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Rozgann

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1106 commentaires

Le 09/04/2021 à 14h 38

Ben moi j’espère que ce sera l’offre de Klaba qui sera choisie, comme ça JB reviendra s’occuper à temps plein de VLC (que j’utilise) plutôt que de Shadow (que j’utilise pas) ! :D

Le 09/04/2021 à 11h 50


(reply:1866303:skankhunt42 )


On est sur la même ligne. Je ne parle pas de faire des immeubles de 30 étages comme dans les mégalopoles américaines ou asiatiques. Ce contre quoi il faut lutter à mon avis, ce sont les lotissements résidentiels de pavillons avec jardins, avec les résidents qui vont faire leurs courses dans des zones commerciales avec d’énormes parkings, et où tout est pensé pour la voiture, et travaillé dans une petite zone d’activité à l’autre bout de la ville.



Si on faisait des quartiers denses comme des centre-villes de villes moyennes (immeubles de 3-4 étages, avec un commerce ou des bureaux au rez-de-chaussée), on pourrait mieux lutter contre l’étalement urbain. Pour info, au rythme actuel, on converti un espace agricole ou naturel en espace urbain ou périurbain l’équivalent d’un département français supplémentaire tous les 10 ans ! C’est énorme !

Le 09/04/2021 à 08h 35

Et ne peut-on pas imaginer que tu te rendes en vélo jusqu’à une gare, où il y aurait un parking à vélo sécurisé, que tu prennes un transport en commun, puis que tu prennes une navette autonome pour faire les derniers kilomètres. Une voiture individuelle passe 95% de son temps garée à ne servir à personne…



Pour clarifier, je suis bien d’accord qu’on ne peut pas se passer du jour au lendemain de la voiture individuelle, parce qu’une bonne partie de notre organisation est pensée autour de ça. Ce que je dis, c’est que si on conçoit des schémas d’aménagement du territoire et des schémas urbains pensés pour limiter le recours à la voiture, on pourra tous gagner en qualité de vie, se passer de la voiture, réduire nos émissions de gaz à effet de serre et mieux préserver la biodiversité.

Le 09/04/2021 à 07h 29

peut être, faut il encore y accéder à la ville quand tu n’y es pas .



Pour le reste , je pensais aux centres villes, ils étaient pas inanimé .. évidemment je parle pas des nationales autoroute etc.



Quoi qu’il en soit le véhicule personnel existe depuis bien longtemps

Et bien peut-être qu’il faut justement revoir ce postulat que tu prends pour acquis : pour quelle raison as-tu besoin d’aller travailler loin de ton domicile ? Peut-on continuer à prendre de l’espace dédié à l’agriculture et à la nature pour construire des zones commerciales et des résidences pavillonnaires pensées pour la voiture ? Est-ce qu’il ne faut pas densifier les zones urbaines et permettre d’avoir des bassins de vie plus rapprochés accessibles en vélo et en transport en commun ?



Je pose de nouveau la problématique qui sous-tend mon raisonnement : on entre dans une ère d’optimisation sous contrainte. Si on veut limiter le réchauffement climatique (dont le consensus scientifique nous dit qu’il aura des conséquences très néfastes pour l’humanité), il ne faut pas qu’on dépasse un certain budget d’émissions. En France, ça se traduit par une neutralité des émissions à partir de 2050. Pour atteindre ce niveau en 30 ans, il ne faut pas se faire d’illusions, ça ne se fera pas qu’avec de la technologie. Ça impliquera des changements de comportement. Comme je compte bien que tout le monde puisse se chauffer et manger à sa faim, je pense que le transport est un des secteurs où on peut changer les choses avec le plus de facilité.



Si tu gardes le véhicule personnel pour chaque personne, le budget carbone pour le transport va augmenter. Il faudra donc que tu coupes dans le budget carbone pour autre chose ! Laquelle ?

Le 09/04/2021 à 06h 03

A Paris, la vitesse de déplacement moyenne du vélo est supérieure à celle de la voiture. C’est lié à la fois à la densité de population et à l’urbanisme qui ralentit volontairement le traffic automobile, mais à Paris et dans beaucoup de villes moyennes, tu vas plus vite en vélo cargo qu’en voiture.

Le 09/04/2021 à 05h 59

ces marrants vos débats, mais moi je vois ça en arrière .. y a 100 ans 200 ans avant les véhicules motorisés, y avait les calèches et chariots … c’était toujours un véhicule personnel pour déplacer 80kg alors que ça pesait plus d’une tonne :D ( oui un cheval de trait pour les calèches ça pèse facilement 1 tonne à lui tous seul, alors si on met une 4 chevaux sur la route :o )

Plusieurs remarques à ce que tu dis :




  • je doute fortement que la majorité de la population possédait un cheval, encore moins une calèche. En milieu rural on était probablement plus proche d’un bœuf pour 5 personnes.

  • je doute aussi que ceux qui avaient effectivement une calèche l’utilisaient 2h par jour pour se rendre à leur travail, en étant seul dessus. A part quelques riches (qui se déplacent aujourd’hui en hélicoptère), c’était utilisé pour transporter des marchandises à vendre au marché d’à côté. Le reste du temps on se déplaçait à pied.

  • Abandonner le modèle de possession d’un véhicule personnel, ça n’a rien à voir avec un retour en arrière, c’est même un domaine d’innovation technologique et sociale important. Il y a énormément de nouveaux services et technologies en cours de développement dans la mobilité, et je suis personnellement persuadé que la mobilité dans 30 ans n’aura plus grand chose à voir avec celle d’aujourd’hui dans les pays développés. En tout cas j’espère, parce que c’est un des éléments essentiels à faire évoluer si on veut tenir nos objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le 08/04/2021 à 14h 47


(reply:1865943:skankhunt42 )


J’aurai dû dire véhicule léger à la place de véhicule personnel. On est bien d’accord que bouger plus d’une tonne de métal pour déplacer un individu de 80 kg, ça n’a pas beaucoup de sens, et qu’on doit passer d’un modèle de possession d’un véhicule personnel qu’on utilise pour tous ses déplacement à un modèle d’usage du moyen de transport le plus adapté à son besoin. Mais pour ça, comme tu le soulignes, les changements de comportements individuels ont leur limite et il faut que l’urbanisme évolue pour encourager les comportements qui limitent les impacts environnementaux.

