants, il faut 1 € les prises depuis la Chine… et 160 € de matériel (station à air chaud, pâte à braser, nettoyant de flux, scotch Kapton…) pour réparer un équipement à 25 €. Au final j’ai préféré racheter un neuf car le nombre de pannes réparables que je rencontrerai à l’avenir fera que le matériel de réparation ne sera jamais rentabilisé.



Idem, on peste parfois sur le prix des électroniciens ou tout autre réparateur, mais entre les charges sociales et le besoin de manger jusqu’au prochain client, il est en fait normal et acceptable d’être taxé 150 € pour 1h30 de prestation. Oui je l’affirme, c’est NORMAL.



Donc même quand l’idée est là et c’était le cas pour ma part, la réalité est que c’est pertinent MAIS conditionné au partage des ressources & équipement disponibles. Il faudrait par exemple que chaque municipalité décente prête l’équipement en question même contre un paiement symbolique, car son taux d’usage sera trop faible pour qu’un unique particulier en fasse l’acquisition. Cela pourrait même être le cas d’autres produits beaucoup plus basiques, car toute personne possédant un jardin a besoin d’une tondeuse mais personne n’en a besoin chaque jour.



Une pointe de communisme dans le capitalisme.



Sans cela, la réparation éléctronique ou autre restera un voeu pieux pour les objets &lt; 700 €.



Google n’est pas côté en bourse c’est Alphabet qui est côté en bourse, je doute que la section device chez Google soit ce qui influe le plus&nbsp; sur le CA…


Tu vois bien ce que je veux dire.



Ils n’ont aucun intérêt à rendre réparable un téléphone.

Ça fait moins de vente.








tmtisfree a écrit :



La règle est simple : si ce n’est pas rentable, ce n’est pas fait. Deal with it.





Ça c’est dans un monde ultra-libéral. Mais dans nos contrée, il n’y a pas que la rentabilité qui guide les choix, il y a aussi la loi. Et du coup, les constructeurs se retrouvent à faire plein de choses non-rentables (assurer la garantie, respecter les normes FCC, CE, voire même demander l’accord du client avant de collecter ses données personnelles). Ça semble pas complètement irréalisable de demander aux constructeurs de faire un truc non-rentable, il suffit d’adapter la réglementation.



Il n’y a aucune logique économique “immédiate” à utiliser des vis proprio :

proprio = brevet et/ou coût de dev et/ou moins de fournisseurs potentiels = surcoût.



S’il y a un surcoût, il faut qu’il soit contrebalancé par un gain. Le gain c’est (on peut le supposer) l’entrave à la réparabilité grâce auquel le constructeur espère&nbsp; plus de ventes.&nbsp;








dylem29 a écrit :



Tu vois bien ce que je veux dire.



Ils n’ont aucun intérêt à rendre réparable un téléphone.

Ça fait moins de vente.





Tout à fait correct : le prix du même téléphone mais réparable, en supposant que cela soit techniquement possible, serait si cher que Google en vendrait bien moins.



<img data-src=" />



Ça c’est dans une France ultra-collectiviste. Mais dans le reste des contrées qui constituent l’essentiel du monde, inverse ton paradigme pour retomber sur la règle.








tmtisfree a écrit :



Le “calcul” économique ne s’arrête pas à une vis, il débute ou continue seulement à cette vis.



La résultante finale de tous les “calculs” tout au long de la chaîne de production s’appelle le marché.



Le marché a fait son choix : le critère de “réparabilité” n’est pas pertinent, il est donc rejeté.







C’est pour ça que le “Marché” doit (et va) creuver. <img data-src=" />









tmtisfree a écrit :



Ça c’est dans une France ultra-collectiviste. Mais dans le reste des contrées qui constituent l’essentiel du monde, inverse ton paradigme pour retomber sur la règle.







Tu peux remplacer France par Europe, entre autre…. <img data-src=" />









v1nce a écrit :



Il n’y a aucune logique économique “immédiate” à utiliser des vis proprio :

proprio = brevet et/ou coût de dev et/ou moins de fournisseurs potentiels = surcoût.



S’il y a un surcoût, il faut qu’il soit contrebalancé par un gain. Le gain c’est (on peut le supposer) l’entrave à la réparabilité grâce auquel le constructeur espère  plus de ventes.





Tout d’abord, il faudrait déjà démontrer que le coût d’une vis propriétaire est supérieur. Le coût d’une vis est tellement faible et les volume de production si élevé que le critère de “surcoût” n’est pas pertinent.



De plus, il existe de nombreuses raisons légitimes de protéger ses inventions par des mécanismes propriétaires : même les États sont d’accord pour accorder des droits de PI pour les rendre légales.



Enfin en tant que consommateur, tu peux voter avec ton porte-monnaie et choisir un fabricant de téléphone avec des vis non propriétaires, auquel cas ta diatribe n’a aucun lieu d’être.









Ricard a écrit :



C’est pour ça que le “Marché” doit (et va) creuver (sic). <img data-src=" />





Un marché ne disparaît que s’il n’y a plus de producteurs et/ou de consommateurs, sinon il se transforme en un autre marché ou en marché noir.



Le choix et la concurrence guidée par le signal prix détermine ultimement la trajectoire de tout marché.



Évidemment on peut toujours faire “crever” un marché en l’interdisant ou en le restreignant de telle façon qu’il disparaisse. Là on ne parle plus d’économie mais de politique et autre crétinerie idéologique (escrologie).









tmtisfree a écrit :



Évidemment on peut toujours faire “crever” un marché en l’interdisant ou en le restreignant de telle façon qu’il disparaisse. Là on ne parle plus d’économie mais de politique et autre crétinerie idéologique (escrologie).







La politique est justement là pour que l’économie ne fasse pas n’importe quoi. Et heureusement. Sinon on serait tous gavés de boeuf aux hormones et de salades au glyphosate arrosée de sauce à l’amiante.



Magnifique cette opposition constante entre ceux qui rêvent à un monde meilleur et cherchent des solutions pour y arriver, et ceux qui ont compris comment il marchait et estiment qu’au final l’intérêt de l’entreprise à gagner de l’argent rejoint celui du consommateur.



Si le critère de réparabilité n’est pas pertinent, ce n’est pas à cause du coût de l’objet lui même qui exploserait (c’est vraiment chercher des excuses, on peut très bien l’imposer à tous les constructeurs, la concurrence se chargerait de réguler les prix et ça peut toujours faire un argument marketing. Autrement on peut aussi renoncer à la norme CE voire toutes les normes si on veut laisser les constructeurs faire un max de bénefs), c’est plutôt à cause du coût de la réparation par rapport au prix du téléphone. Si la valeur résiduelle du téléphone, ou le prix d’un téléphone neuf équivalent était bien plus important (ou le prix de la réparation moindre), on aurait plus tendance à le réparer (&gt;voitures).&nbsp;



On pourrait résoudre la question facilement: imposer aux entreprises de fournir un support sur les appareils pour une durée définie à l’avance et qui figurerait obligatoirement sur une fiche produit. On le fait bien dans l’industrie, et oui ça a un coût mais aussi des retombées marketing.

