#Le brief du 19 septembre 2019

Selon un rapport, plus de 24 millions de dossiers médicaux seraient accessibles, 47 500 en France

Selon un rapport, plus de 24 millions de dossiers médicaux seraient accessibles, 47 500 en France

Le 19 septembre 2019 à 09h54

Greenbone, société allemande spécialisée dans la cybersécurité, tire la sonnette d'alarme : des données médicales seraient librement et facilement « accessibles en raison de négligence au niveau de la configuration de ces systèmes. Beaucoup n'ont aucune protection, comme un mot de passe ou du chiffrement ».

Les serveurs censés être sécurisés laisseraient en fait fuiter des informations hautement confidentielles : « noms, les dates de naissance, dates et détails des examens, médecins traitants, cliniques et analyses médicales consultables et, dans certains cas, téléchargeables ». Aux États-Unis, des numéros de sécurité sociale sont également de la partie.

Au total, « plus de 24 millions d'enregistrements, combinés avec plus de 700 millions d'images » seraient accessible selon Greenbone. Tout le monde est concerné (ou presque) puisque les serveurs se trouvent dans 52 pays à travers le monde. 

Un rapport détaillé a été mis en ligne. On y découvre que la France ne serait pas épargnée avec des dossiers de 47 500 patients, pour 2,67 millions d'images accessibles. 

Le 19 septembre 2019 à 09h54

Selon un rapport, plus de 24 millions de dossiers médicaux seraient accessibles, 47 500 en France

Facebook : nouveaux produits Portal… et confirmation des écoutes audios

Facebook : nouveaux produits Portal… et confirmation des écoutes audios

Le 19 septembre 2019 à 09h54

Facebook était le seul des GAFAM à ne pas avoir été inquiété jusqu’ici par des histoires d’écoutes humaines sur des enregistrements audios captés depuis les enceintes connectées. La boucle est maintenant bouclée.

Bloomberg avait déjà prévenu en août que des tiers travaillant pour Facebook avaient écouté et transcrit des conversations obtenues via la fonction d’appel de Messenger. Le réseau social a depuis confirmé qu’il faisait de même avec les enceintes connectées Portal.

L’information a été donnée par Andrew Bosworth, directeur de la branche matérielle chez Facebook : « Nous avons mis en pause les évaluations humaines des interactions vocales "Hey Portal" le mois dernier, pendant que nous travaillions sur un plan pour donner aux gens plus de transparence et de contrôle, dont un moyen de l’éteindre ».

Le responsable précise que les processus d’évaluation, d’analyse et de transcriptions n’étaient pas les mêmes que ceux de Messenger, eux aussi à l’arrêt.

Le problème pour Facebook est le même que pour Apple, Amazon, Google et Microsoft : les conditions d’utilisation ne mentionnent nulle part que des personnes tierces peuvent être amenées à écouter des morceaux de conversations privées.

Pas de chance pour le réseau social, qui lance justement… de nouveaux produits Portal, en plus d’une révision de la gamme existante. 

Aux côtés notamment d’une version modernisée de la Portal 10 pouces, on trouve désormais une variante Mini, avec un écran de 8 pouces. Facebook a également présenté sa Portal TV, une set-top box se servant de la télé comme écran.

L’objectif général de la gamme Portal n’a pas changé : la vidéoconférence avec les contacts Facebook. Ces produits embarquent des caméras capables – dans une certaine mesure – de suivre votre visage si vous faites autre chose en même temps, avec des fonctions d’amplification vocale.

Les nouveaux produits ne font que compléter l’offre existante, afin que les intéressés aient différentes tailles d’écran, en plus des moutures de 10 et 15,6 pouces qui existaient déjà, et dont les prix passent respectivement à 179 et 279 dollars (baisses de 20 et 70 dollars). Les modèles Mini et TV sont, eux, vendus 129 et 149 dollars.

Notez que même si ces produits sont tous commercialisés en France, les fonctions liées à Hey Portal ne sont disponibles qu'en anglais.

