Attention là on parle du niveau des Bac+3 et au delà, pas du collège lycée. Le problème est différent.
L’Université était très élitiste avant. Ça s’améliore (en dent de scie comme toujours) mais très lentement. Du coup non ce ne sont pas de plus en plus des enfants de parents CSP+, cela l’a toujours été.
Les enfants d’ouvrier, agriculteurs et issus de l’immigration ne représentes que quelques % des étudiants de l’université :/
Ça ne change rien à mon discours : le niveau étudiants n’est pas le problème (les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas plus bête que ceux d’hier), ce sont les moyens alloués à l’enseignement qui le sont.
Norde a dit:
Attention là on parle du niveau des Bac+3 et au delà, pas du collège lycée. Le problème est différent.
L’Université était très élitiste avant. Ça s’améliore (en dent de scie comme toujours) mais très lentement. Du coup non ce ne sont pas de plus en plus des enfants de parents CSP+, cela l’a toujours été.
Les enfants d’ouvrier, agriculteurs et issus de l’immigration ne représentes que quelques % des étudiants de l’université :/
Je suis quand même pas persuadé que ça évolue vers une baisse des inégalités d’accès aux études supérieures pour autant. Alors qu’avant seuls les CSP+ faisaient des études supérieures et les autres s’arrêtaient majoritairement au bac, maintenant la différence n’est pas tant dans le nombre d’année d’étude mais dans le diplôme obtenu : les CSP+ vont principalement dans les grandes écoles, SciencePo et compagnie, là où les autres vont faire des formations Bac+3 à l’université publique. Globalement, plus l’école est réputée, moins le taux de boursiers est faible et plus le taux d’enfants de CSP+ est élevé. Et ça va plutôt en s’aggravant ces dernières années. Voir cet article et ce rapport à partir de la page 35.
Norde a dit:
Ça ne change rien à mon discours : le niveau étudiants n’est pas le problème (les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas plus bête que ceux d’hier), ce sont les moyens alloués à l’enseignement qui le sont.
Pour moi ce n’est même pas une question de moyen. On a pas besoin de même compétences aujourd’hui qu’il y a 50 ans. Si tu fais passer à un gamin d’aujourd’hui un examen d’il y a 50 ans, il aura très certainement une mauvaise note (en orthographe, en calcul mental, en mémoire, etc…). Pour autant, je suis persuadé que si tu faisais passer un examen d’aujourd’hui à un enfant d’il y a 50 ans, il serait tout aussi mauvais. On a simplement pas besoin des mêmes compétences aujourd’hui qu’il y a 50 ans : apprendre à travailler en équipe, à avoir un raisonnement déductif, à trouver des informations fiables par soi-même, savoir exploiter les outils à sa disposition : tout ça me semble beaucoup plus important qu’avoir un orthographe irréprochable ou de savoir faire des calculs mentaux. Et je pense qu’on enseigne tout ça bien mieux aujourd’hui que par le passé.
Le
22/10/2020 à
09h
16
Oui c’est chaud, ça couvre des domaines assez différents et c’est des besoins assez spécifiques. Plutôt que de chercher à recruter des gens déjà formés, je comprends pas qu’ils ne proposent pas une formation dédiée, tout frais payés, avec une obligation de servir l’état pendant 10 ans, comme ça peut se faire pour d’autres formations d’état comme Polytechnique ou l’ENS. Certes, ça suppose de bien anticiper ses besoins parce que les gens qui rentrent ne sont opérationnels que 2 à 3 ans plus tard, mais ça me semble être la solution la plus adaptée. Les écoles d’ingénieurs publiques, à la base, elles ont été créées pour ça : répondre aux besoins de l’état et former les meilleurs fonctionnaires.
A voir en effet mais ça m’étonnerait fortement que ce soit le cas sous Linux. Je suppose que Netflix a un comportement particulier avec Edge sous Windows, parce qu’il a une intégration poussée dans l’OS qui permet de gérer des DRM particuliers (là où un navigateur tierces partie s’appuie sur ses propres bibliothèques vidéo). Je pense qu’Edge sous Linux sera un Chromium avec une surcouche Microsoft, sans intégration particulière avec l’OS. D’ailleurs dans la news ils disent bien que la version Linux n’a pas toutes les fonctionnalités de la version Windows.
Le
21/10/2020 à
09h
01
C’est quand même dommage qu’ils aient changé le nom pour Edge. Pouvoir installer Internet Explorer sur Linux, ça aurait été marrant. Je suis quand même curieux de savoir qui va installer un navigateur Microsoft sur un OS libre…
J’ai de plus en plus tendance à me méfier des études de cette agence, elles sont systématiquement orientées.
Si tu trouves une source plus fiable qui contredit ces conclusions là, je suis preneur. En attendant ça me paraît la source la plus fiable.
Personnellement, je trouve que les études de l’ADEME sont en général de bonne qualité. Quand elles contiennent des erreurs ou des biais, ils hésitent pas à le reconnaître, ce qui est pour moi un gage de sérieux. Après les synthèses de ces études sont parfois simplistes et ne communiquent pas toujours bien les nuances et les limites des rapports détaillés, mais c’est pas un exercice facile.
Le
13/10/2020 à
18h
38
anagrys a dit:
Et quel est le gain pour le livreur entre poser 20 paquets dans un relai colis ou faire une tournée de 20 maisons des environs ? Il est sans doute réel (mais peut-être largement compensé par ceux qui iront de toute façon prendre leur voiture pour faire les 300m qui les séparent du relai colis) mais sans doute pas très significatif devant la complexité que tu as mentionnée en début de réponse.
Un avantage du relai colis, c’est que le taux de remplissage des camions est en moyenne plus élevé, et qu’il n’y a pas de trajet inutile (personne à la maison pour réceptionner le colis). Et en ville, c’est de plus en plus courant d’aller récupérer son colis à pied ou en vélo. En tout cas j’avais lu ça sur cet article, qui reprends notamment des conclusions de l’ADEME : https://www.wedemain.fr/Quel-est-le-cout-ecologique-des-livraisons_a4456.html
anagrys a dit:
La mesure proposée ne changerait rien sur ce point.
En effet, mais je réagissais simplement à l’affirmation de sebtx qui disait que la livraison provoquait “moins de pollution”.
Le
13/10/2020 à
16h
38
Compenser la perte des recettes de la taxe professionnelle par une taxe sur les achats en ligne des habitants de la ville, c’est pas totalement stupide. Mais je vois quand même pas bien comment ça se ferait en pratique. Les vendeurs devraient prélever un montant en fonction de la taille de la commune de l’acheteur, ma reverser à un organisme d’état en fin d’année avec la liste des communes livrées, et l’organisme reverserait aux communes ? Ça ferrait une belle usine à gaz tout ça…
Moins de pollution en se faisant livrer qu’en achetant en magasin, c’est loin d’être une vérité générale. Si tu fais un déplacement en voiture diesel exprès pour aller faire ton achat peut-être. Si tu ne fais qu’un détour sur ton trajet en rentrant du travail, si tu vas faire tes courses en vélo, si plein d’autres conditions, certainement pas. Pour rappel, on est à plus de 80% de la population qui habite en ville en France, avec donc au moins un relai colis pas trop loin.
Sans parler des emballages de livraison. Encore la semaine dernière, j’ai commandé plusieurs articles sur un même site, ils m’ont été livrés dans des emballages individuels 3 fois trop grands, il y a plus de carton et de plastique que de produits qui ont été transportés.
Si tu habites à la campagne, tu vis dans une commune de moins de 20 000 habitants et tu ne serait donc pas concerné par la taxe.
Dès que tu veux faire quelque chose d’accessible en ligne, il faut nécessairement un hébergeur : soit tu gères ton propre serveur (et à ce moment là ça demande forcément de l’administration, logiciel libre ou non), soit tu paies pour que l’hébergement soit assuré par quelqu’un d’autre, même si c’est basé sur du logiciel libre. Il y a plusieurs entreprises qui proposent des concurrents à Office 365 basés sur LibreOffice. Collabora par exemple : https://www.collaboraoffice.com/fr/subscriptions/
Pour moi les deux écosystèmes sont à peu prêt équivalents en terme de fonctionnalités. Microsoft Office est simplement mieux intégré parce que tu obtiens directement une licence pour les services en ligne en même temps que celle pour les applications, là où c’est pas mis en avant chez LibreOffice. D’ailleurs ils devraient réfléchir à mettre davantage en avant LibreOffice Online, en renvoyant vers des fournisseurs directement depuis l’application : du genre tu sélectionnes ton fournisseur parmi la liste de fournisseurs partenaires ou tu rentres l’adresse de ton serveur, tu mets ton login et ton mot de passe et tu as une intégration avec le service en ligne. J’aimerai bien voir ce type d’intégration à l’avenir.
Le
13/10/2020 à
10h
44
J’ai pas l’impression qu’ils veuillent récupérer la marque. LibreOffice est suffisamment connu maintenant, il n’y a pas de raison de refaire un changement d’identité pour revenir à OpenOffice. Ce qu’ils demandent, c’est qu’OpenOffice annonce officiellement la fin de son développement (ce qui est déjà le cas dans les faits), qu’ils désignent LibreOffice comme successeur officiel, et qu’une mise à niveau vers LibreOffice soit proposée automatiquement à tout utilisateur actuel d’OpenOffice.
Mouais, pas certain que ce soit la meilleure utilisation de l’argent public que de subventionner les dépenses de réparations. A 30€ de l’heure, même subventionné à 50%, ça restera très cher de faire réparer son matériel, surtout dans la mesure où la réparabilité n’est pas un objectif en soi lors de la conception de la plupart des appareils aujourd’hui.
A subventionner quelque chose, je pense que le plus efficace serait en effet de financer des fablabs un peu partout. Et éventuellement, pour ne pas prélever ces subventions sur le budget général de l’état, on peut créer une contribution spécifique comme c’est fait pour l’éco-participation qui finance le recyclage. On peut même indexer cette taxe sur la future note de réparabilité, ça inciterait les fabricants à faire des produits réparables s’ils veulent avoir une bonne note et donc une taxe moins importante.
Je m’attendais pas à lire ce type de news sur Next INpact ! Mais c’est bien, c’est intéressant comme sujet. Agribalyse c’est quand même une base de données qui s’adresse davantage aux entreprises du secteur de l’agriculture / agroalimentaire qu’au grand public. Mais sur le site ecolab de l’ADEME, on peut trouver d’autres services davantage destinés au grand public. Cet outil de bilan carbone personnel par exemple, est une très bonne base pour voir comment on se situe par rapport à la moyenne française, et pour voir nos plus gros postes d’émissions et ce qu’on peut changer pour l’améliorer : https://ecolab.ademe.fr/apps/climat/simulateur/bilan
Tu peux faire des périphrases pour toutes les expressions : au lieu de parler d’énergies fossiles, tu peux dire le pétrole, le gaz et le charbon (et la tourbe, et les sables bitumineux, et le reste). Utiliser une expression dédiée, ça permet d’être précis et exhaustif (le roller, la trottinette, le skateboard sont aussi des mobilités actives par exemple).
Le
28/09/2020 à
12h
16
L’intérêt du rapport, c’est d’avoir une évaluation quantitative de ce que ça peut apporter. L’empreinte carbone d’une français aujourd’hui, c’est environ 11 t CO2 eq./an, et on cherche à réduire à 2 t CO2 eq./an en 2050. Et on voit que le télétravail, dans le contexte actuel, ça peut faire gagner environ 1,2 t CO2 eq./an (10% de l’empreinte carbone moyenne d’un français, c’est pas négligeable), comme ça peut dégrader l’empreinte de 60 kg CO2 eq./an.
Personnellement, je n’avais pas ces ordres de grandeur en tête et j’ai appris quelque chose.
Le commentaire auquel j’ai répondu n’était aussi qu’affirmations gratuites, personnelles contraires au bon sens, non-factuelles, sans compter le “fokon” de rhétorique bas de gamme et le traditionnel sophisme.
Si le raisonnement logique de ma réfutation (mon 1er §) t’échappe, c’est que tu n’as pas fait ton travail (ou pas compris) : je ne suis pas ton employé (ou ton instructeur), ce n’est pas à moi de prouver le point, mais à celui qui l’affirme.
En passant, essayer de deviner a priori les motivations du contradicteur, ou de lui imputer tes explications fantaisistes pour éviter le débat est risible.
Bref comme à ton habitude, plutôt que de répondre sur le sujet avec des arguments convaincants, tu préfères bavasser sur ma personne et le décorum. Classique. Note que cela ne m’empêchera pas de continuer à pointer du doigt les affirmations erronées/fallacieuses ou autres manquements à la logique ou non-factuels.
Le commentaire auquel tu répondais ne cherchait pas à réfuter point par point les arguments de Loeff. Différent objectifs, différente manière de débattre.
Les deux fois où nous avons échangé ensemble, je n’ai pas répondu sur le fond parce que pour pouvoir discuter, il y a au moins deux prérequis que les deux interlocuteurs doivent partager. Le premier, c’est la manière avec laquelle on peut se faire un avis sur un sujet (et je maintiens que l’inférence bayesienne est la méthode la plus rationnelle pour ça : https://orbilu.uni.lu/handle/10993/2969?locale=fr et https://youtu.be/aU7EWwLtiOg ). Le second, c’est la manière de débattre. Pour moi, c’est fondamental d’expliquer les éléments dont on dispose qui nous ont permis de nous forger un avis, et de faire en sorte qu’ils soient compris de la bonne manière.