Ou encore plus simple, imposer une durée de garantie plus longue. C’est déjà le cas en Europe, alors que ça l’est pas forcément ailleurs. Oui, ça a un coût, mais au moins ça laisse le choix de miser soit sur la fiabilité du produit, dans lequel cas on s’en fout que ce soit collé au lieu d’être réparable, soit sur la facilité à réparer.



Ce sont avant tout des choix politiques…








anagrys a écrit :



Pas vraiment. La conception n’est pas la même non plus (dans un cas il faut mettre de la place pour pouvoir installer l’alésage de la vis, et rendre cet alésage suffisamment résistant par rapport aux contraintes que subira le produit, etc.). Sur un smartphone actuel, ça se paie cash.

Comme pour la batterie amovible. Il est regrettable qu’elle ait disparu, mais faire un cache facilement amovible qui ne “casse” pas le design du téléphone, ça impose des compromis sur ce design. Aujourd’hui, on peut en penser ce qu’on veut mais les consommateurs sont plus attentifs à avoir un téléphone “wahou” qu’un téléphone dont on peut remplacer la batterie.

Quand la plupart des acheteurs, dans le monde entier, en auront fait un critère important pour leur achat, on verra revenir des smartphones faciles à démonter. En attendant, j’imagine que les fabricants regardent avec intérêt de que fait Fairphone - puisque c’est leur cheval de bataille, étudient le résultat… et agissent en conséquence.







A ceci s’ajoute le fait que l’appareil même en état de fonctionné, il y a des chance que dans 4 ans, il finissent dans un tiroir aux cotés de ses prédécesseurs car il aura été remplacé par un appareil plus récent, avec les dernières nouveautés (le dernier capteur photo 256MPxl super HDR qui mettent en valeur les ombres sur un corps noir !).



La réparabilité s’oppose bien souvent au fait que finalement, le consommateur va généralement changer avant même que l’appareil ne soit plus en état de fonctionner.



Personne ici n’a changé sa carte graphique, alors que l’ancienne fonctionnait aussi bien qu’au premier jour? Personne ne songe à acheter la prochaine PS5 alors que sa PS4 n’a encore jamais flanché ?









tmtisfree a écrit :



Ça c’est dans une France ultra-collectiviste. Mais dans le reste des contrées qui constituent l’essentiel du monde, inverse ton paradigme pour retomber sur la règle.





Tu auras noté que dans la liste, j’ai bien inclus la conformité FCC, qui est particulièrement sévère. Mais peut-être que tu inclus les US dans les pays ultra-collectivistes.



Mais bon, ton affirmation de départ qui disait “si ce n’est pas rentable, ce n’est pas fait” n’est donc pas valable partout dans le monde, et en particulier, comme tu le reconnais toi-même, pas valable en France. Merci de l’avoir reconnu.

&nbsp;









tmtisfree a écrit :



Les consommateurs ont déjà choisi d’éliminer ce critère : la réparabilité n’est que la demande, ou plutôt l’exigence d’une extrême minorité (idéologique mais vocale). Le marché, globalement, ne se limite bien évidemment pas à eux.





Ton prisme te fait croire à une extrême minorité mais, tu fais quoi de toutes les boutiques de réparations de téléphones portables qui sont apparues ces dernières années ?

Pour une minorité si petite, y a un marché bien visible je trouve.









Ricard a écrit :



La politique est justement là pour que l’économie ne fasse pas n’importe quoi. Et heureusement. Sinon on serait tous gavés de boeuf aux hormones et de salades au glyphosate arrosée de sauce à l’amiante.





Je n’ai jamais compris comment on pouvait être aussi incohérent et démagogique en affirmant d’un côté que ces imbéciles de consommateurs ne sont pas assez intelligents ou trop ignares pour être capables de déterminer ce qui est bon pour eux et de l’autre supposer idiotement qu’ils le sont quand même assez, en dépit du bon sens et de la simple observation des fiascos et désastres passés, pour élire certains de leurs congénères encore plus imbéciles et ignares qu’eux, au regard de ces simples observations, afin de résoudre de supposés problèmes inventés par ces derniers pour leur faire peur avec des non solutions qu’ils sont seuls à pouvoir dispenser de manière à maintenir le système de pouvoir ainsi constitué tout à leur service, bénéfices et avantages aux dépends des premiers.



Oui j’aime les longues phrases.









tmtisfree a écrit :



Oui j’aime les longues phrases.







Sans ponctuation. <img data-src=" />









Ricard a écrit :



Sans ponctuation. <img data-src=" />





Y a aucun marché pour la ponctuation, elle doit donc disparaître&nbsp;<img data-src=" />



Peut-être que mon point n’était pas clair : la règle est valable tout le temps quel que soit le système considéré dans le temps ou l’espace (parce que c’est une loi).



Il est certes possible d’imposer des coûts supplémentaires pour obtenir des résultats nuls, insignifiants et bien souvent contreproducifs comme les politiciens et idéologues escrolos en sont coutumiers, incapables qu’ils sont d’évaluer leur propres actions a priori et, a fortiori, leurs conséquences ex post facto, mais les effets de bords, les conséquences inattendues, les changements rapides des modes, etc. conduisent les impositions décidées ex cathedra par ces incompétents non informés à une seule conséquence économique in fine : gaspiller les ressources financières et diminuer le pouvoir d’achat pour 0 bénéfice sociétal.



Oui j’aime les expressions latines.








ndjpoye a écrit :



Ton prisme te fait croire à une extrême minorité mais, tu fais quoi de toutes les boutiques de réparations de téléphones portables qui sont apparues ces dernières années ?

Pour une minorité si petite, y a un marché bien visible je trouve.





Puisque ces boutiques prouvent qu’il est possible de réparer, il y a donc 0 problème.



Je te renvoie à mon commentaire plus haut pour comprendre pourquoi c’est un faux problème.



Une question.

La sainte croisade du marché est la perpétuelle croissance (de l’économie, de la production etc…).

A ma connaissance, on est sur une planète bien délimitée, hébergeant donc une quantité de matière première finie.

On fait comment pour suivre la courbe de la croissance qui, mécaniquement, augmente de plus en plus vite avec de la matière première qui elle, est en quantité finie ?








tmtisfree a écrit :



Puisque ces boutiques prouvent qu’il est possible de réparer, il y a donc 0 problème.



