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HarmattanBlow

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5048 commentaires

Le 09/11/2012 à 14h 01







Kaelung a écrit :



Magnifique!<img data-src=" /> Peut être serait-il utile de fournir aussi au élève un “cours de sensibilisation aux danger des réseaux sociaux”…





Quelle bonne idée ! Avec tous ces projets éducatifs que j’entends ici et là, pas de doute, le collège de demain sera enrichissant :

* Lundi matin: sensibilisation aux dangers réseaux sociaux

* Lundi après-midi: cuisiner et bien s’alimenter.

* Mardi matin: le code de la route.

* Mardi après-midi: traiter les filles de salopes et être homophobe, c’est mal.

* Mercredi matin: résistance au marketing et au consumérisme.

* Jeudi matin: consommation citoyenne

* Jeudi après-midi: morale.

* Vendredi matin: économie marxiste, comme le demandait la CGT.

* Vendredi après-midi: économie libérale, comme le demandait le MEDEF.

* Samedi matin: trente minutes de français, trente minutes de mathématiques, trente minutes d’histoire, trente minutes de géographie, trente minutes de sciences naturelles, trente minutes de sciences physiques, trente minutes d’éducation civique, trente minutes d’éducation physique et sportive.



Avec ça, pas de doute, l’éducation est en bonne voie.

Sérieusement, que les parents s’occupent de l’éducation, que les profs s’occupent de l’instruction, et les vaches seront bien gardées.


Le 07/11/2012 à 18h 57







tmtisfree a écrit :



1/ Non, mieux géré tout simplement.





Simplement mieux géré et trois fois moins cher? Au vu de la part substantielle (disons 80%, 95% quand le foncier a été donné) des dépenses de personnel dans l’éducation, pas moyen de d’atteindre ce résultat sans diviser les effectifs par deux à trois. Ton chiffre était simplement ridicule.





2/ Argumenter fallacieusement par généralisation abusive



Et en quoi est-ce fallacieux ? Tu estimais que le fait qu’une économie soit atteinte en précarisant des personnels n’est pas significatif et ne doit pas être pris en compte, c’est donc que ton optimum implique de précariser chaque fois que c’est possible, ce qui doit pouvoir concerner au moins 50% de la population. D’ailleurs, aux Pays-Bas, règne de de la déréglementation du marché du travail, ils en sont déjà à 40% de temps partiel, vive la précarité ! Un résultat enviable puisque générateur d’économies ? Oui, pour les 60% restants, qui étaient déjà les plus aisés.





les bonnes questions à se poser devraient être de savoir si “les enfants coûtent trois fois plus cher qu’ailleurs



* Parce les pauvres plus souvent que les autres sont traumatisés par leurs parents, qui eux-mêmes l’étaient par leurs propres parents, avec la ribambelle de problèmes psychiatriques et de violences que cela implique.

* Parce que les pauvres ont plus souvent que les autres fait peu d’études, ne peuvent pas aider leur progéniture et n’ont pas, pour beaucoup, l’idée que leur gamin aurait besoin d’un bureau

* Parce que certains ont une langue maternelle autre que le français et débarquent au CP sans même savoir le parler.

* Parce que plus souvent que chez les autres on croise chez les pauvres des familles endémiquement stupides, dépendants, ou autres tares génétiques.

* Parce que les fils de pauvres, plus souvent que les autres, ne croient pas en la société et au travail du fait de leurs modèles parentaux et se tournent donc plus facilement vers la délinquance et la marginalité.

* Parce que leurs parents peuvent rarement leur transmettre le bagage bourgeois qui aide tant à l’école et pour se constituer des réseaux.

* Parce que les pauvres vivent souvent là où le foncier n’est pas cher, donc avec les autres pauvres, concentrant et amplifiant les problèmes.



Et si après ce malheureux énoncé à la Prévert tu veux croire que sous un règne libéral la charité aurait déjà résolu tous ces problèmes, que ces damnés se trouveraient soudain libérés des malédictions qui les enserrent depuis des générations, et se verraient alors métamorphosés en braves citoyens sans problèmes qui ne pourraient payer à hauteur de 15k€ par an et par gamin de dépenses d’éducation, alors, je t’en prie, continue à faire l’autruche.



Oh ! Et ne m’accuse pas de caricature. C’est de ce milieu-là que je suis rescapé, grâce à l’école publique.





et pourquoi “les parents sont trois fois plus pauvres qu’ailleurs”.



Bien entendu, grâce au libéralisme les écarts de pauvreté se réduiraient et les pauvres pourraient donc aisément financer des salaires de profs. Cela va de soi.





Le privé est pourtant capable d’offrir, au mieux, des services ou produits bien meilleurs dans tous les domaines, et au pire, bien moins cher à qualité égale (pour des raisons évidentes qu’il est inutile de détailler : il suffit de regarder autour de soi).



Curieusement on trouve nombre de contre-exemples. Bizarre, non ? Tu as raison il suffit de regarder autour de soi.





b) Les ghettos, les quartiers difficiles et la concentration de la pauvreté ne sont que la résultante de la politique publique de l’époque (pas si éloignée).



Mais non ! Bien sûr que les politiques d’après la décolonisation ont joué un rôle mais enfin tu nies la nature humaine qui pousse les uns à se rapprocher de ceux qui leur ressemblent. Tu crois vraiment que c’est par le seul fait des politiques publiques que peu de pauvres habitent pas à Neuilly-sur-Seine et que les immigrés vivent souvent avec d’autres immigrés ? Enfin !





Que dire de plus, à part répéter une fois encore, que tenter de déterminer par en haut les besoins de gens c’est créer de manière certaine des problèmes qui n’auraient pas existés s’ils avaient été libres de satisfaire leurs besoins eux-mêmes.



C’est vrai, grâce à toi ils seraient libres de choisir. Évidemment ils n’en n’auraient pas les moyens mais c’est un détail.





Un esprit cynique pourrait même penser que cette politique de la pauvreté concentrée a été expressément établie pour maintenir et justifier la présence de l’État au milieu des populations ‘à risques’.



Bien sûr ! “L’UMPS” (les guillemets sont là pour signifier mon mépris pour cette expression) a comploté ça en douce, c’est un complot socialio-marxo-populo-anticapitaliste destiné à rendre les français dépendants de la classe politique, on enseigne le truc à tous les élèves de Sciences Po.





4/ L’écart n’est pas si faible que cela. De plus, l’indicateur ‘valeur ajoutée’ tel que tu l’as mentionné plus haut, permet de prendre spécifiquement en compte le biais de la sélection.



Non. Il est normalisé par rapport aux niveaux scolaires, pas par rapport à la motivation de l’élève ou son côté perturbateur. La grande majorité des élèves du privé ont un point en commun : leurs parents se sont bougés pour que leurs têtes blondes réussissent.


Le 06/11/2012 à 07h 23







tmtisfree a écrit :



1/ Et ? De la bonne gestion reste la seule méthode connue pour durer. De plus, il existe aussi des écoles privées (et donc seulement financées par les parents) qui n’ont rien à voir avec le diocèse et où les coûts sont 2 à 3 fois inférieurs à ceux du public.





Deux à trois fois moins chers ? Bigre ! Ils ont supprimé les professeurs ? Je pense que tu peux mieux faire, avance un coût 92% inférieur la prochaine fois.





2/ Tentative de biaiser. Le but d’un système éducatif est de former des élèves, pas de s’occuper de la prétendue précarité des enseignants qui existent quelque soit le système.



Bien entendu. Un système économique idéal c’est un système où tous les salariés seraient au tarif chinois et payés au lance-pierres. Une économie réalisée via la précarisation des personnels, c’est une saine économie et un optimum que nous devons rechercher partout et pour tous.







tmtisfree a écrit :



4/ Je ne blâme pas l’État. Je constate seulement qu’il est impossible de lutter à armes égales contre un monopole éducatif.





Parce qu’il est évident qu’un service purement privé se ruerait sur des quartiers dont les enfants coûtent trois fois plus cher qu’ailleurs et dont les parents sont trois fois plus pauvres qu’ailleurs bien sûr. Vilain monopole d’Etat (qui n’en n’est pas un d’ailleurs, puisque n’importe qui peut ouvrir une école privée et, en contrepartie de certains engagements, obtenir la rémunération de ses personnels par l’Etat).





5/ “valeur ajoutée éducative” : elle est en faveur du privé.



Oui, c’est ce que j’avais dit dès le départ, en notant que l’écart est cependant faible et peut s’expliquer par la sélection réalisée sur les élèves perturbateurs.


Le 05/11/2012 à 19h 17







tmtisfree a écrit :



3/ “une différence de gestion de personnel” : la seule différence tient en un mot, motivation. La motivation de l’entrepreneur qui mène son business dans un environnement hostile et changeant, qui doit s’adapter à des contraintes qu’il ne maitrise pas.





Le diocèse n’est pas tout à fait l’entrepreneur moyen.





“le privé a très souvent recours à des précaires pour les remplacements” : pour avoir testé les 2, c’est complétement faux.



Le public utilise trois types de remplacements : TZR (fonctionnaires dédiés aux remplacements), collègues in situ (fonctionnaires, pour courtes absences) et précaires. Le privé n’utilise que les deux derniers, donc plus de précarité, CQFD. Le diocèse fait sans doute régulièrement appel aux mêmes, ce serait logique, mais leur statut n’en n’est pas moins précaire. Ce qui se comprend mais aboutit tout de même à davantage de précarité.





Les personnels enseignants sont très stables, autant dans le public et le privé. Quand des remplacements sont nécessaires, ils sont attribués par la hiérarchie dans le public, alors que dans le privé ce sont toujours les mêmes qui remplacent parce que connu du corps enseignant et de la direction.



Autant les chefs d’établissements recrutent eux-mêmes leurs enseignants dans le privé, autant pour les remplacements ils prennent généralement quelqu’un envoyé par le diocèse. Heureusement car je vois mal comment un établissement avec quatre profs de sciences physiques pourrait régulièrement faire appel à un remplaçant pour cette matière.





“(économies par la paupérisation et des personnels inexpérimentés et moins formés)” : si c’était vrai (voir ci-dessus), cela voudrait seulement indiquer que la formation des enseignants, un monopole d’Etat là encore, est aussi déficiente et inefficace que le reste.



Les remplaçants précaires n’ont pas le statut d’enseignant et n’ont pas passé ou réussi les concours, dans le public comme dans le privé. Les TZR, eux, sont enseignants mais n’existent que dans le public.





“le privé est rarement présent dans les zones difficiles” : vu la situation de quasi-monopole publique (concurrence déloyale), cela n’a rien d’étonnant. C’est David contre Goliath.



Bien sûr, si les écoles catholiques ne se concentrent pas sur les quartiers difficiles, c’est l’Etat qui est à blâmer. <img data-src=" />





4/ “il offre une valeur ajouté éducative légèrement supérieure mais est-ce bien probant ? J’en doute.” Pour avoir une opinion à ce sujet, il faudrait d’abord essayé les 2, non ?