Facebook jure sur ses grands dieux que les appareils sont désormais tournés entièrement vers la vie privée. Les caméras et micros sont désactivés par défaut, et les appareils n’analysent ni n’enregistrent les conversations. Les appels sont chiffrés et les opérations de machine learning effectués pour améliorer la qualité audio ou vidéo sont effectuées sur l’appareil, pas sur les serveurs de Facebook.

Ce sont du moins les promesses de Facebook, face à une déferlante de problèmes liés à la vie privée depuis le scandale initial de Cambridge/Analytica. La stratégie de l’entreprise repose sur la confiance des utilisateurs dans ses services et l’ubiquité de ses produits et services. Face à une confiance ébranlée et une compétition féroce sur ce créneau, la société n’est pas au bout de ses peines.

Le 19 septembre 2019 à 09h54

Facebook : nouveaux produits Portal… et confirmation des écoutes audios

Tristan Nitot, nommé directeur général de Qwant, Éric Léandri reste président

Tristan Nitot, nommé directeur général de Qwant, Éric Léandri reste président

Le 19 septembre 2019 à 09h54

Tristan Nitot monte d’un cran. Il devient directeur général de Qwant, François Messager lui laissant sa place. Éric Leandri reste, lui, président du moteur de recherche. 

« J'ai bien vu Qwant se transformer sous l'impulsion de François Messager, je lui sais gré de cela, je n'aurais pas été capable de le faire. Aujourd'hui c'est une autre étape, il faut structurer la technologie, mieux communiquer, réorganiser les ressources humaines, et ça c'est plus mon profil »  explique-t-il sur France Inter.

« Éric reste aux commandes en tant que président, c'est lui qui m'a choisi. Il a énormément d'énergie, beaucoup d'audace, donc on le laisse partir devant et mon rôle va être de m’assurer que l'organisation suive derrière » ajoute-t-il dans un échange avec Usine Digitale 

Ce changement aurait-il un lien avec les problèmes rapportés dans la presse ? Une « coïncidence », assure Nitot cette fois auprès de Contexte.com.

Il y justifie toujours le choix Microsoft plutôt qu’OVH. Selon un communiqué de mai 2019, Qwant « reste maître de sa technologie, y compris son algorithme, son index et son infrastructure clients, sans collecte de données personnelles ».

Microsoft met à sa disposition la puissance de calcul additionnelle de son cloud Azure, « les services Microsoft Advertising ainsi que les recherches algorithmiques de Bing ».

Le 19 septembre 2019 à 09h54

Tristan Nitot, nommé directeur général de Qwant, Éric Léandri reste président

Facebook : le « conseil de surveillance » arrive, il rendra des décisions « contraignantes »

Facebook : le « conseil de surveillance » arrive, il rendra des décisions « contraignantes »

Le 19 septembre 2019 à 09h54

Dans la lignée des déclarations de son président et cofondateur Mark Zuckerberg, le réseau social a mis en ligne la charte de son conseil de surveillance indépendant, une « cour suprême » maison selon Zuckerberg.

Dans un communiqué, ce dernier explique que « si quelqu'un désapprouve une de nos décisions, il pourra d'abord s'adresser à nous et bientôt [à partir du premier semestre 2020, ndlr] aussi faire appel au conseil indépendant ». Mark Zuckerberg veut en faire un organe de décision fort : « La décision du conseil sera contraignante, même si moi ou quelqu'un chez Facebook n'est pas d'accord ».

Les 40 membres du conseil ne devront avoir aucun conflit d'intérêts avec Facebook et ses employés, de près ou de loin. Le processus de sélection des membres est décrit par ici. Facebook choisira les premiers noms, qui en sélectionneront à leur tour d'autres pour arriver à 40. Ils seront payés par une « fondation » qui disposera d'un budget de « plusieurs millions de dollars » provenant de Facebook. 

Mark Zuckerberg continue son envolée lyrique : « Le conseil sera le défenseur de la communauté, soutenant le droit des personnes à la liberté d’expression et veillant à ce que nous nous acquittions de notre responsabilité de les protéger ».