Nous ne sommes pas d’accord sur ces deux sujets, ça n’a donc aucun sens de discuter ensemble de quoi que ce soit d’autre. J’ai fait preuve de bonne volonté pour t’expliquer ma manière de voir les choses, fais-en ce que bon te semble. En ce qui me concerne, je n’echangerai pas davantage.
Le
25/09/2020 à
20h
27
Réduire les impacts sur l’environnement coûte de l’argent dans TOUS les cas, justifiés ou non. Tant que les analyses coûts / bénéfices n’ont pas été correctement réalisées avec des métriques et méthodes d’évaluation et d’estimation appropriées, il est impossible d’affirmer le contraire quelque soit l’échelle envisagée. À moins de croire aux licornes magiques.
L’affirmation « la prévention coûte bien moins cher que le traitement / la perte de productivité suite aux maladies » est une généralisation non seulement abusive (coutumier du fait) mais généralement fausse en pratique.
« On est encore loin du compte » qui n’est qu’une opinion non-partagée.
De toute manière mon intervention n’était pas destinée à juger les mérites réels ou supposés du CERN ou même de sa politique « verte » mais de pointer du doigt, comme l’a fort bien compris ton interlocuteur mais pas le travailleur du CERN, le gaspillage de temps et de ressources financières publiques et humaines engloutis à pondre des rapports qui sont essentiellement des postures de greenwashing et qui finiront à la broyeuse comme les autres. Une pure perte pour la société.
J’aime débattre et confronter mon point de vue à quelqu’un d’autre, parce qu’on peut me démontrer que ce que je pense n’était pas juste et faire évoluer ma vision des choses. Un bon débat pour moi, c’est un débat où j’aurai appris quelque chose à la fin.
Ce n’est pas du tout ta conception du débat : ton argumentation se résume à des affirmations sans justification, et à des invectives. Tu te contentes de réfuter les arguments de ton interlocuteur, sans expliquer le raisonnement logique qui te permet d’affirmer ça. Sans même un seul contre exemple. Et on devrait te croire et changer d’avis pour la simple raison que tu considères être parmi ceux qui détiennent la vérité unique, et que nous autres pauvres mécréants qui osons avoir une opinion différente ne sommes que des “croyants aux licornes magiques”…
Bref, débattre avec toi ne m’apporte rien. Et à mon avis (c’est une opinion), si la plupart des gens arrêtent de débattre avec toi, ce n’est pas parce que tu es un débatteur de génie, c’est simplement parce que tu es lassant.
Le
25/09/2020 à
06h
08
En fait, il ne renie pas l’utilité du CERN, il critique le fait d’exiger au CERN ce genre de rapport, coûteux en temps et argent, alors que ce temps et cet argent aurait pu être utilisé à des fins plus utiles. Il n’a pas tort (ce que je ne pensais pas dire un jour).
Les travaux du CERN sont tellement importants que je me demande pourquoi on applique le droit social d’ailleurs ! 1 semaine de vacances par an pour les chercheurs, ingénieurs et techniciens, ça devrait être suffisant !
Il faut arrêter avec cette idée reçue que réduire les impacts sur l’environnement coûte de l’argent dans tous les cas. Si on raisonne à l’échelle de la société, ça coûte bien moins cher de réduire la pollution à la source que de devoir dépolluer / s’adapter aux conséquences de la pollution. Idem en matière de santé : la prévention coûte bien moins cher que le traitement / la perte de productivité suite aux maladies. Il y a évidemment un optimum à trouver (au bout d’un moment limiter la pollution a plus de coûts que de bénéfices pour la société), mais on est encore loin du compte aujourd’hui.
Merci ! Elle est importante cette page ! Je la regarde régulièrement pour voir si la promesse de don de Qwant a été honorée ou pas !
Pour info, je n’avais pas d’indicateur de notification pour ta réponse (alors qu’elle est bien présente dans le panneau…)
Le
25/09/2020 à
15h
08
Très satisfait de cette nouvelle version en ce qui me concerne ! Autant sur petit que sur grand écran ! Par contre, j’ai un bug gênant : je n’ai pas toujours l’indicateur de notification non lue (mais parfois si…), alors que la notification est bien en gras dans le panneau quand je vais voir manuellement. Je n’ai pas réussi à comprendre à quoi c’est lié…
Autre petit bug mineur que j’avais remonté mais qui s’est peut-être perdu : sur la page déontologie (https://www.nextinpact.com/p/charte-deontologique), le lien vers la liste des mécènes renvoie une erreur 404.
Non pas que je sois un fervent partisan de Trump, mais pour qu’une entreprise étrangère puisse s’installer en Chine, il faut qu’elle ait des investisseurs à 50% chinois minimum. Tant que cette règle est applicable en Chine, ça ne me semble absolument pas incohérent d’exiger l’équivalence lorsqu’une entreprise chinoise s’installe à l’étranger. Certes Trump utilise l’excuse de l’espionnage, mais le raisonnement derrière se tient. Si les chinois ne prennent que les bons côtés de la mondialisation, sans en assumer les mauvais, ce serait stupide de se laisser faire. En Europe on fait quand même preuve d’un peu trop d’angélisme à ce sujet je trouve.
Je suis ouverte à débattre des aspects techniques parce que ce sont les seuls critères pertinents pour discuter sur un sujet… technique. Mais tu prétends ne pas être compétent
Pour pouvoir être en mesure de discuter de sujets techniques comme la modélisation du climat, il faut avoir le bagage scientifique suffisant pour analyser l’argument, ce que je n’ai pas, et ce que je pense que tu n’as pas non plus. Prenons sur un exemple concret :
Ce que je comprends de l’article, c’est que dans les modèles du GIEC, le globe est modélisé avec une surface localement plate : c’est-à-dire qu’au lieu d’une sphère parfaite, on a une sorte de boule à facette avec des faces de 1° par 1°. C’est quand même très différent de parler de “globe avec une surface plate” comme tu le fais. Ton affirmation relève soit de la mauvaise compréhension, soit de la malhonnêteté. Je penche pour la mauvaise compréhension, favorisée par un biais de confirmation (tu considères que les climatologues “mainstream” sont soit des incompétents, soit des manipulateurs).
Je note aussi que l’article ne remet dans directement en cause la validité des modèles du GIEC. Je ne vois écrit nulle part des affirmations du genre : “vu que tel modèle repose sur ces hypothèses, alors ses prédictions sont fausses”. Ils ont juste développé 2 versions de leur propre modèle avec 2 hypothèses différentes et ils analysent les différences dans les résultats. C’est toi qui t’en sers ensuite pour faire la démonstration que les conclusions du GIEC ne sont pas valides, mais l’article ne le dit à aucun moment.
L’article montre qu’on obtient pas la même évaluation du forçage radiatif en valeur absolue avec un “pixel” plat ou avec un “pixel” sphérique. Dont acte. Mais ce qu’on observe, c’est une augmentation de la température moyenne du globe ces dernières décennies, qui s’explique par une augmentation du forçage radiatif au cours du temps. Est-ce que cette hypothèse simplificatrice a une influence sur l’évolution du forçage radiatif terrestre moyen au cours du temps ? Si l’erreur est constante dans le temps, ça n’a pas d’influence sur la dérivée. Ce point là n’a pas l’air discuté du tout dans l’article. Dans un modèle, on fait forcément des hypothèses simplificatrices, et elles ont un domaine de validité (par exemple : ok si on s’intéresse à la moyenne planétaire, pas ok si on veut avoir une prévision fiable à l’échelle d’un pays). C’est typiquement un point sur lequel il faut une expertise suffisante pour pouvoir se prononcer, que je n’ai pas.
Personnellement, je considère qu’on maitrise un sujet à partir du moment où on est capable de l’enseigner à quelqu’un d’autre. Tant que je ne suis pas capable d’expliquer et de faire comprendre comment on modélise le climat à un étudiant, je pense que je ne suis pas qualifié pour juger de la validité scientifique d’une critique. Je préfère donc m’en remettre à ceux dont c’est la spécialité.
Tout ça pour dire que nous ne sommes pas qualifiés, ni toi ni moi, pour discuter du contenu de cet article. Si tu veux quand même le faire, ce n’est pas sur NXi qu’il faut débattre, c’est avec des scientifiques en climatologie. Et tu as peu de chances d’en trouver ici…
tmtisfree a dit:
en usant de pirouettes/justifications faibles et non-spécifiques et de trop nombreux sophismes (dont le 5ème en date, généralisation abusive) qui rend ta démarche peu crédible et, disons-le d’apparence malhonnête. Il faut ajouter aussi l’aspect scientiste avec l’utilisation inappropriée de probabilité qui ne plaide en rien en ta faveur.
Tu fais toujours beaucoup d’affirmations (voire d’accusations), mais sans jamais de démonstration :
Je suppose que ton accusation de généralisation abusive concerne mon exemple avec la mécanique quantique, auquel tu as refusé de répondre. En quoi la situation que je te décris est-elle différente du questionnement que tout un chacun peut avoir avec le changement climatique ? Explique moi, parce que sincèrement, pour moi c’est strictement la même chose.
En quoi mon utilisation des probabilités est-elle inappropriée ? Je pense pourtant faire une application directe du principe d’inférence bayésienne. En quoi est-ce inapproprié ?
tmtisfree a dit:
Je note enfin que ma demande initiale de précisions n’a obtenu aucune réponse (probablement là aussi par incompétence).
Tu parles de quelles précisions exactement ?
Le
19/09/2020 à
08h
11
C’est dommage que tu refuses le débat, parce que vu les critiques que tu formules, ça montre que tu n’as pas compris ce que je propose. Si j’échange avec toi ce n’est pas pour te convaincre, mais pour mettre à l’épreuve mon raisonnement, qu’on me démontre qu’il est erroné et qu’on m’en propose un meilleur.
Ce que je propose ne remplace pas la méthode que tu défend, c’est bien celle là que les scientifiques doivent utiliser pour assurer la validité de leurs études. Mais vu la connaissance que nous avons accumulé et le temps dont nous disposons, c’est irréaliste de demander à chaque individu de comprendre dans le détail l’état actuel de la connaissance sur tous les sujets pour lesquels il doit se positionner. Nous avons donc à la déléguer le travail à d’autres et leur faire confiance. Et pour juger de leur compétence, il suffit de vérifier qu’eux-mêmes appliquent bien la méthode scientifique, ce qui se vérifie par la validation de leurs pairs (à travers des diplômes et des publications revues).
C’est bien de se réclamer de la méthode scientifique et du scepticisme, encore faut-il bien le faire ! Quand on en est réduit à postuler l’incompétence ou la malhonnêteté pour expliquer que la thèse qu’on défend n’est pas partagée par les spécialistes du sujet, ce n’est plus du scepticisme, c’est du complotisme. Tout l’inverse de la pensée critique.
Le
18/09/2020 à
16h
19
tmtisfree a dit:
Je note cependant le 4ème sophisme dont l’utilisation intensive commence à fort ressembler à de la malhonnêteté intellectuelle (argumentum ad hominem/ad personam) : que les auteurs fassent partie de ceci ou cela n’a aucune conséquence/rapport sur/avec la validité de leurs arguments. […] Bien qu’incompétent tu n’as pas résisté à la tentation d’embrayer sur un sujet par définition technique. Encore une contradiction.
Note surtout que je ne me prononce pas sur la validité de leurs arguments, depuis le début j’ai toujours été clair que je ne m’exprimais pas sur ce sujet. Ils sont peut-être vrai, ils sont peut-être faux, je n’ai pas d’avis sur ces arguments. Ce n’est pas à moi d’en juger. Je considère simplement que s’ils étaient pertinents, ils auraient réussi à convaincre les climatologues et à les faire changer d’avis. Si ce n’est pas le cas, alors l’explication la plus probable, c’est qu’il ne sont pas pertinents. L’affiliation des promoteurs de tels ou tels arguments permet de juger du crédit que je peux leur accorder a priori. Si le Heartland Institute a déjà participé à des campagnes de désinformation au sujet des risques du tabac, il est plus probable qu’ils diffuse de la désinformation sur d’autres sujets. Mais en effet, ça n’exclut pas totalement que ce qu’ils disent soit vrai, ce sont seulement des indices qui permettent de juger de l’intérêt d’évaluer leurs arguments ou non.
tmtisfree a dit:
Comme tu admets être incompétent pour juger leur travail, la seule position honnête devrait être d’être aussi incompétent pour déterminer si leur conclusion tient la route. Toute autre position relève de la foi aveugle (et irresponsable) […] Une position plus cohérente est : 1/ de ne pas avoir d’opinion sur un sujet sur lequel on se déclare soi-même incompétent et 2/ de résister à la tentation d’en discuter sans argument à présenter […] Pour ma part j’estime que les individus doivent prendre leur responsabilité en faisant l’effort de rechercher par et pour eux-mêmes
Il y a énormément de sujets pour lesquels nous sommes confrontés à des choix et où il faut prendre position sans pouvoir se faire d’avis éclairé. Et faute d’avoir les compétences et le temps pour acquérir les compétences nécessaires, nous en sommes en effet réduits à faire confiance à la position défendue par ceux qui nous paraissent les plus crédibles. C’est typiquement ce que fait un décideur politique, un entrepreneur ou n’importe qui dans sa vie de tous les jours.
Prenons un exemple concret. Je vais partir du principe que tu n’as pas une compréhension suffisante de la mécanique quantique pour pouvoir juger si une remise en question de cette théorie est fondée ou non. Si tu as un doctorat en physique des particules en plus de ton doctorat en climatologie, on pourra prendre un autre exemple, c’est pour illustrer.