Le 08/04/2021 à 12h 45


(reply:1865821:Sheepux)


Il faut en effet expérimenter, le soucis des systèmes aussi complexe qu’une nouvelle motorisation (car faut aussi adapter toute la chaine jusqu’au moteur) c’est que tu ne connais pas les problèmes avant d’y être confronter.



Je vais vous donner un exemple tout bête, l’alimentation des piles en air.



Aujourd’hui on a abandonné les piles O2 / H2 pour économiser un réservoir. Problème dans l’air y a des polluants mais surtout il y à moins de 25% d’O2 dans l’air ! Donc il faut 4 fois plus d’air pour une réaction identique.
On doit donc mettre un compresseur, les piles sont constitués de fines plaques, pour pousser l’air dans les plaques il faut de la pression.
Pas assez = Pas de perf
Trop = casse de la pile



Et la frontière est ténue, aujourd’hui dans un cas de forte puissance comme un train vous tombez pile poil dans un trou technologique. Aucune techno n’est adaptée pour produire ce qu’il faut pour le marché de l’hydrogène. Les eTurbo automobile sont trop cher et leur courbe inadaptée.
Les compresseur à palette ou bec de canard n’ont pas assez de pression…



Donc expérimenter c’est produire des composants essentiel au marché de l’hydrogène en général, car aujourd’hui personne (mais vraiment personne) n’est capable de dire de combien on peut augmenter le rendement global de la chaine de valeur H2 (20% à 30% actuellement depuis la prod d’H2 jusqu’à la prod d’électricité)



Faire un train de voyageur c’est un début, on parle de train de nuit actuellement, si on peut éteindre le réseau et tourner à l’H2 c’est parfait, idem on parle de fret ferroviaire qui n’aurait plus besoin de caténaire.
Enfin les trains c’est un bon problème, des contraintes meca très fortes (choc et vibration) un espace très contraint, des puissances conséquentes) si tu arrive à faire des solutions pour le ferroviaire tu ouvre la porte des navires de commerce et des camions. Tu couvre une vaste partie du transport moderne.

Très intéressant ton commentaire ! J’avais compris que l’hydrogène avait surtout un intérêt pour ces usages “lourds” (train / camion / bateau), et pas tant que ça pour les véhicules personnels où la batterie est plus adaptée. C’est ballot si tu expliques qu’actuellement, les seules technos qui fonctionnent bien sont pas adaptées à ces usages… Ceci dit, au niveau du transport routier au moins, il y a des gros fabricants de camion qui ont annoncé arrêter la commercialisation de véhicules diesel d’ici à 2040, et ils misent beaucoup sur l’hydrogène pour ça. Donc s’il y a de gros investissements prévus dans cette filière, c’est quand même qu’il y a un potentiel.

Le 08/04/2021 à 08h 51

Un électrolyseur dans une gare, cela me semble irréalisable. Je doute que les usines de génération d’hydrogène soient miniaturisables au point de rentrer dans un bâtiment, Et en centre ville?



Bon courage aux ingénieurs qui rendront cela viable.

Pourtant la filière hydrogène propose de reconvertir les stations services sur les autoroutes en station hydrogène avec production locale. Je viens de trouver ce site qui propose de concevoir ce type de station : https://www.proviridis.fr/hydrogene/station-clef-en-main-h2/
Si ça rentre sur une emprise de station service, ça rentre dans une gare. Après, est-ce que c’est plus ou moins rentable qu’une production centralisée à grande échelle avec transport, ça je ne sais pas.



Pour ceux que le sujet intéresse et qui ont du temps devant eux ce week-end, deux vidéos qui traitent du sujet en détail :





Là je parle de rentabilité économique. En terme d’émissions de CO2, je ne sais pas qui a les plus faibles entre un train électrique + une nouvelle infrastructure et un train hydrogène sur une infrastructure existante. A mon avis, les lignes qui n’ont pas encore été électrifiées, c’est parce que c’est des lignes qui passent dans des terrains très accidentés (montagne, vallons du Massif Central, etc), où il faudrait faire de gros travaux pour agrandir des tunnels, refaire des ponts, élargir des voies, ce qui demanderaient des travaux de génie civil important (et donc beaucoup de fioul d’engins de chantier, d’acier et de béton). Donc j’aurais envie de dire que même environnementalement c’est pas forcément mieux que de perdre en rendement énergétique, a forciori si l’hydrogène est produit avec de l’électricité bas carbone.

Le 08/04/2021 à 08h 25

Est-ce qu’acheminer l’hydrogène en milieu rural sera moins couteux?
Il faut le compresser, le stocker, et au moment de l’utilisation, le décompresser sur la motrice. Cela aura des coûts à mettre en face du coût de la gestion électrique. Et la gestion des risques.



Je n’ai pas d’avis mais je serais curieux d’avoir des chiffres pour savoir.

Les lignes passent généralement par des chefs lieux de département desservis par le réseau électrique de moyenne tension au moins. On peut imaginer placer des électrolyseurs directement dans les gares, ou pas loin. Et les plus gros potentiels éoliens sont souvent justement dans les milieux ruraux. Tu fais le plein d’hydrogène en gare, de la même manière que tu fais le plein de diesel aujourd’hui.



Pour les risques, il y a certainement davantage de risque d’explosion que du diesel ou un train à batteries, mais les normes dans le ferroviaire sont quand même assez élevées, et si les risques ne peuvent pas être maitrisés, le train ne sera simplement pas homologué ! Et en matière de risques environnementaux, je pense qu’un incendie sur un train à batterie est susceptible d’engendrer des pollutions beaucoup plus importantes.

