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crocodudule

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2757 commentaires

Le 08/01/2020 à 18h 17







Soriatane a écrit :



Un avocat fiscaliste m’avait dit que l’administration fiscale avait attaqué des pharmaciens pour fraude à la suite de cette affaire.

Le fisc avait beaucoup spéculé sur le montant de la fraude mais cet avocat me disait que le résultat avait été bien moindre qu’espéré.





Curieux car si la fraude est prouvée après ça tabasse très vite à coup d’évaluation forfaitaire et de majoration etc… L’administration devait avoir la preuve que la “fonctionnalité cachée” existait bien sur le logiciel de caisse mais pas de son utilisation.


Le 08/01/2020 à 15h 47

Je ne sais plus s’il y avait de la jurisprudence, mais la doctrine a toujours défini le motif légitime permettant d’intervenir sur le STAD (système de traitement automatisé de données) comme étant la volonté ou l’autorisation du propriétaire du STAD, outre naturellement l’ordre de la Loi ou afin de respecter un demande de la Justice.  Certains envisagent encore le fait d’intervenir pour colmater une faille dans l’urgence même en cas d’absence d’autorisation du propriétaire (mais je n’ai pas souvenir que ça a été reconnu pas la jurisprudence).

 

Curieux que l’administration fiscale monte jusqu’à la Cour de cassation pour se l’entendre dire, elle ne pouvait que finir “fanny sous le baby”.



C’est plus curieux encore en sachant que les dits propriétaires pouvaient être poursuivis au titre de la fraude dont ils se rendaient coupables.

Le 08/01/2020 à 15h 23







SebGF a écrit :



En dehors du Conseil d’Etat, il n’existe aucun autre recours légal possible contre cela ?



Car si je comprends bien, le seul autre moyen c’est le lobbying de députés pour faire changer la loi.





Eventuellement la CJUE, mais c’est long et aucune idée du résultat.



Marc te le précisera certainement, mais j’ai le souvenir que la CJUE avait été saisie il y a un certain temps de cela du principe de l’existence de cette redevance et ne l’avait pas invalidé.



La question serait de savoir si elle est susceptible, sans remettre en cause le principe de la redevance, d’imposer que les barèmes reposent sur des études sérieuses et en rapport avec la réalité. Perso. j’en ai aucune idée.


Le 06/01/2020 à 15h 55







SebGF a écrit :



Cela peut-il alimenter d’éventuels recours pour cause d’études non représentatives / sérieuses ou bien est-ce seulement un constat d’impuissance ?





Au regard de la dernière décision du Conseil d’Etat sur le sujet, la commission n’a vraiment aucun souci à se faire: il était relevé et même démontré que les études reposaient sur du sable mais cela n’a rien changé à la validité des barèmes.



Du coup je me mets à la place de la commission, pourquoi se fatiguer à faire de véritables études alors que l’échelle pifométrique a été validée par le Conseil d’Etat?


Le 06/01/2020 à 19h 36

Même pas une petite interdiction pour 2040 ? Curieux ^^

Le 06/01/2020 à 15h 48







Idiogène a écrit :



c’est donc une énième mesure de simplification/dissuasion abusive visant à paralyser l’application de la loi en changeant celles qui garantissent justement son adhésion collective.







Je ne peux que faire mienne cette formule <img data-src=" />


Le 06/01/2020 à 15h 27







Tandhruil a écrit :



Dans l’absolu, tel que présenté, ça ressemble beaucoup à l’adaptation des écoutes téléphoniques aux moyens de communication moderne.






La comparaison a ses limites: une écoute téléphonique ne concerne "que" l'interception des conversations.      





Là il s’agit d’accéder à l’ensemble des fichiers présents sur une machine, qu’ils soient le fruit d’échanges ou tout simplement produits depuis la machine sans même qu’il soit question de communication des fichiers.



L’intrusion pour moi s’apparente plus dans son importance à une dispositif de sonorisation d’un appartement ou véhicule.