Admettons maintenant qu’un mec te contacte pour investir dans sa startup : il a une idée de technologie révolutionnaire qu’il veut développer, il a besoin d’investisseurs et si sa boîte fonctionne, tu peux te faire beaucoup d’argent. Le potentiel du projet est très important, ça parait être une super opportunité financière pour toi. Le truc, c’est qu’il t’affirme que la mécanique quantique est fausse, et qu’il propose une nouvelle théorie qui est à la base de sa technologie. Il démontre tout ça dans un document de 2000 pages qu’il met à ta disposition. A première vue, ça a l’air d’être un travail bien réalisé sur la forme, tu n’identifies pas d’erreurs grossières, mais tu n’as pas les compétences pour déterminer si la démonstration est valide sur le fond, et ça te demanderait un travail conséquent. En te renseignant, tu apprends qu’il a déjà soumis ses travaux à plusieurs universités spécialisées dans le domaine, mais qu’elles n’ont pas voulu le financer. Lui se justifie en disant que c’est les intérêts industriels des partenaires des universités qui font qu’elles ont rejeté son travail, et il met en avant un article qu’il a publié dans une revue à comité de relecture avec un impact factor très faible. L’article n’a jamais été cité.
Si j’ai bien compris ce que tu dis, la position la plus cohérente selon toi serait donc de ne pas avoir d’opinion sur la validité de la mécanique quantique, de lire son travail, se former à la mécanique quantique pour pouvoir le comprendre et le critiquer, pour enfin pouvoir conclure qu’il a tort ou raison. Est-ce que c’est bien ce que tu dis ? Mais concrètement, tu peux pas faire ça : s’il a raison, tu n’auras pas le temps de vérifier ce qu’il dit avant qu’il ne convainque un autre investisseur ! Et s’il a tort et que tu investis, tu vas perdre ta mise. Donc tu ferais quoi ? Et pourquoi ? C’est surtout le raisonnement logique qui te mène à ta conclusion qui m’intéresse.
En ce qui me concerne, je pense que je n’ai absolument pas besoin de comprendre la mécanique quantique pour pouvoir juger que son affirmation est très peu crédible. Ca ne veut pas dire qu’elle est fausse à coup sûr, c’est simplement que ce n’est pas assez probable pour que j’investisse du temps pour vérifier par moi-même. Et donc la position qui me semble la plus rationnelle à mon niveau, c’est de considérer que la mécanique quantique n’a pas été invalidée et qu’il a commis une erreur (sciemment ou non). Et c’est ce même raisonnement qui fait que je n’accorde aucun crédit à la propagande climatosceptique, étant donné le consensus scientifique actuel sur le sujet.
Le
17/09/2020 à
22h
12
tmtisfree a dit:
Affirmation qui est contredite par ton jugement antérieur comme quoi tu n’as pas les compétences pour en juger. Mais tu n’es pas à une contradiction près…
Absolument pas. Je maintiens que je n’ai pas les compétences suffisantes pour comprendre dans le détail le fonctionnement des modèles climatiques, et que je ne peux pas juger par moi-même si le raisonnement qui a permis de mener aux conclusions du GIEC est scientifiquement fondé ou non. Ca n’empêche pas que je peux croire que ces conclusions sont justes, j’ai suffisamment confiance dans ceux qui ont fait ces travaux de recherche. De la même manière, je ne m’assure pas qu’un avion est bien capable de voler avant d’y monter dedans (j’en serais bien incapable), je fais confiance à ceux qui l’ont construit pour avoir bien fait leur travail.
tmtisfree a dit:
Tu vas donc faire bon usage des informations présentées dans mon commentaire plus haut et dont tu n’étais pas au courant pour cause de « consensusite » (<- attention néologisme) aiguë. Quand tu auras acquis des compétences bien sûr, mais il faut bien commencer quelque part…
Les nouvelles informations en question, c’est les suivantes :
une personne avec qui je discute sur un site d’information m’affirme avoir étudié le problème et qu’elle arrive à une conclusion différente de celle du GIEC.
elle me cite des études dont les auteurs font partie du Heartland Institute, un think tank libertarien
le Heartland Institute est connu pour sa propagante climatosceptique, et d’autres campagnes d’enfumage sur d’autres sujets.
En face, j’ai les informations suivantes :
97% des climatologues sont d’accord avec le GIEC (il y a donc 3% qui ne sont pas d’accord, parmi lesquels sont probablement les auteurs que tu cites).
Les dirigeants de 196 pays ont signés un accord international qui se base sur les conclusions du GIEC
De très nombreuses académies des sciences de par le monde sont d’accord avec le GIEC. Aucune ne s’est déclarée opposée aux conclusions du GIEC.
Ces nouvelles informations justifient-elles que je passe la majeure partie de mon temps libre pour les prochains mois à me former pour acquérir les compétences nécessaires pour analyser et me faire un avis par moi-même ? Non ! Et je pense que mon raisonnement est tout à fait sensé !
Je te l’ai dit, ce n’est pas moi que tu dois convaincre, ce sont les gens compétents pour discuter avec toi. Si le futur rapport AR6 du GIEC est plus nuancé, si de futures méta-analyses montrent que le consensus scientifique est moins clair, alors peut-être que j’investirai le temps nécessaire. Mais dans l’état actuel des choses, je ne vois strictement aucune raison qui puisse remettre en cause la confiance que j’ai dans les conclusions du GIEC.
Le
17/09/2020 à
19h
54
Tu commences par un 3ème sophisme (fausse dichotomie) : il existe tout une gamme de possibilités entre l’ignorance totale et l’expertise pure. Ceci dit, j’accepte ta reddition sur ce sujet technique sur lequel, n’en déplaise, je suis compétente. Mais comme tu admets que tu ne l’es pas, tu ne peux pas en juger.
Si tu as choisi de rester ignorant, c’est ton choix. Mais n’exige pas des autres de faire ton travail de recherche. (Note : je n’ai nul besoin de démontrer que les modèles du GIEC sont déficients, d’autres l’ont déjà fait, voir les liens de mon commentaire précédent par ex..)
Ce n’est pas un problème de compétence en fait, mais de complaisance. La compétence, elle s’acquiert mais cela demande des efforts. Si on te diagnostiquait un cancer, tu ferais ces efforts, tu demanderais plusieurs avis pour bien t’en assurer, tu prendrais le temps de t’informer à diverses sources, etc.. Tu referais même les tests parce que les faux positifs, c’est banal. Bref, tu ferais tout ton possible pour savoir si en définitive, on ne s’est pas trompé. Sur tous les sujets, et en particulier polémiques ou controversés, c’est la même chose : on ne se fie pas à un seul avis et on fait un effort de recherche pour voir si, peut-être, les avis qui divergent (il y en a toujours) ont une bonne raison d’exister. Mais on peut aussi rester la tête dans le sable, comme beaucoup : pas d’effort à fournir, pas de dissonance cognitive dans les schémas internes, pas de divergence avec le groupe, bref on reste dans sa zone de confort idéationnel et psychologique habituel. C’est la solution de facilité. La solution du pauvre, celle du moins-sachant. Celui qui paye à la fin. (En passant, merci de contribuer à mes rentes éoliennes…)
Concernant ta dernière phrase : je n’ai pas d’opinion sur ce que je ne connais pas. Quand un sujet m’intéresse (excessivement rare), j’épluche la littérature, j’y passe le temps nécessaire et si au bout d’un certain temps (généralement quelques années) j’estime que j’en sais assez ou que j’en ai fais le tour, je m’exprime. Bref je me bâtis ma propre expertise et compétence. Une démarche qui est l’exact opposé de la définition du mot « croyant ».
tmtisfree a dit:
Ceci dit, j’accepte ta reddition sur ce sujet technique sur lequel, n’en déplaise, je suis compétente. Mais comme tu admets que tu ne l’es pas, tu ne peux pas en juger.
Un bon moyen d’en juger serait de savoir si d’autres personnes compétentes reconnaissent ta compétence, par exemple en ayant publié des articles dans une revue à comité de relecture, ou via un diplôme d’une institution reconnue qui puisse en attester. Faute de ça, je considère que ta simple auto-évaluation n’a aucune valeur, parce que tu ne serais pas le seul à être victime de l’effet Dunning-Kruger.
tmtisfree a dit:
Si tu as choisi de rester ignorant, c’est ton choix. Mais n’exige pas des autres de faire ton travail de recherche. (Note : je n’ai nul besoin de démontrer que les modèles du GIEC sont déficients, d’autres l’ont déjà fait, voir les liens de mon commentaire précédent par ex..)
Je n’exige rien de ta part, et je ne te demande pas de démontrer quoi que ce soit. Tu fais des affirmations dans les commentaires de cette news, je mets en perspective le fait que ces affirmations ne sont pas considérées correctes par une écrasante majorité des gens qui ont une expertise suffisante pour pouvoir en juger (97% des experts de la climatologie confirment l’analyse du GIEC sur la responsabilité très majoritairement humaine du changement climatique actuel). A chacun de se faire son opinion sur cette base.
tmtisfree a dit:
Sur tous les sujets, et en particulier polémiques ou controversés, c’est la même chose : on ne se fie pas à un seul avis et on fait un effort de recherche pour voir si, peut-être, les avis qui divergent (il y en a toujours) ont une bonne raison d’exister. Mais on peut aussi rester la tête dans le sable, comme beaucoup : pas d’effort à fournir, pas de dissonance cognitive dans les schémas internes, pas de divergence avec le groupe, bref on reste dans sa zone de confort idéationnel et psychologique habituel. C’est la solution de facilité. La solution du pauvre, celle du moins-sachant. Celui qui paye à la fin.
La vie est une question de priorités, et elles sont subjectives. Personnellement, j’ai suffisamment d’éléments pour me permettre d’avoir une confiance assez élevée dans le fait que les conclusions du GIEC sont les plus fiables aujourd’hui, et je ne ressens aucun besoin d’aller le vérifier par moi-même. Je considère qu’il y a des choses bien plus prioritaires pour moi. Mais je conçois totalement que ce soit différent pour d’autres personnes. Par contre, je trouve que le ton que tu emploies ici est plein de dédain et de sentiment de supériorité, et c’est assez désagréable…
tmtisfree a dit:
Concernant ta dernière phrase : je n’ai pas d’opinion sur ce que je ne connais pas.
Personnellement, conformément à la pensée bayesienne, j’ai des opinions sur tous les sujets, et je suis prêt à les faire évoluer en fonction de toute nouvelle information qui me parvient. Certaines de ces opinions sont suffisamment solides pour que je les défende, mais je préfère garder la très grande majorité de ces opinions pour moi. Et je conçois également qu’une autre personne, confrontée aux exactes mêmes informations que moi, puisse avoir une opinion différente, parce qu’elle a une subjectivité différente. Nous avons des conceptions très différentes de ce qu’est la connaissance on dirait.
Le
17/09/2020 à
17h
14
Acquérir une expertise suffisante sur un sujet aussi complexe que la modélisation du système climatique mondial, être en mesure de juger de la pertinence de critiques contre ces modèles et en faire soi-même, ça demande bien plus de temps que je ne suis en capacité d’y consacrer. Et je ne parle pas de quelques heures de lecture sur des sites internet, je parle de plusieurs années de formation et de travail à temps plein. Comme je te l’ai dit dès le départ, je ne débattrais donc pas avec toi de sujets techniques, puisque je pense que ni toi ni moi n’avons les compétences pour en débattre.
Mais si je me trompe à ton sujet, et que tu t’estimes compétent, ce n’est pas moi qu’il faut convaincre, mais tes pairs (les spécialistes de la climatologie) ! Pour cela, je t’invite à soumettre des articles dans des journaux scientifiques de référence. Une étude qui démontre clairement que les modèles du GIEC sont incorrects est susceptible d’avoir tellement d’implications que ce serait un événement majeur. Tous les journaux les plus prestigieux se battraient pour pouvoir publier ça ! Tu aurais droit à ton moment de gloire dans Nature, à n’en pas douter.
En attendant que ça arrive, et faute d’expertise sur le sujet, je fais confiance aux personnes que j’estime être les plus compétentes sur le sujet. Et c’est la méthode que j’applique pour tous les sujets pour lesquels je considère ne pas pouvoir acquérir des compétences suffisantes pour en avoir une compréhension poussée : je fais confiance à quelqu’un qui a ces compétences. Si je suis malade, je vais voir un médecin, et je lui fais confiance sur le fait que le traitement qu’il va me prescrire sera adapté à mon problème. Parce que je n’ai pas les compétences pour en juger moi-même. Et dans le cas où il y a plusieurs avis divergents, il n’y a pas de manière rationnelle de trancher : j’adopte l’opinion de celui qui me semble le plus compétent (mais c’est une décision subjective vu que je ne peux pas juger de la compétence de quelqu’un sur un sujet que je ne maîtrise pas). Et je suis certain que tu fais la même chose pour la majorité de tes opinions, parce que c’est mécaniquement impossible de se faire un avis éclairé sur tous les sujets : tu es un croyant tout comme moi, et comme nous tous !