Le 08/04/2021 à 08h 12

Ca coûte extrêmement cher de construire et d’entretenir une infrastructure électrifiée : il faut des caténaires, des postes électriques 20 kV, un système pour maintenir la tension sur toute la distance. Ca vaut le coup pour les lignes où il y a beaucoup de circulation, mais en France, on a un certain nombre de lignes en milieu rural, qui desservent de petites villes voire des villages, pour lesquels il y a 2 trains par jour dans chaque sens. Pour ces lignes là, l’électrification n’est pas rentable. Aujourd’hui, on utilise du diesel, mais ça émet du CO2. Si on utilise de l’hydrogène, et que cet hydrogène est produit par hydrolyse de l’eau avec de l’électricité bas carbone (nucléaire ou renouvelable), même si le rendement est pas terrible (de mémoire ~40% avec un bon electrolyseur et une bonne pile à combustible), ça reste plus rentable que de construire une énorme infrastructure (qui va en plus demander de faire des terrassements dans des endroits peu accessibles, prendre du sol à l’agriculture ou à des espaces naturels, etc…).

Le 05/04/2021 à 10h 46

Ta remarque est pertinente, et tu as raison. Si on reste à usage constant, c’est probable que la vidéo en ligne, dans de bonnes conditions (internet fixe, résolution équivalente au Bluray, durée de vie importante du matériel serveur, réutilisation et recyclage au maximum technique possible) soit préférable à la vente de média physiques.



Sauf que ce qu’on observe, c’est que la technologie influence aussi les usages, et qu’on ne consomme pas la vidéo en ligne de la même manière qu’un média physique. Parce que c’est plus simple à consommer, on va en consommer davantage. Alors qu’avant on voyait beaucoup de personnes lire un journal dans le métro, on trouve maintenant beaucoup de personnes qui regardent Netflix en 4K sur leur smartphone. C’est ce qu’on appelle l’effet rebond.



Dans le contexte où l’objectif, c’est de faire en sorte que les émissions mondiales de l’humanité ne dépassent pas un certain budget d’ici à 2050, l’échelle pertinente à laquelle raisonner, c’est celle du secteur, et pas celle de l’heure de vidéo regardée. Et quand on regarde les projections des émissions de CO2 du secteur du numérique, dans les scénarios les plus conservateurs, on continue sur une augmentation des émissions à un rythme croissant réguliers, et dans les plus radicaux, on a une explosion de ces émissions à cause de nouveaux usages (streaming de jeu en ligne, généralisation des objets connectés, véhicule intelligent généralisé qui communique en 5G avec tous les autres véhicules et avec des serveurs pour cartographier en temps réel son environnement, etc…).



Donc il faut avoir conscience de ces impacts là et réfléchir à la question de la valeur ajoutée que ça apporte à la société, par rapport à la part du budget d’émissions CO2 que ça consomme.

Le 03/04/2021 à 08h 26

Ici et . Je les ai déjà postées samedi dernier. Les 2 sources s’appuient sur la même étude.



Et non, il ne s’agit pas d’une erreur de précision loin après la virgule. On parle de 27 à 57 fois moins d’émission de GES pour l’estimation globale de The Shift Project.



Et on lit aussi : “Les centres de données et le réseau de diffusion de contenu, utilisés pour le stockage et la transmission, consommeraient 7 à 18 fois moins d’énergie.” Ça, c’est l’effet de garder des données de 2015 qui change quand même beaucoup la donne ! Ils ont fait des progrès monstrueux !



Voilà pourquoi je suis légèrement désagréable quand je parle de l’ADEME et de The Shift Project.

Voici la réponse du Shift Project à l’article de George Kamiya : https://theshiftproject.org/article/shift-project-vraiment-surestime-empreinte-carbone-video-analyse/



Des extraits pour ceux qui n’auraient pas envie de cliquer sur un lien externe :




1/ Une erreur sur les émissions de CO2e associées au visionnage de 30 minutes de vidéo est très justement relevée par G. Kamiya (bien que le chiffre en question ne provienne pas des rapports publiés par le Shift en 2018 et 2019, mais d’une affirmation issue d’une interview).



2/L’erreur du bitrate explique 90% de l’écart constaté. Restent 10 % des écarts constatés (l’écart entre les deux évaluations une fois l’erreur de bitrate corrigée, soit un écart de 0,143 à 0,172 kgCO2e), qui sont dus principalement à des différences d’hypothèses sur la consommation électrique des infrastructures réseaux (kWh/byte de données transféré).



3/ Avec correction du bitrate, notre modèle donne : 0,400 kgCO2e par heure. Cela ne correspond plus qu’à 10 % de l’écart constaté par G. Kamiya, soit 4 à 7 fois ses propres estimations. Pour correctement évaluer ces écarts, ceux-ci doivent être mis en regard avec les incertitudes intrinsèques à son propre travail de modélisation, dont les résultats varient eux-mêmes d’un facteur 2 entre ses estimations moyennes, et jusqu’à un facteur 32 entre ses estimations extrêmes.



4/ Dans la dernière partie de son article, G. Kamiya s’inquiète de l’explosion des usages vidéo et de la consommation d’énergie que cela entraîne (il souligne notamment l’évolution de la consommation électrique de Netflix dont l’augmentation s’élèverait à 84 % entre 2018 et 2019). Bien qu’il existe des divergences dans nos modélisations, nous sommes donc bien en ligne sur les constats macroscopiques et la nécessité de contrôler les dynamiques de notre système numérique avec rigueur.


Le 03/04/2021 à 07h 09

SI tu ne retiens que ma dernière phrase, pas de soucis.



Et pourtant, c’est important de savoir si cette institution est objective ou pas pour avoir une idée de la pertinence de leurs communications.

Je ne me suis pas encore penché en détail sur la polémique autour des chiffres du Shift Project. Mais connaissant leur approche constructive et transparente, je vois mal qu’ils n’aient pas repondu à cette critique et corrigé une erreur aussi grossière s’ils l’ont effectivement faite (tout le monde peut en faire).



Mais la page de l’ADEME dont on parle critique la notion de neutralité carbone à l’échelle d’une entreprise. Elle ne parle pas du numérique en particulier. Discréditer les arguments pertinents qui sont donnés sur le site de l’ADEME, juste parce que la même organisation a publié des données que tu contestes sur un autre domaine, n’est-ce pas faire un gros raccourci ?

