#Le brief du 15 juin 2021

Google ouvre Workspace à tout le monde, y compris le grand public

Google ouvre Workspace à tout le monde, y compris le grand public

Le 15 juin 2021 à 08h32

Anciennement nommée G Suite, l’offre réservée initialement aux entreprises est maintenant accessible à tous les utilisateurs.

Dans les grandes lignes, on reste sur les services que l’on connaît – Gmail, Agenda, Drive, Docs, Sheets, Slides, Chat, Meet… – mais dans un format nettement plus intégré, avec une interface souvent modifiée pour faire la part belle à la collaboration.

La migration vers Workspace et sa nouvelle interface va se faire progressivement pendant l’été. Il y a cependant une condition : il faut avoir activé Google Chat depuis les options de Gmail. Pour cela, cliquez sur la roue crantée en haut à droite de l’interface, puis sur « Tous les paramètres ». Rendez-vous ensuite dans « Discussions et visioconférences » et cliquez sur Google Chat. Attention, ce changement casse l’utilisation de Hangout.

Dans quelques pays (États-Unis, Canada, Mexique, Australie, Brésil et Japon), Google lancera également une offre baptisée Workspace Individual qui offrira des capacités supplémentaires, pour l’essentiel les mêmes que pour les entreprises. L’offre se veut particulièrement adaptée aux libéraux, autoentrepreneurs et autres. Elle sera proposée à 9,99 dollars par mois, avec un tarif promotionnel de 7,99 dollars au début.

Parallèlement, Google lancera d’ici quelques semaines la préversion d’une fonctionnalité attendue de longue date : le chiffrement des données par le client. Google chiffre actuellement les données, mais la société gère elle-même les clés associées.

Il sera bientôt possible de fournir ses propres clés, créant un chiffrement sur lequel Google n’aura aucune visibilité. La firme s’est associée à plusieurs entreprises pour gérer ce nouvel aspect, dont Flowcrypt, Futurex, Thales et Virtru.

Mais « le chiffrement côté client est surtout bénéfique aux organisations stockant des données sensibles ou règlementées, comme la propriété intellectuelle, les enregistrements de santé ou les données financières. Il peut aider à satisfaire les conditions requises pour la souveraineté des données par ITAR, CJIS, TISAX, IRS 1075 et EAR ».

Côté sécurité également, on note l’arrivée de nouvelles capacités dans Drive, notamment le contrôle par les administrateurs de la manière dont les données de l’organisation sont partagés, aussi bien en interne qu’en externe. De plus, les protections contre le phishing peuvent désormais être activées pour les données stockées dans Drive.

Le 15 juin 2021 à 08h32

Google ouvre Workspace à tout le monde, y compris le grand public

Pourquoi personne en Amérique n’a été arrêté dans le cadre de l’opération Anom

Pourquoi personne en Amérique n'a été arrêté dans le cadre de l'opération Anom

Le 15 juin 2021 à 08h32

Bien qu'à l'origine de la distribution du cryptophone Anom auprès de criminels australiens dans un premier temps, puis du monde entier, le FBI n'était pas autorisé à télécharger ou à lire les messages envoyés depuis des comptes Anom situés aux États-Unis en raison des lois sur la confidentialité, s’étonne ABC.

La présidente du Conseil des libertés civiles de la Nouvelle-Galles du Sud, Pauline Wright, a  en effet expliqué que les États-Unis disposaient de « protections assez strictes concernant les droits de l'homme et la vie privée », que l'Australie n'avait pas.

Ce pourquoi « environ 15 utilisateurs d'Anom aux États-Unis » n'auraient pas été inquiétés, quand bien même le cryptophone n'avait été distribué que dans les seuls cercles criminels. 

La police australienne n'avait de son côté été autorisée à ne surveiller les cryptophones « atterissant aux États-Unis » qu'aux fins de prévenir « toute menace à la vie ».