Le
15/09/2020 à
18h
45
tmtisfree a dit:
Certes, mais je réduis parce que tous ces facteurs, dont ironiquement aussi ceux que tu cites, se réduisent d’eux-mêmes aux coûts de production qui est la seule métrique pertinente opérationnelle de l’entrepreneur pour décider de produire (oui ou non, ici ou là, etc.)…
C’est une compréhension très simpliste de la théorie néoclassique, qui est elle-même une simplification de la réalité :
La théorie néoclassique postule que les acteurs économiques cherchent à maximiser leur utilité personnelle, et non à minimiser les coûts. Il y a de nombreux cas où la solution qui maximise les profits n’est pas la solution qui minimise le coût. C’est donc faux de dire qu’un entrepreneur va choisir de produire uniquement sur le seul critère du coût de production. Sinon ça ferait longtemps qu’on aurait remplacé les chefs d’entreprises par un algorithme à la con.
L’hypothèse de rationalité des acteurs économiques, qui est à la base de tous les modèles économiques néoclassiques, a été démontrée maintes et maintes fois fausse. Aucun acteur ne prends de décisions totalement rationnelles. On peut éventuellement tordre la théorie pour en conserver la validité en disant que l’utilité est une notion subjective à chaque acteur économique, et qu’il intègre d’autres éléments que la simple maximisation du profit, mais ça revient au même : tous les modèles économiques sont basés sur le postulat que les acteurs économiques cherchent la solution qui maximise leurs profits, pas leur bonheur. Ils ne représentent donc pas fidèlement la réalité des interactions économiques.
tmtisfree a dit:
Merci aussi de se restreindre à politiser et donc dévoyer encore plus la Science : « consensus » est un concept utilisé (en politique) quand les arguments font défaut. Ainsi plus besoin d’argumenter quand on pose a priori que tout le monde est d’accord. Le « consensus » fut pendant longtemps que la Terre était plate… parmi des dizaines d’autres « consensus » erronés.
C’est toi qui accuse le GIEC (avec lequel sont d’accord 97% des scientifiques dont le domaine de recherche est la climatologie, je le rappelle) de faire leurs conclusions sur la base de leurs idées politiques plutôt que sur la base des connaissances scientifiques, et c’est moi qui politise la science ! #LaPailleLaPoutre Une théorie est supposée vraie jusqu’à ce qu’elle soit démontrée fausse, c’est comme ça que fonctionne la science. Aucune étude reproductible qui ne contient pas d’erreur n’a permis de remettre en cause les conclusions du GIEC à ce jour.
tmtisfree a dit:
Alors cherche ailleurs que chez le GIEC et ses modèles
Les conclusions du rapport que tu cites sont basés sur des analyses erronées et partielles des données qu’ils utilisent : https://debunkingdenialism.com/2013/10/31/nipcc-and-climate-change-denialism/ Et depuis 2012, on a 7 ans d’observations supplémentaires, qui confirment la validité des modèles du GIEC. Bizarrement, le think tank à l’origine du rapport que tu cites n’a pas mis à jour ses figures…
Le
14/09/2020 à
20h
37
tmtisfree a dit:
Ce n’est qu’une triviale conséquence de Lois économiques : renchérit le coût de production (ou interdit-la à la manière escrolo) et la production ira ailleurs une fois dépassé un certain seuil impossible à déterminer a priori (trop de variables et d’inconnues). La Chine est un bon ex. de pays qui su tirer profit de nos politiques vertes suicidaires avec évidemment des conséquences négatives sur leur environnement bien plus graves que si la production était restée locale…
Ton raisonnement est réducteur. Les raisons aux délocalisations peuvent être multiples : coûts sociaux, infrastructures dont dispose un pays, etc… La réglementation environnementale n’est qu’un critère parmi d’autres. Je suis curieux de savoir l’importance relative de ces différents facteurs.
Ce que tu présentes comme des “lois économiques” ne sont qu’une théorie parmi bien d’autres. Elles reposent sur des hypothèses qui sont loin de faire l’unanimité, et en tout cas le consensus scientifique sur ces théories est bien plus faible que celui sur le changement climatique (qui, au passage, va bien au-delà du simple GIEC : https://en.wikipedia.org/wiki/Scientific_consensus_on_climate_change ).
On ne manque pas d’exemples de pays qui ont mis en place des réglementations environnementales depuis au moins les années 1970. On a même des pays qui ont assoupli les leurs (comme les Etats-Unis avec Trump). Si ton raisonnement est juste, tu n’auras donc aucun mal à trouver des études statistiques qui montrent au moins des corrélations, entre une variation de l’activité industrielle d’un pays et les modifications de réglementation environnementales. On devrait même pouvoir montrer que les pays avec la réglementation environnementale la plus souple sont ceux qui sont les plus attractifs aux investissements industriels étrangers.
Je n’ai que faire de raisonnements basés sur du vent ! J’attends des preuves solides ! ;)
Le
14/09/2020 à
17h
51
C’est peine perdue d’essayerde raisonner @tmtisfree, chantre du capitalisme et climato-sceptique notoire. Tu pourras lui mettre toutes les preuves scientifiques sous les yeux, si cela va à l’encontre de son dogmatisme rien n’y fera ;)
Tout le monde n’accepte pas de revoir ses opinions malgré les faits.
J’avais bien compris merci. J’ai simplement profité de l’occasion pour mettre quelques liens à destination d’autres lecteurs que ça pourrait intéresser.
tmtisfree a dit:
La « politique » verte actuelle a, et continuera d’avoir, pour seule conséquence le transfert des industries et services ailleurs, comme dans les décennies précédentes
Tu as une source sur ça ? Primaire ou secondaire citant ses sources, je suis pas difficile ! Le rapport que j’ai cité mentionne justement que :
Une augmentation du prix du carbone à des niveaux ne dépassant pas 100€/tCO2 n’aurait pas d’effet moyen très sensible sur la compétitivité industrielle. Toutefois, elle induirait des réallocations significatives de l’emploi à l’intérieur des entreprises et des secteurs industriels.
Je ne vois pas l’intérêt de discuter de propositions concrètes pour préserver l’industrie tout en mettant en place une politique de réduction des émissions de GES, si on est pas déjà d’accord sur la réalité du problème de base (la responsabilité très majoritairement humaine du changement climatique et le fait qu’il est tout à fait possible de l’atténuer si on diminue nos émissions de GES) et sur son importance (les conséquences du changement climatique sur les sociétés humaines et la biodiversité si on continue d’exploiter les énergies fossiles au même rythme qu’aujourd’hui). Et je n’ai clairement pas envie d’avoir ces débats là avec toi, il y a bien assez de contenus pédagogiques et sourcés si tu te donnais la peine de les lire.
Le
14/09/2020 à
16h
02
Mon commentaire vise simplement à souligner qu’il fait un raccourci qui n’a pas de sens. Si l’influence d’une politique d’atténuation des émissions de GES ambitieuse sur l’industrie d’intéresse, tu peux lire ce rapport qui discute plusieurs solutions possibles (la synthèse de 5 pages est facile à lire) : https://www.la-fabrique.fr/fr/publication/quand-le-carbone-coutera-cher/
Je t’accorde que “nuire au climat” est un raccourci de langage. Pour le reste, je te conseille la lecture du livre “Le climat en 100 questions”, de Sylvestre Huet et Gilles Ramstein, qui répondra de manière sourcée à tes interrogations bien mieux que je ne pourrais le faire. Un excellent livre pour les toilettes, une question par jour ! Si tu préfères les vidéos, je peux te conseiller la chaîne du Réveilleur sur Youtube, qui traite aussi ces questions avec des sources très détaillées aussi : YouTube
Le
14/09/2020 à
12h
28
(reply:1824138:Idiogène)
C’est clairement pas vendeur ton truc ! Tout ça manque de blockchain, d’IA, d’Industrie 4.0 et de biotech pour permettre une croissance verte décorrelée des impacts sur le climat et la biodiversité ! 😁
Le
14/09/2020 à
10h
27
Ce sont 2 sujets très différents : on peut très bien mettre en place des mécanismes pour préserver l’industrie tout en atteignant les objectifs climatiques qu’on s’est fixés. Ca se fera certainement pas sans douleur, mais c’est un choix politique de savoir qui assumera la charge de ces changements. Une chose est sûre : si on continue avec le système économique dépendant des énergies fossiles et qui nuit au climat, c’est notre prospérité à long terme qui est en jeu. Tout le monde est d’accord sur le fait que c’est ne rien faire qui aura les pires conséquences.
Pour ceux que le sujet du nucléaire et le climat intéresse, qui parlent l’anglais et qui ont le temps, je recommande de regarder cette vidéo qui pose le débat de manière dépassionnée : YouTubeCeci dit, c’est quand même dommage que ce débat prenne autant de place dès qu’on parle de transition écologique, parce que la décarbonation de la production électrique, c’est qu’une partie du problème, et pas la plus majeure en ce qui concerne la France. Nos enjeux en France, c’est les transport, l’alimentation, le bâtiment et l’industrie (p37 : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/2019-05/datalab-46-chiffres-cles-du-climat-edition-2019-novembre2018.pdf ).
Et complètement accessoire, mais qui a besoin d’être posée : est-ce que c’est un conflit d’intérêt pour NXi de parler de Shadow maintenant, étant donné que JB a un abonnement NXi ? (quelque part, il paie NXi…)
Je pense qu’il y a même pire comme conflit d’intérêt entre JB Kempf et NXi : je suis quasiment sûr que VideoLAN fournit le lecteur multimédia qu’ils utilisent chez NXi !!! Et c’est même pas inclut sur la page qui cite les mécènes ! Scandale !
La page qui renvoie une erreur 404 chez moi d’ailleurs : Next INpact
Y a bien des trucs plus compliqués que juste l’assemblage de briques :) On en reparlera.
Merci pour ta réponse. Hâte d’en lire davantage sur le sujet ! Et félicitations !
Le
16/09/2020 à
12h
05
Concrètement, les développements logiciels de Shadow se limitent au client et ils ne font qu’assembler des briques existantes (open source ?) sur le côté serveur, ou ils développent aussi leurs propres logiciels propriétaires pour la gestion des serveurs / la compression vidéo, etc. ? Vu le profil du nouveau CTO, je me demande si ça se traduira par une contribution plus importante de Shadow au logiciel libre en général.
Il n’y a pas l’air d’y avoir de fonctionnalités d’équipe dans Passwords, c’est dommage. Dans ma boîte, on a un abonnement Dropbox business. Avoir un “trousseau de clé” partagé pour entre plusieurs utilisateurs de la même équipe, pouvoir gérer qui a les accès pour quoi, ce serait pratique. Actuellement, on a ces mots de passe dans des fichiers textes en clair dans des dossiers Dropbox. C’est pas des identifiants hyper sensibles (les identifiants du système de facturation d’un client par exemple), mais c’est pas top niveau sécurité…
Les visseries spéciales sont pas pratiques, mais c’est loin d’être insurmontable : n’importe quel magasin de réparation dispose des bons outils, et tu peux les trouver facilement sur Internet si tu tiens vraiment à faire le changement toi-même. D’ailleurs, le type de visserie fera partie des critères qui seront pris en compte dans le calcul du futur indice de réparabilité : Next INpact
Sur le matériel, on peut évidemment encore améliorer les choses, mais si tu es bricoleur tu peux très souvent trouver ce qu’il te faut pour réparer (simplement en reprenant les pièces sur un téléphone hors service par exemple). La batterie est la seule pièce où il vaut mieux mettre du neuf, et j’ai toujours trouvé ce que je cherchais, au pire sur des sites chinois comme Ali Express.
Sur le logiciel par contre, pour la plupart des smartphones, c’est simplement pas possible d’avoir un OS à jour sur un appareil qui a quelques années. Dans le meilleur des cas, tu trouves une ROM custom qui n’est pas 100% utilisable, ou qui plante une fois sur 2 lors des mises à jour.
Tenir à jour le logiciel, même sans tenir compte du prix, c’est actuellement impossible. Réparer le matériel, c’est plus une question de rentabilité économique que de faisabilité technique. Je dis pas qu’il n’y a rien à faire sur le sujet, je dis juste que si on veut traiter sérieusement le problème de l’obsolescence des produits électriques et électroniques, il faut couvrir à la fois les volets matériel et logiciel. Et les orientations actuelles des réglementations futures (que ce soit au niveau français ou européen) ont l’air de négliger le logiciel.
Le
06/09/2020 à
08h
52
hansi a dit:
Quant au recyclage, arrêtons la plaisanterie : la première obsolescence programmée des smartphones, avant l’OS, c’est la batterie. Ça ne sert à rien d’avoir votre OS à jour, si votre smartphone tient 2mn en conversation. C’est même LA différence entre recycler un vieux PC, et recycler un smartphone. Avec un vieux PC, vous trouverez encore des éléments compatibles. Mais côté smartphone, quand il n’y a plus de batteries disponibles, c’est fini, même si tout le reste fonctionne encore nickel ! Et la faute ici en revient une fois encore à une UE corrompue jusqu’à la moëlle, incapable de légiférer pour forcer la main aux fabricants.
La batterie c’est quand même une des pièces qu’on trouve le plus facilement. Personnellement j’en ai déjà fait changer 2, sur des modèles qui avait environ 5 ans, et je n’ai jamais eu de problème de disponibilité. Elles sont souvent assez standardisées et si tu trouves pas le modèle exact tu peux remplacer par un autre qui a les mêmes caractéristiques.
Mais dans l’absolu je suis d’accord avec toi. Imposer une durée minimale de disponibilité des pièces détachées fait d’ailleurs partie des propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, que le gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre. On verra dans quelle mesure ce sera fait ou pas.