Le 02/04/2021 à 11h 41

Bof.



Quand je lis : “L’objectif de neutralité carbone n’a réellement de sens qu’à l’échelle mondiale et a fortiori d’un État”, je ne peux que douter.



Si ça n’a de sens qu’à l’échelle mondiale, ça ne peut pas avoir de sens à une échelle moindre, donc à l’échelle d”un état. donc, le a fortiori qui signifie “à plus forte raison” appliqué à un pays est une contradiction forte avec le début de la phrase.



Et puis l’ADEME qui s’appuie sur les données fausses de The Shift Project, entre autre parce que les données d’émission de gaz à effet de serre des serveurs datent de 2015 et ont fortement chuté depuis n’a aucune crédibilité. Ce sont des fonctionnaires dogmatiques qui restent avec leurs certitudes et qui n’évoluent pas.

Cette phrase est présente sur la page web, qui a certainement été rédigée par le service communication. Elle n’est pas dans l’avis technique rendu par l’ADEME, que tu peux trouver ici : https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/avis-ademe-neutralite-carbone-2021.pdf
Si tu veux échanger sur le fond des arguments, ce sera avec plaisir. Si c’est pour discréditer les arguments de l’ADEME simplement parce qu’il s’agit d’une institution publique, ça ne m’intéresse pas.

Le 02/04/2021 à 10h 12

Merci pour le lien ! Cette page de l’ADEME est très bien faite et explique très bien la problématique ! C’est essentiel d’avoir ça en tête pour contrer les annonces de greenwashing des entreprises (en particulier des entreprises du numérique d’ailleurs) !

Le 02/04/2021 à 10h 09

Si ça reste des acteurs hors UE mais indépendants, et qui souhaitent s’aligner sur les valeurs européennes pour proposer hors UE des services qui respectent la vie privée des utilisateurs avec un même niveau d’exigence, c’est plutôt une bonne chose.



Mais en effet, ces organisations devraient plutôt avoir un rôle d’observateurs dans l’association (être mis au courant des discussions et des avancées) plutôt qu’un rôle de décision (et donc d’influence).

Le 01/04/2021 à 10h 13

:bravo: Bravo Next INpact pour tant d’innovation ! Je trouve que le prix de 2 € est très correct pour le service exceptionnel qui est proposé, vous auriez pu mettre un peu plus. Mais on peut comprendre votre volonté de le rendre accessible au plus grand nombre ! Cette fibre sociale est toute à votre honneur !

Le 29/03/2021 à 10h 25

Désolé pour le double post, j’ai été interrompu et je ne peux plus modifier mon message précédent posté trop vite.
Concernant la seconde partie de ton message, tu as raison. Il faudrait voir comment sont réellement mesurée les emissions de chacun techniquement.
Il y a aussi la problématique des caches, si tu regardes un film présent sur les caches locaux tu vas consommer moins que si ce n’est pas le cas. Ce qui veut dire que si tu regardes la même choses que tout le monde tu auras de meilleurs chiffres que si tu regardes des trucs de niche. Pour le coup on va à l’encontre de la diffusion de la culture. C’est une problématique compliqué.

Tu as raison, mais en fait cette problématique se pose pour tous les secteurs : une production industrielle standardisée sera forcément plus facile à optimiser qu’une production artisanale à petite échelle, ce qui fait que souvent, le produit industriel a une meilleure performance environnementale que le produit artisanal (même s’il n’y a pas de règle générale et qu’on trouve des exceptions).



Pour déterminer le “comment on calcule”, ça ce n’est pas le rôle des politiques, c’est celui des industriels de se mettre d’accord sur un mode de calcul scientifique et impartial. Mais ça n’arrivera pas si le politique ne se mêle pas de la question et les pousse à le faire.

Le 29/03/2021 à 09h 40

J’ai l’impression que mon message d’origine laissait sous entendre que je me fichait du réchauffement climatique, alors que ce n’est pas le cas.
De mon point de vue, dire “tu devrais arrêter” n’est généralement pas une solution réaliste. Ca marchera peut étre sur une minorité mais certainement pas sur la majorité. Je veux bien payer plus cher pour un appareil qui consomme moins ou qui est plus écologique par exemple. Je veux bien payer plus cher pour de l’électricité verte (encore que je ne suis pas convaincu du bénéfice chez nous, vu que je pense que le nucléaire a probablement une empreinte carbone plus faible que les “energies vertes”, mais c’est un autre débat), mais il n’y a pas grand monde qui va arrêter d’utiliser internet à cause de son empreinte carbone.



Mon message de départ était plutôt que pour que l’affichage de l’empreinte carbone sur un site de streaming ait un réel impact et motive les entreprises à le faire baisser, il faudrait qu’il y ai des alternatives viable. Si pour un catalogue équivalent il y a le choix entre deux sites de streaming (ou autre solution que le streaming), et qu’on peut comparer leurs empreintes carbones respectives les gens pourraient étre tenté de choisir le plus “vert”, et les entreprises d’afficher de meilleurs chiffres.



Je suis d’accord avec toi, mais comme indiqué juste au dessus, je pense que “tu n’as qu’à arrêter” n’est pas une réponse qui va fonctionner pour atteindre cet objectif.



Edit : les questions de mon second message étaient plutôt : si on dit aux gens qui stream qu’il faut arrêter, on dit quoi aux gens qui prennent la voiture tout les weekends pour leur activités de plein air et qui au final ont une empreinte carbone tout aussi élevée, si ce n’est plus que celui qui est resté chez lui streamer un film?

Même sans parler de changer de service, tu as une marge de manoeuvre en tant qu’utilisateur : tu peux choisir la qualité de la vidéo (720p ou 4K, c’est pas la même chose), tu peux choisir quel réseau tu utilises pour accéder au service (fixe ou mobile). Et ça change déjà des choses.



Ensuite, on peut penser que s’il existe une métrique commune à tous les services, diminuer l’empreinte carbone affichée au consommateur sera un enjeu de communication, qui va pousser les entreprises à s’améliorer : les ONG environnementales questionneront Netflix sur ses émissions si elles sont 40% plus élevées que celles d’Amazon Prime à qualité équivalente. Donc ça peut enclencher un cercle vertueux. Pour moi, ce serait un premier pas intéressant.