La valeur ajoutée éducative fait l’objet d’études qui la mesurent et me permettent de dresser ce constat.





5/ “car le privé va s’aligner sur le public en termes de coût “, “une pose de prothèse de hanche coûte moins chère dans le privé”. C’est le principe de base (et trivial) d’une économie de marché qui fonctionne, grande découverte. <img data-src=" />



Je crois que tu ne comprends pas : tu as un secteur public qui ne fait aucun bénéfice et assure tels et tels services. Maintenant le secteur privé ne choisit quant à lui que les services les plus rentables. Bien sûr qu’ils peuvent donc offrir des coûts inférieurs : équipes et équipements plus restreints et calibrés en fonction des services sur lesquels ils se sont repliés. Ça fonctionne tant qu’il y a l’Etat derrière, sinon il leur faudrait se restructurer et augmenter leurs coûts. Et curieusement les pays ayant un système de santé avant tout privé, comme les USA ou la Suisse, ont des tarifs prohibitifs.





6/ “une accouchée y a deux fois plus de chances de ressortir avec une césarienne” : et ? A part se demander pourquoi les femmes enceintes (à risque ?) préfère accoucher dans le privé, je ne vois pas bien le rapport. Le coût d’une césarienne dans le privé est peut-être moins cher et/ou les risques moins grands ?



Non, c’est simplement que charcuter est plus rentable. Un accouchement qui traîne occupe ton personnel pendant une longue durée et la rémunération de la sécu ne permet pas de dégager un gros bénéfice. Une césarienne écourte cette durée et est quant à elle bien mieux rémunérée.


Le 04/11/2012 à 23h 30







Ph11 a écrit :



Non, il n’est pas question de prendre.

La richesse n’existe pas comme ça dans la nature, il faut la produire.





Oui mais tu peux très bien produire autant qu’aujourd’hui tout en donnant moins aux emloyés.





Maintenant un système qui utiliserait de gros flingues pour prendre une grosse partie de la richesse, ça s’appelle l’état. Il prend actuellement 49% de la richesse aux honnêtes gens.



Certes, mais il redistribue l’intégralité des sommes. ;)





Elle reste un dérivé de la loi du plus fort, car ­— je sais que je me répète — il faut être le plus fort pour imposer et maintenir la loi.

Par définition, une loi est une règle imposée par l’autorité. L’autorité, c’est celui qui possède le monopole de la violence.



Bien sûr, d’où l’expression consacrée.





Je te dis cela, parce qu’il faut que tu te rendes compte que la Société Civile = le “privé”. Tu es toi-même un agent privé. Quand tu pisses, c’est une action d’initiative privée. Quand tu fais tes courses, surfes sur le net, fais le ménage, cherches à gagner ta vie, à construire ta maison, à éduquer tes enfants, ce sont des actions privées.



Tu te retrouves à m’expliquer qu’en chauffant l’eau on obtient de l’eau chaude. Pourquoi ? Si je reprends le fil de notre argument, pour me convaincre qu’il n’y a aucun mal à suspendre des missions de services publics comme la santé pour ne plus confier ça qu’au privé. Penses-tu m’avoir convaincu avec cet argument ?





Il faut que tu comprennes que l’état ne peut pas couvrir toute la société et même, ne doit pas le faire à cause des problèmes que peuvent provoquer le monopole du pouvoir. Et il ne peut de toutes façons pas résoudre tous les problèmes.

De plus, l’état agit toujours par coercition directe ou dérivée et son action aboutit forcément à moins de liberté et plus d’agression.



Il me semble qu’il y a une limite entre vouloir que l’Etat couvre toute la société et refuser qu’il ne couvre plus rien. Quant au fait qu’il about forcément à moins de liberté, c’est faux d’une part parce qu’il la protège également via la police et la justice, ensuite parce que l’atteinte aux libertés dont tu parles est presque exclusivement économique et que tu négliges les bénéficiaires net de la redistribution, et enfin parce qu’au-delà de cela la liberté seule ne se résume pas à grand chose si elle n’est pas accompagnée de capacités, comme celles conférées par l’éducation ou une bonne santé. Car quand tu as un pied dans la tombe et l’incapacité de gagner ta vie, crier tout ton saoûl ne te donne pas une impression de liberté très satisfaisante, peu importe la protection policière dont toi, tes biens et ta parole puissiez jouir.





En effet, je défends ce droit, qui est lié au droit de légitime défense, de résistance à l’oppression et que les individus doivent être les acteurs de leur sécurité, l’état étant une force d’appoint afin d’empêcher la guerre de tous contre tous. Je sais que ma position est controversée et que tu es probablement contre, mais j’ai mes raisons. Le débat est complexe et je n’ai pas tellement envie de l’ajouter à notre discussion qui aboutit à des posts assez longs.



Je ne souhaite pas non plus dériver vers cette discussion mais il se trouve que je n’ai pas d’idée arrêtée sur le sujet. D’un côté je sais qu’une déréglementation aboutirait à quelques milliers de morts en plus par, aux premiers rangs desquels des mômes qui auront joué avec le fusil de papa, alors qu’il n’y a aucune nécessité de déréglementer, de l’autre le paternalisme étatique n’est pas du tout ma tasse de thé. Sur le sujet je vote blanc.





Non. Il y a toujours un consentement dans un échange. Je suis d’accord pour dire que certains ont des positions plus aisées, mais c’est comme ça.

On ne peut pas parler de coercition, car il n’y a pas de violence, mais 2 personnes qui désirent ce que possèdent l’autre. Tu peux cependant parler d’incitations.



Quand l’alaternative est de mourir de faim ou de se retrouver à la rue, il n’y a certes pas coercition mais on est tout de même loin du consentement volontaire.





Cependant, il est démontré que la manipulation des prix aboutit à des dérèglements du marché, les prix perdant leur caractère incitatif.



Par définition. Mais est-ce nécessairement mauvais, tant qu’on ne croit pas à la nature bienfaisante de la Main Invisible du Marché ?





On peut répondre facilement par le fait de mauvaises règlementations qui ont canalisé ces liquidités là où elle n’est pas mesurable, comme dans la finance avec des technos opaques, l’immobilier, les importations, ou encore par la baisse des couts notamment par l’innovation ou la dégradation de la qualité (ce qui peut expliquer pas mal les théories d’obsolescences programmées).



Mettre tout ça sur le dos des seules réglementations, tu ne crois pas que c’est plus que culotté. ;)





L’inflation vient du printing des banques centrales et des exercices scripturaux bancaires censés être légaux (alors qu’ils sont une fraude). Le gonflement de l’épargne, la financiarisation ne sont que les effets de cette politique.



Il y a quand même au moins un autre phénomène : la hausse de la part des dividendes et la baisse de celle dévolue aux salaires dans la valeur ajoutée. Il y a bien aussi une notion de confiscation (le terme est mal choisi cela dit, il n’y a pas de niveaux idéaux pour ces deux parts).









tmtisfree a écrit :



Concernant les coûts, j’avais montré il y a peu la gabegie qu’est, et l’inefficacité chronique du financement publique de l’éducation. On pourrait faire de même ici et facilement pour tout ce qui concerne la défense, la protection, la loi et la justice privée ou toute autre problématique humaine accaparée de force par l’État (sans parler de l’aspect moral).





Je vais passer sur tout le reste parce que nous virons au dialogue de sourds. J’ai bien compris que tu étais aware, éduqué, intelligent, que tu as une foi inébranlable dans l’homme, pas comme nous autres pauvres idiots aveugles, aigris, misanthropes, sans doute pauvres, et analphabètes qui bêlons en coeur au rythme de la litanie sociale-démocrate. Et aussi sûrement d’extrême-droite et raciste comme tu m’en avais absurdement accusé lors de notre dernière discussion.



Simplement sur cette question de chiffres… Dans la mesure où cette différence public-privé concernant l’éducation en France résulte avant tout des inégalités de rémunération et de retraite des professeurs du public et du privé, et que ces niveaux sont tous fixés par l’État, louer le secteur privé pour son coût moindre revient à louer l’État de moins donner au privé. ;)



Concernant le reste des écarts, cela tient à une différence de gestion de personnel (moins d’effectifs dans le privé), qui tient à la fois de bonnes et de mauvaises raisons : le privé a très souvent recours à des précaires pour les remplacements (économies par la paupérisation et des personnels inexpérimentés et moins formés), le public a des effectifs inutilisés ou sous-utilisés (profs d’allemand sans classe), il assure des missions dans des endroits peu rentables (zones rurales faiblement peuplées avec petits établissements), il a davantage d’absentéisme mais le privé est rarement présent dans les zones difficiles.



Quant aux résultats, bon, on sait que le privé a un public généralement plus favorable. Il a beau arguer qu’il ne délaisse pas des élèves en situation difficile, il ne s’encombre pratiquement jamais des perturbateurs ou à très faible dose. Alors, oui, il offre une valeur ajouté éducative légèrement supérieure mais est-ce bien probant ? J’en doute.



Enfin, la comparaison public-privé dans un système comme le nôtre est forcément fallacieuse car le privé va s’aligner sur le public en termes de coût en sucrant ce qui l’ennuie. On le voit bien dans la santé : oui, une pose de prothèse de hanche coûte moins chère dans le privé, mais une accouchée y a deux fois plus de chances de ressortir avec une césarienne.



A côté de ça, aux USA, le secondaire public coûte 11k\( par an, contre 15k\) par enfant (chiffres de mémoire). Et les libéraux ont beau jeu de masquer le premier chiffre pour lui préférer des frais d’inscription de 6k$ afin de laisser croire que le privé est moins cher.


Le 03/11/2012 à 23h 26







Ph11 a écrit :



Même avec un pouvoir total, il est impossible de posséder 99% de la richesse.

cela signifierait que la population est complètement esclave et n’aurait même pas de quoi se nourrir.





Il suffit d’avoir d’assez gros flingues. Oui, je caricature, bien sûr, mais tu auras saisi l’idée : on peut prendre bien plus qu’aujourd’hui.





Sans oublier qu’en possédant toute la richesse, il n’y aurait pas d’échange, donc rien pour créer de la richesse.



Peu importe : passé un moment on est bien assez riche pour voir tous ses besoins satisfaits. Le reste n’est là que pour en avoir une plus grosse que le voisin. Ce n’est donc pas grave si la richesse absolue des plus nantis diminue tant que leur position relative demeure.





La démocratie tend à favoriser une certaine liberté, mais peut devenir totalitaire. Hitler en est la démonstration.



Hitler ? Ah oui, celui qui a pris le pouvoir par un coup d’état ?

Cela dit, l’exemple est mal choisi (la ségrégation raciale ou la colonisation eurent fait de meilleurs exemples) mais, oui, la démocratie n’est pas une garantie de liberté. Elle l’est cependant bien davantage que le pouvoir du plus fort.





Pourquoi ? Tu préfèrerais donc que je sois pour la suppression complète de l’état afin de me pousser à une logique absurde ?

On appelle cela un strawman.