Le
05/09/2020 à
17h
16
C’est un beau projet, mais je pense malheureusement que ça va rester très confidentiel. Installer une distribution Linux sur n’importe quel PC, ça se fait en moins d’une heure sans complexité, et pourtant Linux ne décolle pas sur les ordinateurs. Tant que ça ne sera pas aussi simple de changer d’OS sur son smartphone, un OS alternatif n’aura strictement aucune chance de décoller.
Ce qui pourrait aider, c’est la réglementation : pour moi, les fabricants font de facto de l’obsolescence programmée en ne proposant pas de mise à jour logicielle pour les appareils qu’ils commercialisent. De la même manière que la loi impose une durée de garantie minimale, elle devrait imposer aux constructeurs de proposer des mises à jour logicielle sur une durée minimale, et de mettre à la disposition de leurs utilisateurs tous les éléments nécessaires pour continuer à mettre à jour eux même leur appareil en fois qu’ils n’en assurent plus le support (firmware permettant de retirer les éventuelles restrictions, sources des pilotes de tous les périphériques, etc.). S’ils veulent conserver les sources pas de problème, ils n’ont qu’à continuer à assurer le support eux-mêmes.
Ce qui est sûr en tout cas c’est que les fabricants n’ont aucun intérêt à changer leurs pratiques, parce que des téléphones qui durent plus longtemps ça veut dire moins de ventes pour eux. Donc il faut forcément une pression extérieure, et pour moi ce type de réglementation se justifie, notamment pour des raisons environnementales.
En tout cas les progrès réalisés depuis la première mise en ligne sont impressionnants ! La page de profil utilisateur par exemple, qui prenait plusieurs secondes à se charger quand le site a été mis en ligne, se charge maintenant super rapidement. Bravo pour le travail réalisé !
Le
20/08/2020 à
11h
37
En fait, ça ne me charge que les articles jusqu’à la veille. Pas ceux du jour… Dernière news chargée : “Le langage Rust…” de hier 19h.
C’est bizarre. Si j’ouvre le lien du flux RSS dans mon navigateur (en navigation privée sinon il me fait une erreur 404), je vois bien la dernière news du jour dans le XML. Par contre, il n’y a que les news Next INpact. Il faut aller chercher le lien équivalent sur INpact Hardware pour avoir les news de là-bas sur un flux RSS distinct. Mais a priori le flux RSS est bien mis à jour dès qu’une nouvelle actu est publiée. Donc ça doit être quelque chose à paramétrer dans ton lecteur de flux.
Le
20/08/2020 à
09h
53
En effet c’est hyper efficace ! (J’ai utilisé Feedly, sans bien savoir quelle appli vraiment utiliser) Je perds l’accès aux commentaires mais ce n’est pas très grave.
Ca fait un bon substitut en attendant qu’un vrai mode hors ligne soit implémenté sur la PWA. Je peux pas te conseiller de lecteur de flux, je suis pas utilisateur non plus.
Le
20/08/2020 à
09h
24
En fait je cherche à me rapproche le plus possible d’un fonctionnement comme les applis classiques de journaux, par exemple “Le Monde” ou “20minutes” (par exemple). Mais pas de soucis, si c’est quelque chose de prévu qui viendra plus tard. Mais si c’est possible des maintenant, je veux bien qu’on m’explique comment faire.
Tu as essayé de passer par un lecteur de flux rss qui permet un mode en ligne ? Tu peux y ajouter le lien vers le flux qui se trouve dans l’onglet “Compte”.
Le
16/08/2020 à
10h
32
La réponse a été donnée par David ici : Next INpact
Je trouve aussi que c’est dommage, sur les autres sites c’est l’affichage que je préfère. Mais j’avoue que sur la v6 je l’utilisais pas, parce que le fait de permettre à la fois la réponse thread et la multicitation faisait que ça fonctionnait pas bien. Il faudrait forcer de ne pouvoir citer qu’un commentaire par message (ou uniquement les commentaires du même thread) pour que ça fonctionne, mais je suppose que çà va trop chambouler les habitudes de certains de forcer ce comportement.
Le
16/08/2020 à
10h
27
Si je peux donner mes 2ct sur ce sujet, il me semble que pour beaucoup (difficile à quantifier ceci-dit) de gens le comportement actuel du site peut sembler défaillant.
Plusieurs personnes ont cru à un bug en le remontant ici-même dans les commentaires. J’ai moi-même mis du temps à comprendre de quoi il s’agissait précisément. Pensant tour à tour que c’était pour notifier de l’apparition de nouveaux commentaires dans l’article que je lisais (”chouette, je suis en train d’écrire un commentaire et il me prévient qu’il y en a qui ont été publié depuis !”), sauf que non… puis j’ai cru que c’était lié à de nouvelles notifications… et enfin je n’arrivais pas à trancher entre une mise à jour au sens logiciel du site ou bien juste le site qui a un comportement défaillant et apporte une sorte de pop-up qui n’a pas d’effet (renforcé par le fait que la croix dans la-dite notification de MaJ n’a aucun effet !).
Donc a minima -comme tu l’as déjà dit d’ailleurs dans un précédent commentaire- il faudrait revoir le texte de cette notif pour être plus explicite, et a maxima (AMHA) rendre ces notifs transparentes pour l’utilisateur, en les appliquant au prochain changement de page qu’ils font.
David_L a dit:
ça a été modifié dans la journée d’hier de mémoire, suffit de désinstaller réinstaller (bizarre que ce soit pas modifiable d’ailleurs, c’est le cas sur iOS par exemple)
Au moment où j’ai vu ta réponse, j’ai désinstallé et réinstallé et j’avais bien le titre NXi. Je constate ce week-end que c’est de nouveau le titre NextV7 qui s’affiche. Restauration à une version précédente ?
Je plussoie, j’ai eu du mal à comprendre le sens du popup. Et j’ai pas compris ce qui justifiait un popup (qui au début gênait la lecture de l’article) alors que vous avez un panneau de notifications où cette notif aurait toute sa place selon moi.
Le
13/08/2020 à
14h
45
Pas vraiment un bug : j’ai installé la PWA sur mon téléphone Android via Firefox. Le nom (impossible à modifier via Firefox) qui s’affiche sur mon écran d’accueil est “NextV7”. Maintenant que le site est passé en production, ce serait probablement mieux de le renommer “Next INpact”.
Le
11/08/2020 à
18h
39
Une suggestion : sauf erreur de ma part, la licorne n’est pas visible en affichage mobile. Quel dommage ! Et pourtant il y a plein de place à l’arrière-plan du panneau de notification ! 😉🦄
Le
11/08/2020 à
16h
57
Les filtres ont probablement été réinitialisés en même temps que les autres paramètres, au passage de la v6 à la v7. Tu peux toujours filtrer depuis le profil de l’utilisateur, il faut juste attendre (très) longtemps pour permettre à la page de finir de charger. Elle ne s’affiche qu’une fois qu’elle est complète, et comme elle va récupérer les miniatures de chaque actualité que l’utilisateur a commenté, c’est long. Surtout si tu as paramétré beaucoup de commentaires par page. Je suis certain que P-A va trouver une solution pour corriger cette lenteur dans une prochaine mise à jour ! ;)
La vidéo est plutôt bien vue, elle cherche à ringardise Apple. Avec l’influence de Fortnite auprès du jeune public, ça pourrait affecter la réputation d’Apple chez leurs potentiels futurs clients. Alors qu’Epic ne risque pas grand chose à part quelques ventes perdues chez les utilisateurs iOS dont il a pu estimer l’impact sur ses finances. Curieux de voir comment va se finir cette bataille.
1106 commentaires
La DGSE peine à recruter ses futurs maîtres espions en informatique
21/10/2020
Le 22/10/2020 à 12h 46
Je suis quand même pas persuadé que ça évolue vers une baisse des inégalités d’accès aux études supérieures pour autant. Alors qu’avant seuls les CSP+ faisaient des études supérieures et les autres s’arrêtaient majoritairement au bac, maintenant la différence n’est pas tant dans le nombre d’année d’étude mais dans le diplôme obtenu : les CSP+ vont principalement dans les grandes écoles, SciencePo et compagnie, là où les autres vont faire des formations Bac+3 à l’université publique. Globalement, plus l’école est réputée, moins le taux de boursiers est faible et plus le taux d’enfants de CSP+ est élevé. Et ça va plutôt en s’aggravant ces dernières années. Voir cet article et ce rapport à partir de la page 35.
Pour moi ce n’est même pas une question de moyen. On a pas besoin de même compétences aujourd’hui qu’il y a 50 ans. Si tu fais passer à un gamin d’aujourd’hui un examen d’il y a 50 ans, il aura très certainement une mauvaise note (en orthographe, en calcul mental, en mémoire, etc…). Pour autant, je suis persuadé que si tu faisais passer un examen d’aujourd’hui à un enfant d’il y a 50 ans, il serait tout aussi mauvais. On a simplement pas besoin des mêmes compétences aujourd’hui qu’il y a 50 ans : apprendre à travailler en équipe, à avoir un raisonnement déductif, à trouver des informations fiables par soi-même, savoir exploiter les outils à sa disposition : tout ça me semble beaucoup plus important qu’avoir un orthographe irréprochable ou de savoir faire des calculs mentaux. Et je pense qu’on enseigne tout ça bien mieux aujourd’hui que par le passé.
Le 22/10/2020 à 09h 16
Oui c’est chaud, ça couvre des domaines assez différents et c’est des besoins assez spécifiques. Plutôt que de chercher à recruter des gens déjà formés, je comprends pas qu’ils ne proposent pas une formation dédiée, tout frais payés, avec une obligation de servir l’état pendant 10 ans, comme ça peut se faire pour d’autres formations d’état comme Polytechnique ou l’ENS. Certes, ça suppose de bien anticiper ses besoins parce que les gens qui rentrent ne sont opérationnels que 2 à 3 ans plus tard, mais ça me semble être la solution la plus adaptée. Les écoles d’ingénieurs publiques, à la base, elles ont été créées pour ça : répondre aux besoins de l’état et former les meilleurs fonctionnaires.
Le nouveau Microsoft Edge installé par défaut sous Windows 10 20H2, disponible sous Linux
21/10/2020
Le 21/10/2020 à 16h 21
A voir en effet mais ça m’étonnerait fortement que ce soit le cas sous Linux. Je suppose que Netflix a un comportement particulier avec Edge sous Windows, parce qu’il a une intégration poussée dans l’OS qui permet de gérer des DRM particuliers (là où un navigateur tierces partie s’appuie sur ses propres bibliothèques vidéo). Je pense qu’Edge sous Linux sera un Chromium avec une surcouche Microsoft, sans intégration particulière avec l’OS. D’ailleurs dans la news ils disent bien que la version Linux n’a pas toutes les fonctionnalités de la version Windows.
Le 21/10/2020 à 09h 01
C’est quand même dommage qu’ils aient changé le nom pour Edge. Pouvoir installer Internet Explorer sur Linux, ça aurait été marrant. Je suis quand même curieux de savoir qui va installer un navigateur Microsoft sur un OS libre…
Des députés souhaitent (encore) taxer la présence numérique significative, d’autres les livraisons de biens
13/10/2020
Le 14/10/2020 à 10h 11
Si tu trouves une source plus fiable qui contredit ces conclusions là, je suis preneur. En attendant ça me paraît la source la plus fiable.
Personnellement, je trouve que les études de l’ADEME sont en général de bonne qualité. Quand elles contiennent des erreurs ou des biais, ils hésitent pas à le reconnaître, ce qui est pour moi un gage de sérieux. Après les synthèses de ces études sont parfois simplistes et ne communiquent pas toujours bien les nuances et les limites des rapports détaillés, mais c’est pas un exercice facile.
Le 13/10/2020 à 18h 38
Un avantage du relai colis, c’est que le taux de remplissage des camions est en moyenne plus élevé, et qu’il n’y a pas de trajet inutile (personne
à la maison pour réceptionner le colis). Et en ville, c’est de plus en plus courant d’aller récupérer son colis à pied ou en vélo. En tout cas j’avais lu ça sur cet article, qui reprends notamment des conclusions de l’ADEME : https://www.wedemain.fr/Quel-est-le-cout-ecologique-des-livraisons_a4456.html
En effet, mais je réagissais simplement à l’affirmation de sebtx qui disait que la livraison provoquait “moins de pollution”.
Le 13/10/2020 à 16h 38
Compenser la perte des recettes de la taxe professionnelle par une taxe sur les achats en ligne des habitants de la ville, c’est pas totalement stupide. Mais je vois quand même pas bien comment ça se ferait en pratique. Les vendeurs devraient prélever un montant en fonction de la taille de la commune de l’acheteur, ma reverser à un organisme d’état en fin d’année avec la liste des communes livrées, et l’organisme reverserait aux communes ? Ça ferrait une belle usine à gaz tout ça…
Moins de pollution en se faisant livrer qu’en achetant en magasin, c’est loin d’être une vérité générale. Si tu fais un déplacement en voiture diesel exprès pour aller faire ton achat peut-être. Si tu ne fais qu’un détour sur ton trajet en rentrant du travail, si tu vas faire tes courses en vélo, si plein d’autres conditions, certainement pas. Pour rappel, on est à plus de 80% de la population qui habite en ville en France, avec donc au moins un relai colis pas trop loin.
Sans parler des emballages de livraison. Encore la semaine dernière, j’ai commandé plusieurs articles sur un même site, ils m’ont été livrés dans des emballages individuels 3 fois trop grands, il y a plus de carton et de plastique que de produits qui ont été transportés.
Si tu habites à la campagne, tu vis dans une commune de moins de 20 000 habitants et tu ne serait donc pas concerné par la taxe.