Le 29/03/2021 à 08h 18

L’utilisation abusive c’est une chose, mais à quel moment tu traces la ligne de ce qu’il faut arrêter ou non parce que ça peux émettre du CO2 ? J’arrête de lire le soir parce que la lumière consomme de l’électricité et qu’on a coupé des arbres pour imprimer le livre?



On parle du streaming, mais est ce que l’empreinte carbone est pire que quelqu’un qui joue à un jeu sur un ordinateur qui consomme 400W à lui tout seul + la connexion internet obligatoire, l’usage de la bande passante parce que tu discutes sur Discord et que tu écoutes de la musique derrière ?



Comment tu calcules dans l’empreinte carbone le fait que dans mon appartement très bien isolé l’ordinateur suffit à faire grimper la température en hiver et que je n’ai pas besoin du chauffage dans le salon du coup? (je n’ai pas de climatisation)



J’ai pas de voiture, est ce que ceux qui prennent leur voiture pour aller au travai ou voyager devrait faire comme moi et arrêter, parce qu’ils sont “victime de la mode” si ils ne savent pas s’en passer ?

Note qu’aujourd’hui, en l’abscence de données fiables, on ne peut pas répondre à ces questions. Le but d’informer, c’est justement que tu puisses faire ces comparaisons plus facilement et que tu puisses juger si oui ou non ça justifie un effort de ta part.



Pour rappel, si on veut avoir une chance de limiter le réchauffement climatique à 1.5°C, il faut qu’un pays comme la France atteigne la neutralité carbone en 2050 puis que l’humanité capte plus de CO2 qu’il en émet sur la 2ème partie du siècle. Atteindre ce niveau, ça va demander à tout le monde de faire de très gros efforts, même les plus vertueux aujourd’hui. Et il n’y a aucune raison que le secteur du numérique (en particulier le divertissement vidéo) soit épargné.

Le 27/03/2021 à 18h 13

Sauf que la comparaison entre fournisseurs ne serait pas possible avec cet amendement qui dit :



« L’indice est calculé à partir de données de référence mises à disposition par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. » et L’ADEME s’appuie sur les clowneries de The Shift Project qui annonce des résultats 30 à 60 fois plus élevés que ce qu’a calculé l’Agence internationale de l’énergie (AIE), en fait 27 à 57 fois.



Ça serait drôle si ces calculs erronés n’étaient pas pris au sérieux comme on peut le voir ici.

Dans ce cas, les craintes vis-à-vis de la vie privée sont encore moins justifiée.



Pour ce qui est des calculs erronés, c’est en effet dommageable. Mais j’ai quand même l’impression qu’il n’y a aucun source de très bonne qualité, parce que l’industrie du numérique est quand même très opaque sur son mode de fonctionnement. L’intérêt de forcer à afficher l’empreinte carbone, c’est de mieux informer, et de manière plus transparente. Mais évidemment, ça n’a de sens que si l’évaluation est basée sur une méthodologie valide et sur des données vérifiables. Si ce n’est pas le cas, alors je suis d’accord, ce serait contreproductif.

Le 27/03/2021 à 16h 19

L’intérêt d’informer l’utilisateur sur son empreinte carbone, c’est d’influencer son comportement : soit la manière d’utiliser YouTube directement (4K vs 720p, utiliser la 4G, la 5G ou la fibre), soit de comparer que la même vidéo sur YouTube émet plus ou moins que sur Netflix / Amazon Prime parce que leurs serveurs sont plus efficaces, il y a moins de duplication dans leurs datacenters, etc…
Pour ce type d’usage, des grosses moyennes sont largement suffisantes et il n’est absolument pas utile de tracer qui regarde quoi, ni la distance parcourue par les données sur le réseau.



Les entreprises savent déjà combien d’électricité leurs datacenters consomment, combien de matériel serveur elles achètent, et combien de To de données elles envoient à leurs utilisateurs. Il suffit de faire la moyenne par Mo, puis de savoir combien de Mo un client a consommé sur la période qu’on regarde.

Le 26/03/2021 à 14h 31

Afficher un contenu carbone en dessous de chaque vidéo, c’est peut-être un peu excessif, mais avoir dans son compte Google, à côté des statistiques d’usage d’espace disque dans le cloud et du nombre d’heure de vidéo visionnées dans l’année passée, un équivalent de la consommation électrique et des émissions de CO2 associées sur la même période, je trouve que c’est pas une mauvaise idée. En tant que multinationale, Google est tenu de faire un bilan carbone chaque année. Il suffit simplement d’allouer les émissions totales de l’entreprise entre ses différents clients / utilisateurs, mais ils ont déjà les données relatives à leurs émissions.

Le 24/03/2021 à 10h 07

Si la ligne passe dans un lieu avec un paysage à préserver, comme ça peut être le cas dans un parc naturel régional par exemple, ou à côté d’un village de caractère, alors c’est justifié. Mais je pense que la différence de coût entre une ligne aérienne et une ligne enterrée, c’est de l’ordre de 1 à 10, sans parler du délai beaucoup plus important pour poser une ligne enterrée. Donc perso, je suis content que mes impôts soient dépensés de manière responsable, et je pense qu’il y a mieux à dépenser que d’enterrer des lignes aériennes qu’on a de toute façon l’habitude de voir à la campagne et qui sont loin de gâcher me gâcher le paysage en ce qui me concerne.

Le 23/03/2021 à 16h 25

pareil, je voulais placer 1000 € dans le Bitcoins d’ici juillet, je veux bien le placer avec jb, si ca peut aider :) jb. Je ne place que ce que je peux perdre. si cela réussis tant mieux, sinon c’est surement une bonne aventure.



Notre elon musk national :mdr:



edit : et pas un crownfunding avec des moyens de paiement farfelu hein ! et que tu galère a récupérer car cela ne répond pas au CGU, un truc solide.

Entre alimenter une bulle spéculative et financer l’économie réelle en investissant dans une boite qui innove réellement, mon choix serait vite fait personnellement. Surtout si la recherche de la rentabilité à très court terme n’est pas ta priorité.