Néanmoins sur le principe tu as raison avec cette nuance: initialement la sonorisation d’un appart-véhicule et la captation de données informatiques ne pouvaient se faire que sous le contrôle d’un Juge d’instruction, là où l’interception téléphonique pouvait être réalisée sur la simple autorisation du JLD.



A la faveur de la Loi de 2016, ils ont aligné les modes les plus intrusifs sur la procédure la plus souple et garantissant le moins les libertés: interception téléphonique, sonorisation, captation de donnée dont dispositif installé sur la machine relèvent depuis d’une simple autorisation du JLD.



Par conséquent, à mon sens ils n’adaptent pas l’écoute téléphonique aux moyens de communication moderne, mais ils abaissent les garanties encadrant le recours aux modes d’intrusion les plus lourds au niveau des écoutes téléphoniques.



C’est une nuance de taille car dans les procédures on trouve rarement des sonorisations d’un véhicule ou d’un appart, là où en revanche il est plus qu’habituel de trouver des brouettes de retranscription d’écoutes téléphoniques.



Du coup, si cela doit annoncer un recours aux modes d’intrusions les plus lourds à l’échelle quasi industrielle des écoutes téléphoniques, ça va vite devenir très problématique.


Le 06/01/2020 à 11h 01

Excellent article qui illustre hélas la dérive de notre époque.



Je note hélas que ceux qui devraient jouer le rôle de vigies, ici la CNIL, se contentent de formules incantatoires en espérant des garanties, qui ne seront en pratiques que formelles.



S’agissant d’un avis consultatif elle pourrait au moins s’opposer au changement de paradigme que représente l’élargissement perpétuel de la surveillance petit à petit à toutes les infractions et alors qu’elle constate elle-même cet élargissement. Mais non elle renonce dans une forme de fatalité, et va se trouver quelques motifs de satisfaction en relevant qu’on active pas (encore) les webcams à distance et qu’on couple pas (encore) le dispositif avec de la reconnaissance faciale, son avis finissant d’assoir la légitimité d’une telle généralisation sur le mode “ça pourrait être pire”…

Le 27/12/2019 à 22h 33







joma74fr a écrit :



Un non-lieu, c’est une enquête qui ne va pas au tribunal, donc il n’y a ni innocent, ni coupable au bout de l’enquête. Cette précision est utile.





Pour être précis y a un présumé innocent qui le reste ^^


Le 27/12/2019 à 18h 10







carbier a écrit :









Voyant que tu es filtré, tu pourrais pas envisager que ta prose m’indiffere et par ailleurs illustrer que tu as autre chose à faire de ton temps libre que de récupérer mes commentaires sans te connecter pour en suite te loguer et enfin me répondre ?



T’as pas l’impression d’être totalement ridicule ? <img data-src=" />


Le 27/12/2019 à 15h 36







sncgte a écrit :



une base de donnée contenant l’ADN de toute la population permettrai de résoudre plus de 90% de crimes et autres délits.






Si tu avais pris la peine d'ouvrir un bouquin d'introduction à la criminologie tu aurais pu savoir que depuis toujours on a fait l'erreur de croire en l'existence d'une preuve absolue, pour par la suite découvrir ses faiblesses, voire qu'une personne bien informée pouvait l'utiliser pour maquiller son crime ou délit et le faire endosser par quelqu'un d'autre.      






Ca a été notamment le cas avec les empreintes digitales pour par la suite découvrir que les critères discriminant étaient insuffisant pour identifier à 100% une personne, mais encore qu'on pouvait facilement transférer une empreinte.      






Après des années de condamnation sur la seule base de l'ADN, les USA ont du réouvrir des tripoter de dossiers car ils utilisaient trop peu de marqueurs pour arriver à identifier une personne.      






Enfin et surtout, on a découvert que le transfert d'ADN était également possible: cette seule découverte a mis par terre des brouettes de dossiers criminels. Classiquement un dossier aux assises qui ne tient que sur une identification ADN dans l'environnement, se fera pulvérisé à la barre parce que la défense fera défiler le Professeur en génétique de l'université locale qui se fera un plaisir de rappeler la facilité du phénomène et le nombre d'affaires où un innocent a été accusé à tort par l'identification ADN.      