Je te renvoie à mon commentaire plus haut pour comprendre pourquoi c’est un faux problème.





Donc on est d’accord, c’est pas un marché si anecdotique.&nbsp;

Les boutiques montrent juste que tant qu’une réparation ne coûte pas plus que le téléphone, y a des clients qui vont choisir cela. Ca démontre strictement pas qu’il n’y a pas de problème de réparabilité.









tmtisfree a écrit :



Puisque ces boutiques prouvent qu’il est possible de réparer, il y a donc 0 problème.



Je te renvoie à mon commentaire plus haut pour comprendre pourquoi c’est un faux problème.







Tu prends ça à l’envers. Ces appareils sont difficiles à réparer VOLONTAIREMENT. D’autres obtiennent des notes plus que correctes sur ifixit. Voire parfaites dans certains cas, comme le Fairphone.

Ou alors, les ingés de Google sont vraiment des grosses tanches ?



Le marché n’est pas une “croisade”, mais la simple application des droits fondamentaux aux lois de la Nature.



La “perpétuelle croissance” est imposée par la trop grande extraction de valeur par les entités parasites dans le système (la technostructure étatiste pour résumer) : plus cette valeur est (gas)pillée, plus le système de création (le capitalisme) est obligé d’en créer pour rester lui-même à flot. Corollaire : supprime les parasites, et le système de création de valeur se contentera d’une croissance lente, voire même d’une décroissance séculaire ultra-lente à la condition que la monnaie revienne dans son giron (c’est juste l’effet relatif de l’augmentation de la valeur de la monnaie elle-même quand elle est bien gérée rapportée à la croissance lente).



La finitude de la planète, réelle mais néanmoins inconnue numériquement, n’a que peu de chose en commun avec l’économie. Les ressources naturelles sont extraites selon les besoins, remplacées selon les nécessités ou abandonnées selon les cas. A part les escrolos, tout le monde se fiche pas mal des l’état quantitatif des substrats physiques : leur consommations est dérisoire et le défaut d’imagination est la seule frontière.


La complexité et la réduction de taille impliquent la diminution de la réparabilité.



C’est une contrainte physiquement et nécessairement traduite économiquement qu’on ne peut possiblement pas exprimer plus concisément et clairement en moins de termes.



D’autres préfèrent imaginer des complots et autres fadaises à la place : not my business.



Oui j’aime aussi les adverbes.


Pendant que Trabant fabriquait ses daubes collectivistes, Mercedes et BMW fabriquaient aussi des voitures modernes bien moins réparables.



Trabant n’existe plus, les autres oui.








tmtisfree a écrit :



Le marché n’est pas une “croisade”



&nbsp;Je parle de la croisade de la croissance.









tmtisfree a écrit :



La “perpétuelle croissance” est imposée par la trop grande extraction de valeur par les entités parasites dans le système (la technostructure étatiste pour résumer) : plus cette valeur est (gas)pillée, plus le système de création (le capitalisme) est obligé d’en créer pour rester lui-même à flot. Corollaire : supprime les parasites, et le système de création de valeur se contentera d’une croissance lente, voire même d’une décroissance séculaire ultra-lente à la condition que la monnaie revienne dans son giron (c’est juste l’effet relatif de l’augmentation de la valeur de la monnaie elle-même quand elle est bien gérée rapportée à la croissance lente).&nbsp;



Ben doit y en avoir une quantité d’économiste et d’organisme financier faisant partie de la technostructure étatiste. Et depuis de bonnes dizaines d’année. Mais donc au final, ce marché qui faut laissé vivre pour faire bien les choses au final, il a jamais bien fonctionné vue qu’il est parasité si je te comprend bien. Donc, chaque fois que tu t’appuis sur lui pour nous démontrer des choses, on doit en déduire quoi ?









tmtisfree a écrit :



La finitude de la planète, réelle mais néanmoins inconnue numériquement, n’a que peu de chose en commun avec l’économie. Les ressources naturelles sont extraites selon les besoins, remplacées selon les nécessités ou abandonnées selon les cas. A part les escrolos, tout le monde se fiche pas mal des l’état quantitatif des substrats physiques : leur consommations est dérisoire et le défaut d’imagination est la seule frontière.



Elles sont extraites selon les besoins de l’économie mais elles existent pas selon ses besoins. D’ailleurs pour l’économie elle-même, ça a biensur une importance la quantité accessible de matière première. Ne serait ce que parce qu’il faut que l’exploitation de cette matière première soit rentable.

En soit, tu réponds pas à la question. Mathématiquement, on a d’un côté une courbe qui monte de plus en plus vite et de l’autre, une quantité finie que l’on consomme (même si l’on change de temps en temps ce que l’on consomme). On a donc un problème.









ndjpoye a écrit :



Donc on est d’accord, c’est pas un marché si anecdotique. 

Les boutiques montrent juste que tant qu’une réparation ne coûte pas plus que le téléphone, y a des clients qui vont choisir cela. Ca démontre strictement pas qu’il n’y a pas de problème de réparabilité.





En valeur, il y a probablement des ordres de grandeurs de différence ce qui justifient le peu d’importance du critère réparabilité.



Le marché qui correspond à la demande est une raison suffisante pour la démonstration.









tmtisfree a écrit :



La complexité et la réduction de taille impliquent la diminution de la réparabilité.



C’est une contrainte physiquement et nécessairement traduite économiquement qu’on ne peut possiblement pas exprimer plus concisément et clairement en moins de termes.&nbsp;



Et ? Ça ne montre pas que la réparabilité est la demande d’une extrême minorité des consommateurs comme tu te permettais de l’affirmer.



Mais juste, la réduction de taille, c’est assez sympa comme argument quant l’on voit l’évolution de la taille (hauteur/largeur) de certains modèles (prend les galaxy S par exemple).













tmtisfree a écrit :



En valeur, il y a probablement des ordres de grandeurs de différence ce qui justifient le peu d’importance du critère réparabilité.



Le marché qui correspond à la demande est une raison suffisante pour la démonstration.&nbsp;



Désolé mais ça démontre toujours rien. Même si je vois que t’as envie très fort de cela, ça suffit pas.









tmtisfree a écrit :



Peut-être que mon point n’était pas clair : la règle est valable tout le temps quel que soit le système considéré dans le temps ou l’espace (parce que c’est une loi).





Une loi ? Mais n’est-ce pas ultra-collectiviste, une loi ? Tu reconnais donc des lois ?&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;









ndjpoye a écrit :



Je parle de la croisade de la croissance.





Je ne sais pas ce que cela veut dire.









ndjpoye a écrit :



Ben doit y en avoir une quantité d’économiste et d’organisme financier faisant partie de la technostructure étatiste. Et depuis de bonnes dizaines d’année.