Le 23/03/2021 à 12h 21

Salut. Tu dois trouver 30 M€ consolider un business model et t’as encore le temps de passer faire un coucou ??? GG
Bonne chance en tous cas :D

Il cajole des investisseurs potentiels. On est quand même ~7500 abonnés sur NXi. Il suffirait qu’on investisse chacun seulement 4000€, et il pourrait avoir ses 30 M€ ! :transpi:

Le 23/03/2021 à 11h 05

C’est sur que le projet de Klaba risque de diluer Blade dans son projet de concurrent à Microsoft 365 / G Suite. Je suppose que les salariés actuels ont envie de rester sur quelque chose de plus ciblé sur les forces actuelles de l’entreprise.



Quel que soit le projet finalement retenu, espérons que les investisseurs et les salariés arriveront à un consensus sur un projet commun, sinon ça risque de poser des problèmes.

Le 11/03/2021 à 12h 41

Commentaire à l’ironie cachée vraiment croustillante vu qu’il prétend connaître la supposée incompétence reprochée aux commentateurs qui n’ont fait, pour l’essentiel, qu’émettre des suppositions ou des évidences (sécurité incendie déficiente, ce qui est combustible prend feu, etc.).



On n’est jamais mieux servi que par soi-même je suppose. :roll:



Inclinons-nous quand même devant cette exemplaire auto attribution involontaire ! :incline:

Étant moi-même humain, il m’arrive d’être victime de ce biais cognitif. Comme nous tous. Mais oui, tu fais clairement partie de ceux que j’avais en tête en disant ça ! :smack:

Le 11/03/2021 à 09h 49

On reste un espace en ligne comme un autre, même si ces mécaniques sont surtout amplifiées par les médias dit sociaux by design. Ce qui se produit ailleurs se produit aussi ici, mais ce n’est pas exclusif à nous, donc il n’y a pas de raison d’auto-centrer la remarque :chinois:

Je comprends bien, l’effet Dunning-Kruger est un biais cognitif qui ne touche pas que les INpactiens. Mais on a quand même quelques beaux spécimens ici ! :transpi:

Le 11/03/2021 à 09h 29

Je me demande si la première version de la brève incluait aussi “et dans les commentaires des sites d’actualité informatique” à la suite de cette phrase ! :D

Le 06/03/2021 à 10h 33

Mes mots ne sont peut-être pas tout à fait exacts, mes cours de mécanique datent un peu… en tout cas la force centrifuge n’est pas une force au sens physique du terme, c’est une pseudo-force qu’on ressent quand on se trouve dans un référentiel qui n’est pas en translation à vitesse constante, et qui est homogène à une accélération.
Pendant le passage de la position ventrale à la position verticale, les passagers se trouveront dans un tel référentiel, donc ils y seront soumis. Et je me demande si ça représente une accélération importante ou non.

Le 05/03/2021 à 12h 23

Tourner, c’est changer de trajectoire, donc ça provoque une accélération. Dans le langage courant, on l’appelle la “force centrifuge”. Si tu prends un virage serré à grande vitesse en voiture, tu te sens projeté vers l’extérieur du virage, même si la vitesse de la voiture reste d’amplitude constante.

Le 04/03/2021 à 11h 38

Je suis curieux de savoir le nombre de G que prendront les passagers lors du retournement entre la position ventrale et la position verticale, à l’atterrissage. Mieux vaut pas être sur la digestion quand ça se produit ! :D

Le 03/03/2021 à 08h 56

Les exigences pour les classes sont définies à partir d’une étude des modèles mis sur le marché, et en consultant les fabricants. Même s’il n’y a pas de modèles classés A ou B aujourd’hui pour certaines catégories, on connait les critères et les industriels considèrent que c’est possible de les atteindre. L’étiquette va de A à G, avec des couleurs associés à chaque niveau. Si c’est classé C tu sais que l’appareil est dans la moyenne de ce qui est mis sur le marché. A est censé être la “meilleure technologie disponible”.



Et oui, il faut revoir les critères à intervalle régulier pour tenir compte du fait que les caractéristiques moyennes des produits vendus évoluent. C’est plutôt normal, ca veut dire que l’affichage environnemental a contribué à faire évoluer le marché. C’est pour ça qu’il a été mis en place. Le problème avec le fait qu’on trouve que du A++ pour certaines catégories de produits, c’est plutôt qu’ils ont pas fait évoluer l’étiquette énergie en même temps que le marché.

Et puis il y a une autre problématique : pour étendre un classement existant, il faut que les caractéristiques qu’on compare soit exactement les mêmes, avec une même norme de mesure des performances. Or, ces normes évoluent en même temps que les usages. Pour un lave-linge par exemple, la consommation électrique pouvait être calculée sur le cycle 40° pour l’ancienne étiquette, et sur le cycle 30° ou une moyenne de plusieurs cycles sur la nouvelle parce que les usages moyens évoluent (c’est un exemple pour illustrer, je ne sais pas sur quel cycle c’est calculé). Ca contribue à justifier qu’on remette à plat l’étiquette énergie régulièrement et pas qu’on l’étende.

Le 03/03/2021 à 08h 41

Les exigences pour les classes sont définies à partir d’une étude des modèles mis sur le marché, et en consultant les fabricants. Même s’il n’y a pas de modèles classés A ou B aujourd’hui pour certaines catégories, on connait les critères et les industriels considèrent que c’est possible de les atteindre. L’étiquette va de A à G, avec des couleurs associés à chaque niveau. Si c’est classé C tu sais que l’appareil est dans la moyenne de ce qui est mis sur le marché. A est censé être la “meilleure technologie disponible”.



Et oui, il faut revoir les critères à intervalle régulier pour tenir compte du fait que les caractéristiques moyennes des produits vendus évoluent. C’est plutôt normal, ca veut dire que l’affichage environnemental a contribué à faire évoluer le marché. C’est pour ça qu’il a été mis en place. Le problème avec le fait qu’on trouve que du A++ pour certaines catégories de produits, c’est plutôt qu’ils ont pas fait évoluer l’étiquette énergie en même temps que le marché.