En fait, mea culpa, je vous ai confondus toi et tmisfree. ;)

Je sais que vos positions diffèrent mais sur le moment j’ai cru lui répondre.





Bien, tu es donc pour la suppression du droit à la vie privée, de la Société Civile. Au moins, c’est clair…



En parlant de caricaturer les propos de l’autre…





En Suisse, il y a plus d’armes que de voiture en circulation. Les gens, après leur service peuvent garder leurs armes d’assaut chez eux et l’armée fonctionne par milice.



Oui, je connais le corps de défense Suisse (je ne me rappelle plus le nom exact) qui remplace leur armée. Mais tu sembles défendre le droit à porter des armes, ce contre quoi je n’ai absolument rien dit. Mon propos portait sur l’importance d’avoir une arme dans le monde de tmisfree où l’Etat aurait disparu.





Et de combien un propriétaire de logement est-il prêt à baisser son prix pour que je puisse acheter sa maison ? Tu oublies que dans un échange, on est 2 et que chacun a intérêt à ce que l’échange se fasse.



Un échange est un rapport de force et non un joyeux consentement.





Commençons d’abord à faciliter la construction de bâtiments, et à arrêter à y canaliser le crédit. Les prix baisseront et les capitaux seront réinvestis dans des actifs plus productifs que l’immobilier.



Oui, de telles mesures sont nécessaires. Mais suffisantes, jamais, à moins que la crise ne dure encore dix ou vingt ans. La part consacrée au logement par les français a triplé depuis les années 60 et est aujourd’hui la première source de dépenses. Et la progression continuera car l’espace est limité dans un rayon défini par un temps de déplacement constant, ce qui pousse à l’inflation et attire la masse croissante de capital qui à son tour renforce celle-ci.





Sans compter que la bulle immobilière aboutit à une redistribution de richesses pauvres génération X-Y/riches boomers.



Elle aboutit à ce que des quinquas et sexas héritent soudain de fortes sommes de capital dont ils n’ont plus besoin car ayant déjà fait leur trou, sommes qu’ils investissent ensuite dans l’immobilier pour pomper les ressources des plus jeunes et des plus pauvres. C’est caricatural bien sûr, comme tout discours inter-générationnel, mais pas dénué de vérité.





Bien sur que l’inflation est une politique de planification. Tu connais pas la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie de Keynes ? La stimulation par les taux bas vient de cette théorie et crée l’inflation.

C’est la BCE qui régule l’inflation selon ses objectifs économiques.



Bien sûr, et le taux d’inflation est resté très bas. Mais ce qui ne transparaît pas dans ce taux et n’est donc pas pris en compte, c’est l’inflation rapide des biens de première nécessité (logement, énergie, transport, les trois premiers postes de dépense des français), pointée initialement par tmisfree. Pour diverses raisons qui ont trait à la surreprésentation des ménages aisés et très aisés dans le taux d’inflation et à la diversité des situations, la France comptant aussi bon nombre de propriétaires qui ont achevé de payer leurs traites.





Le capital est une contrepartie de la monnaie. S’il est surabondant et la monnaie stable, alors le prix de la monnaie devrait baisser.



Je ne parle pas ici de la somme de capitaux en circulation mais du capital au sens de l’épargne et de la spéculation. On pourrait dire au sens marxiste mais l’immobilier n’est pas tout à fait un moyen de productivité générateur d’accroissement de productivité.


Le 03/11/2012 à 22h 58







tmtisfree a écrit :



1/ Sans État, les puissants c’est d’abord toi et moi. Les corporations ne sont rien sans consommateurs de leurs produits et services. En ce moment les corporations sont protégées par les États comme les États sont tenus en laisse par certaines d’entre elles. Le citoyen consommateur est l’esclave entre les 2.





Ah ah ! Oui, bien sûr, les puissants serons d’abord toi et moi. Désolé mon compte en banque est bien garni mais pas à ce point là, je n’ai pas les moyens de me payer une milice privée. Quant au pouvoir du consommateur son impuissance est actée chaque jour il me semble.





Tu préfères ton rôle d’esclave ?



Si pour toi un homme libre c’est le salarié qui travaille quatre-vingt heures par semaine pour vivre dans un bidonville et dont la vie est en permanence à la merci des notables locaux auxquels il doit déférence, oui, je crois que le statut d’esclave est avantageux.





Au cours de l’Histoire, il a toujours existé des sociétés philanthropiques ou caritatives privées



Ah ! La vieille fable libérale selon laquelle sans état providence la charité la remplacerait. Sauf que :

* La charité est humiliante et dégradante pour celui qui la reçoit.

* Les uns n’accordent leur charité qu’à ceux qu’ils estiment digne de la recevoir : pas ces salopards de marxistes et d’athées par exemple. C’est peut-être plus “humain”, au sens littéral, qu’un système bureaucratique anonyme mais je ne crois pas que ce soit un progrès.

* En réalité, aucun des libéraux que j’ai croisé ne pense que les riches consacreraient aux oeuvres charitables autant que ce qu’ils versent en impôt aujourd’hui.



Là encore tu ne dis pas ce que tu penses réellement. Ce qui t’importe n’est pas de savoir si les besoins seraient correctement satisfaits. Ce qui t’importe c’est que peu importe le malheur qu’il puisse y avoir autour de soi, un homme dont les revenus sont élevés car ayant les faveurs du marché ne devrait jamais être privé de la plus petite part que ce soit de ses biens, si énormes soient-ils et peu importe qu’il n’en n’ait jamais l’usage, car le droit à s’asseoir sur un tas d’or passe avant tout et au-dessus de toute vie humaine.





Et puis, quoi, il est normal que Google ne paie rien. “. Il serait normal que personne ne paie jamais rien par la force.



Et la nature humaine étant ce qu’elle est nous n’aurions que le dixième des infrastructures que nous avons aujourd’hui et notre niveau de vie serait celui d’il y a deux siècles.





Pourquoi ne défends-tu pas ta propriété actuellement, celle que l’État te vole tous les jours par la diminution de ton pouvoir d’achat monétaire et l’inflation des prix ?



Personnellement l’Etat m’a beaucoup donné quand j’étais plus jeune. Peu importe mes mérites, dans un monde sans éducation gratuite j’aurais fini à peu près illettré et donc pauvre. Aujourd’hui, je donne et je suis content de savoir que tout gamin peut accéder à une éducation digne de ce nom, que les vieux ont droit à une retraite, que les malades ne sont pas laissés à crever au coin des rues.







tmtisfree a écrit :



La population EST le privé, et le privé EST la population. Différentier les 2 n’a pas de sens.





Bien sûr. Mon voisin et Bank of America sont identiques en tout point.


Le 03/11/2012 à 20h 53







Ph11 a écrit :



La loi est toujours celle du plus fort. Car il faut être le plus fort pour imposer et maintenir la loi.





Que tu dis. Si vraiment les puissants imposaient leur loi, ils ne possèderaient pas 30% des richesses mais 99% et il faudrait s’agenouiller quand passerait un pdg du cac 40. Arrête donc de saper la démocratie en prétendant qu’elle équivaut au règne des puissants auquel tu veux nous soumettre, regarde donc l’état des libertés dans les pays où l’état est faible (et je ne parle pas de ces micro-états positionnés comme paradis fiscaux).





Avant d’en arriver là, on peut déjà commencer à mieux gérer l’état, à choisir les missions essentielles plutôt que de faire dans la dilettance, car les moyens sont limités, exiger des obligations de résultat, des contrôles, la suppression de postes intouchables, faire confiance à la population pour s’organiser…



Allons, ne cherche pas à te faire passer pour un réformiste modéré, tu es pour la suppression de l’Etat, assume. Dis-le haut et fort : que les vieux, les malades et les pauvres aillent se faire voir !



Et par “faire confiance à la population”, tu veux dire les laisser se débrouiller ou bien confier ça au privé ? Quel talent !





C’est ce qu’ils font en Suisse et ça va très bien en Suisse.



En Suisse tous les mômes portent un fusil d’assaut, les jardins sont truffés de mines et chacun assure lui-même la défense de sa famille et de ses biens ? Bigre, ça a bien changé !





Si on mettait déjà fin aux politiques d’inflation qui se font en défaveur des pauvres, vu que les produits de première nécessité augmentent plus, on n’aurait pas besoin de hausses des salaires en proportion du cout de la vie.



Sur le constat nous sommes d’accord mais pas sur les causes. Tu y vois l’oeuvre d’une politique planifiée et concertée entre tous les partis, j’y vois l’oeuvre du marché et de la surabondance du capital en recherche d’opportunités d’investissements. Ta sacro-sainte loi de l’offre et de la demande : combien es-tu prêt à payer pour avoir un toit au-dessus de ta tête (et ne pas mettre trois heures pour aller au boulot) ? Autant que nécessaire bien sûr !


Le 03/11/2012 à 19h 21







tmtisfree a écrit :



Les petits arrangements entre amis sont plus apparents dans certains pays (USA par ex.), mais ils existent partout. C’est une raison supplémentaire pour que le rôle de l’État soit réduit idéalement au minimum (et optimalement à 0) : l’appât du gain à profiter du système pour son propre intérêt est trop grand et si facile à réaliser avec toutes ces pouvoirs législatifs et administratifs à portée de main.





Puisque le pouvoir de l’Etat est parfois subverti par les puissants, supprimons le pouvoir de l’Etat afin qu’il ne reste que celui des puissants. C’est d’une logique implacable ! Vive la démocratie impuissante et vidée de son sens, vive la loi du plus fort !







tmtisfree a écrit :



Avec toutes ces firmes capitalistes gérants leur business comme des pro, larges employeuses de main d’œuvre dont on entend rarement parler, produisant des services et produits utiles dont tout le monde profite, avec des actifs et des comptes en banques à faire pâlir n’importe quel gouvernement occidental dispendieux, on comprend alors l’insistance rapace de nos klepto-bureaucrates étatiques, qui en plus d’exploiter l’ignorance économique crasse de leur troupeau déjà fiscalisé à outrance, veulent maintenant modifier les règles du jeu économique qu’ils ont eux-mêmes établis afin de renflouer le radeau de la Méduse qu’est leur finance calamiteuse.





Ah là là là, oui, ces médiocres politiques que ne s’inspirent-ils pas du privé ? Arrêtons de payer les retraites et les soins des vieux, ils ne servent à rien ! Demandons aux victimes de payer elle-même les frais d’enquête et de justice. Diffusons de la pub tous les quarts d’heures dans nos salles de classe. Voilà des idées ingénieuses !



Et puis, quoi, il est normal que Google ne paie rien. Certes ils ne gagnent beaucoup d’argent que parce que les états développés ont formé l’esprit, soigné le corps et protégé les biens de leurs clients et de leurs employés, et tout cela a coûte beaucoup de pognon, mais est-ce une raison ?







tmtisfree a écrit :



C’est une raison supplémentaire pour que le rôle de l’État soit réduit idéalement au minimum (et optimalement à 0)





“Optimalement”, hein ? Ce jour-là j’achète un fusil d’assaut à chaque membre de ma famille au-delà de trois ans et je mine le jardin.