Je pense sur le principe élémentaire qu'une liberté surveillée n'est plus une liberté, car je pense que tu y es inaccessible à certains concepts ne pouvant pas se résumer à un talkshow sur BFM TV :mdr:

Le 27/12/2019 à 11h 32







fred42 a écrit :



Ça fout la trouille !



Il ne reste plus qu’à connecter cela avec la reconnaissance faciale et les données des véhicules connectés pour savoir à chaque instant où se trouve chaque personne sur le territoire.





On entre, passibles, dans un Etat où toutes les libertés (publiques ou individuelles) sont surveillées.



Et lorsqu’on le critique, le Gouvernement (du moins ceux ayant pris la parole sur le sujet) mais encore une certaine presse ne cherche même pas à en débattre, disqualifiant simplement tout opposant ou esprit critique par la formule “vous êtes irrationnels” ?!?



La quadrature vient d’en faire les frais et c’est probablement ça le plus inquiétant: que les adorateurs de l’ordre et de la marche au pas promeuvent sans sourcier la reconnaissance faciale (etc…) sur l’air de “j’ai rien à me reprocher” était attendu, mais que certains, dont des journalistes, empêchent jusqu’à l’existence d’un débat public démontre qu’à la faveur d’un drame, fait divers ou attentat particulièrement sordide, rien n’empêchera la bascule dans un Etat policier.


Le 23/12/2019 à 14h 22







empty a écrit :



non, Kodi 19 tu veux dire (qui n’est pas encore sorti)

Kodi 18 est en python 2.7



La médaille du grand réfractaire revient à l’auteur de Calibre (gestion d’ebook) qui refuse de passer à python 3 et préfère maintenir lui-même python 2.7 <img data-src=" />

Je ne suis pas apte à juger du sérieux de la chose, mais c’est pas rien.

<img data-src=" />





Depuis la 18.4 (ou 5?) je pense que python 2.7 a dégagé, du moins certaines librairies puisque par exemple le plugin google music ne fonctionne plus (sans bidouille) car il cherche une lib qui n’est plus présente sinon sous un autre nom dans la version 3 de phyton.



Certains ont repris le plugin pour le faire pointer là où il faut (par contre comme ils ont fait ça chacun dans leur coin, ils ont nommé les versions n’importe comment…).



Ah oui effectivement il est totalement barré ^^


Le 20/12/2019 à 11h 36







hansi a écrit :



Vu les avantages évidents de Python 3, en particulier l’UTF-8, et le fait que la migration des projets de 2.X vers 3.Y se fait sans trop de problèmes, la décision de fin de support me semble pour une fois logique et aller dans le bon sens. Quant à faire comprendre aux clients qu’un programme, ça s’entretient, et que l’entretien à forcément un coût, c’est toujours la même problématique commerciale, tout OS confondu.





Le code est généralement facilement portable, ça peut se compliquer pour certaines librairies.


Le 20/12/2019 à 11h 32

Kodi 18 n’intègrant plus 2.7 pas mal d’extensions ne fonctionnent plus (du moins sans bidouiller un peu, ce que bien des utilisateurs sont incapables de faire), y compris des extensions présentes sur le dépot officiel.



Clairement je le regrette pas: il y aura probablement encore pendant quelques temps des extensions qui ne fonctionnent plus, mais ça imposera à kodi de faire un peu le ménage (y compris chez lui).

Le 20/12/2019 à 11h 50







Kazer2.0 a écrit :



Et du derniers côté je vois des commentaires de mec en plein Paris qui galère avec un ADSL asthmatique.





La même à Toulouse où même en plein centre, d’une rue ou avenue à l’autre tu as toute la fibre possible et à coté de l’ADSL qui, en plus d’être asthmatique, plante dès qu’il flotte parce que les boitiers DSLAM sont défoncés et plus entretenus.



(Sans nier l’effet positif sur les tarifs de la mise en concurrence à l’époque, on voit aussi maintenant les limites que cela a sur l’entretien et l’amélioration du réseau).


