Les pays du G7 s’accordent sur un taux d’imposition minimal de 15 % sur les sociétés
Le 07 juin 2021 à 08h04
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Économie
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La décision était attendue. En affichant une volonté commune d’en finir avec les paradis fiscaux, les sept pays (Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Japon, États-Unis et Canada) se sont mis d’accord sur un taux de 15 % pour imposer l’ensemble des sociétés.
Dans un contexte qui a vu les États prendre en charge une bonne partie du contrecoup financier de la crise sanitaire, il n’est plus question de s'asseoir sur le trésor de guerre accumulé par certaines entreprises, à qui le contexte a largement profité.
Ce taux plancher est considéré comme un premier pas. Les pays ne sont pas tous d’accord sur ce chiffre, jugé trop bas pour certains, trop haut pour d’autres. La France tient notamment à le pousser plus haut, tandis que l’Irlande (où l’imposition s’établit à 12,5 %) fait grise mine.
« Cet impôt minimum mondial va mettre fin à la course au moins-disant fiscal pour les entreprises, et contribuer à plus d'équité pour la classe moyenne et les travailleurs aux États-Unis et à travers le monde », a réagi Janet Yellen, secrétaire américaine au Trésor.
Prochaine étape, le G20 à Venise le mois prochain. La mission des sept sera alors de convaincre un plus grand nombre de pays de s’aligner sur cette proposition, notamment la Chine. En ligne de mire bien sûr, les GAFAM et plus généralement toutes les grandes multinationales. Bruno Le Maire, ministre des Finances, l’a redit hier sur le plateau du Grand Rendez-vous.
L’accord est quoi qu’il en soit considéré comme « historique » par Rishi Sunak, Chancelier de l’Échiquier du Royaume-Uni. La réunion se tenait à Londres.
Le 07 juin 2021 à 08h04
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