Le 02/03/2021 à 11h 17


(reply:1857353:j-dub)


Il y a aussi le fait qu’en utilisant une échelle fixe, tu sais que A correspond à la meilleure performance possible actuellement. Si tu achètes un C, tu sais qu’il existe des appareils qui atteignent A ou B. Si on fait dans le sens inverse et qu’on permet d’ajouter des classes au fur et à mesure, comment savoir si ton appareil classé F est dans les plus performants de sa catégorie, ou si en fait il y a 5 autres catégories au-dessus ?

Le 13/02/2021 à 10h 22

J’ai beau lire la définition sur wikipédia, je vois pas ce qu’un anthropologue fait là ? (vrai question)



Sinon j’ai tendance à être d’accord avec Lasout, cet entité sert-elle à quelque chose concrètement ?
Quelle sont les réformes ou actions du gouvernement qui découle des conseils et études de cet entité ?

L’anthropologie est la science qui étudie l’humain, et en particulier les comportements humains sociaux et culturels. Je dirais que contrairement aux psychologues et aux psychiatres qui s’intéressent surtout au comportement des individus, les anthropologues s’intéressent aux dynamiques de groupes. Dans les médias, on en parle souvent pour l’étude de je ne sais quelle tribu de la forêt amazonienne, pour établir des parallèles et des différences avec les sociétés industrielles, mais les anthropologues travaillent aussi à comprendre les comportements des humains dans les sociétés modernes. Donc ils ont tout à fait leur place pour analyser comment le numérique affecte les organisations sociales et les habitudes culturelles aujourd’hui et faire de la prospective sur comment ça évoluera demain.

Le 12/02/2021 à 17h 14

On pourrait ajouter le Haut Conseil pour le Climat dans le lot ( https://www.hautconseilclimat.fr ), qui est l’équivalent CNNUM sur la thématique du changement climatique. Ces deux transitions (numérique et écologique) sont certainement les deux tendances qui vont remodeler le plus nos modes de vie sur le moyen / long terme, et c’est une bonne chose que le gouvernement se dote d’outils pour pouvoir anticiper au mieux ces évolutions.

Le 10/02/2021 à 11h 03

Merci pour cet article, c’est intéressant !




Au-delà de la question de savoir si oui ou non la suprématie était atteinte, la partie énergétique est intéressante à analyser : la machine de Google « consommait en puissance 25 kW. Si on compare la puissance d’un supercalculateur genre IBM-Summit, c’est trois ordres de grandeur au-dessus ».


Je ne suis pas sûr de bien cette phrase. C’est la machine d’IBM qui consomme 3 ordres de grandeur de plus que celle de Google, ou c’est l’inverse ?

Le 20/01/2021 à 11h 14

Avec un titre comme ça, je suis prêt à parier qu’on a une source d’inspiration pour Flock ! ^^

Le 19/01/2021 à 11h 47

:cap:



Dimmer switch > Variateur
Wall switch > Interrupteur mural



:francais:

Le 13/01/2021 à 17h 15

Merci pour cet article fort intéressant David. A quand le tuto en vidéo ? :D

Le 06/01/2021 à 20h 46


(quote:54302:brice.wernet)
Ou alors tu as 3 iphones et 3 batteries de secours en train de charger sur tes ports USB une fois l’ordi éteint?


J’ai bien une lampe halogène branchée dessus et allumée, mais est-ce que ça peut vraiment être ça ? :transpi:
Non non, il y a bien que les 3 prises branchées sur la multiprise (tour, écran et enceintes) et rien de particulier qui charge sur les ports USB, à part un émetteur Logitech Unifying. Je pense que c’est Force Rouge qui a la solution : la puissance appelée en VA n’est pas la puissance consommée, il faut la multiplier par le cos Phi. J’ai refait l’expérience en rentrant ce soir, et je n’ai plus que ~ 20 VA de différence entre les 2 ( ~ 2 VA pour la LED de la multiprise, ~ 3 VA pour les enceintes, ~ 7 VA pour l’écran en veille et ~ 10 VA pour la tour éteinte). Bref, je vais continuer à couper ma multiprise !

Le 06/01/2021 à 13h 47

Ordinateur éteint, écran et kit 2.1 en veille, c’est 33 W de plus que la multiprise coupée. Les 180 W, c’est ordinateur allumé, écran qui affiche une image et enceinte allumées qui ne produisent pas de son. J’ai pas regardé chaque élément indépendamment.

Le 06/01/2021 à 13h 13

200 W c’est un ordre de grandeur, il me semble que j’étais autour de 180 W. C’est un PC de jeu milieu de gamme qui a vieilli, avec un Core i5 4460 et une GTX 970, et une alim Fractal Design Tesla R2 qui est certifiée 80+ Gold. J’avais regardé la consommation au compteur juste après le démarrage, pas au repos total, et ça inclut donc l’écran et les enceintes. Il faudrait que je regarde la consommation durant un benchmark pour voir, j’ai jamais testé ça. Pour le Wake-on-LAN, je crois qu’il n’est pas activé, mais dans tous les cas ça ne devrait pas avoir d’influence sur la consommation PC allumé.

Le 05/01/2021 à 19h 58

Ca fait plaisir de lire ce type d’article sur INpact Hardware ! Avec pleins de bons conseils en plus !



Pour compléter, voilà les quelques trucs que j’essaie d’appliquer :




  • Dans la mesure du possible, éviter les achats impulsifs d’un objet électronique dont vous vous servirez très peu. La consommation électrique c’est une part des impacts environnementaux, mais l’électronique en général, ça utilise beaucoup de métaux qui causent beaucoup d’impacts à la production, et qu’on recycle mal. Tout ce qui n’est pas produit est évité. Oui, moi aussi ce Valve Index m’a fait de l’oeil, j’ai pas (encore) craqué !

  • Toujours dans l’idée de limiter ses impacts indirects, privilégier les produits reconditionnés ou d’occasion. Certes vous aurez pas le dernier smartphone à la mode, mais pour l’utilisation que vous en avez, est-ce que c’est vraiment indispensable ? Je dois quand même avouer que j’ai eu quelques mauvaises expériences en matière de support logiciel sur des smartphones, mais globalement ça fonctionne pas mal.