La majorité des économistes sont payés par la technostructure, ils ne mordent pas la main qui les nourrit…









ndjpoye a écrit :



Mais donc au final, ce marché qui faut laissé vivre pour faire bien les choses au final, il a jamais bien fonctionné vue qu’il est parasité si je te comprend bien. Donc, chaque fois que tu t’appuis sur lui pour nous démontrer des choses, on doit en déduire quoi ?





Le fonctionnement n’est pas binaire, il ressemble plutôt à un continuum : plus il y a de parasites, moins il fonctionne et vice versa. Ce que tu en déduits dépend de la nature du problème et de où tu te trouves sur le continuum.









ndjpoye a écrit :



Elles sont extraites selon les besoins de l’économie mais elles existent pas selon ses besoins. D’ailleurs pour l’économie elle-même, ça a biensur une importance la quantité accessible de matière première. Ne serait ce que parce qu’il faut que l’exploitation de cette matière première soit rentable.

En soit, tu réponds pas à la question. Mathématiquement, on a d’un côté une courbe qui monte de plus en plus vite et de l’autre, une quantité finie que l’on consomme (même si l’on change de temps en temps ce que l’on consomme). On a donc un problème.





Ta simplification abusive explique l’existence de ton problème. Je ne réponds pas à la question parce que le problème n’est pas mathématique mais économique. Il n’y a pas de “courbe qui monte” parce que l’utilisation ou sa dérivée sont variables dans le temps et dépendent de tant de facteurs exogènes qu’il est impossible de prédire cette variabilité. De plus la quantité utilisée est si faible comparativement au total existant, quand on le connaît, que la question (le problème) n’a aucun mérite.









ndjpoye a écrit :



Et ? Ça ne montre pas que la réparabilité est la demande d’une extrême minorité des consommateurs comme tu te permettais de l’affirmer.





C’est bien ce que démontre le marché.







ndjpoye a écrit :



Mais juste, la réduction de taille, c’est assez sympa comme argument quant l’on voit l’évolution de la taille (hauteur/largeur) de certains modèles (prend les galaxy S par exemple).





Le terme complexité t’a échappé…









ndjpoye a écrit :



Désolé mais ça démontre toujours rien. Même si je vois que t’as envie très fort de cela, ça suffit pas.





Ce n’est pas moi : si les choix collectifs et spontanés de milliards d’individus (= le marché) ne démontrent rien, rien ne pourra jamais démontrer quelque chose et cette discussion devient vaine.









alex.d. a écrit :



Une loi ? Mais n’est-ce pas ultra-collectiviste, une loi ? Tu reconnais donc des lois ? <img data-src=" />





Tu confonds avec législation… <img data-src=" />



Ça démontre toujours pas ça.

La cituation actuelle démontre juste que ce n’est pas un critère discriminant (dans le sebs qui empêche systématiquement l’achat si pas présent) pour la plus part des gens.

Si tu voulais démontrer la non importance de ce critère, il faudrait que sur le marché y ai un choix équitable de modèle fonctionnellement équivalant et voir lequel se vends le mieux.



Pour le continuum du marché, si je comprend bien, faut piocher dedans ce qui nous va bien et oublier le reste car polluer. Donc on démontre toujours rien.



C’est pas une attaque (loint de là) mais, t’es pas une scientifique au moins ? Je pose la question car on a pas la même définition de démonstration.


On ne peut pas faire de telles expériences contrôlées ab initio en économie. On peut seulement observer la trajectoire d’un marché : ici le marché a évolué de relativement réparable à relativement moins ou pas très réparable, ce qui prouve que ce critère n’a plus d’importance globalement.



Si tu t’intéresses au capitalisme, la moindre des choses est d’observer les marchés et leur adaptation en situation parasitaire.



Scientifique aussi haut qu’on puisse monter.








tmtisfree a écrit :



On ne peut pas faire de telles expériences contrôlées ab initio en économie. On peut seulement observer la trajectoire d’un marché : ici le marché a évolué de relativement réparable à relativement moins ou pas très réparable, ce qui prouve que ce critère n’a plus d’importance globalement.





Oui o’ peut pas mais non, ça prouve toukours pas ça.

Faisons une autre expérience théorique.

Propose à des gens que des légumes et céréales hyper traitées, avec des produits à fort risque pour la santé , avec interdiction de faire pousser soit même etc (expérience théorique).

Les gens vont donc acheté tes produits. Et ce que tu pourrais donc en déduire que les gens s’en fiche que les produits soient hyper traités ? Ben non, juste qu’il y a une critère bien plus important qui les pousse à “faire avec”.

Ben là pour la reparabilite c’est pareil, ça prouve que ça.



‘b :pour ta formation, ben j’ai de mes anciens prof qui seraient… Surpris <img data-src=" />









tmtisfree a écrit :



Pendant que Trabant fabriquait ses daubes collectivistes, Mercedes et BMW fabriquaient aussi des voitures modernes bien moins réparables.



Trabant n’existe plus, les autres oui.







Le marché de Trabant ne peut être comparé au marché ouvert dont à bénéficié Mercedes ou BMW. Trouve un meilleur exemple stp.

Selon toi, le modèle économique prônant l’extorsion est super parce qu’il est encore pratiqué ? Je te cerne un peu mieux.



Déjà, c’est un homme et non une femme.



Note peu importante sur le sujet, mais plus pour le personnage :)



“Ben non, juste qu’il y a une critère bien plus important qui les pousse à “faire avec”.”

On ne peut plus vrai.








ndjpoye a écrit :



Oui o’ peut pas mais non, ça prouve toukours pas ça.





La réalité chiffrée est suffisante pour le démontrer, n’en déplaise.









ndjpoye a écrit :



Faisons une autre expérience théorique.

Propose à des gens que des légumes et céréales hyper traitées, avec des produits à fort risque pour la santé , avec interdiction de faire pousser soit même etc (expérience théorique).

Les gens vont donc acheté tes produits. Et ce que tu pourrais donc en déduire que les gens s’en fiche que les produits soient hyper traités ? Ben non, juste qu’il y a une critère bien plus important qui les pousse à “faire avec”.

Ben là pour la reparabilite c’est pareil, ça prouve que ça.





0 analogie ou rapport avec le sujet. D’autant plus que tes prémisses sont contradictoires.









tmtisfree a écrit :



La “perpétuelle croissance” est imposée par la trop grande extraction de valeur par les entités parasites dans le système (la technostructure étatiste pour résumer) : plus cette valeur est (gas)pillée, plus le système de création (le capitalisme) est obligé d’en créer pour rester lui-même à flot. Corollaire : supprime les parasites, et le système de création de valeur se contentera d’une croissance lente, voire même d’une décroissance séculaire ultra-lente à la condition que la monnaie revienne dans son giron (c’est juste l’effet relatif de l’augmentation de la valeur de la monnaie elle-même quand elle est bien gérée rapportée à la croissance lente).