LibreOffice interpelle OpenOffice par une lettre ouverte
13/10/2020
Le 13/10/2020 à 12h 26
Dès que tu veux faire quelque chose d’accessible en ligne, il faut nécessairement un hébergeur : soit tu gères ton propre serveur (et à ce moment là ça demande forcément de l’administration, logiciel libre ou non), soit tu paies pour que l’hébergement soit assuré par quelqu’un d’autre, même si c’est basé sur du logiciel libre. Il y a plusieurs entreprises qui proposent des concurrents à Office 365 basés sur LibreOffice. Collabora par exemple : https://www.collaboraoffice.com/fr/subscriptions/
Pour moi les deux écosystèmes sont à peu prêt équivalents en terme de fonctionnalités. Microsoft Office est simplement mieux intégré parce que tu obtiens directement une licence pour les services en ligne en même temps que celle pour les applications, là où c’est pas mis en avant chez LibreOffice. D’ailleurs ils devraient réfléchir à mettre davantage en avant LibreOffice Online, en renvoyant vers des fournisseurs directement depuis l’application : du genre tu sélectionnes ton fournisseur parmi la liste de fournisseurs partenaires ou tu rentres l’adresse de ton serveur, tu mets ton login et ton mot de passe et tu as une intégration avec le service en ligne. J’aimerai bien voir ce type d’intégration à l’avenir.
Le 13/10/2020 à 10h 44
J’ai pas l’impression qu’ils veuillent récupérer la marque. LibreOffice est suffisamment connu maintenant, il n’y a pas de raison de refaire un changement d’identité pour revenir à OpenOffice. Ce qu’ils demandent, c’est qu’OpenOffice annonce officiellement la fin de son développement (ce qui est déjà le cas dans les faits), qu’ils désignent LibreOffice comme successeur officiel, et qu’une mise à niveau vers LibreOffice soit proposée automatiquement à tout utilisateur actuel d’OpenOffice.
Un député voudrait un crédit d’impôt pour les dépenses de réparations notamment informatiques
12/10/2020
Le 12/10/2020 à 10h 27
Mouais, pas certain que ce soit la meilleure utilisation de l’argent public que de subventionner les dépenses de réparations. A 30€ de l’heure, même subventionné à 50%, ça restera très cher de faire réparer son matériel, surtout dans la mesure où la réparabilité n’est pas un objectif en soi lors de la conception de la plupart des appareils aujourd’hui.
A subventionner quelque chose, je pense que le plus efficace serait en effet de financer des fablabs un peu partout. Et éventuellement, pour ne pas prélever ces subventions sur le budget général de l’état, on peut créer une contribution spécifique comme c’est fait pour l’éco-participation qui finance le recyclage. On peut même indexer cette taxe sur la future note de réparabilité, ça inciterait les fabricants à faire des produits réparables s’ils veulent avoir une bonne note et donc une taxe moins importante.
Impact environnemental d’un produit alimentaire : mise à jour de la base de données Agribalyse
30/09/2020
Le 30/09/2020 à 17h 24
Je m’attendais pas à lire ce type de news sur Next INpact ! Mais c’est bien, c’est intéressant comme sujet. Agribalyse c’est quand même une base de données qui s’adresse davantage aux entreprises du secteur de l’agriculture / agroalimentaire qu’au grand public. Mais sur le site ecolab de l’ADEME, on peut trouver d’autres services davantage destinés au grand public. Cet outil de bilan carbone personnel par exemple, est une très bonne base pour voir comment on se situe par rapport à la moyenne française, et pour voir nos plus gros postes d’émissions et ce qu’on peut changer pour l’améliorer : https://ecolab.ademe.fr/apps/climat/simulateur/bilan
Ademe : un rapport et des recommandations sur le télétravail et ses « effets rebond »
28/09/2020
Le 28/09/2020 à 12h 20
Tu peux faire des périphrases pour toutes les expressions : au lieu de parler d’énergies fossiles, tu peux dire le pétrole, le gaz et le charbon (et la tourbe, et les sables bitumineux, et le reste). Utiliser une expression dédiée, ça permet d’être précis et exhaustif (le roller, la trottinette, le skateboard sont aussi des mobilités actives par exemple).
Le 28/09/2020 à 12h 16
L’intérêt du rapport, c’est d’avoir une évaluation quantitative de ce que ça peut apporter. L’empreinte carbone d’une français aujourd’hui, c’est environ 11 t CO2 eq./an, et on cherche à réduire à 2 t CO2 eq./an en 2050. Et on voit que le télétravail, dans le contexte actuel, ça peut faire gagner environ 1,2 t CO2 eq./an (10% de l’empreinte carbone moyenne d’un français, c’est pas négligeable), comme ça peut dégrader l’empreinte de 60 kg CO2 eq./an.
Personnellement, je n’avais pas ces ordres de grandeur en tête et j’ai appris quelque chose.
Le 28/09/2020 à 09h 49
Wikipedia
Le CERN détaille son empreinte écologique et se fixe des objectifs
22/09/2020
Le 26/09/2020 à 12h 09
Le commentaire auquel tu répondais ne cherchait pas à réfuter point par point les arguments de Loeff. Différent objectifs, différente manière de débattre.
Les deux fois où nous avons échangé ensemble, je n’ai pas répondu sur le fond parce que pour pouvoir discuter, il y a au moins deux prérequis que les deux interlocuteurs doivent partager. Le premier, c’est la manière avec laquelle on peut se faire un avis sur un sujet (et je maintiens que l’inférence bayesienne est la méthode la plus rationnelle pour ça : https://orbilu.uni.lu/handle/10993/2969?locale=fr et https://youtu.be/aU7EWwLtiOg ). Le second, c’est la manière de débattre. Pour moi, c’est fondamental d’expliquer les éléments dont on dispose qui nous ont permis de nous forger un avis, et de faire en sorte qu’ils soient compris de la bonne manière.
Nous ne sommes pas d’accord sur ces deux sujets, ça n’a donc aucun sens de discuter ensemble de quoi que ce soit d’autre. J’ai fait preuve de bonne volonté pour t’expliquer ma manière de voir les choses, fais-en ce que bon te semble. En ce qui me concerne, je n’echangerai pas davantage.
Le 25/09/2020 à 20h 27
J’aime débattre et confronter mon point de vue à quelqu’un d’autre, parce qu’on peut me démontrer que ce que je pense n’était pas juste et faire évoluer ma vision des choses. Un bon débat pour moi, c’est un débat où j’aurai appris quelque chose à la fin.
Ce n’est pas du tout ta conception du débat : ton argumentation se résume à des affirmations sans justification, et à des invectives. Tu te contentes de réfuter les arguments de ton interlocuteur, sans expliquer le raisonnement logique qui te permet d’affirmer ça. Sans même un seul contre exemple. Et on devrait te croire et changer d’avis pour la simple raison que tu considères être parmi ceux qui détiennent la vérité unique, et que nous autres pauvres mécréants qui osons avoir une opinion différente ne sommes que des “croyants aux licornes magiques”…
Bref, débattre avec toi ne m’apporte rien. Et à mon avis (c’est une opinion), si la plupart des gens arrêtent de débattre avec toi, ce n’est pas parce que tu es un débatteur de génie, c’est simplement parce que tu es lassant.
Le 25/09/2020 à 06h 08
Les travaux du CERN sont tellement importants que je me demande pourquoi on applique le droit social d’ailleurs ! 1 semaine de vacances par an pour les chercheurs, ingénieurs et techniciens, ça devrait être suffisant !
Il faut arrêter avec cette idée reçue que réduire les impacts sur l’environnement coûte de l’argent dans tous les cas. Si on raisonne à l’échelle de la société, ça coûte bien moins cher de réduire la pollution à la source que de devoir dépolluer / s’adapter aux conséquences de la pollution. Idem en matière de santé : la prévention coûte bien moins cher que le traitement / la perte de productivité suite aux maladies. Il y a évidemment un optimum à trouver (au bout d’un moment limiter la pollution a plus de coûts que de bénéfices pour la société), mais on est encore loin du compte aujourd’hui.
Next INpact v7 : les améliorations du Brief et des flux RSS sont là
30/09/2020
Le 25/09/2020 à 15h 43
Merci ! Elle est importante cette page ! Je la regarde régulièrement pour voir si la promesse de don de Qwant a été honorée ou pas !
Pour info, je n’avais pas d’indicateur de notification pour ta réponse (alors qu’elle est bien présente dans le panneau…)
Le 25/09/2020 à 15h 08
Très satisfait de cette nouvelle version en ce qui me concerne ! Autant sur petit que sur grand écran ! Par contre, j’ai un bug gênant : je n’ai pas toujours l’indicateur de notification non lue (mais parfois si…), alors que la notification est bien en gras dans le panneau quand je vais voir manuellement. Je n’ai pas réussi à comprendre à quoi c’est lié…
Autre petit bug mineur que j’avais remonté mais qui s’est peut-être perdu : sur la page déontologie (https://www.nextinpact.com/p/charte-deontologique), le lien vers la liste des mécènes renvoie une erreur 404.
TikTok : Donald Trump approuve un accord entre ByteDance, Oracle et Walmart
21/09/2020
Le 21/09/2020 à 14h 15
Non pas que je sois un fervent partisan de Trump, mais pour qu’une entreprise étrangère puisse s’installer en Chine, il faut qu’elle ait des investisseurs à 50% chinois minimum. Tant que cette règle est applicable en Chine, ça ne me semble absolument pas incohérent d’exiger l’équivalence lorsqu’une entreprise chinoise s’installe à l’étranger. Certes Trump utilise l’excuse de l’espionnage, mais le raisonnement derrière se tient. Si les chinois ne prennent que les bons côtés de la mondialisation, sans en assumer les mauvais, ce serait stupide de se laisser faire. En Europe on fait quand même preuve d’un peu trop d’angélisme à ce sujet je trouve.
Neutralité climatique en Europe d’ici 2050 : le Parlement européen veut des objectifs plus ambitieux
14/09/2020
Le 19/09/2020 à 17h 44
Pour pouvoir être en mesure de discuter de sujets techniques comme la modélisation du climat, il faut avoir le bagage scientifique suffisant pour analyser l’argument, ce que je n’ai pas, et ce que je pense que tu n’as pas non plus. Prenons sur un exemple concret :
Ce que je comprends de l’article, c’est que dans les modèles du GIEC, le globe est modélisé avec une surface localement plate : c’est-à-dire qu’au lieu d’une sphère parfaite, on a une sorte de boule à facette avec des faces de 1° par 1°. C’est quand même très différent de parler de “globe avec une surface plate” comme tu le fais. Ton affirmation relève soit de la mauvaise compréhension, soit de la malhonnêteté. Je penche pour la mauvaise compréhension, favorisée par un biais de confirmation (tu considères que les climatologues “mainstream” sont soit des incompétents, soit des manipulateurs).
Je note aussi que l’article ne remet dans directement en cause la validité des modèles du GIEC. Je ne vois écrit nulle part des affirmations du genre : “vu que tel modèle repose sur ces hypothèses, alors ses prédictions sont fausses”. Ils ont juste développé 2 versions de leur propre modèle avec 2 hypothèses différentes et ils analysent les différences dans les résultats. C’est toi qui t’en sers ensuite pour faire la démonstration que les conclusions du GIEC ne sont pas valides, mais l’article ne le dit à aucun moment.
L’article montre qu’on obtient pas la même évaluation du forçage radiatif en valeur absolue avec un “pixel” plat ou avec un “pixel” sphérique. Dont acte. Mais ce qu’on observe, c’est une augmentation de la température moyenne du globe ces dernières décennies, qui s’explique par une augmentation du forçage radiatif au cours du temps. Est-ce que cette hypothèse simplificatrice a une influence sur l’évolution du forçage radiatif terrestre moyen au cours du temps ? Si l’erreur est constante dans le temps, ça n’a pas d’influence sur la dérivée. Ce point là n’a pas l’air discuté du tout dans l’article. Dans un modèle, on fait forcément des hypothèses simplificatrices, et elles ont un domaine de validité (par exemple : ok si on s’intéresse à la moyenne planétaire, pas ok si on veut avoir une prévision fiable à l’échelle d’un pays). C’est typiquement un point sur lequel il faut une expertise suffisante pour pouvoir se prononcer, que je n’ai pas.
Personnellement, je considère qu’on maitrise un sujet à partir du moment où on est capable de l’enseigner à quelqu’un d’autre. Tant que je ne suis pas capable d’expliquer et de faire comprendre comment on modélise le climat à un étudiant, je pense que je ne suis pas qualifié pour juger de la validité scientifique d’une critique. Je préfère donc m’en remettre à ceux dont c’est la spécialité.
Tout ça pour dire que nous ne sommes pas qualifiés, ni toi ni moi, pour discuter du contenu de cet article. Si tu veux quand même le faire, ce n’est pas sur NXi qu’il faut débattre, c’est avec des scientifiques en climatologie. Et tu as peu de chances d’en trouver ici…
Tu fais toujours beaucoup d’affirmations (voire d’accusations), mais sans jamais de démonstration :
Tu parles de quelles précisions exactement ?
Le 19/09/2020 à 08h 11
C’est dommage que tu refuses le débat, parce que vu les critiques que tu formules, ça montre que tu n’as pas compris ce que je propose. Si j’échange avec toi ce n’est pas pour te convaincre, mais pour mettre à l’épreuve mon raisonnement, qu’on me démontre qu’il est erroné et qu’on m’en propose un meilleur.