Deep_INpact a écrit :



On est en 2012, il faut donc 14 ans à des services fiscaux de divers pays pour se rendre compte que ces très grandes entreprises (pas un auto-entrepreneur dans un coin paumé), font des bénéfices énormes dont elles se ventent auprès de leurs actionnaires.





Non, il a fallu 14 ans pour se rendre démêler l’écheveau des montages financiers complexes qui faisaient passer pour non-imposables des revenus en réalité imposables.







jinge a écrit :



Sinon on coupe toutes les taxes sur les entreprises et on met tout sur la TVA: une tva à 40% et plus de taxes sur les entreprises autres que sur les dividendes. Hop on a les entreprises (presque) les plus compétitives du marché, les salaires les plus élevés (bah oui, vie plus chère, salaires plus élevés, etc), les entreprises comme google et amazon viennent s’installer ici et on empoche tout…





Ha ha, oui, bien sûr, c’est aussi simple. Pourtant toutes les estimations du projet de TVA fiscale (y compris celles de Bercy et de l’UMP) prévoyaient que la conséquence la plus probable serait une hausse du chômage et une baisse du pouvoir d’achat.



Que veux-tu, la France est un pays développé et saturé, mieux vaut aller investir dans ces pays en voie de développement qui affichent des taux de croissance de 8% où les marchés sont en pleine expansion avec de la place pour chaque nouvel entrant. Et les actionnaires (bénéficiaires des dividendes) des entreprises françaises sont pour moitié étrangers. Donc si tu donnes plus de fric aux entreprises, une bonne partie partira à l’étranger, d’où le fait que l’opération n’est pas neutre. Et avant qu’on ne rabâche que les méchants français achètent trop souvent chinois, vous croyez qu’ils sont fabriqués où les ordinateurs présents en entreprises ? En France ?



Quant au fait que les salaires augmenteraient en proportion des hausses du coût de la vie, seulement pour les salariés en position de force.





Bref deux possibilités: on impose une TVA et in impôt homogène en Europe et on se la joue à la chinoise: pour commercialiser en Europe, il faut obligatoirement y résider. ou on oblige juste ces boites à payer le juste prix….. (la troisième étant on ne change rien et on continue de se faire plumer…)



Alors deux possibilités : soit on demande au Luxembourg de mettre leurs taxes à notre niveau et ils disent non (parce qu’ils sont un petit pays qui attire la richesse produite par toute l’UE et que le peu qu’ils prélèvent là-dessus leur suffit), soit on se met au niveau du Luxembourg et dans ce cas il y a un trou de deux cent milliards dans notre budget.


Le 03/11/2012 à 01h 02







It a écrit :



Les journalistes traitent mal l’affaire.





Non.

* Google reprend un extrait d’article et l’affiche sous le premier résultat . Sorti du contexte de l’article, cette simple phrase prend un autre sens qui fait passer cette victime collatérale pour la cible d’un contrat. Ce n’est pas la faute des journalistes, c’est la faute de Google, ce sont leurs algorithmes qui ont réalisé ce mauvais travail d’édition (ce pour quoi ils n’ont pas été condamnés pour autant, voir plus bas).

* Un site qui n’est a priori pas un vrai média et a disparu depuis a, lui, fait n’importe quoi. Google a ensuite repris cette info et l’a conservé par la suite.





Le plaignant envoie une requête tronquée, plusieurs fois d’affilé (à priori)



La requête ne mentionnait que la recherche d’images, pas la recherche de texte. Mais en trois ans Google n’a enlevé ni l’un ni l’autre. C’est cette inaction et seulement elle qui les a fait condamner.





C’est la faute du moteur de recherche



Pendant trois ans Google a laissé un contenu diffamatoire en place après en avoir été averti et a bien sûr été condamné pour ça, encore heureux !

En revanche ils n’ont pas été condamné pour les requêtes qui ne leur avaient pas été signalées.







wagaf a écrit :



Si un type lambda à envie et arrive à faire condamner Google pour ça on est mal barré (heureusement ça se passe loin d’ici dans un pays assez conservateur)





Pendant trois ans, alors que Google était averti, tous ceux qui ont fait des recherches sur son nom ont été amenés à penser qu’il était un mafieux faisant la cible de contrats. C’est le fait qu’il ait fallu trois ans et une procédure judiciaire pour que la situation soit corrigée qui prouve que nous sommes mal barrés !



Attends un peu que ça t’arrive, bon sang ! Tu te rends compte des conséquences que cela peut avoir ? Perte de ta clientèle, impossibilité de trouver un job, les connaissances qui t’évitent sans raison (il te faudra quelques semaines avant de découvrir pourquoi), les voisins qui appellent les flics et font pression à droite et à gauche pour te pourrir la vie et te forcer à partir, tes gamins qui entendent dire à l’école que tu es un criminel, etc. Ça peut détruire ta vie.







zefling a écrit :



Finalement, ont finira par avoir un annuaire plus qu’un moteur de recherche. Petit retour dans le web des années 90 <img data-src=" />.





Au vu de leurs bénéfices et des indemnités accordées ici, rassure-toi, Google pourra continuer à broyer des vies sans se bouger le petit doigt sans jamais être menacés.


Le 31/10/2012 à 13h 46







2show7 a écrit :



Qu’il soit Américain n’est pas le problème, c’est un moteur de recherche qui se fait payer pour être mieux référencé, il me semble, c’est quand même bizarre que c’est lui qui doit payer (si, il devait payer des taxes, il ne serait sensé le faire que pour les pays où il a reçu du fric pour mieux référencer, non ?) et pas ailleurs.





Google ne fait absolument pas payer le référencement, sinon ses résultats seraient exécrables. On ne peut pas acheter à Google une meilleure place dans le classement. Le produit de Google, c’est toi : tes données personnelles (lieu de résidence, âge approximatif, parfois nom et adresse, profil social, centres d’intérêts, tes relations, amis et ta famille, etc) et ton temps de cerveau disponible (la pub, quoi, celle que tu vois sur leur site et sur d’autres sites que tu visites).



Et les visites sur leur site qui leur permettent d’accumuler tes données personnelles et bâtir un profil de ta personne, et gagner ces milliards, ne sont possibles que grâce aux contenus qu’ils relaient. Tu cherches une actu sur Google parce que tu sais qu’elle y sera, parce que Google a aspiré le contenu des médias, et c’est ainsi qu’il se fait du fric au passage.


Le 31/10/2012 à 00h 20







2show7 a écrit :



Médiapart a une page réduite sollicitant l’abonnement pour voir la suite, pourquoi les grands journaux n’en font pas autant ? (Sont-ils différents, à demander d’être rémunéré, alors que les autres utilisent une méthode pro-active) de quoi ont-ils peur ?





Tu ne peux pas simplement comparer ça de but en blanc. Il y a plusieurs modèles économiques valables et en France la plupart des médias sont issus du papier. En vrac :

* Médiapart est un pure player qui a commencé petit. Rien à voir avec un journal de 100 à 200 journalistes et des centaines de milliers d’abonnés papier qui fait une transition vers le web.

* Médiapart publie assez peu articles par jour et met en avant de nombreux blogs, et a surtout gagné son audience via des révélations/scandales. Ce n’est pas la même vocation qu’un journal qui se fixe de couvrir l’ensemble de l’actualité nationale et internationale, de mûrir une expertise de fond via de nombreux journalistes attachés à tel pays, tel parti, tel homme politique, tel sujet de société, etc, et dépêche des reporters pour couvrir les conflits. Ce n’est pas non plus celle d’un quotidien régional, ni celle d’un magazine hebdomadaire, ni…

* Entre Médiapart et les grands journaux français, le rapport entre le CA, le nombre de journalistes et d’abonnés est de un à dix ! Médiapart c’est 20k - 40k abonnés seulement, et il leur a fallu plusieurs années pour en arriver là.

* Les journaux traditionnellement papier troqueraient au passage une partie de leurs abonnés papier contre des abonnés. Un abonné web rapporte t-il autant ? Et pour peu que cette perte d’activité énerve la CGT syndicat-du-livre, ces derniers coûtent cher et font souvent la grève, et chaque jour plombe significativement les marges d’un journal.



Tout cela étant dit, certains grands journaux américains passent doucement au web payant et certains médias français ont commencé avec des zones abonnés. Mais la question du mode de rémunération n’est pas la seule question importante dans le business model. Par exemple le découplage des presses régionales et nationales en France (ailleurs il existe des nationaux avec des éditions régionales, ou des régionaux d’envergure nationale), ou le désamour croissant des français pour la politique (le fonds de commerce du quotidien français), sont au moins aussi importants.



Alors je sais bien que ces taxes sont gonflantes mais la solution n’est pas non plus d’envoyer tout ballader et de se plaindre à tout bout de champ pour un oui ou pour un non et d’avoir la critique facile mais peu pertinente comme beaucoup de lecteurs. Et dans l’affaire qui nous occupe, entre un groupe américain qui planque son fric dans des paradis fiscaux et des journaux français, nécessaires et dans la mouise financière, mon choix est vite fait et c’est à mon avis le seul sensé.


Le 30/10/2012 à 19h 28







Deep_INpact a écrit :



Fait il vraiment peur à des entreprises de cette taille ?





C’est une blague ? ^^

Il n’y a même pas photo, Google sera obligé de plier. Si un état comme la France condamne Google, les mécanismes de coopération judiciaire et de règlements internationaux font que plus d’une centaine de pays sont prêts à confisquer les avoirs de cette société pour nous payer.



Ensuite Google ne peut pas non plus se permettre de jouer les gros bras en général. Ils sont déjà en position de monopole et occupent une fonction essentielle dans le réseau, alors plus ils feront les malins plus des pays imiteront la Chine (où Google a moins de 10% de pdm) en cherchant à se rendre indépendants de Google, en particulier dans les pays en développement et donc à très forte croissance. Ils ont tout intérêt à être sages et ne pas se montrer orgueilleux.



Enfin, dans le cas qui nous occupe, l’Allemagne nous suit, donc autant dire que c’est avec l’Europe que Google joue un bras de fer. Et l’Europe c’est le premier marché pour la pub en ligne. Nous pouvons nous passer de Google, les choix ne manquent pas, l’inverse n’est pas vrai.







trollkien a écrit :



Mais la faut remettre dans le contexte, notre “cher” nouveau président fait du racket tous azimuts depuis qu’il est au pouvoir.



Gauche caviar toussa…





Contrairement à la droite qui, elle, en 2007, avant la crise, faisait des cadeaux fiscaux à crédit en creusant le déficit. Gauche caviar contre droite insouciante ?


Le 26/10/2012 à 16h 40







Koxinga22 a écrit :



hey ! sagittaire et scorpion ! Ce sont mes deux signes astrologiques \o/





Une chance sur 144, ça doit être un signe !