  Je tenais juste à dire que je suis impressionné de lire en un même paragraphe du Milton Friedman et du Friedrich Hayek au pied de la lettre. Mais non, je ne souscrirai pas... Surtout la partie sur Hayek d'ailleurs, certainement l'idée la plus dangereuse du second millénaire.        

&nbsp;







tmtisfree a écrit :



On ne peut pas faire de telles expériences contrôlées ab initio en économie. On peut seulement observer la trajectoire d’un marché : ici le marché a évolué de relativement réparable à relativement moins ou pas très réparable, ce qui prouve que ce critère n’a plus d’importance globalement.




   Si tu t'intéresses au capitalisme, la moindre des choses est d'observer les marchés et leur adaptation en situation parasitaire.         






   Scientifique aussi haut qu'on puisse monter.








   On commence à utiliser des IA pour faire des simulations de comportement de marché. Avec des résultats intéressants d'ailleurs selon ce qu'on cherche à faire.        






  Le problème, c'est qu'on tente d'expliquer de plus en plus le comportement des acteurs par la simple manipulation de variables mathématiques alors que ça n'est le reflet que d'une partie de la réalité. Les êtres humains ne sont pas rationnels contrairement à l'idéologie dominaire, et ne sont pas des machines totalement prévisibles contrairement aux chantres de l'économétrie.        






  Dans le cas des smartphones et de la réparabilité, IL Y A une demande, il suffit de voir sur le terrain car les gens pestent dans ce domaine... Le problème, c'est que la demande fait l'offre, l'offre crée la demande et même la forge, mais la société a aussi son mot à dire.        






  Or nous parlons ici d'un produit qui est OBLIGATOIRE par pression sociale/professionnelle. Tu ne peux PAS ne pas avoir de téléphone portable sauf à vouloir sciemment se marginaliser, à moins de vraiment ne pas en avoir besoin (personne agée ?). Donc si le marché vire vers l'irréparabilité pour une simple question de maximisation des profits et que tous les constructeurs le font à terme, est-ce que le consommateur peut vraiment se dire qu'il ferait mieux de s'en passer ? Bien sûr que non, il achetera quand même car il n'a pas le choix, mais regrettera de ne pas pouvoir changer la batterie de lui-même sans cramer 50 € de service alors qu'il le faisait avant.        






  Sauf que cela, on ne le verra pas dans les chiffres du marché. On aura juste l'impression que la réparabilité n'est pas ou plus un critère important. Cela fait que ton analyse est absolument valide... d'un point de vue  purement mathématique. Sur le terrain, la situation n'a rien à voir, les consommateurs sont contraints de... faire avec et donc ton analyse est aussi vraie que fausse.       






  Tu me répondras que le marché PEUT répondre à cela car les Fairphones existent. Sauf que... il y a aussi le problème de l'information. Les consommateurs n'ont pas forcément les bonnes sources ni le temps de les consulter, nous sommes à l'ère de la surproduction d'informations. Va citer les Fairphones à un consommateur lambda, rares seront ceux qui en connaîtront l'existence. L'information est une des raisons qui font que les fumisteries comme le principe de la concurrence pure-et-parfaite ne puisse pas exister, d'ailleurs.        






  La réparabilité, c'est important contrairement à ce que le marché semble indiquer, mais ça ne peut pas être montré par les chiffres.   Résultat, heureusement que les « parasites » sont là pour contraindre (et le feront à terme) car si le marché devait décider de cela, il ne verrait rien... et donc ne ferait rien.   






  Enfin pour l'idée qu'utiliser une vis propriétaire ne serait pas forcément plus cher qu'une vis normale, le simple principe de l'économie d'échelle répond à cela. Une vis propriétaire est forcément plus chère car requiérira des modifications sur les machines de fabrication, mais si le gain qui est de contraindre le consommateur à changer à la moindre panne est bien supérieure à ce surcoût qui lui sera sûrement facturée de toute façon (vu la délirante hausse des prix des appareils haut-de-gamme)...








Ricard a écrit :



Le marché de Trabant ne peut être comparé au marché ouvert dont à bénéficié Mercedes ou BMW. Trouve un meilleur exemple stp.





Au contraire, l’exemple est excellent parce qu’il montre que c’est bien le type de système qui détermine les critères pour les biens :




  • la planification centralisée, qui ignore les besoins des individus, ne peut produire que des biens peu appétants, peu qualitatifs et peu complexes et nécessairement plus facilement réparables

  • le marché normal détermine les critères pour produire selon le bon vouloir des consommateurs, ce qui aboutit à des biens plus attirants, plus qualitatifs et plus complexes et nécessairement moins facilement réparables.



    Vouloir imposer des critères injustifiés car non demandés par les consommateurs revient à vouloir retomber dans le fossé collectiviste qui a fait la misère du XXème siècle.









    Ricard a écrit :



    Selon toi, le modèle économique prônant l’extorsion est super parce qu’il est encore pratiqué ? Je te cerne un peu mieux.





    L’extorsion est une pratique étatique, ou mafieuse ce qui revient au même. Tu ne m’a pas vraiment cernée.









Emiliemilie a écrit :







“Ben non, juste qu’il y a une critère bien plus important qui les pousse à “faire avec”.”

On ne peut plus vrai.





Très juste oui mais “faire avec” dans ce contexte ,est ce que c’est pas un peu déjà s’en foutre ? <img data-src=" />



&nbsp;





TheKillerOfComputer a écrit :








   Enfin pour l'idée qu'utiliser une vis propriétaire ne serait pas forcément plus cher qu'une vis normale, le simple principe de l'économie d'échelle répond à cela. Une vis propriétaire est forcément plus chère car requiérira des modifications sur les machines de fabrication, mais si le gain qui est de contraindre le consommateur à changer à la moindre panne est bien supérieure à ce surcoût qui lui sera sûrement facturée de toute façon (vu la délirante hausse des prix des appareils haut-de-gamme)...







Sinon moi quand je vois des vis non standard je me dit “chouette avec un peu de chance le constructeur n’a misé que la dessus pour réduire la réparabilité et donc la duré de vie”.

Moi aussi je “fais avec” , a ma façon.<img data-src=" />

&nbsp;

(battez vous sur les vis ils referont le coup des condos,&nbsp; du vernis, des cycles d’écritures…tout un programme)









TheKillerOfComputer a écrit :



Je tenais juste à dire que je suis impressionné de lire en un même paragraphe du Milton Friedman et du Friedrich Hayek au pied de la lettre. Mais non, je ne souscrirai pas… Surtout la partie sur Hayek d’ailleurs, certainement l’idée la plus dangereuse du second millénaire.