Le 15 juin 2021 à 08h32

Pourquoi personne en Amérique n’a été arrêté dans le cadre de l’opération Anom

Stéphane Bortzmeyer se penche sur les potentiels problèmes de vie privée posés par QUIC

Stéphane Bortzmeyer se penche sur les potentiels problèmes de vie privée posés par QUIC

Le 15 juin 2021 à 08h32

L’ingénieur est revenu dans un billet de blog sur les problèmes de vie privée que pourrait entraîner une généralisation de QUIC, ce qui n’est a priori qu’une question de temps. Le protocole est depuis deux semaines environ un standard de l’Internet Engineering Task Force (IETF), sous la référence RFC 9000.

Bortzmeyer revient sur la manière dont QUIC peut être utilisé pour pister un internaute, notamment car le protocole facilite les connexions longues, jusqu’à plusieurs jours. De plus, QUIC permet la migration d’une adresse IP vers une autre. Dans le cas d’un changement d’adresse imposé par exemple par une box, la connexion survit et gère la bascule. 

En outre, il « permet à un client de mémoriser des informations qui lui permettront de se reconnecter au serveur plus vite (ce qu'on nomme le « 0-RTT ») », indique l’expert. Le serveur reconnaît ainsi rapidement un ancien client.

Pour Bortzmeyer, il n’y a pas de doute que QUIC peut être utilisé pour du pistage, justement grâce à ses capacités. Même si le protocole a été conçu pour protéger les internautes contre la surveillance d’un tiers extérieur à la communication, il pose la question de celle imposée par le serveur.

Mais il existe selon lui des dangers nettement plus grands que QUIC, notamment les cookies et le fingerprinting, qui permettent le pistage inter-serveurs (QUIC ne le peut pas). À terme, le protocole pourrait quand même poser un problème à Tor.

Un danger « théorique » pour le moment : Tor n’opère qu’en TCP, alors que QUIC fonctionne avec UDP. Il estime qu’un client QUIC pourrait lutter contre ces éventuels dangers, notamment en limitant la durée des connexions et en bloquant la migration des adresses IP. Une solution complexe, mais possible, avec un impact négatif sur les performances.

« Comme souvent en sécurité, on est donc face à un compromis. Si on ne pensait qu'à la vie privée, on utiliserait Tor tout le temps… Les navigateurs Web, par exemple, optimisent clairement pour la vitesse, pas pour la vie privée », conclut Bortzmeyer.

Le 15 juin 2021 à 08h32

Stéphane Bortzmeyer se penche sur les potentiels problèmes de vie privée posés par QUIC

TextStyleBrush, le projet de Facebook pour remplacer à la volée du texte sur des photos

TextStyleBrush, le projet de Facebook pour remplacer à la volée du texte sur des photos

Le 15 juin 2021 à 08h32

TextStyleBrush est une technologie basée sur l’apprentissage automatique non supervisé. Traduction, le modèle est entraîné avec des données « inconnues », sans que personne ne lui ait donné la moindre indication. Il devait de lui-même créer des recoupements et trouver des liens.

Facebook lui a donné « à manger » une montagne de photos contenant des textes dans des zones délimitées, notamment des panneaux et étiquettes en tous genres. À quelle fin ? pouvoir remplacer ces textes à la volée.

Via plusieurs exemples, Facebook montre le potentiel de sa technologie. Dans une vidéo relativement impressionnante, on peut voir comment, depuis la photo d’un texte, on peut extraire un mot, dont on va ensuite appliquer le style à un autre mot.

Selon l’éditeur, TextStyleBrush fonctionne aussi bien avec les polices que l’écriture manuscrite. La photo de l’étal de légumes montre également la limite de la technologie, puisque certains textes ne sont pas traduits.

Mais cette même photo montre justement tout le potentiel, car TextStyleBrush peut être utilisé dans des applications de réalité augmentée, par exemple pour afficher des traductions à la volée des panneaux dans une rue, des instructions, etc. Le tout en gardant le même style graphique que le texte d’origine. 

« Bien qu’il s’agisse d’un projet de recherche, il pourrait un jour débloquer un nouveau potentiel pour l’expression personnelle créative comme les messages personnalisés et légendes, et pose les bases d’innovations futures comme les traductions photo-réalistes des langages en réalité augmentée ».