Le 20/12/2019 à 11h 41

Je valide: ça vous permet de diversifier vos sources de revenus et c’est clairement identifié comme publicité rédactionnelle, donc no problemo ! :)

Le 19/12/2019 à 17h 09







Noathym a écrit :



La jurisprudence pourra s’étendre aux jeux vidéo ?





L’UFC avait eu une victoire contre Steam (y’a eu un appel ?), mais bon, Europe&gt;France.





Normalement non, la situation du livre est encadré différemment


Le 19/12/2019 à 16h 51







hellmut a écrit :



là en l’occurrence c’est la CJUE, ne mettons pas tous les fonctionnaires européens dans le même panier. <img data-src=" />



mais tu peux pas non plus nier qu’entre le neuf et l’occaz, y’a absolument aucune différence. ^^

c’est même pas comme un rip de bluray ou tu peux te dire que tu perds en qualité, là c’est identique au bit près.

donc c’est vrai que c’est dommage, mais revendre des ebooks d’occaz, c’était quand même assez couillu comme concept dès le départ. <img data-src=" />





Je comprends pas l’analogie, sous réserve du fait qu’hélas le DRM ne permet pas de “détacher” l’ebook d’une liseuse pour une autre (c’est contournable heureusement), l’idée est que tu te sépares de l’ebook tout comme tu te séparent du bluray si tu le revends.


Le 19/12/2019 à 16h 22







Quiproquo a écrit :



Petit question subsidiaire&nbsp;: est-il licite de faire don des-dits ebooks&nbsp;?





Nop, “la mise à disposition d’un livre électronique est accompagnée d’une licence d’utilisation autorisant seulement la lecture, par l’utilisateur ayant téléchargé le livre électronique concerné, “


Le 19/12/2019 à 16h 13







recoding a écrit :



Tu oublies l’ interdiction de lire à voix haute je pense, qui entraine une diffusion de masse!





C’est pas faux, on va ajouter ça “lecture qui n’est possible qu’après avoir percé les yeux et les tympans de toutes personnes à proximité de l’utilisateur autorisé”.


Le 19/12/2019 à 16h 07

Ah voila un progrès pour la diffusion et l’accessibilité de la culture !



Je trouve même qu’il manque une petite précision dans la motivation de la CJUE:

“accompagnée d’une licence d’utilisation autorisant seulement la lecture, par les seuls yeux de l’utilisateur ayant téléchargé le livre électronique concerné, de celui‑ci à partir de son propre équipement,”



Voila c’est corrigé, parce que le risque c’est qu’il puisse en plus montrer un passage du bouquin à quelqu’un et là c’est une violation avec du gravier des ayants droits !

Le 19/12/2019 à 15h 44

Ah ouai c’est pas donné !

Le 17/12/2019 à 20h 51

Honnêtement l’applie fait le job, je trouve même que que c’est l’applie la mieux aboutie, montrant que la révolution peut l’encaisser sans problème (et au passage que free s’est clairement raté s’agissant de promouvoir le développement d’applies tierces, y avait un sacré potentiel, dommage)

Le 17/12/2019 à 09h 51

Heureuse initiative qui pourrait aussi permettre à certains de prendre conscience que derrière des sites Web, des applies et services en ligne etc…, il y a des gens qui bossent et ont des droits et que sans eux, rien n’est possible.



Dommage hélas que cette branche professionnelle se défende si peu.

Le 16/12/2019 à 09h 19

Excellent ! :)

Le 13/12/2019 à 14h 59

*La “Loi” (et non le droit ^^ )

Le 13/12/2019 à 14h 53

Le droit a une mission première, assurer l’égalité des citoyens devant elle.



Lorsqu’on souhaite recourir à des présomptions, c’est précisément pour rééquilibrer un rapport de force défavorable à la partie faible.



C’est ici tout l’inverse; on s’assure que la partie forte aura le bénéfice de la présomption.



Hélas, la “teamprogressiste” a tellement démontré son rejet de ces notions élémentaires et qui visent simplement à faire en sorte que la Loi ne résume pas à celle du plus fort, qu’il est probable que cette présomption soit adoptée.