Ce que je propose ne remplace pas la méthode que tu défend, c’est bien celle là que les scientifiques doivent utiliser pour assurer la validité de leurs études. Mais vu la connaissance que nous avons accumulé et le temps dont nous disposons, c’est irréaliste de demander à chaque individu de comprendre dans le détail l’état actuel de la connaissance sur tous les sujets pour lesquels il doit se positionner. Nous avons donc à la déléguer le travail à d’autres et leur faire confiance. Et pour juger de leur compétence, il suffit de vérifier qu’eux-mêmes appliquent bien la méthode scientifique, ce qui se vérifie par la validation de leurs pairs (à travers des diplômes et des publications revues).
C’est bien de se réclamer de la méthode scientifique et du scepticisme, encore faut-il bien le faire ! Quand on en est réduit à postuler l’incompétence ou la malhonnêteté pour expliquer que la thèse qu’on défend n’est pas partagée par les spécialistes du sujet, ce n’est plus du scepticisme, c’est du complotisme. Tout l’inverse de la pensée critique.
Le 18/09/2020 à 16h 19
Note surtout que je ne me prononce pas sur la validité de leurs arguments, depuis le début j’ai toujours été clair que je ne m’exprimais pas sur ce sujet. Ils sont peut-être vrai, ils sont peut-être faux, je n’ai pas d’avis sur ces arguments. Ce n’est pas à moi d’en juger. Je considère simplement que s’ils étaient pertinents, ils auraient réussi à convaincre les climatologues et à les faire changer d’avis. Si ce n’est pas le cas, alors l’explication la plus probable, c’est qu’il ne sont pas pertinents. L’affiliation des promoteurs de tels ou tels arguments permet de juger du crédit que je peux leur accorder a priori. Si le Heartland Institute a déjà participé à des campagnes de désinformation au sujet des risques du tabac, il est plus probable qu’ils diffuse de la désinformation sur d’autres sujets. Mais en effet, ça n’exclut pas totalement que ce qu’ils disent soit vrai, ce sont seulement des indices qui permettent de juger de l’intérêt d’évaluer leurs arguments ou non.
Il y a énormément de sujets pour lesquels nous sommes confrontés à des choix et où il faut prendre position sans pouvoir se faire d’avis éclairé. Et faute d’avoir les compétences et le temps pour acquérir les compétences nécessaires, nous en sommes en effet réduits à faire confiance à la position défendue par ceux qui nous paraissent les plus crédibles. C’est typiquement ce que fait un décideur politique, un entrepreneur ou n’importe qui dans sa vie de tous les jours.
Prenons un exemple concret. Je vais partir du principe que tu n’as pas une compréhension suffisante de la mécanique quantique pour pouvoir juger si une remise en question de cette théorie est fondée ou non. Si tu as un doctorat en physique des particules en plus de ton doctorat en climatologie, on pourra prendre un autre exemple, c’est pour illustrer.
Admettons maintenant qu’un mec te contacte pour investir dans sa startup : il a une idée de technologie révolutionnaire qu’il veut développer, il a besoin d’investisseurs et si sa boîte fonctionne, tu peux te faire beaucoup d’argent. Le potentiel du projet est très important, ça parait être une super opportunité financière pour toi. Le truc, c’est qu’il t’affirme que la mécanique quantique est fausse, et qu’il propose une nouvelle théorie qui est à la base de sa technologie. Il démontre tout ça dans un document de 2000 pages qu’il met à ta disposition. A première vue, ça a l’air d’être un travail bien réalisé sur la forme, tu n’identifies pas d’erreurs grossières, mais tu n’as pas les compétences pour déterminer si la démonstration est valide sur le fond, et ça te demanderait un travail conséquent. En te renseignant, tu apprends qu’il a déjà soumis ses travaux à plusieurs universités spécialisées dans le domaine, mais qu’elles n’ont pas voulu le financer. Lui se justifie en disant que c’est les intérêts industriels des partenaires des universités qui font qu’elles ont rejeté son travail, et il met en avant un article qu’il a publié dans une revue à comité de relecture avec un impact factor très faible. L’article n’a jamais été cité.
Si j’ai bien compris ce que tu dis, la position la plus cohérente selon toi serait donc de ne pas avoir d’opinion sur la validité de la mécanique quantique, de lire son travail, se former à la mécanique quantique pour pouvoir le comprendre et le critiquer, pour enfin pouvoir conclure qu’il a tort ou raison. Est-ce que c’est bien ce que tu dis ? Mais concrètement, tu peux pas faire ça : s’il a raison, tu n’auras pas le temps de vérifier ce qu’il dit avant qu’il ne convainque un autre investisseur ! Et s’il a tort et que tu investis, tu vas perdre ta mise. Donc tu ferais quoi ? Et pourquoi ? C’est surtout le raisonnement logique qui te mène à ta conclusion qui m’intéresse.
En ce qui me concerne, je pense que je n’ai absolument pas besoin de comprendre la mécanique quantique pour pouvoir juger que son affirmation est très peu crédible. Ca ne veut pas dire qu’elle est fausse à coup sûr, c’est simplement que ce n’est pas assez probable pour que j’investisse du temps pour vérifier par moi-même. Et donc la position qui me semble la plus rationnelle à mon niveau, c’est de considérer que la mécanique quantique n’a pas été invalidée et qu’il a commis une erreur (sciemment ou non). Et c’est ce même raisonnement qui fait que je n’accorde aucun crédit à la propagande climatosceptique, étant donné le consensus scientifique actuel sur le sujet.
Le 17/09/2020 à 22h 12
Absolument pas. Je maintiens que je n’ai pas les compétences suffisantes pour comprendre dans le détail le fonctionnement des modèles climatiques, et que je ne peux pas juger par moi-même si le raisonnement qui a permis de mener aux conclusions du GIEC est scientifiquement fondé ou non. Ca n’empêche pas que je peux croire que ces conclusions sont justes, j’ai suffisamment confiance dans ceux qui ont fait ces travaux de recherche. De la même manière, je ne m’assure pas qu’un avion est bien capable de voler avant d’y monter dedans (j’en serais bien incapable), je fais confiance à ceux qui l’ont construit pour avoir bien fait leur travail.
Les nouvelles informations en question, c’est les suivantes :
En face, j’ai les informations suivantes :
Ces nouvelles informations justifient-elles que je passe la majeure partie de mon temps libre pour les prochains mois à me former pour acquérir les compétences nécessaires pour analyser et me faire un avis par moi-même ? Non ! Et je pense que mon raisonnement est tout à fait sensé !
Je te l’ai dit, ce n’est pas moi que tu dois convaincre, ce sont les gens compétents pour discuter avec toi. Si le futur rapport AR6 du GIEC est plus nuancé, si de futures méta-analyses montrent que le consensus scientifique est moins clair, alors peut-être que j’investirai le temps nécessaire. Mais dans l’état actuel des choses, je ne vois strictement aucune raison qui puisse remettre en cause la confiance que j’ai dans les conclusions du GIEC.
Le 17/09/2020 à 19h 54
Un bon moyen d’en juger serait de savoir si d’autres personnes compétentes reconnaissent ta compétence, par exemple en ayant publié des articles dans une revue à comité de relecture, ou via un diplôme d’une institution reconnue qui puisse en attester. Faute de ça, je considère que ta simple auto-évaluation n’a aucune valeur, parce que tu ne serais pas le seul à être victime de l’effet Dunning-Kruger.
Je n’exige rien de ta part, et je ne te demande pas de démontrer quoi que ce soit. Tu fais des affirmations dans les commentaires de cette news, je mets en perspective le fait que ces affirmations ne sont pas considérées correctes par une écrasante majorité des gens qui ont une expertise suffisante pour pouvoir en juger (97% des experts de la climatologie confirment l’analyse du GIEC sur la responsabilité très majoritairement humaine du changement climatique actuel). A chacun de se faire son opinion sur cette base.
La vie est une question de priorités, et elles sont subjectives. Personnellement, j’ai suffisamment d’éléments pour me permettre d’avoir une confiance assez élevée dans le fait que les conclusions du GIEC sont les plus fiables aujourd’hui, et je ne ressens aucun besoin d’aller le vérifier par moi-même. Je considère qu’il y a des choses bien plus prioritaires pour moi. Mais je conçois totalement que ce soit différent pour d’autres personnes. Par contre, je trouve que le ton que tu emploies ici est plein de dédain et de sentiment de supériorité, et c’est assez désagréable…
Personnellement, conformément à la pensée bayesienne, j’ai des opinions sur tous les sujets, et je suis prêt à les faire évoluer en fonction de toute nouvelle information qui me parvient. Certaines de ces opinions sont suffisamment solides pour que je les défende, mais je préfère garder la très grande majorité de ces opinions pour moi. Et je conçois également qu’une autre personne, confrontée aux exactes mêmes informations que moi, puisse avoir une opinion différente, parce qu’elle a une subjectivité différente. Nous avons des conceptions très différentes de ce qu’est la connaissance on dirait.
Le 17/09/2020 à 17h 14
Acquérir une expertise suffisante sur un sujet aussi complexe que la modélisation du système climatique mondial, être en mesure de juger de la pertinence de critiques contre ces modèles et en faire soi-même, ça demande bien plus de temps que je ne suis en capacité d’y consacrer. Et je ne parle pas de quelques heures de lecture sur des sites internet, je parle de plusieurs années de formation et de travail à temps plein. Comme je te l’ai dit dès le départ, je ne débattrais donc pas avec toi de sujets techniques, puisque je pense que ni toi ni moi n’avons les compétences pour en débattre.
Mais si je me trompe à ton sujet, et que tu t’estimes compétent, ce n’est pas moi qu’il faut convaincre, mais tes pairs (les spécialistes de la climatologie) ! Pour cela, je t’invite à soumettre des articles dans des journaux scientifiques de référence. Une étude qui démontre clairement que les modèles du GIEC sont incorrects est susceptible d’avoir tellement d’implications que ce serait un événement majeur. Tous les journaux les plus prestigieux se battraient pour pouvoir publier ça ! Tu aurais droit à ton moment de gloire dans Nature, à n’en pas douter.
En attendant que ça arrive, et faute d’expertise sur le sujet, je fais confiance aux personnes que j’estime être les plus compétentes sur le sujet. Et c’est la méthode que j’applique pour tous les sujets pour lesquels je considère ne pas pouvoir acquérir des compétences suffisantes pour en avoir une compréhension poussée : je fais confiance à quelqu’un qui a ces compétences. Si je suis malade, je vais voir un médecin, et je lui fais confiance sur le fait que le traitement qu’il va me prescrire sera adapté à mon problème. Parce que je n’ai pas les compétences pour en juger moi-même. Et dans le cas où il y a plusieurs avis divergents, il n’y a pas de manière rationnelle de trancher : j’adopte l’opinion de celui qui me semble le plus compétent (mais c’est une décision subjective vu que je ne peux pas juger de la compétence de quelqu’un sur un sujet que je ne maîtrise pas). Et je suis certain que tu fais la même chose pour la majorité de tes opinions, parce que c’est mécaniquement impossible de se faire un avis éclairé sur tous les sujets : tu es un croyant tout comme moi, et comme nous tous !
Le 15/09/2020 à 18h 45
C’est une compréhension très simpliste de la théorie néoclassique, qui est elle-même une simplification de la réalité :
C’est toi qui accuse le GIEC (avec lequel sont d’accord 97% des scientifiques dont le domaine de recherche est la climatologie, je le rappelle) de faire leurs conclusions sur la base de leurs idées politiques plutôt que sur la base des connaissances scientifiques, et c’est moi qui politise la science ! #LaPailleLaPoutre
Une théorie est supposée vraie jusqu’à ce qu’elle soit démontrée fausse, c’est comme ça que fonctionne la science. Aucune étude reproductible qui ne contient pas d’erreur n’a permis de remettre en cause les conclusions du GIEC à ce jour.
Les conclusions du rapport que tu cites sont basés sur des analyses erronées et partielles des données qu’ils utilisent : https://debunkingdenialism.com/2013/10/31/nipcc-and-climate-change-denialism/
Et depuis 2012, on a 7 ans d’observations supplémentaires, qui confirment la validité des modèles du GIEC. Bizarrement, le think tank à l’origine du rapport que tu cites n’a pas mis à jour ses figures…
Le 14/09/2020 à 20h 37
Ton raisonnement est réducteur. Les raisons aux délocalisations peuvent être multiples : coûts sociaux, infrastructures dont dispose un pays, etc… La réglementation environnementale n’est qu’un critère parmi d’autres. Je suis curieux de savoir l’importance relative de ces différents facteurs.
Ce que tu présentes comme des “lois économiques” ne sont qu’une théorie parmi bien d’autres. Elles reposent sur des hypothèses qui sont loin de faire l’unanimité, et en tout cas le consensus scientifique sur ces théories est bien plus faible que celui sur le changement climatique (qui, au passage, va bien au-delà du simple GIEC : https://en.wikipedia.org/wiki/Scientific_consensus_on_climate_change ).
On ne manque pas d’exemples de pays qui ont mis en place des réglementations environnementales depuis au moins les années 1970. On a même des pays qui ont assoupli les leurs (comme les Etats-Unis avec Trump). Si ton raisonnement est juste, tu n’auras donc aucun mal à trouver des études statistiques qui montrent au moins des corrélations, entre une variation de l’activité industrielle d’un pays et les modifications de réglementation environnementales. On devrait même pouvoir montrer que les pays avec la réglementation environnementale la plus souple sont ceux qui sont les plus attractifs aux investissements industriels étrangers.