Dommage pour toi que les mayas aient prédit la fin du monde pour cette année. Ou était-ce l’année dernière. Pas grave, je suis sûr que quelqu’un a prédit la fin du monde pour cette année de toute façon.


Le 26/10/2012 à 10h 34







Plouuf a écrit :



Par contre, j’ai zappé les borgs cette année, c’est pas au programme <img data-src=" />





C’est bien la preuve de l’inadéquation d’un système scolaire qui s’obstine à l’académisme et refuse de traiter les questions importantes que sont les espèces aliens les plus menaçantes, que faire face à un vélociraptor, comment survivre à une attaque de zombie, la cuisson al dente des pates, ou encore les indemnités ASSEDIC, toutes ces choses qui pourraient pourtant être si utiles (surtout la dernière si la crise perdure).


Le 25/10/2012 à 20h 38

Raaah, et personne n’a pensé à demander comment on pouvait prendre ainsi une photo de la galaxie dans laquelle nous vivons. Personne ne pense jamais à le demander. :(



Donc, si jamais quelqu’un se demande, c’est parce que nous vivons en grande banlieue, loin à la périphérie, dans un coin paumé et bien désert à l’extrémité d’un bras. D’où une vue splendide sur le centre-ville et la proche banlieue. Ce qui explique que les borgs ne nous aient pas encore trouvé.

Le 24/10/2012 à 22h 01







danyel76 a écrit :



Art et Essai ; Peu de gens intéressés par ce style.



Ils se mouillent pas de trop à Bruxelles.





En même temps il me semble plus important de regarder le résultat du dispositif pour les films indépendants que pour les grosses machines Hollywoodiennes dont je me tape un peu de la rentabilité.



A part ça, vu la médiocre qualité des screeners, je ne vois pas pourquoi le cinéma est diffusé en même temps que le reste.







doom_Oo7 a écrit :



Sérieusement, moi si ej vais au ciné c’est aussi pour l’ambiance, pour le son, pour la bouffe, pour les potes, pour la taille de l’écran…





Tu veux dire les sièges collants de popcorn, le volume dix fois trop élevé qui te fait mal aux oreilles, les boulets qui ne savent pas se tenir en public et l’atmosphère de centre commercial des multiplexes ? L’ambiance, c’est justement ce qui fait que je n’y vais plus.


Le 24/10/2012 à 14h 00







batoche a écrit :



Beeuark !



Le fait que ça vienne de Lisp ne m’étonne pas, finalement. Ça explique pourquoi la syntaxe est tellement décalée par rapport au reste du langage.





Résiste tant que tu le veux mais tu finiras comme les autres: assimilé.

Toute résistance est futile.

<img data-src=" />


Le 23/10/2012 à 23h 36







Olipla a écrit :



Tu sais que les expressions lambda arrivent dans Java 8 ? ;-)





Et elles étaient déjà dans beaucoup de langages multi-paradigmes et viennent de débarquer dans le C++. ^^

Les lambdas à la conquête du Monde. Ce qui est une bonne chose d’ailleurs, c’est tellement commode ces petites bêtes, et la syntaxe utilisée par dotnet est tellement bien choisie.


Le 23/10/2012 à 17h 13







batoche a écrit :



Selon moi, ce genre d’améliorations relèvent du genre de bidouilles simplificatrices que certains ont cru apporter à coup de ‘goto’.





J’avais oublié celle-ci…

Goto n’a jamais été introduit comme “simplification”, goto est ce qui apparu avant les “while”, “for” et compagnie. C’est tout simplement la transposition au niveau du langage de l’instruction de saut dans le CPU, du pur bas-niveau donc. Et il est tombé en disgrâce lorsque les boucles de plus haut niveau se sont répandues.


Le 23/10/2012 à 17h 01







Arona a écrit :



Question peut-être bête:

Cela permettra - t-il une meilleure implémentation des applis en .NET sous Linux?





Non et je pense même que cela va empirer : sur les quatre API pour l’UI, Mono support WinForms (l’ancêtre sur le déclin) et Silverlight (le plugin web sur le déclin) mais pas WPF (l’API de référence pour le desktop) ni son successeur à partir de W8.



Malheureusement tout cela demanderait autrement plus de boulot que la mise à niveau du langage lui-même, la partie la plus rapide. Aujourd’hui Mono se concentre sur les serveurs, les plateformes mobiles dépourvues de dotnet et comme plateforme intégrée (Unity par ex). Il n’y en revanche aucune ambition sur le client desktop.







batoche a écrit :



C’est vraiment flagrant dans les langages où l’introspection est aisée : on peut créer des comportements via des mots clé ou des annotations de toutes sortes qui vont agir profondément en plus du code de telle sorte qu’il devient difficile d’en suivre la logique sans être un expert ou un vieux de la vieille qui a tout mis en place.





Attention, il n’est pas du tout question de méta-programmation ici ou de modification du code à la volée, ton argument tombe à plat. Et puis, qu’est-ce qui est le plus compliqué ? Comprendre l’utilisation de primitives concurrentes ou écrire un code massivement parallèle en se passant de celles-ci ? C’est c’est bien vers le massivement parallèle que se dirige dotnet depuis quelques années avec diverses API, essentiellement bâties sur les tasks.


Le 20/10/2012 à 16h 00







Eagle1 a écrit :



Mega ne rémunèrait pas les artistes car c’était impossible d’un point de vue légal, les majors rendants cela illégal.





Bien sûr que si, ils auraient pu rémunérer les majors afin qu’elles rémunèrent les artistes. Et c’est bien ce que les artistes veulent : des majors qui dépensent des dizaines de millions en marketing sur eux et feront venir des dizaines de milliers de gus à 100€ la place à leurs concerts (toi qui aimes les calculs, celui-ci n’est pas inintéressant), quitte à ce qu’elles prennent 90% des revenus sur les disques (pour un bénéf de 10% pour elles une fois soustraits les investissements marketings).

Les artistes ne sont pas obligés de passer par les majors. Ils sont tout à fait libres de s’en passer. Bien sûr, sans elles ils seront pauvres mais ça ce n’est pas la faute des majors : le matraquage de cerveau disponible, ça coûte cher. Soit tu as les millions de dollars et les centaines d’employés pour le faire, soit tu ne les as pas et tu demandes à une major de le faire pour toi.


Le 18/10/2012 à 11h 59

Si je récapitule les commentaires, il faut :

* Des vendeurs payés 3k€ avec une connaissance encyclopédique du jeu vidéo, jeunes (suffira de les foutre à porte passés 25 ans) et sympas.

* Et qui se lavent. Oui parce qu’apparemment ce ne serait pas le cas d’après Yourtek.

* Qui vendent des jeux 10€ moins cher que ce que ça leur a coûté (vu que les éditeurs ne leur font pas vraiment les mêmes prix qu’à Auchan).

* Avec plein de bornes où l’on peut tester plein de jeux, et un vendeur à côté de chacune (enfin seulement s’il est sympa et qu’il se lave, hein?).

* Peut-être aussi deux ou trois masseuses hongroises, des bains de pieds, du café et même une petite pipe.



Bon sang ! Je ne sais pas ce que font les cabinets de chasseurs de têtes à perdre leur temps à Harvard et Polytechnique, il est évident qu’Internet regorge de gestionnaires avisés puisqu’à chaque fermeture de société, y compris dans des marchés indubitablement en déclin, chacun vilipende la gestion en place et expose en trois lignes comment relancer le navire, faire fortune et ramener ta femme sous 48h.



J’adore Internet. <img data-src=" />

Le 16/10/2012 à 13h 06







tibubu257 a écrit :



Mais je suppose que vous faite partie ce ces gens à dire “oui mais de quoi ce plaint il, moi j’ai moi j’ai moi j’ai…” mais à ne pas penser que certains ont besoin de plus de débit (et non je ne fait pas qu’aller sur youtube - ma connexion me sert aussi à TRAVAILLER) et pour cela elle n’est pas performante (et oui j’ai des formations à distance avec vidéo, son, … qui marche très mal à 1M croyez moi!). Après, si vous avez assez pour vous tant mieux, mais n’aller pas cracher sur ceux qui ont l’outrecuidance de ne pas se complaire dans une situation qu’ils estimes anormal. c’est avec ce genre de remarques que la France à aujourd’hui 20 ans de retard dans le numériques (et NON le numérique c’est pas qu’une histoire de débit).





Ces discours me gonflaient il y a dix ans quand on était en plein déploiement de l’ADSL. Il y a cinq ans ça commençait à faire un peu long et je comprenais que vous vous impatientiez. Maintenant en revanche faudrait arrêter de déconner : nous sommes au point mort, la France part à la ramasse en termes de débits et elle n’a absolument aucun projet pour en sortir. En fait la vitesse s’est même dégradée à mesure que le nombre d’abonnés augmentait sans que de nouveaux investissements soient réalisés. Apparemment, dans tous les partis, tout le monde s’en fout.



Il avait fallu dix ans pour couvrir la France d’un réseau téléphonique, il en faudra encore vingt pour le haut débit, et sans doute un siècle pour la fibre.


Le 16/10/2012 à 13h 01







Anikam a écrit :



Euh… en SDSL le test d’éligibilité ne me donne que le 5M. Où est le perso ?<img data-src=" />



Quant à l’ADSL, c’est bien pour ceux qui YouTubent beaucoup et/ou sont sûrs de rester un an, mais le tarif n’est plus aussi intéressant que ce qu’ils proposaient avant.





C’est même moins intéressant qu’ailleurs. Pour le même prix les autres FAI offrent des bouquets télé, ici ce n’est que du double play. La téléphonie est peut-être plus intéressante que chez a concurrence cela dit. Mais bon… Il n’y a guère que le SDSL pour retenir l’attention chez les douze abonnés éligibles.





Le 16/10/2012 à 10h 40



Proposition n°114 : Taxer les transactions boursières entièrement automatisées, afin de replacer l’humain à sa juste place.



Ouais, c’est sûr, un humain on ne lui refilerait pas des titres de crédit pourris notés AAA ou du schéma pyramidal à la Madoff, il s’en rendrait tout de suite compte, c’est un pro. Bon, un, peut-être, mais pas l’intégralité de la profession sans exceptions, les hommes ne sont pas si moutons de panurge que ça.

Oh wait…



Je ne vois vraiment pas l’intérêt de foutre encore plus d’humains dans ces organisations volontairement laxistes, avec des bonus pousse-au-crime et un management sur-testostéroné et adrénilisé qui anéantit le rationnel. Bien au contraire, poursuivons le développement des systèmes automatisés, ils finiront vite pas être mille fois plus fiables que n’importe quel trader. Et puis ils ne pourront jamais être plus inhumains que les humains en place, cf. les marchés des matières premières alimentaires.



Sinon, concernant la licence globale, j’ai bien aimé la mention de Wikipédia comme source pour le chiffre de 2 à 7 euros. Autant ceux qui moquent en permanence et injustement la fiabilité de Wikipédia m’agacent, autant voir ce site comme source de référence pour des chiffrages, ça m’a bien fait rire.