La banque libre était pourtant très courante avant le XXème siècle, et de manière assez ironique le concept de cryptomonnaies vise justement à retrouver un peu de souveraineté individuelle sur ce point. Comme quoi !



           









TheKillerOfComputer a écrit :



On commence à utiliser des IA pour faire des simulations de comportement de marché. Avec des résultats intéressants d’ailleurs selon ce qu’on cherche à faire.




  Le problème, c'est qu'on tente d'expliquer de plus en plus le comportement des acteurs par la simple manipulation de variables mathématiques alors que ça n'est le reflet que d'une partie de la réalité. Les êtres humains ne sont pas rationnels contrairement à l'idéologie dominaire, et ne sont pas des machines totalement prévisibles contrairement aux chantres de l'économétrie.







J’approuve complètement ce § avec une mise au point : on a passé depuis longtemps la notion d’homo economicus comme être 100% rationnel. L’économie comportemental est là pour le prouver.









TheKillerOfComputer a écrit :



… Donc si le marché vire vers l’irréparabilité pour une simple question de maximisation des profits





Personne ne sait ce que le marché sera demain, inutile de pérorer sur ce point. De plus la “simple question de maximisation des profits” a son exact pendant dans la non moins “simple question de minimisation des coûts et des prix” : le marché ne se réduit pas aux producteurs.









TheKillerOfComputer a écrit :



et que tous les constructeurs le font à terme, est-ce que le consommateur peut vraiment se dire qu’il ferait mieux de s’en passer ? Bien sûr que non, il achetera quand même car il n’a pas le choix, mais regrettera de ne pas pouvoir changer la batterie de lui-même sans cramer 50 € de service alors qu’il le faisait avant.





Si l’argument de la maximisation des profits avancés ci-dessus a un fondement, alors tu verras nécessairement apparaître tôt ou tard un constructeur pour profiter du marché de la réparabilité s’il existe et est profitable. Par définition du système.









TheKillerOfComputer a écrit :



Sauf que cela, on ne le verra pas dans les chiffres du marché. On aura juste l’impression que la réparabilité n’est pas ou plus un critère important. Cela fait que ton analyse est absolument valide… d’un point de vue purement mathématique. Sur le terrain, la situation n’a rien à voir, les consommateurs sont contraints de… faire avec et donc ton analyse est aussi vraie que fausse.





“mathématique” : je n’ai avancé aucun chiffre, j’ai seulement observé qualitativement (plus exactement relativement) le comportement des consommateurs, qui se suffit à lui-même pour en tirer des conclusions sur les critères qu’ils ne recherchent pas.









TheKillerOfComputer a écrit :



Tu me répondras que le marché PEUT répondre à cela car les Fairphones existent. Sauf que… il y a aussi le problème de l’information. Les consommateurs n’ont pas forcément les bonnes sources ni le temps de les consulter, nous sommes à l’ère de la surproduction d’informations. Va citer les Fairphones à un consommateur lambda, rares seront ceux qui en connaîtront l’existence. L’information est une des raisons qui font que les fumisteries comme le principe de la concurrence pure-et-parfaite ne puisse pas exister, d’ailleurs.





Une explication apparemment trop simple est peut-être que le consommateur lambda se fiche du critère réparabilité…









TheKillerOfComputer a écrit :



L’information est une des raisons qui font que les fumisteries comme le principe de la concurrence pure-et-parfaite ne puisse pas exister, d’ailleurs.





Comme dit plus, il y a des décennies que cette notion n’a plus cours…









TheKillerOfComputer a écrit :



La réparabilité, c’est important contrairement à ce que le marché semble indiquer, mais ça ne peut pas être montré par les chiffres. Résultat, heureusement que les « parasites » sont là pour contraindre (et le feront à terme) car si le marché devait décider de cela, il ne verrait rien… et donc ne ferait rien.





L’écrasante majorité a parlé et n’est pas d’accord. Les parasites feront comme d’habitude augmenter les coûts et les prix pour un résultat final pire mais que personne ne verra vu qu’aucune analyse post mortem ne sera bien évidemment conduite pour constater le fiasco.









TheKillerOfComputer a écrit :



Enfin pour l’idée qu’utiliser une vis propriétaire ne serait pas forcément plus cher qu’une vis normale, le simple principe de l’économie d’échelle répond à cela. Une vis propriétaire est forcément plus chère car requiérira des modifications sur les machines de fabrication, mais si le gain qui est de contraindre le consommateur à changer à la moindre panne est bien supérieure à ce surcoût qui lui sera sûrement facturée de toute façon (vu la délirante hausse des prix des appareils haut-de-gamme)…





Les économies d’échelle assurent le contraire : le prix de la vis propriétaire verra son prix diminuer pour tendre vers le prix d’un vis normale. Sinon, tu penses bien que personne n’en mettrait… principe de réalité.









tmtisfree a écrit :



0 analogie ou rapport avec le sujet. D’autant plus que tes prémisses sont contradictoires.






  Peut tu argumenter tes 2 affirmations S.T.P. Car là, sans ça, ça ressemble à un simple rejet pour pouvoir faire fonctionner ton modèle théorique.








tmtisfree a écrit :



T’es sur d’avoir un doctorat ?&nbsp; Car la ça équivaut à dire comme ce n’est pas 0, je conclu que c’est 1. Ce domaine n’étant pas du binaire ça… choque <img data-src=" />









tmtisfree a écrit :



On ne peut pas faire de telles expériences contrôlées ab initio en économie. On peut seulement observer la trajectoire d’un marché : ici le marché a évolué de relativement réparable à relativement moins ou pas très réparable, ce qui prouve que ce critère n’a plus d’importance globalement.



Si tu t’intéresses au capitalisme, la moindre des choses est d’observer les marchés et leur adaptation en situation parasitaire.



Si tu t’intéresses un tout petit peu au capitalisme et à l’économie de marché, tu sais bien que l’on n’atteint l’optimal comme point d’équilibre que si le consommateur dispose d’une information parfaite, ce qui est loin d’être le cas.

&nbsp;



La faute a qui ?



Quand le cerveau du consommateur lamdba n’est capable que d’accepter des discours court pour favoriser un achat, n’est il pas un peu de sa responsabilité ?



Rien que pour le plaisir, essayez de compter dans vos proches ceux qui arrive a se documenter plus de 4h sur les applications qu’ils utilisent tout les jours et ça c’est juste dans vos proches.



Pourtant 4h on est loin d’une vrai maîtrise sur ce qui se passe vraiment dans l’appareil (API,drivers,I/O…).



La démocratisation de l’outil informatique est passé par une simplification de l’utilisation pas par autre-chose, demande aujourd’hui a une secrétaire de démarrer ses programme en ligne de commande et 9 foi sur 10 elle changera de boulot ( 1 foi sur 10 elle posera un congé maternité, oui, pardon, celle la c’était gratuit <img data-src=" />).