Il s'agit de la dernière étape du réseau social pour tenter de redorer son blason auprès de ses utilisateurs, largement échaudés par ses pratiques des dernières années. Reste maintenant à voir les décisions qui seront prises et si cela suffira à redonner un peu de confiance.

Enfin, Facebook compte ouvrir son conseil à d'autres réseaux sociaux, sans plus de précision. 

Le 19 septembre 2019 à 09h54

Facebook : le « conseil de surveillance » arrive, il rendra des décisions « contraignantes »

Microsoft lance une préversion d’Azure Private Link

Microsoft lance une préversion d’Azure Private Link

Le 19 septembre 2019 à 09h54

Le nouveau service fait exactement ce que son nom suggère : il crée des endpoints privés pour des services partagés. Ces derniers deviennent alors accessibles via une adresse IP locale depuis Azure ou un réseau sur site, via un VPN ou Azure ExpressRoute.

Azure Private Link fonctionne sur la base d’Azure Virtual Network (VNet), mais en fournissant une adresse IP privée. Après quoi un endpoint peut être paramétré pour un service comme Storage ou SQL Database.

Une adresse IP lui est alors assignée et deviendra accessible depuis VNet ou les installations sur site. Les éditeurs tiers peuvent également proposer des services via des Private Links.

Microsoft rappelle qu’il est déjà possible de créer des endpoints pour VNet. Les Private Links reprennent l’avantage principale de ces derniers – les derniers ne sortent pas d’Azure ou du réseau de l’entreprise – mais permettent en plus de manipuler des IP privées (publiques dans le cas de VNet).

Pour l’instant, le service n’est disponible qu’en préversion et ne fonctionne qu’avec Storage et SQL Database. La version finale prendra en charge une liste nettement plus importante, dont Cosmos DB, MySQL, PostgreSQL, MariaDB, Azure Application Service, Key Vault et Snowflake.

Le tarif est de 0,005 dollar par heure, auquel s’additionne 0,005 dollar par Go transféré dans un sens ou dans l’autre. Attention, la préversion ne possède pas de SLA (service level agreement) et n’est donc pas recommandée en environnement de production.

Le 19 septembre 2019 à 09h54

Microsoft lance une préversion d’Azure Private Link

Google fait évoluer sa gestion centralisée des appareils Android en entreprise

Google fait évoluer sa gestion centralisée des appareils Android en entreprise

Le 19 septembre 2019 à 09h54

Depuis le 16 septembre, tout nouvel appareil enregistré dans une organisation cliente de la G Suite reçoit un nouveau composant baptisé Android Device Policy, remplaçant l’ancien Google Apps Device Policy. Ce client est relié à l’Android Management API, neuve elle aussi.

L’éditeur précise que les fonctionnalités sont globalement les mêmes, mais que le processus gagne en souplesse, avec moins d’étapes de configuration côté utilisateur et moins d’applications à gérer pour les administrateurs. Google évoque pour sa part des mises à jour plus simples à déployer.

Les entreprises concernées seront prévenues environ trois semaines avant que le changement ne touche leurs domaines.

Le 19 septembre 2019 à 09h54

Google fait évoluer sa gestion centralisée des appareils Android en entreprise

Google Fi : le forfait mobile « illimité » à 70 dollars par mois, avec 100 Go sur Google One

Google Fi : le forfait mobile « illimité » à 70 dollars par mois, avec 100 Go sur Google One

Le 19 septembre 2019 à 09h54

Le géant du Net revoit son offre, avec une baisse de 10 dollars à la clé. Cela fait maintenant plus de quatre ans que Projet Fi (qui est ensuite devenu Google Fi) a été lancé. 

Début 2018, un forfait « illimité » à 80 dollars par mois est arrivé. Il s'agissait surtout d'une limite de facturation, via un « fair use » (débit réduit au-delà d'une certaine limite).

Le nouveau « Unlimited » est désormais à 70 dollars par mois (hors taxes, comme toujours chez Google), avec 22 Go de data (débit réduit ensuite) y compris en roaming. Les appels et SMS sont toujours illimités vers de nombreux pays.