Le 13/10/2012 à 18h 45







Tirr Mohma a écrit :



Oui je vois ce que tu veux dire. L’arrivée du transistor a tout changé en informatique, le principal paramètre limitant.





Le transistor est un peu plus vieux que quarante ans, il va sur ses soixante-dix. ;)

Ce n’est pas le circuit intégré non plus, il va sur ses soixante.

En fait il n’y a pas eu de brusque bouleversement technologique entre le gros ordinateur qui prenait une salle à l’époque et nos smartphones actuels, simplement une foule d’améliorations à petits pas.







raoudoudou a écrit :



Attends que la bulle immobilière pète avant qu’ils mettent leurs sous ailleurs…



(il parait que ça a commencé, Saint Friggit puissiez-vous avoir raison)





Courage, plus que dix ans de crise et les prix seront à nouveaux connectés aux coûts de construction.

Bien entendu d’ici là nous aurons 50% de chômmage et Marion Le Pen sera élue en blâmant les les juifs/les arabes/les musulmans/les roms/les chinois/les femmes qui avortent/le docteur Labuze dans le grand salon avec le marteau/trouvez le coupable à la mode en 2022.


Le 13/10/2012 à 13h 06







ludo0851 a écrit :



Sur les vidéos, on voit bien que c’est précis mais aussi que c’est difficilement industrialisable en terme de rentabilité.





J’attendais que quelqu’un mentionne la productivité et la rentabilité. Mais c’est négliger une chose : bon nombre des produits que nous achetons aujourd’hui ont des coûts de production inférieurs à 5% du prix final, le reste allant au marketing, au distributeur, à la conception, etc. Tant que le temps personnel est considéré comme gratuit, ça peut être rentable pour beaucoup de personnes.







Faith a écrit :



Enfin, le problème des droits d’auteur… est-ce que les utilisateurs seront toujours aussi cons ? Ne peuvent-ils pas enfin comprendre leurs erreurs et se concentrer sur le monde du libre ?





Le libre ne fait pas de marketing, donc ses créations n’intéressent personne. Si le môme de 16 ans met une poster Justin Bieber dans son salon et que son père fantasme sur une Ferrari, c’est à cause du marketing. C’est humain, pas seulement capitaliste, nous sommes sensibles au bourrage de crâne et aux effets de masse.


Le 13/10/2012 à 18h 28







sepas a écrit :



Ben écoute, c’est le cas de la plus grosse valorisation boursière. Sauf si tu estimes que Jobs n’y est pour rien pour Apple.

C’est le cas du plus gros éditeur mondial sauf si tu estimes que Gates n’y est pour rien pour la réussite de Microsoft.

C’est aussi le cas de PPR

Et bien d’autres…

Je ne dis pas qu’il ne faut pas avoir de diplôme pour réussir, je souligne juste que les plus grosses boites mondiales ont été créés par des non diplomés





Pour réussir dans la vie il suffit de deux choses : le fric à papa et baigner dans le milieu (pas strictement nécessaire mais vrai dans 95% des cas).

* Jobs est né sans réseau ni fortune mais le hasard (voisinage) lui a fait se constituer un joli carnet d’adresses avant même d’avoir quinze ans. Il a par ailleurs fait des études supérieures même s’il n’est pas diplômé.

* Gates est fils de millionnaires et faisait ses études supérieures à Harvard, je ne sais pas s’il est diplômé.

* Pinaud est le seul de la liste à ne pas avoir fait d’études supérieures mais c’est en revanche un fils de patron qui a épousé une héritière, son beau-père finançant sa première boîte.



Ce qui n’ôte au rien à leurs mérites individuels mais me permet de sortir ma blague préférée : la moitié des milliardaires sont fils de milliardaires. L’autre est fils de millionnaires.

(ou presque)







Guiguimon a écrit :



même pas lol

fr.wikipedia.org Wikipediaet visiblement Edison avait aussi des soucis dans sa société lol





C’est plus compliqué que ça : oui, cinquante ans tu trouves un prototypes similaire. Mais Edison c’est le type qui a quasiment inventé tous les composants du réseau électrique à lui tout seul et a permis le développement de la fée électricité, dont l’ampoule à incandescence n’était qu’une petite partie. Et il ne s’est pas contenté de repomper un prototype, il a su en faire un produit de qualité commerciale grâce à des techniques innovantes de production, ce qui dans certains cas est au moins aussi difficile que les découvertes fondamentales qui précèdent.



Edison était un con, mais c’était aussi un foutu génie de la veine d’un Einstein, Newton ou De Vinci. Nous le saurions en France si nous ne haïssions pas autant les capitalistes. ^^


Le 04/10/2012 à 00h 04







Ph11 a écrit :



Comme si l’art était une question de stratégie…





Comme si la langue et la puissance financière au service du marketing n’entraient pas en ligne de compte. Toutes les puissances culturelles furent aussi au même moment de grandes puissances, mais ce n’est qu’un hasard bien sûr.







Ph11 a écrit :



De plus, est-ce que la population est moins bien éduquée qu’il y a 100 ans ? Je ne crois pas tant que ça.





Ah ! Le bon temps où les mômes sortaient du système scolaire à dix ans pour aller travailler aux champs. Ça coûtait beaucoup moins cher et on y était aussi bien éduqué !


Le 03/10/2012 à 23h 55







Ph11 a écrit :



Le problème, c’est que des gens estiment que les autres auraient le devoir de financer leur désirs de faire des choses qui n’intéressent personne et le revendiquent même politiquement haut et fort par délire anticonsommation. Je suis désolé, mais la vie, ça ne fonctionne pas comme ça.





Mort à ces artistes qui n’intéressent personne, vive Justin Bieber ! Lui, au moins, il rapporte du fric ! Quelle glorieuse vision de la culture.



Cela étant mon propos initial portait sur le fait que la culture doive être rémunérée dans un contexte où elle est fortement piratée. Respect de la propriété privée, tout ça, un truc qui doit parler au libéral que tu es. Il ne portait pas sur la mise en oeuvre actuelle de cette rémunération, à coups de taxes sur les équipements numériques, bien mal foutue et que je ne défends pas. Ce qui ne veut pas dire que je m’oppose aux subventions à la culture en général ; sois rassuré, tu peux continuer à pousser des cris d’orfraie.


Le 03/10/2012 à 23h 41







Ph11 a écrit :



Le ministère de la culture n’existe que depuis 1959. Avant 59 : la culture française dominait le monde. Et depuis, c’est le déclin.





Ce qui ne constitue pas non plus de preuve de causalité et l’on pourrait trouver bien d’autres raisons plus plausibles au déclin de la langue française comme, je ne sais pas moi, les rééquilibrages stratégiques survenus après la seconde guerre mondiale et la prédominance des USA ? Et puis, de toi à moi, la culture française pourrait bien être à son firmament, le libéral que tu es continuerait tout de même à accuser le ministère de la culture de tous les maux et à le décrire comme un repaire de bureaucrates fainéants (bien sûr) et parasites (cela va de soi), organisant chaque soir des messes noires dans les caves des hauts-lieux culturels parisiens. Tout en continuant à louer des hommes comme Bernard Arnault qui, depuis sa demande de nationalisation belge, est sans doute devenu ton idole à toi, ton petit Johnny Halliday perso.


Le 03/10/2012 à 23h 38







Kisscooler a écrit :



On sait qu’un tel mécanisme favorise le clientélisme artistique à tout niveau et oppresse les artistes divergeant ou les plus faibles qui n’ont aucun choix que celui de subir ce diktat ! <img data-src=" />





Oppresse ? Artistes divergents ? La police organise des rafles de petits artistes indépendants et Filipetti se livre à des actes de domination sur eux à coups de gode-ceinture ? Ou est-ce simplement un mépris total pour notre langue ?



Quant au fait que les artistes méconnus soient ignorés, c’est le fait du star system et celui-ci tient de la nature humaine et non du fait que les uns et les autres ne vivent pas d’amour et d’eau fraîche.



Enfin et pour conclure, réponse totalement hors-sujet et qui m’aura bien fait rire.


Le 03/10/2012 à 22h 19







Optrolight a écrit :



Rémunérer rémunérer mais pour quoi?





Parce que faire un film coûte beaucoup de fric et que ce dernier ne pousse pas sur les arbres et que les techniciens, acteurs, costumiers, réalisateurs, etc, ne vivent pas d’amour et d’eau fraîche ?


Le 03/10/2012 à 22h 04

C’est bien joli cette kyrielle de magasins en ligne mais sans solution universelle et pérenne pour garantir l’accès continu aux produits achetés… Si demain Steam fait faillite, je perds mes jeux Steam. Si demain je suis banni de Steam, je perds mes jeux Steam. Etcetera. Le magasin de Sony sera t-il encore là dans cinq ans ?



Et puis, au-delà, de ça, dans la mesure où chaque magasin impose son client, cherche à nous enfourner dans son réseau social, etc, ça devient vite gavant. Un seul magasin en ligne me suffit et leur client est déjà de trop pour moi, si un jeu n’y est pas dispo je préfère le pirater plutôt que d’aller installer une nouvelle saloperie sur mon PC.

Le 21/09/2012 à 19h 25

Oui mais là c’est une révolution, on ne peut pas comparer.

Le 21/09/2012 à 14h 12







tmtisfree a écrit :



Je ne vois pas par qui d’autres que ceux qui l’utilisent les infrastructures devraient être payées. Les problèmes de peering n’existent que parce que l’utilisateur final (le client Orange) ne paie pas son utilisation des tuyaux comme il le devrait. La neutralité optimale, c’est : tu paies ce que tu consommes.





Et au nom de quoi seul le receveur devrait-il payer ? Peu importe que Google vive de ces infrastructures, il n’a pas à les payer ? Au nom de quoi est-ce que c’est la neutralité optimale ?



Explique-moi pourquoi la neutralité impose que lorsque Youtube m’envoie 20Mo de données il n’ait pas à payer pour les infrastructures ?


Le 21/09/2012 à 14h 01







tmtisfree a écrit :



Comme dit ailleurs, “A partir de lundi, je vais demander à mon livreur, au boulanger qui passe en camion, au médecin qui se déplace à domicile, … de me payer car ils se font du fric en venant chez moi histoire de voir leurs réactions”.





Une meilleure analogie serait plutôt : désormais les professionnels se verront gratifier d’une remise d’impôts puisque leurs consommateurs devraient être seuls à payer l’entretient des routes.



Oui la neutralité est importante, à condition de ne pas faire de nous les dindons de la farce. L’infrastructure doit être payée par tout le monde.


Le 20/09/2012 à 14h 48







DarKCallistO a écrit :



Moi,ce qui me fait marrer,c’est les guignols de tout bords et même une parti de la population Française qui veulent un référendum sur l’application de nouveaux droits pour des homo,homo qui doivent représenter a tout casser 3% de la population Française.





Ouais, dingue. D’un autre côté ça pourrait être pire: on pourrait nous faire tout un cirque pendant trois semaines pour que six cents parlementaires votent une loi sur trois cents gonzesses en niqab.