Le 13/12/2019 à 09h 17







alain_du_lac a écrit :



C’et fou !! il n’y a donc que des aigris ou des frustrés qui expriment leur avis sur NextInpact ?





Non, moi je suis les deux ! <img data-src=" />


Le 12/12/2019 à 16h 21

Pourquoi pas sur la durée de la présomption de responsabilité du vendeur pro s’agissant des biens d’occasion, par contre les députés se foutent royalement du monde en indiquant qu’ils ajoutent une nouvelle obligation consistant à devoir rappeler l’existence des garanties et les durées de celles-ci sur la facture et donc après l’achat.



C’est précisément l’une des obligations de l’article L111-1 du Code de la consommation (al.4), avec cette nuance de taille que l’ensemble des obligations doivent être fournies avant la conclusion du contrat, ce qui est nettement moins con qu’après et est de nature à éviter de souscrire des garanties commerciales faisant doublons…



Toi aussi, prétends inventer une obligation qui existe déjà mais en mieux <img data-src=" />

Le 12/12/2019 à 16h 49

Bon compromis prix/perfs.



Je présume que les applies listées (aria2, Duplicati, Emby/Plex, Jeedom, Nextcloud, Résilio Sync ou encore Wallabag) sont maintenues ?

Le 12/12/2019 à 15h 18







dylem29 a écrit :



Elle avait qu’à pas divorcer aussi. <img data-src=" />





C’est ça ^^


Le 12/12/2019 à 14h 49







RuMaRoCO a écrit :



N’ai-ce pas plutôt le fait que la majorité était insolvable ?&nbsp;





Les deux mon général, mais c’est bien d’abord le fait que des pauvres bougres vraiment dans la merde jusqu’au coup se retrouvaient là, qui plus est insolvables, qui a motivé d’arrêter la pratique de renvoyer tout le monde devant le Tribunal correctionnel et alors que cela n’apportait strictement rien de plus à la CAF.



Seuls ceux qui vraiment abusent s’y retrouvent (sous réserve des pratiques de chaque CAF car elles décident indépendamment).


Le 12/12/2019 à 14h 44







Krogoth a écrit :



Juge est bourreau? C’est légal ca sans jugement?





Tu peux le contester naturellement (et ce n’est pas rare, car il y a bien souvent des erreurs de calcul).


Le 12/12/2019 à 13h 17







sscrit a écrit :



si il n’ont pas d’argent, ya ka travailler forcement c’est plus difficile que de rester a la maison, si cela ne suffit pas ils peuvent travailler de nuit, et le week end.



si ils ont choisi de glandouiller a l’ecole et d’arreter les etudes, c’est leur choix. Après ca viens pleunicher qu’il n’y arrive pas.



attendre passivement les aides social c’est cool, meme dans le besoin tu n’est pas dispensé de trouver des solutions.





Pas mal dans le “s’il est pauvre c’est de sa faute”, sociologiquement très pertinent comme chacun sait, mais il faut persévérer: il manque “cancer de l’assistanat” et “si t’as pas un SMIC faut pas divorcer”.


Le 12/12/2019 à 09h 57







skankhunt42 a écrit :



Je vais attendre d’avoir toutes les cartes en main avant de me prononcer définitivement. Parce que si le mec n’avait pas d’emploi, que la nana est caissière alors 520€ c’est rien du tout, ça permet juste de survivre “mieux”. En revanche un mec qui fraude à fond pour s’acheter des bagnoles, c’est bien pire. Reste à savoir combien nous coute réellement chaque fraudeur et pourquoi il fraude.





Pour avoir fait au début de ma carrière des kilomètres d’audiences où la CAF poursuivait ce type de profil, je peux te jurer que l’extrême majorité d’entre eux était sans un rond. Mon propos n’est pas de dire que c’est bien, mais qu’effectivement le plus souvent il s’agit de survie et que s’ils doivent naturellement rembourser, les sanctionner pénalement n’a aucun sens (et c’est bien pour ça que les CAF ont progressivement arrêté les poursuites pénales massives car ça devenait ridicule).