Sincèrement je déteste le spectacle que je vois a chaque foi que je vais a la déchetterie mais il s’explique aussi simplement qu’il est aujourd’hui favorable de balancer un produit si le coût (fric, ressources intellectuels, santé, temps) est jugé trop important.

Parlons des vis par exemple, vous savez qu’avec une fraiseuse on peut les re-usiner pour en faire des standards ? Qui va le faire ? Pourquoi ?



Vous adorez Fairphone pour l’argument duré de vie, moi aussi je fais super gaf a mon téléphone et je le garde le plus longtemps possible , mais qu’est-il arrivé au Fairphone 1 avec son OS et pourquoi?



Le discours de tmtisfree est “spécial” mais il a raison : C’est tout un modèle a revoir sinon c’est du brassage de vent.




Faisons une autre expérience théorique.



Là déjà il y a un oxymore.







Propose à des gens que des légumes et céréales hyper traitées, avec des produits à fort risque pour la santé ,



Comment imaginer que cela soit dans le domaine du légal sinon du possible ? On n’échappe pas au principe de réalité, même dans une situation imaginaire. Sinon, on peut conclure tout et son contraire.







avec interdiction de faire pousser soit même etc (expérience théorique).



Proposition ad hoc contradictoire : si les produits sont proposés, les gens en deviennent légalement propriétaires et ils en font ce qu’ils en veulent.







Les gens vont donc acheté tes produits.



Les probabilités que cela arrive sont ~nulles.







Et ce que tu pourrais donc en déduire que les gens s’en fiche que les produits soient hyper traités ? Ben non, juste qu’il y a une critère bien plus important qui les pousse à “faire avec”.



Il n’y a rien à déduire, tes prémisses contradictoires ne font pas partie du domaine du possible.







‘b :pour ta formation, ben j’ai de mes anciens prof qui seraient… Surpris



Tu leur as demandé ou tu présumes ?


Soit spécifique quand tu cites, à quoi fais-tu référence ?








alex.d. a écrit :



Si tu t’intéresses un tout petit peu au capitalisme et à l’économie de marché, tu sais bien que l’on n’atteint l’optimal comme point d’équilibre que si le consommateur dispose d’une information parfaite, ce qui est loin d’être le cas.





Le déséquilibre dans l’information est largement partagé : le producteur lui-même n’a pas toute l’information au sujet du consommateur pour produire de manière optimal (d’où le nombre important de faillites).



Le risque qu’il prend à investir du capital en situation de défaut d’information est bien plus grand que le risque pris par un consommateur lors de son acte d’achat. Les mécanismes de marché te garantissent ce risque moindre en fin de chaîne.



C’est donc le propre du marché de gommer ces défauts d’informations au fur et à mesure du processus de découverte et de réajustement de la production selon les besoins réels. Aucune planification centralisée ne peut rivaliser un tel mécanisme.



Pour finir, je dirais que ce mécanisme n’a pas besoin d’être optimal, il a juste besoin d’être assez bon pour survivre, ce qu’il fait très bien : ses défauts, ou supposés tels, constituent des opportunités pour ceux qui veulent les saisir.









tmtisfree a écrit :



Pour finir, je dirais que ce mécanisme n’a pas besoin d’être optimal, il a juste besoin d’être assez bon pour survivre, ce qu’il fait très bien : ses défauts, ou supposés tels, constituent des opportunités pour ceux qui veulent les saisir.





Très bonne conclusion : il y en a qui savent très bien profiter du capitalisme et du fait qu’il mène à une solution très sous-optimale pour les consommateurs.

&nbsp;









ndjpoye a écrit :



T’es sur d’avoir un doctorat ?  Car la ça équivaut à dire comme ce n’est pas 0, je conclu que c’est 1. Ce domaine n’étant pas du binaire ça… choque <img data-src=" />



Doctorat spécialité complotisme et pseudo-libéralisme à niveau variable (libéralisme pour les autres, un max d’aides pour lui) <img data-src=" />



Tu as vraiment du temps à perdre pour essayer de discuter avec trollisfree… <img data-src=" />



C’est bien un truc de capitaliste, ça, de ne considérer que la “valeur”. Il y a d’autres paramètres que l’argent dans la vie. Au hasard, l’écologie, puisque c’était la base de l’article. Ah mais oui, l’écologie n’est pas rentable, donc ça n’existe pas pour les capitalistes.


J’empoche aussi des rentes éoliennes (dont ta contribution, merci !) bien que je ne sois pas d’accord avec cette escroquerie. Principe de réalité.








alex.d. a écrit :



C’est bien un truc de capitaliste, ça, de ne considérer que la “valeur”. Il y a d’autres paramètres que l’argent dans la vie.





Celui qui commet l’erreur de croire que l’argent est une mesure de la valeur devrait d’abord revoir ses bases. Mais c’est bien la valeur qui motive et intéresse prioritairement les individus. Sinon il n’y aurait pas de marché.









alex.d. a écrit :



Au hasard, l’écologie, puisque c’était la base de l’article. Ah mais oui, l’écologie n’est pas rentable, donc ça n’existe pas pour les capitalistes.





Les capitalistes savent s’adapter aux besoins et contraintes des marchés, si on leur en laisse la possibilité. Mais il y a ceux qui savent mieux que tout le monde et qui veulent imposer leur dogme et idéologie mortifère envers et contre tout, réalité comprise, et qui n’ont rien appris de l’Histoire.









tmtisfree a écrit :



Celui qui commet l’erreur de croire que l’argent est une mesure de la valeur devrait d’abord revoir ses bases.



Je suis d’accord avec ça. Mais le rapport que tu citais ne parle que d’argent. Quelle est ta position ? Celle du rapport que tu cites, ou ce que tu dis dans le message ? Forcément, tu dis tout et son contraire donc à un moment tu auras raison.



Tu as un bon aplomb, mais tes arguments sont approximatifs, et quand on te montre tes erreurs, tu rebondis sur un mot en tordant son sens dans ta direction juste pour tenter de prouver que tu as raison. C’est compliqué de débattre avec toi dans ces conditions. Je ne pense pas qu’en procédant de la sorte tu arrives à convaincre qui que ce soit, à part toi-même.

&nbsp;









alex.d. a écrit :



Je suis d’accord avec ça. Mais le rapport que tu citais ne parle que d’argent. Quelle est ta position ? Celle du rapport que tu cites, ou ce que tu dis dans le message ? Forcément, tu dis tout et son contraire donc à un moment tu auras raison.