  • Utiliser le bon appareil pour le bon usage : mon PC fixe consomme dans les 200W en utilisation normale. Si c’est pour regarder un film sur Netflix, autant le faire sur la TV connectée qui consomme moins. C’est toujours bon à prendre.

  • Je plussoie l’utilisation des multiprises. J’ai un PC fixe de 2014, et il consomme même éteint. Si je coupe la multiprise, je gagne 33 VA sur la puissance appelée que m’indique mon Linky (donc 33 W si je dis pas de bêtise). J’ai été très surpris de constater ça, alors que j’avais pris une alimentation un peu plus chère mais qui étaient censé être de meilleure qualité et moins gourmande. Je pensais bêtement qu’un PC fixe éteint ne consommait rien (ce qui est le cas pour un portable par exemple).

  • Baisser la qualité des vidéos : perso je regarde YouTube en 720p par défaut, et c’est pas gênant. Pour un bon film je veux bien, mais pour un truc qui tourne en fond en même temps que tu fais autre chose, le 1080p ou même la 4k est vraiment pas justifié.



Ceci dit, je partage l’avis exprimé par certains ici : diminuer ses impacts environnementaux, ça demande des efforts. Et on ne peut pas être totalement sobre partout et sur tout, sinon on ne vit plus. Donc le mieux c’est encore d’utiliser des outils d’empreinte carbone personnelle pour avoir une idée de là où sont nos gros enjeux selon notre mode de vie, et de concentrer les efforts là où c’est efficace. Et en fait, souvent on se rends compte que se chauffer à quelques degrés de moins et mettre un pull, et partir en vacances en France en train plutôt qu’à l’autre bout de la planète en avion, c’est beaucoup plus efficace que de faire des efforts toute l’année en faisant la chasse au moindre kilowattheure ou en faisant ses propres produits ménagers maison…

Le 04/01/2021 à 11h 21

Impressionnant le niveau de réactivité qu’ils ont atteint. Je suis curieux de savoir si c’est un script “fait à la main” par les ingénieurs, ou s’ils ont fait de la motion capture sur un humain et utilisé un algorithme pour que le robot puisse le reproduire tout en tenant en équilibre.

Le 02/01/2021 à 11h 46

C’est quand même la misère cette mode des vidéos ces dernières années, là où un article (ou billet de blog ou truc écrit quelque part) se lit beaucoup plus rapidement.
Je ne regarde que rarement les réponses en vidéo, qui sont souvent postées sans aucun résumé en plus.

Je te fais un résumé si tu veux :
Apple aurait influencé les critères de l’indice de réparabilité français (une autre disposition de la loi évoquée dans l’article de NXi) pour être bien notés bien que leurs produits ne soient pas réparables. Et son seul argument pour le démontrer, c’est qu’un MacBook qu’il ne peut pas réparer (parce qu’une pièce n’est pas vendue séparément) obtient un 710 (dont un 1220 en disponibilité des pièces détachées).



Le reste ne fait que le montrer lui qui s’énerve devant sa caméra en disant que la bureaucratie c’est mal, les multinationales c’est des méchants et qu’on devrait écouter les petits réparateurs indépendants comme lui parce que tous les autres savent pas de quoi ils parlent…



Un propos tout en nuance donc ! :non:

Le 29/12/2020 à 15h 11


jpaul a dit:


D’une part c’est toujours ça de gagné. D’autre part le pratique du jailbreak devenant légalement encadrée, tu n’ouvres plus cette pratique qu’aux bidouilleurs, tu l’ouvres aussi au marché, et ça ça change tout.


Il me semble quand même que le modèle Apple est plutôt l’exception que la règle (en tout cas pour les smartphones, j’en sais rien pour les autres objets connectés). La plupart des fabricants de smartphone Android fournissent les clés nécessaires au déverrouillage du bootloader sur leur site web. J’ai eu des téléphones Android de marques Sony, LG et Samsung, et les 3 permettent de débloquer le bootloader. Je crois que ça met fin à la garantie, mais a priori si le téléphone n’est plus mis à jour, il n’est pas non plus sous garantie. Et pour autant, installer un OS alternatif tenu à jour reste une galère même pour un bidouilleur. Donc encore une fois, même si ça irait dans le bon sens, je pense pas que ce soit suffisant pour avoir un effet significatif sur la durée de vie réelle des équipements.




jpaul a dit:


Imagine qu’il devienne légal et “facile” de jailbreaker un vieil iPad : tu ouvres tout de suite des marchés énormes à des boites qui pourraient :




  • proposer des tablettes à la vente avec le seul coût de l’OS à redévelopper.

  • vendre un OS alternatif

  • vendre des produits à base d’iPad obsolètes pour les milliers d’usages professionnels où tu n’as besoin que d’un écran tactile et d’un processeur lambda …



Largement de quoi motiver une boite à développer quelques drivers même basiques pour adapter le produit à un nouvel usage.


C’est déjà légal de faire ça, deux exemples avec /e/ et Sailfish X.
Pour autant le modèle ne décolle pas. Les raisons sont certainement diverses, mais je pense que le législateur devrait mettre en place des mesures pour favoriser l’émergence de ces modèles là. La généralisation de l’open source après une certaine durée d’exploitation (de la même manière que les brevets expirent après un certain temps) me parait une bonne solution, mais il y en a certainement d’autres.




jpaul a dit:


Oui c’est la norme en fait, mais ce n’est gênant que pour les appareils connectés qui peuvent avec le temps perdre les fonctionnalités pour lesquels tu les avais achetés. Une TV non connectée qui n’est pas mise à jour ne représente aucun problème : elle a les mêmes fonctionnalités au jour d’achat que 10 ans après et ne représente pas un risque en terme de sécurité.


On est bien d’accord, je parlais des TV connectées. Plus ça va, plus les appareils sont connectés, et avec la 5G la tendance va encore s’accentuer. Il faudra bientôt que tu penses à tenir à jour ton frigo et ton pot de fleur.