Bon, plus sérieusement, oui, le mariage homo me semble prioritaire : c’est une injustice flagrante qui traîne depuis un paquet de temps, avec au passage des situations familiales non reconnues par la loi (problématique en cas de décès d’un parent), alors qu’aujourd’hui la neutralité du net n’est effectivement pas d’une nature urgente.



Ensuite, si j’attache de l’importance à cette neutralité, je ne vois pas pourquoi je serais seul à payer (via mon abonnement au FAI) les infrastructures du net quand Google se fait des torchées de milliards sur mon dos grâce à ces infrastructures. Oui à la neutralité, non à la couillonnade. Maintenant le problème est de trouver comment concilier les deux puisque pour faire plier Google il va bien falloir leur lacérer les bourses pour en faire sortir le miel.



Mes excuses pour ces images d’un goût, je l’avoue, douteux. <img data-src=" />







Consultant a écrit :



il est urgent de rien faire



et bah il est beau le gouvernement <img data-src=" /> à l’image du président comlptement flasque…





C’est sûr, il serait plus intéressant de lancer douze communiqués de grands projets par jour, de lâcher une provoc’ par semaine, une blague raciste chaque vendredi à onze heures trente, le tout pendant cinq ans. Après ça, sûr que la France aurait bien avancé.



Oh ! Mais attends…



Personnellement sur les sujets importants, ce qui est dans les tuyaux ne me paraît pas con du tout. Et les réformes de fond ne se bouclent pas en trois minutes.


Le 17/09/2012 à 10h 25







notanothertroll a écrit :



Que les gros blockbusters à 70€ pièce soit piraté à 90% je veux bien… mais faut pas pousser mémé dans les orties. et à 70 bucks les 6 heures de jeux… faut un peu revenir sur terre, maman/papa ne me paient pas mes jeux, et je suis ce qu’on appele un travailleur pauvre, n’ai’je pas le droit de me divertir pour autant ? Et l’égalité de l’accès à la culture, on s’en fout?





Il y a quelques années le créateur de The Spirit Engine 2, jeu indépendant vendu dix euros, annonçait qu’environ 90% des copies de son jeu avait été piratées. Trop cher je présume ? Trop blockbuster n’est-ce pas ?



Oh ! Et l’âge moyen du joueur PC ne correspond pas à la thèse du môme qui habite chez ses parents.







Zyami a écrit :



sinon cette industrie se porte comme un charme, la concurrence n’a jamais été aussi rude ;)





Oui, comme un charme. Au menu ce mois-ci : Elder Scrolls 18, Mass Effect 22, Battlefield 17, Half Life 8, …







dk_snake a écrit :



Si je dis pas de bétises, il me semble qu’Ubisoft a annoncé l’arret des DRM





Pour passer au free2pmlay exclusivement, ce qui est une très mauvaise nouvelle pour moi, je préfère de loin acheter un jeu que l’avoir en kit à payer toutes les deux secondes.


Le 17/09/2012 à 10h 11







notanothertroll a écrit :



Ils se gavent pas déjà suffisement?? <img data-src=" /> Qu’il fasse des jeux à des prix abordables et on reparle…





Et le fait qu’il y ait plus de 90% de piratage sur le marché du jeu vidéo PC n’a aucun incidence sur les prix bien sûr. Non, c’est la faute des éditeurs !





pour surveiller 100 titres et collecter 25 000 adresses par jour, la facture s’élève à 35 000 euros par mois



<img data-src=" />

Avec mon seul PC personnel je peux collecter ces données, alors d’où vient le surcoût ? Apparemment le coût par requête auprès des FAI n’en représente que la moitié (0,65€ par requête) avec une facture de 16250€. Ajoutons 6k€ de frais techniques (incluant le développement). En supposant 5000€ de traitements par procès au bout du compte, cela correspondrait à un procès pour 10k adresses collectées, ce qui semble excessif même si la Hadopi n’est pas encore en vitesse de croisière. Le différentiel doit venir de la logistique et surtout de l’administration qui doit joliment se goinfrer.


Le 17/09/2012 à 07h 06







CUlater a écrit :



Oui et non. Il y a énormément d’enseignants qui utilisent Maps pour leurs mutations.





Je mise plutôt sur les mômes, et leurs parents, qui vont intégrer “l’école des grands” avec un peu d’appréhension et se rassurent en regardant le futur établissement sur maps.



Sinon… “Life’s a beach”. <img data-src=" />


Le 16/09/2012 à 18h 24







Patch a écrit :



alors comment tu expliques que l’explosion des ventes de cette époque et Napster sont parfaitement corrélées? que l’explosion a démarré en même temps que celle de Napster et que ca s’est arrêté à la fin de Napster? et pas bien avant ou bien après?





Et dans quel monde ? La décroissance des ventes de CD date de l’époque Kazaa et la croissance des ventes en lignes n’a quant à elle cessée d’augmenter depuis.







exover a écrit :



Je vais donc te répondre de la même façon que toi, tu as bien raison, fais l’autruche et continue a payer comme un bon petit toutou.





Si tu étais capable de lire, tu saurais que je ne paie pas faute de solution légale convenable. Tu saurais également que je ne faisais qu’expliquer que la répression est une partie nécessaire de la solution et qu’il est stupide de sous-estimer l’impact du manque à gagner sur les structures les plus fragiles. Enfin tu aurais pu comprendre que j’essaie d’apporter quelques nuances de gris, ce que tu manifestement tu ne supportes pas.





Pour payer les star il faut forcément de l’argent, maintenant continue a croire qu’ils sont payé par le déficit de l’industrie <img data-src=" />



Si tu étais capable de lire, tu saurais que je n’ai pas affirmé que l’industrie était déficitaire mais qu’une part de celle-ci l’était.







exover a écrit :



Sauf que les petits comme tu dis sont largement moins piraté que les gros.





Faux. Regarde les jeux indépendants par exemple, eux aussi annoncent des taux de piratage supérieurs à 90%.







scrobe a écrit :



Ce qui est honteux la dedans, c’est que ça nous coute une fortune en impôts pour quoi exactement ?





Et si des voleurs cambriolent mon voisin, qu’est-ce que cela m’apporte que l’Etat les poursuivent ? La Hadopi est une partie de la solution qui permettra de garantir que d’autres films que les grosses machines hollywoodiennes super-marketées pourront être rentabilisés.







Lebaronrouge77 a écrit :



Le débat dérive sur des principes totalement absurdes. Que les majors gagnent 1€, 1 milliards, perdent 1€ ou 1 milliards, que l’oeuvre soit matérialisé ou dématérialisé, c’est la même chose : On doit payer pour acquérir un bien qui nous appartient pas.





Parce que tu partages les thèses libérales selon lesquels la propriété privée passe avant tout le reste. Pour ma part j’ai, comme beaucoup d’autres, une approche utilitariste qui recherche plutôt de justes équilibres. A savoir garantir la pérennité des capacités de production culturelle et offrir une juste rémunération à ces investisseurs, sans pour autant leur consacrer des ressources excessives, et tout en favorisant le plus large accès possible à la culture.


Le 16/09/2012 à 06h 17







exover a écrit :



La production de “l’oeuvre” est LARGEMENT remboursé, tu crois que les acteurs et chanteurs achète leur Ferarri avec quelle argent??<img data-src=" />





Et si Mme Bettancourt est riche, c’est bien la preuve que tous les français sont riches !

Tu as bien raison : fais l’autruche. Sûr que si des acteurs roulent en Ferrari ça veut bien dire que les films sont tous amortis en un clin d’oeil.


Le 15/09/2012 à 17h 08







exover a écrit :



Ben écoute si tu fais pas la différence entre du matérialisé et du dématérialisé, j’y peux rien.

Un exemple, un micro onde, quoi que tu fasse aura un cout, les pièces, la constructions, le transport etc etc… Sur un DVD, CD ou autre support, tu as un cout de base (la production du film ou autre) et ensuite le cout est extrêmement faible.





Oui, ce que tu payes dans la copie c’est la production de l’œuvre. Et alors ? Il faut bien la rembourser, non, pourquoi pars-tu du principe que c’est déjà fait ?





Prenons un film, tiens the avengers, cout du film : 200millions d’euros (au piff), bénéfice pendant son exploitation aux cinéma, (plus du double du cout), prix du DVD 20€, prix du BR 25€ et cela sans même parlé des coffrets.

Marge sur chaque support , je vais être gentil entre 80 et 95% (ça doit plus se rapprocher des 95 a 98% pour mon exemple)



Formidable, un exemple de film qui fait un carton constitue sans aucun doute la règle. Et les films qui se plantent et occasionnent des pertes ? Ceux-là on ne les prend pas en compte ? Pourtant à la fin de l’année les producteurs font la moyenne



Maintenant sur les chiffres que tu avances : moins de la moitié du ticket ira au distributeur, lequel prendra sa part afin de rembourser toutes les dépenses marketing, avant de reverser au producteur afin qu’il repaie les 200 millions. Disons que sur un billet d’entrée à 10€ tu en as 3 pour la prod. Sur le DVD idem, le magasin commence par prendre la moitié du chiffre. Sur le reste on est sans doute à 90% de marge, oui, mais encore une fois en quoi est-ce important puisque le coût n’est pas dans la galette mais dans la production en amont. Combien de films non rentabilisés au cinéma ?





Quand a dire ce sont les gros qui nourrissent les petit mais LOL, tu vie dans quelle monde?<img data-src=" />



Je ne dirais pas que les gros financent les petits en revanche il ne fait aucun doute que certains films au succès quasiment garanti financent des projets plus risqués (même selon une simple logique financière : on diversifie ses actifs et on tente quelques paris peu coûteux à forte rentabilité potentielle). Après il faut se rendre compte que le cinéma fait intervenir pas mal de gens différents et qu’un gros distributeur va travailler avec des producteurs d’horizons très divers, indépendants, dont certains ont acquis une réputation qui leur permet de faire passer des projets plus osés.



Ensuite, si les gros sont touchés, les petits le sont davantage : un film qui trouve son succès tardivement faute de moyens marketing appropriés ne se rentabilise qu’avec les dvd et diffusions télés. Or ce sont ces recettes-ci qui sont mises à mal, pas le ticket de cinéma. Raison de plus pour ne pas se focaliser sur les grosses prods qui battent des records. Ce sont au contraire les petits qui souffrent le plus.





Rappel moi combien de fric ils font avec l’itune store par exemple?

Parler d’industrie en danger est une vaste blague.



Moi je n’affirme pas que l’industrie est en danger immédiat, même si plusieurs acteurs petits et intermédiaires le sont. Le modèle de la major musicale sera ébranlée à terme mais on s’en fout car même avec dix fois moins d’argent il sera toujours possible d’éditer de la musique, on le faisait bien avant. En revanche les musiciens verront leurs revenus fondre et les petits davantage que les gros.