Je n’ai que faire de raisonnements basés sur du vent ! J’attends des preuves solides ! ;)
Le 14/09/2020 à 17h 51
J’avais bien compris merci. J’ai simplement profité de l’occasion pour mettre quelques liens à destination d’autres lecteurs que ça pourrait intéresser.
Tu as une source sur ça ? Primaire ou secondaire citant ses sources, je suis pas difficile ! Le rapport que j’ai cité mentionne justement que :
Je ne vois pas l’intérêt de discuter de propositions concrètes pour préserver l’industrie tout en mettant en place une politique de réduction des émissions de GES, si on est pas déjà d’accord sur la réalité du problème de base (la responsabilité très majoritairement humaine du changement climatique et le fait qu’il est tout à fait possible de l’atténuer si on diminue nos émissions de GES) et sur son importance (les conséquences du changement climatique sur les sociétés humaines et la biodiversité si on continue d’exploiter les énergies fossiles au même rythme qu’aujourd’hui). Et je n’ai clairement pas envie d’avoir ces débats là avec toi, il y a bien assez de contenus pédagogiques et sourcés si tu te donnais la peine de les lire.
Le 14/09/2020 à 16h 02
Mon commentaire vise simplement à souligner qu’il fait un raccourci qui n’a pas de sens. Si l’influence d’une politique d’atténuation des émissions de GES ambitieuse sur l’industrie d’intéresse, tu peux lire ce rapport qui discute plusieurs solutions possibles (la synthèse de 5 pages est facile à lire) : https://www.la-fabrique.fr/fr/publication/quand-le-carbone-coutera-cher/
Je t’accorde que “nuire au climat” est un raccourci de langage. Pour le reste, je te conseille la lecture du livre “Le climat en 100 questions”, de Sylvestre Huet et Gilles Ramstein, qui répondra de manière sourcée à tes interrogations bien mieux que je ne pourrais le faire. Un excellent livre pour les toilettes, une question par jour ! Si tu préfères les vidéos, je peux te conseiller la chaîne du Réveilleur sur Youtube, qui traite aussi ces questions avec des sources très détaillées aussi : YouTube
Le 14/09/2020 à 12h 28
C’est clairement pas vendeur ton truc ! Tout ça manque de blockchain, d’IA, d’Industrie 4.0 et de biotech pour permettre une croissance verte décorrelée des impacts sur le climat et la biodiversité ! 😁
Le 14/09/2020 à 10h 27
Ce sont 2 sujets très différents : on peut très bien mettre en place des mécanismes pour préserver l’industrie tout en atteignant les objectifs climatiques qu’on s’est fixés. Ca se fera certainement pas sans douleur, mais c’est un choix politique de savoir qui assumera la charge de ces changements. Une chose est sûre : si on continue avec le système économique dépendant des énergies fossiles et qui nuit au climat, c’est notre prospérité à long terme qui est en jeu. Tout le monde est d’accord sur le fait que c’est ne rien faire qui aura les pires conséquences.
Réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre : l’ESA se propose de « fournir les faits »
17/09/2020
Le 17/09/2020 à 10h 40
Pour ceux que le sujet du nucléaire et le climat intéresse, qui parlent l’anglais et qui ont le temps, je recommande de regarder cette vidéo qui pose le débat de manière dépassionnée : YouTubeCeci dit, c’est quand même dommage que ce débat prenne autant de place dès qu’on parle de transition écologique, parce que la décarbonation de la production électrique, c’est qu’une partie du problème, et pas la plus majeure en ce qui concerne la France. Nos enjeux en France, c’est les transport, l’alimentation, le bâtiment et l’industrie (p37 : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/2019-05/datalab-46-chiffres-cles-du-climat-edition-2019-novembre2018.pdf ).
Jean Baptiste Kempf (VLC), nouveau CTO de Blade : « pourquoi je crois en Shadow »
16/09/2020
Le 16/09/2020 à 16h 53
Je pense qu’il y a même pire comme conflit d’intérêt entre JB Kempf et NXi : je suis quasiment sûr que VideoLAN fournit le lecteur multimédia qu’ils utilisent chez NXi !!! Et c’est même pas inclut sur la page qui cite les mécènes ! Scandale !
La page qui renvoie une erreur 404 chez moi d’ailleurs : Next INpact
Blade nomme de nouveaux CEO et CTO pour relancer Shadow
16/09/2020
Le 16/09/2020 à 15h 01
Merci pour ta réponse. Hâte d’en lire davantage sur le sujet ! Et félicitations !
Le 16/09/2020 à 12h 05
Concrètement, les développements logiciels de Shadow se limitent au client et ils ne font qu’assembler des briques existantes (open source ?) sur le côté serveur, ou ils développent aussi leurs propres logiciels propriétaires pour la gestion des serveurs / la compression vidéo, etc. ? Vu le profil du nouveau CTO, je me demande si ça se traduira par une contribution plus importante de Shadow au logiciel libre en général.
Dropbox Passwords, Vault, Backup : notre prise en main des nouveautés
14/09/2020
Le 14/09/2020 à 21h 42
Il n’y a pas l’air d’y avoir de fonctionnalités d’équipe dans Passwords, c’est dommage. Dans ma boîte, on a un abonnement Dropbox business. Avoir un “trousseau de clé” partagé pour entre plusieurs utilisateurs de la même équipe, pouvoir gérer qui a les accès pour quoi, ce serait pratique. Actuellement, on a ces mots de passe dans des fichiers textes en clair dans des dossiers Dropbox. C’est pas des identifiants hyper sensibles (les identifiants du système de facturation d’un client par exemple), mais c’est pas top niveau sécurité…
postmarketOS : la réappropriation des téléphones par Linux
04/09/2020
Le 06/09/2020 à 11h 26
Les visseries spéciales sont pas pratiques, mais c’est loin d’être insurmontable : n’importe quel magasin de réparation dispose des bons outils, et tu peux les trouver facilement sur Internet si tu tiens vraiment à faire le changement toi-même. D’ailleurs, le type de visserie fera partie des critères qui seront pris en compte dans le calcul du futur indice de réparabilité :
Next INpact
Sur le matériel, on peut évidemment encore améliorer les choses, mais si tu es bricoleur tu peux très souvent trouver ce qu’il te faut pour réparer (simplement en reprenant les pièces sur un téléphone hors service par exemple). La batterie est la seule pièce où il vaut mieux mettre du neuf, et j’ai toujours trouvé ce que je cherchais, au pire sur des sites chinois comme Ali Express.
Sur le logiciel par contre, pour la plupart des smartphones, c’est simplement pas possible d’avoir un OS à jour sur un appareil qui a quelques années. Dans le meilleur des cas, tu trouves une ROM custom qui n’est pas 100% utilisable, ou qui plante une fois sur 2 lors des mises à jour.
Tenir à jour le logiciel, même sans tenir compte du prix, c’est actuellement impossible. Réparer le matériel, c’est plus une question de rentabilité économique que de faisabilité technique. Je dis pas qu’il n’y a rien à faire sur le sujet, je dis juste que si on veut traiter sérieusement le problème de l’obsolescence des produits électriques et électroniques, il faut couvrir à la fois les volets matériel et logiciel. Et les orientations actuelles des réglementations futures (que ce soit au niveau français ou européen) ont l’air de négliger le logiciel.
Le 06/09/2020 à 08h 52
La batterie c’est quand même une des pièces qu’on trouve le plus facilement. Personnellement j’en ai déjà fait changer 2, sur des modèles qui avait environ 5 ans, et je n’ai jamais eu de problème de disponibilité. Elles sont souvent assez standardisées et si tu trouves pas le modèle exact tu peux remplacer par un autre qui a les mêmes caractéristiques.
Mais dans l’absolu je suis d’accord avec toi. Imposer une durée minimale de disponibilité des pièces détachées fait d’ailleurs partie des propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, que le gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre. On verra dans quelle mesure ce sera fait ou pas.
Le 05/09/2020 à 17h 16
C’est un beau projet, mais je pense malheureusement que ça va rester très confidentiel. Installer une distribution Linux sur n’importe quel PC, ça se fait en moins d’une heure sans complexité, et pourtant Linux ne décolle pas sur les ordinateurs. Tant que ça ne sera pas aussi simple de changer d’OS sur son smartphone, un OS alternatif n’aura strictement aucune chance de décoller.
Ce qui pourrait aider, c’est la réglementation : pour moi, les fabricants font de facto de l’obsolescence programmée en ne proposant pas de mise à jour logicielle pour les appareils qu’ils commercialisent. De la même manière que la loi impose une durée de garantie minimale, elle devrait imposer aux constructeurs de proposer des mises à jour logicielle sur une durée minimale, et de mettre à la disposition de leurs utilisateurs tous les éléments nécessaires pour continuer à mettre à jour eux même leur appareil en fois qu’ils n’en assurent plus le support (firmware permettant de retirer les éventuelles restrictions, sources des pilotes de tous les périphériques, etc.). S’ils veulent conserver les sources pas de problème, ils n’ont qu’à continuer à assurer le support eux-mêmes.
Ce qui est sûr en tout cas c’est que les fabricants n’ont aucun intérêt à changer leurs pratiques, parce que des téléphones qui durent plus longtemps ça veut dire moins de ventes pour eux. Donc il faut forcément une pression extérieure, et pour moi ce type de réglementation se justifie, notamment pour des raisons environnementales.
Next INpact v7 : premières évolutions et connexion unifiée
19/08/2020
Le 20/08/2020 à 17h 18
En tout cas les progrès réalisés depuis la première mise en ligne sont impressionnants ! La page de profil utilisateur par exemple, qui prenait plusieurs secondes à se charger quand le site a été mis en ligne, se charge maintenant super rapidement. Bravo pour le travail réalisé !
Le 20/08/2020 à 11h 37
C’est bizarre. Si j’ouvre le lien du flux RSS dans mon navigateur (en navigation privée sinon il me fait une erreur 404), je vois bien la dernière news du jour dans le XML. Par contre, il n’y a que les news Next INpact. Il faut aller chercher le lien équivalent sur INpact Hardware pour avoir les news de là-bas sur un flux RSS distinct. Mais a priori le flux RSS est bien mis à jour dès qu’une nouvelle actu est publiée. Donc ça doit être quelque chose à paramétrer dans ton lecteur de flux.
Le 20/08/2020 à 09h 53
Ca fait un bon substitut en attendant qu’un vrai mode hors ligne soit implémenté sur la PWA. Je peux pas te conseiller de lecteur de flux, je suis pas utilisateur non plus.
Le 20/08/2020 à 09h 24
Tu as essayé de passer par un lecteur de flux rss qui permet un mode en ligne ? Tu peux y ajouter le lien vers le flux qui se trouve dans l’onglet “Compte”.
Le 16/08/2020 à 10h 32
La réponse a été donnée par David ici : Next INpact
Je trouve aussi que c’est dommage, sur les autres sites c’est l’affichage que je préfère. Mais j’avoue que sur la v6 je l’utilisais pas, parce que le fait de permettre à la fois la réponse thread et la multicitation faisait que ça fonctionnait pas bien. Il faudrait forcer de ne pouvoir citer qu’un commentaire par message (ou uniquement les commentaires du même thread) pour que ça fonctionne, mais je suppose que çà va trop chambouler les habitudes de certains de forcer ce comportement.
Le 16/08/2020 à 10h 27
Au moment où j’ai vu ta réponse, j’ai désinstallé et réinstallé et j’avais bien le titre NXi. Je constate ce week-end que c’est de nouveau le titre NextV7 qui s’affiche. Restauration à une version précédente ?
Je plussoie, j’ai eu du mal à comprendre le sens du popup. Et j’ai pas compris ce qui justifiait un popup (qui au début gênait la lecture de l’article) alors que vous avez un panneau de notifications où cette notif aurait toute sa place selon moi.
Le 13/08/2020 à 14h 45
Pas vraiment un bug : j’ai installé la PWA sur mon téléphone Android via Firefox. Le nom (impossible à modifier via Firefox) qui s’affiche sur mon écran d’accueil est “NextV7”. Maintenant que le site est passé en production, ce serait probablement mieux de le renommer “Next INpact”.
Le 11/08/2020 à 18h 39
Une suggestion : sauf erreur de ma part, la licorne n’est pas visible en affichage mobile. Quel dommage ! Et pourtant il y a plein de place à l’arrière-plan du panneau de notification ! 😉🦄
Le 11/08/2020 à 16h 57
Les filtres ont probablement été réinitialisés en même temps que les autres paramètres, au passage de la v6 à la v7. Tu peux toujours filtrer depuis le profil de l’utilisateur, il faut juste attendre (très) longtemps pour permettre à la page de finir de charger. Elle ne s’affiche qu’une fois qu’elle est complète, et comme elle va récupérer les miniatures de chaque actualité que l’utilisateur a commenté, c’est long. Surtout si tu as paramétré beaucoup de commentaires par page. Je suis certain que P-A va trouver une solution pour corriger cette lenteur dans une prochaine mise à jour ! ;)
Apple menace de couper les ponts avec Epic Games le 28 août
18/08/2020
Le 14/08/2020 à 08h 06
La vidéo est plutôt bien vue, elle cherche à ringardise Apple. Avec l’influence de Fortnite auprès du jeune public, ça pourrait affecter la réputation d’Apple chez leurs potentiels futurs clients. Alors qu’Epic ne risque pas grand chose à part quelques ventes perdues chez les utilisateurs iOS dont il a pu estimer l’impact sur ses finances. Curieux de voir comment va se finir cette bataille.