Gaia-X : 212 nouveaux membres, dont près de 8 % viennent d’Asie et d’Amérique du Nord

Gaia-X : 212 nouveaux membres, dont près de 8 % viennent d’Asie et d’Amérique du Nord

Gaia-X : 212 nouveaux membres, dont près de 8 % viennent d’Asie et d’Amérique du Nord

Il y a quelques jours, le conseil d’administration de l’initiative européenne a validé ces nouvelles entrées. 40 % sont des vendeurs de solutions techniques et Cloud, 36 % des associations et des institutions académiques et 25 % des start-ups.

Gaia-X en profite pour annoncer la création d’un label de conformité. Il sera mis en place à partir de décembre 2021 et ne « sera attribué qu'aux services ou produits entièrement conformes aux principes Gaia-X ».

Pour Yann Lechelle, directeur général de Scaleway, cette ouverture à de nouveaux membres, dont certains hors UE, renforce « la pertinence de n'avoir que des entités de l'Union européenne impliquées dans la gouvernance de l'association » :

« Si nous voulons nous assurer que les règles en devenir de Gaia-X sont alignées sur nos valeurs numériques européennes, il est tout à fait légitime que les acteurs européens prennent des décisions pour diriger Gaia-X AISBL » (Association Internationale Sans But Lucratif ).

L’arrivée d’acteurs étrangers n’a rien de surprenant. Salesforce et Palantir ont déjà rejoint Gaia-X fin 2020. Ces annonces ont tout de même fait réagit Arnaud de Bermingham qui profitait du 1er avril pour faire passer un message : « Je me réjouit de l’arrivée dans GaiaX, de Microsoft, Alibaba, Huawei, Palantir et tant d’autres. Une immense avancée pour l’Europe ! ».

Notre dossier sur Gaia-X : 

Commentaires (4)


On va bientôt arriver à 1 an depuis la création de cette association. Pour le moment j’ai l’impression que ca ne sert à rien :transpi: J’espère que NXI ferra un petit dossier dessus.


Je ne comprend plus rien… C’était pas sensé être une association d’acteurs UE pour contrer l’hégémonie des entreprises américaines ?


Si ça reste des acteurs hors UE mais indépendants, et qui souhaitent s’aligner sur les valeurs européennes pour proposer hors UE des services qui respectent la vie privée des utilisateurs avec un même niveau d’exigence, c’est plutôt une bonne chose.



Mais en effet, ces organisations devraient plutôt avoir un rôle d’observateurs dans l’association (être mis au courant des discussions et des avancées) plutôt qu’un rôle de décision (et donc d’influence).


A noter dans cette fournée, l’arrivée de SUSE.


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