En revanche ce qui est certain c’est que dans les années à venir, avec l’arrivée de plus hauts débits, le streaming HD via P2P sera une réalité et que les télés seront toutes branchées sur des boxes capables de diffuser des programmes à la demande, légaux dans un premier temps mais très vite aussi issus de ces nouveaux réseaux P2P. Ce n’est qu’une question de bande passante pour que les logiciels apparaissent. Si on laisse perdurer une culture généralisée du P2P et que de vrais offres légales n’apparaissent pas, le résultat sera dramatique pour de larges pans du cinéma et l’intégralité des productions télé.



Un bon exemple de ce que cela pourrait donner est celui du jeu vidéo PC : si tous les jeux visent d’abord les consoles, c’est à cause du piratage et pas autre chose. Impossible de rentabiliser la quasi-totalité les jeux AAA avec le seul PC et ses 85-95% de piratage, y compris sur les jeux indépendants. Autrement dit, c’est uniquement parce qu’il existe des plateformes fermées où le piratage est plus difficile que de tels jeux existent.





Parler d’hadopi en disant qu’ils ont des résultat, cela n’est absolument pas démontré, c’est sur l’hadopi va pas te dire qu’ils sont inutile, tu te vois dire a ton patron que tu es inutile pour lui



Non ce n’est pas démontré mais pour les gens les moins débrouillards avec l’outil informatique je crois sincèrement que l’effet est là depuis la fermeture de MU, sans quoi la télévision ne ferait plus du tout les scores qu’elle fait encore, surtout chez les jeunes. De toute façon je suis convaincu que nous avons besoin d’un système répressif dans la mesure où, derrière l’anonymat de l’écran, la tentation de simplement piller est grande. Le tout pour moi est de trouver de bons équilibres avec des systèmes légaux attractifs, qui concilie les impératifs culturels et marchands, qui force le consommateur vers la légalité tout en laissant des zones grises où respirer, qui ménage les besoins des sociétés sans faire les frais des libertés des usagers.





Parler d’acte citoyen, nan mais vous êtes sérieux avec vos termes la?



Effectivement, parler d’acte citoyen pour le fait de pirater est totalement abusif et hypocrite.


Le 15/09/2012 à 14h 39







tmtisfree a écrit :



Ma liberté passe avant leur propriété dans mon cadre philosophique.





Ta liberté (ou ton plaisir plutôt) t’autorise donc à consommer sans contrepartie le travail d’autrui. Ce qui me fait dire qu’elle t’autorise en général à empiéter sur la liberté d’autrui. Tu ne t’en défends que parce qu’à tes yeux tu ne peux pas empiéter sur ce que tu ne reconnais pas.





Cela ne cautionne pas pour autant le piratage (que je ne pratique pas vu la pauvreté intellectuel de ce qui est globalement proposé).



Bigre ! Sur l’ensemble de la production culturelle il n’y a rien qui trouve grâce à tes yeux ? Quel éminente intelligence tu dois être. Et donc tu défends le piratage sans jamais le pratiquer ? Voici qui est singulier.





Les seuls actes que je ‘commet’ (le ton agressif sous-entendu de ce mot dit beaucoup) sont en mon nom propre et sous ma seul responsabilité



Après un agent des majors, me voici devenu un contempteur de la démocratie et de la responsabilité citoyenne ? Il me semblerait plus judicieux d’y voir une écriture trop hâtive dans la mesure où le verbe “commettre” était adapté à l’acte de piratage dont il était question au début de la phrase mais pas au complément “acte citoyen”. L’articulation de ma pensée à ce moment n’a pas suivi celle de la phrase.





De plus, je satisfait en permanence mon intérêt égoïste, ce qui n’inclue pas le vol d’autrui et n’implique pas que cet autrui détourne le système que je finance à son profit contre moi.



Dans la mesure où tu ne reconnais pas la propriété d’autrui, effectivement, ça ne peut pas être du vol. Selon ton système de pensée.


Le 15/09/2012 à 13h 16







tmtisfree a écrit :



Le refus d’adaptation d’une industrie à son marché et la démission de tous les acteurs de cette parodie d’État face à leurs obligations justifient donc à elle seule la privation de mes espaces de liberté.





Jouir à fond de la production d’autrui sans claquer un centime ne fait pas partie de ton espace de liberté. Et inutile de me rabâcher les taxes, je ne les cautionne pas.





Je ne trouve pas ridicule de défendre mes libertés fondamentales contre l’utilisation ignominieuse (pour servir, à mes dépends, des intérêts privés) de l’argent que l’on m’a spolié en premier lieu soit disant pour servir le ‘bien public’.



Ignorer tes propres torts et pirater ne constitue pas une défense de tes libertés fondamentales. Tu n’es pas un courageux résistant face à l’oppresseur nazi. Simplement un type qui pirate, avant tout pour profiter des créations de ceux sur lesquels tu craches sans claquer un rond. Si tu souhaitais simplement te défendre, tu boycotterais leurs produits en refusant d’en jouir.



Quand on satisfait son intérêt égoïste, on ne fait que satisfaire son intérêt égoïste, on ne commet pas un acte citoyen.


Le 15/09/2012 à 11h 24







tmtisfree a écrit :



Les supermarchés n’ont jamais appelé les flics pour exiger qu’ils restent en permanence de faction devant leurs magasins.





90% des clients des supermarchés ne partent pas systématiquement avec leurs courses sans payer. Les industries culturelles possédaient déjà avant Hadopi des millions d’IP de téléchargeurs, aurais-tu préféré qu’elles déposent toutes les plaintes ? L’Etat ne peut pas.traiter un tel volume et même si cela avait été possible cela aurait coûté des milliards aux victimes (les industries ici), aux accusés (ruinés à vie comme suite aux jugements qui précédaient Hadopi) et encore plus à l’État. Le principe derrière Hadopi est de loin le système le plus intelligent face à une fraude systématique., tout comme le sont les radars automatiques.





Quand l’industrie engage un premier couteau (l’État, qui vit à mes crochets) pour fliquer légalement mon espace de liberté (par des entreprises mandatées par l’État et donc payées avec mon argent), industrie elle-même vivant des subventions du même État (et donc de mon argent), la notion de propriété s’éteint naturellement car la liberté n’existe plus.



Oui, les taxes sont du grand n’importe quoi, nous sommes d’accord. Mais encore une fois plutôt que de reconnaître les faits, à savoir que tu aurais tout de même piraté parce que, bon sang, c’est gratuit et il n’y a qu’à se servir, tu préfères jouer l’hypocrisie et attaquer les ayant-droits.



Ceux-ci ont de nombreux torts, aucun problème. Mais nous n’avons pas commencé à pirater face au manque d’offre légale mais parce que, franchement, pourquoi se priver ? Et il faut être malhonnête pour ne pas l’admettre.





Et je ne reconnaitrais rien : tu fais peut-être partie de ces parasites vivant à mes crochets.



Bien entendu ! Si je considère que les pirates ont aussi des torts cela veut forcément dire que je travaille pour les majors. Sapristi, me voilà démasqué, tout le monde va comprendre que je suis Pascal Nègre !

Tu n’as pas l’impression d’être ridicule ?


Le 15/09/2012 à 10h 39







exover a écrit :



Ouais enfin en même temps tu mélange un peu tout, personne ne vole le cd ou dvd, ils ne volent pas du matériel donc ta comparaison est de base complétement foireuse.





Mais on s’en tape c’est un détail : il a fallu du fric pour faire une oeuvre, donc il faut bien pour que tu payes à un moment pour amortir. Peu importe que tu puisses faire quasi-gratuitement des copies, l’essentiel n’est pas là, il est dans le fait d’avoir un modèle économique viable pour la production des oeuvres.







tmtisfree a écrit :



Un bon exemple pour souligner mon point de vue : les supermarchés ont-ils eu besoin de subsides ou de lois spéciales pour protéger leur business ? Non : ils ont pris leurs dispositions eux-mêmes, ils se sont adaptés. Le marché a fonctionné tout seul (comme d’habitude quand il n’y a pas d’interférences).





Les supermarchés ont depuis leur naissance fait la seule chose intelligente : appeler les flics. Les vigiles et caméras ne sont là que pour pouvoir présenter le coupable et les preuves aux flics. Avec la Hadopi l’Etat fait donc exactement ce qu’il a toujours fait : garantir le respect de la propriété privée. Qu’il en fasse trop pour ça, que les lobbies aient trop d’ampleur, oui, mais osef le sujet n’est pas là. Cette fois ce sont les pirates que j’ai mis au banc des accusés, pas la peine d’essayer de s’en sortir en remettant les ayant-droits et les parlementaires à cette place







tmtisfree a écrit :



L’attitude de l’industrie du divertissement vis-à-vis de l’évolution numérique (en profiter sans en apercevoir les coûts induits) et de leur clients a été et est toujours aussi lamentable : d’où la réponse de leurs clients potentiels, le piratage. Pas besoin d’être “pro-piratage” pour le reconnaitre.





Mais même sans cela nous aurions piraté, reconnais-le enfin ! Pourquoi payer ce que tu peux avoir gratuitement ?


Le 15/09/2012 à 07h 18







tmtisfree a écrit :



Pourquoi ne pas avoir laissé faire le marché ? Au delà d’un seuil de piratage trop élevé (c’est à dire qui grève réellement leur business), les majors auraient dû s’adapter au conditions du marché pour survivre. Mais on les a laissé s’ossifier un peu plus, copinage et fonds publics légalement spoliés aidant : le réveil n’en sera que plus difficile.





Oui, pourquoi ne pas laisser faire le marché ? Si demain plus personne ne passe à la caisse du supermarché et sort directement avec ses courses, les enseignes s’adapteront et proposeront des produits moins chers. Au lieu de ça ils insistent pour que l’État paye des policiers pour mettre en taule les voleurs, c’est vraiment scandaleux le pouvoir de ces lobbies, y a quand même pas mort d’homme quand je vole un netbook bon sang !



Autant les majors que les pro-piratages me les brisent. Genre si nous piratons c’est uniquement à cause des majors qui n’ont pas d’offres assez attractives, et pas parce que c’est gratuit. Ben voyons ! Ou ceux qui clament qu’avec des bonus ou de la HD nous nous mettrions à acheter quand dans cinq ou dix ans nous aurons tous du streaming HD via P2P. Ou ceux qui affirment que la gratuité est justifiée puisque produire de la musique ne coûte presque rien hormis le marketing, en oubliant tout le piratage vidéo. Ou ceux… Ah ! Foutaises ! Bande d’hypocrites !



Bien sûr qu’il faut faire évoluer le système de marchandisation de la culture, le droit d’auteur, le système major qui nous fait payer presque exclusivement du marketing, ou Hadopi. Mais derrière ça il va bien falloir à un moment que nous payions si nous voulons continuer à avoir des films, des séries ou des jeux vidéos autres qu’amateurs, et même dans une moindre mesure de la littérature correctement éditée et de la musique enregistrée et affinée dans de vrais studios. Et pour ça il faudra bien des flics du net genre Hadopi, point barre.