Ou alors on accepte l’idée de criminaliser la pauvreté.&nbsp;


Le 12/12/2019 à 09h 53







deathscythe0666 a écrit :



Il s’agit surtout de combattre la fraude, qui est courante dans tous les milieux, prestations sociales incluses. Surtout que 25000€ sur 4 ans, ce n’est pas rien et c’était fait en connaissance de cause.



En plus, se faire chopper à cause du statut en open bar sur facebook, c’est un peu de la sélection naturelle :)





La fraude sociale reste anecdotique au point où bien des CAF ont arrêté de poursuivre au pénal les dits fraudeurs pour simplement demander le remboursement (en réalité le prendre sur les aides futures du fait de l’impécuniosité des fraudeurs), ainsi quasiment toutes les audiences dédiées à ce contentieux ont disparu, seuls les cas les graves font encore l’objet d’un renvoi devant le Tribunal correctionnel.



Et mon propos est l’éventualité (plus que probable) d’étendre le dispositif bigbrother bercy aux aides sociales de la CAF, là on change d’échelle, on n’investigue pas sur un cas particulier sur lequel on a des soupçons mais on part du principe que tout le monde est un potentiel fraudeur et on s’autorise à contrôler tout le monde indistinctement. Classiquement si les libertés publiques sont surveillées, alors elles ne sont plus assurées.


Le 12/12/2019 à 09h 27

Et on imagine sans mal que #bigbrother bercy va connaître une extension du domaine de la lutte avec un futur #bigbrother CAF-CPAM…

Le 12/12/2019 à 10h 20







js2082 a écrit :



Je te rassure, la notion de consentement n’a pas bougé en 10 ans, ni même en 20, ni en 30.

Ces notions existaient déjà dans les années 90, des personnels d’association venaient en parler dans mon collège à cette époque.

Ce qui évolue, ce sont les mentalités des gens





Oui, en tout cas en droit il n’y a pas eu d’évolution. C’est la société qui enfin en demande l’application (et c’est une excellente chose, en revanche cela implique que la Justice ait les moyens de répondre aux attentes des citoyens et aujourd’hui c’est bien là que cela coince).


Le 12/12/2019 à 09h 16

Ils auraient du coller un lien rickrollé à la fin du nouveau texte <img data-src=" />

https://gph.is/2eaUOHC



Mais bon, elle va s’empresser de reprendre son texte débile et liberticide devant l’Assemblée.

Le 12/12/2019 à 09h 25

S’agissant de sécurité, chaque Etat mettra en place sa petite réglementation personnelle en s’assaillant allégrement sur les libertés fondamentales tandis que le Parlement européen ne sera pas compétent sur le sujet (et la Commission ne fera qu’acter la volonté de chaque exécutif). A l’inverse, les Etats vont prétendre encadrer ces pratiques avec toutes les garanties possibles, qui en réalité seront purement formelles mais tiendront 10 ans avant que la CEDH en finisse avec son concept vaporeux de contrôle de proportionnalité aujourd’hui totalement dévoyé…



Y a pas à dire on est vraiment porté par une vague progressiste ^^

Le 10/12/2019 à 17h 59







Idiogène a écrit :



C’est surtout l’extraterritorialité de la french theory qui fait débat… et donne cet espèce de platonisme incarné en France, et des craintes plutôt légitimes outre-atlantique bien que le problème reste assez velu techniquement et donc ne peut pas réellement donner lieu à un débat étendu… combien de citoyens savent réellement ce qu’ils font avec leur machine ? Et combien en comparaison savent lire et écrire ?





Oui mais non, nous on a la tour eiffel, le normandie et le TGV, alors la souveraineté des autres pays on s’en tape !&nbsp; <img data-src=" />


Le 10/12/2019 à 15h 13

“Plutôt qu’une logique par silo, et donc État par État, la crainte est donc celle d’effets extraterritoriaux, consécutifs à l’adoption et la généralisation de règles plus rugueuses dans les conditions générales. ”

&nbsp;

&nbsp;Imaginez la guerilla de FB contre les boobs: ça filtre automatiquement, ça sabre même après un simple signalement etc… Bref, c’est totalement sans discernement au point où oeuvres d’art et faux positifs se retrouvent censurés à la pelle sans la moindre raison.