Tu es d’accord, mais tu affirmais sans complexe un peu plus haut que “C’est bien un truc de capitaliste, ça, de ne considérer que la “valeur”. Il y a d’autres paramètres que l’argent dans la vie”, sous-entendu l’argent c’est de la valeur, ce qui est faux et que tu admets maintenant. J’ai donc embrayé naturellement sur ce qui fait qu’un marché existe, l’échange de valeurs qui fait l’intérêt des individus. Je ne vois aucune contradiction à part la tienne.







alex.d. a écrit :



Tu as un bon aplomb, mais tes arguments sont approximatifs, et quand on te montre tes erreurs, tu rebondis sur un mot en tordant son sens dans ta direction juste pour tenter de prouver que tu as raison. C’est compliqué de débattre avec toi dans ces conditions. Je ne pense pas qu’en procédant de la sorte tu arrives à convaincre qui que ce soit, à part toi-même.





Je pense surtout que tu n’as plus rien à dire face à mes réponses argumentées. Et note bien que je me fiche éperdument de convaincre quiconque : c’est son boulot, pas le mien. Par conséquent et bien naturellement je suis convaincue de ce que j’avance (sinon quel intérêt).





“Je ne discute pas pour discuter ; je discute pour m’affermir dans mon opinion si elle est vraie, la fortifier où elle est faible, la redresser où elle est fausse, l’abandonner si elle ne peut être redressée. La discussion est la balance qui, à défaut de l’application, me sert à vérifier ce que l’idée pèse comparativement à l’objection, et l’objection comparativement à l’idée. Paraître avoir raison n’est pas ce qui m’importe ; ce qui m’importe, c’est que la raison ait raison et que l’erreur ait tort.”

— Émile de Girardin



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tmtisfree a écrit :



Les capitalistes savent s’adapter aux besoins et contraintes des marchés, si on leur en laisse la possibilité. Mais il y a ceux qui savent mieux que tout le monde et qui veulent imposer leur dogme et idéologie mortifère envers et contre tout, réalité comprise, et qui n’ont rien appris de l’Histoire.






  Ce document n'est pas moins idéologique.       






 Il manque de sources pour certaines des exemples cités alors que le diable est dans les détails. Pour autant, ce n'était pas inintéressant mais cela uniquement jusqu'à la page 34. J'avoue que citer cette pièce de théâtre et affirmer « que pour nous il n'y a rien à redire » à ce qu'un tanneur pollue la rivière, nuisant à un hôtel thermal en aval au point que ça permette au premier de racheter le second... Désolé mais c'est juste un comportement de parasite et c'est inacceptable. Et après on s'étonne que le marché soit mal vu...       






 Dommage car l'idée que la propriété pourrait calmer ce genre de choses avec l'exemple des clubs de pêche était limite convaincant. Juste que forcément, on oublie qu'une procédure en justice pour « invasion de propriété » a un coût, que le dit hôtel ou club pourrait ne pas fournir au point de devoir disparaître/être racheté. Peu importe après si l'Etat s'arrange pour favoriser les pollueurs pubiics après coup.       






 La page 36 était très drôle aussi. Paier au kilomètre en fonction de la catégorie de la voiture, c'est un mix entre Crit'air et taxe carbone. Merci pour les ruraux qui doivent faire bien davantage de kilomètres, on a vu ce que ça donne : des gilets jaunes.       






 Aussi, il ne répond pas du tout à la question de la pollution atmosphérique,  montant même plutôt un doute sur la question. A se demander même si à  partir du moment où la propriété ne peut s'appliquer à un concept alors ce dernier est considéré inexistant. Le document ose affirmer qu'on ne peut pas être définitivement certain que l'atmosphère ne puisse pas être privatisable. Sérieusement ? Comment contraint-on la ressource à rester sur place ?      






 Cela pourrait expliquer ta position en fait.       






 La page 37 m'a achevé de considérer que ce n'était pas moins idéologique que le camp adverse. J'aurai bien demandé au rédacteur si à la fin, revendre des bombonnes d'oxygène et des bunkers climatiques serait une réponse de marché adéquate à ses yeux. Prôner le développement pour permettre d'avoir les moyens de paier le coût écologique est aussi génant, car cela va forcément enchérir le dit coût... et probablement plus de façon géométrique qu'arithmétique.       






 Enfin bon, ce document semble avoir été écrit début des années 90, donc... j'excuserai en partie.


Je suis d’accord que les exemples ne sont pas forcément bien raccord avec le message que l’auteur essaie de faire passer, et comme tu le dis, la matière était neuve à l’époque et le document s’adressait à un public russe, moins susceptibles de poser des questions.



C’est vrai aussi qu’il existe (encore) des “libéraux” qui soutiennent le principe de la taxation pigouvienne pour “réguler” alors qu’il est acquis que cette méthode est obsolète et ne résous pas grand chose.



“une procédure en justice pour « invasion de propriété » a un coût”

Certes, mais il faudrait comparer avec les coûts quand les droits ne sont pas définis pour voir quelle est la meilleure méthode.



“A se demander même si à partir du moment où la propriété ne peut s’appliquer à un concept alors ce dernier est considéré inexistant.”

Généralement, les droits de propriété se définissent à partir du moment où la rareté émerge : l’objet de la propriété est de la réguler par un prix.



“l’atmosphère ne puisse pas être privatisable”

Quand on parle de l’atmosphère on peut la réduire à un espace qui est lui privatisable. Cela ne règle pas le problème du contenu, OK. Là ce sont les droits à polluer qui interviennent. Je ne suis pas certaine que ce soit la meilleure solution, mais c’est la moins mauvaise présentement tant que la pollution est définie correctement, ce qui est rarement le cas : le prescripteur a la fâcheuse tendance de la surestimer (ou même à être “créatif”) pour optimiser les taxes afférentes…



Ce que je retiens est qu’historiquement et empiriquement, la manière de faire bottom-up est plus optimale plus celle top-down, et qu’il n’y a a priori aucune raison qu’il n’en aille pas ainsi partout et toujours. Seul le manque d’imagination nous fait hésiter et/ou reculer.



Ma position est la traduction, amendable, d’un code philosophique et éthique : il y a des lois qui dérivent d’une réflexion morale globale logique sur la nature des choses et de l’Homme. Ces lois sont applicables par principe partout et en tout temps. C’est exactement l’opposé d’une idéologie.


Et sinon, pour l’article, j’en conclus que Google fait juste, comme beaucoup d’entreprises, du greenwashing.



&nbsp;Pendant ce temps, ils n’ont toujours pas trouvé de solution pour la migration des appareils qui ont d’anciennes versions d’android et dont le seul avenir est la poubelle, et ce le plus rapidement possible car ce sont des passoires en terme de sécurité.


Ça faisait longtemps que j’avais pas fait ça.

Je voulais juste voir si j’étais pas trop rouillé avec l’âge ^^ ;)


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