Ce n'est pas tout : 100 go de stockage sur Google One sont compris dans le prix (normalement facturés 1,99 euro par mois). 

L'offre de base à 20 dollars par mois est toujours disponible, avec 10 dollars par Go consommé, dans la limite de 80 dollars par mois. 

Le 19 septembre 2019 à 09h54

Google Fi : le forfait mobile « illimité » à 70 dollars par mois, avec 100 Go sur Google One

De nouvelles voix pour Google Assistant dans 9 pays, dont la France

De nouvelles voix pour Google Assistant dans 9 pays, dont la France

Le 19 septembre 2019 à 09h54

Aux États-Unis, vous avez la possibilité de choisir parmi 11 voix pour Google Assistant (dont John Legend). Le reste du monde n'est pas (totalement) oublié : « aujourd’hui, nous lançons une nouvelle voix dans neuf autres langues : allemand, français, néerlandais, norvégien, italien, coréen, japonais, anglais au Royaume-Uni et anglais en Inde ». 

Elles seront déployées dans la semaine et ont été construites avec les algorithmes WaveNet de DeepMind afin de leur donner « un son naturel »… enfin dans la mesure du possible. Pour en profiter, il faudra se rendre dans l'application Assistant, puis dans Voix de l'Assistant.

Le 19 septembre 2019 à 09h54

De nouvelles voix pour Google Assistant dans 9 pays, dont la France

Orange partenaire du câble sous-marin PEACE qui reliera l’Europe à l’Asie, via l’Afrique de l’Est

Orange partenaire du câble sous-marin PEACE qui reliera l’Europe à l’Asie, via l’Afrique de l’Est

Le 19 septembre 2019 à 09h54

L'opérateur explique que « PEACE, pour "Pakistan and East Africa Connecting Europe", est un système de câble sous-marin ouvert et neutre financé par HENGTONG Optic-electric (HKT) ».

Il mesurera 12 000 km et reliera en 2021 « la France au Pakistan, à travers un unique point d’atterrissage dans la ville de Marseille, en passant par la route Europe-Asie, et la ville de Mombasa au Kenya, via un tracé court vers l’Océan Indien [...]. Il s’étendra par la suite jusqu’en Afrique du Sud, sur une longueur totale de 15 000 km ».

De son côté, Orange sera en charge de fournir et d'opérer la station d’atterrissage du câble dans le cité phocéenne. La société en profite pour acheter « 500 Gb/s de capacité sur le câble entre Marseille et le Kenya » afin de soutenir ses activités.

Le 19 septembre 2019 à 09h54

Orange partenaire du câble sous-marin PEACE qui reliera l’Europe à l’Asie, via l’Afrique de l’Est

ING Essentielle : une Mastercard (débit immédiat) gratuite « sans condition »

ING Essentielle : une Mastercard (débit immédiat) gratuite « sans condition »

Le 19 septembre 2019 à 09h54

La banque en ligne néerlandaise vient de lancer une nouvelle offre baptisée Essentielle « gratuite ». Elle vient donc marcher sur les plates-bandes des néobanques.

Elle permet d'avoir une Mastercard à débit immédiat avec un plafond de 2 000 euros d'achat (30 jours glissants) et 500 euros de retrait (7 jours glissants), dans la limite de 5 retraits par mois (1 euro chacun ensuite).

Les découverts ne sont pas autorisés, et vous n'avez pas accès à un chéquier. Aucune condition de ressource n'est demandée pour en profiter. Pour le reste, les conditions sont les mêmes que pour l'offre Intégrale.

Cette dernière ne semble pas changer d'un pouce (si ce n'est son nom Intégrale). Elle permet d'avoir une Mastercard Gold gratuite si vous versez 1 200 euros par mois sur votre compte courant, ou 5 euros par mois sans condition.

Le 19 septembre 2019 à 09h54

ING Essentielle : une Mastercard (débit immédiat) gratuite « sans condition »

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