On imagine sans mal que cela sera un dispositif similaire qui sera déployé pour prétendre lutter contre les propos haineux, et qu’il y aura une pluie de faux positifs mais que FB réglera par défaut sur tout sabrer pour éviter de se mettre en difficulté.



Prétendre que cette proposition de Loi française n’aura pas des effets partout est clairement se moquer du monde. Et comme on veut pas entendre que le seul cadre adéquat est européen, il faudra pas venir se plaindre que d’autres Etats, et pas forcément les plus démocratiques et respectueux des libertés, prétendent à leur tour imposer aux plateformes des réglementations aux effets extraterritoriaux.

Le 10/12/2019 à 16h 32

Cool idée ! Bravo ! <img data-src=" />

Le 10/12/2019 à 11h 18







TexMex a écrit :



D’un autre coté rien ne peut égaler le premier pour certaines répliques.



toc, toc

-“je suis Zuul, cerbère de la porte. Es-tu le maître des clés?

-“heu, non”

Blaam!



toc, toc

-“je suis Zuul, cerbère de la porte. Es-tu le maître des clés?

-“heu, oui”

-“Entres”



-“Je suis gozer le Gozerien”.

&nbsp;Tout est Gozer chez lui. Le T-shirt Gozer, les chaussures Gozer, le mug Gozer, le stylo Gozer, et le porte-clés Gozer…



&nbsp; -“Ne pensez à rien!”.

&nbsp; Et donc comment ne pas penser, ça va être dur… &nbsp;

&nbsp;





&nbsp;Il est évident que le 2 et toutes les suites possibles ne pourront jamais égaler le premier.


Le 10/12/2019 à 11h 12







misterB a écrit :



Le “problème” avec Ghostbuster c’est aussi que c’est un film qui est bon mais aussi sur surf sur la corde du mauvais sans jamais y tomber, le 2 a qq scènes qui y tombent.



Donc réussir un remake, une suite ou un reboot demande bcp d’élément fonctionnant pour en faire un bon film.



Ce qui m’a fait mal c’est revoir le film pour ses 35 ans au ciné cette année et me rappeler l’avoir vu quand il est sorti, ça fout un coup de vieux <img data-src=" /><img data-src=" />





On est d’accord le challenge est énorme. Mais pour être honnête j’ai eu ma petite larme nostalgique en voyant la bande annonce: le télescopage avec l’époque révolue de notre insouciance et nos vies d’aujourd’hui, met une belle claque dans la tronche…&nbsp;


Le 10/12/2019 à 11h 01







misterB a écrit :



Tu as vu le film ???





Don’t’ feed the troll, tout humain normalement constitué ne peut pas préférer la bouse infâme de 2016 aux Ghostbuster originaux.



Avec les BA c’est toujours difficile de se faire une idée, mais même si j’en ai ma claque des remakes de film géniaux des années 80, je cracherai clairement pas pour une suite de qualité si l’humour et le charisme des personnes sont respectés (on est d’accord ça fait 2 gros SI).


Le 10/12/2019 à 10h 52







democrite a écrit :



D’abord ils discutent en TCP pour effectuer la connexion et en suite ils établissent un tunnel en UDP et tout se passe dedans .





J’ai du mal à suivre, ils peuvent discuter alors que le port est fermé en TCP ? <img data-src=" />


Le 09/12/2019 à 17h 44







democrite a écrit :



Ça c’est du TCP





Mais du coup comment fait le client openvpn pour négocier en TCP avec le serveur openvpn dont seul un port en UDP est accessible depuis l’extérieur ?


Le 10/12/2019 à 10h 51

Le sujet n’est pas le cookie, mais le non respect du refus et même la tromperie puisqu’il s’agit de faire croire que le consentement a été respecté pour en réalité balancer les témoins aux “partenaires” tiers.