Ne faut-il pas craindre cependant un détournement de cette technologie, à des fins notamment de deep fakes ? Facebook joue justement la carte de la transparence : 

« En publiant les capacités, méthodes et résultats de ces recherches, nous espérons inciter le dialogue et la recherche dans la détection d’abus potentiels sur ce type de technologie, comme les attaques deep fakes sur les textes – un défi critique et émergent dans le champ de l’IA ».

Le 15 juin 2021 à 08h32

TextStyleBrush, le projet de Facebook pour remplacer à la volée du texte sur des photos

Un microscope quantique pour voir de nouvelles structures biologiques

Un microscope quantique pour voir de nouvelles structures biologiques

Le 15 juin 2021 à 08h32

Les microscopes « classiques » utilisent des sources lumineuses intenses pour observer la matière ; plus l’intensité est élevée plus les détails sont nombreux. Problème, cela peut altérer la matière à un certain niveau.

« La théorie prédit que l'imagerie biologique peut être améliorée sans augmenter l'intensité lumineuse en utilisant des corrélations de photons quantiques », expliquent des chercheurs de l’université de Queensland en Australie.

Dans leur publication scientifique dans Nature, ils montrent « expérimentalement que les corrélations quantiques permettent un rapport signal/bruit au-delà de la limite de photodommage de la microscopie classique ».

Selon les scientifiques, « les corrélations [quantiques] permettent l'imagerie des liaisons moléculaires au sein d'une cellule avec un rapport signal/bruit amélioré de 35 % […] Cela permet l'observation de structures biologiques » qui n’auraient pas été visibles autrement. 

Le 15 juin 2021 à 08h32

Un microscope quantique pour voir de nouvelles structures biologiques

YouTube : Google interdit certains secteurs (dont la politique) de ses espaces publicitaires Masthead

YouTube : Google interdit certains secteurs (dont la politique) de ses espaces publicitaires Masthead

Le 15 juin 2021 à 08h32

La plateforme de streaming rappelle que « les bannières Masthead YouTube vous permettent de présenter votre marque, votre produit ou votre service dans un format d'annonce vidéo native s'affichant dans le flux d'accueil YouTube sur tous les appareils ».

Comme repéré par Axios, certains types de publicités sont désormais interdits dans ces emplacements : casinos et paris sportifs, vente d’alcool, marque de boissons alcoolisées et « les publicités à caractère politique ».

Le 15 juin 2021 à 08h32

YouTube : Google interdit certains secteurs (dont la politique) de ses espaces publicitaires Masthead

Colis Privé passe la « première étape de son projet d’introduction en bourse »

Colis Privé passe la « première étape de son projet d’introduction en bourse »

Le 15 juin 2021 à 08h32

Après Believe et OVHcloud, c'est au tour du spécialiste de la livraison d'évoquer sa prochaine cotation sur Euronext à Paris, juste avant l'ouverture de VivaTech. Là aussi, il s'agit principalement d'aller dans le sens de la communication du secrétariat d'État au numérique qui vante la multiplication de ces opérations et levées de fonds ces dernières semaines.

Car il ne s'agit pour le moment que de « l’approbation de son document d’enregistrement en date du 11 juin 2021 par l’Autorité des marchés financiers (AMF) sous le numéro I.21 - 031 ». Une première étape avant bien d'autres, aucune date précise n'étant donnée pour le moment. D'ailleurs, comme le veut la tradition, la société précise que « la réalisation de cette opération reste soumise à l’approbation par l’AMF du prospectus relatif à l’offre ainsi qu’à des conditions de marchés favorables ». 

Colis Privé Group explique que l'explosion de la livraison ces derniers mois l'a incitée à sauter le pas et donne quelques chiffres. Ainsi, elle décompte « près de 64 millions de colis livrés en 2020 et 70 millions de colis livrés sur la période de 12 mois close le 31 mars 2021 », soit « un volume quotidien moyen de plus de 240 000 colis livrés en 2020 avec des pics à plus de 420 000 colis livrés par jour ».

Amazon est son principal client et actionnaire pour 9,65 %. Le géant américain « représentait, en 2020, 38 % du volume total des colis livrés par le Groupe contre 59 % en 2018. Au 31 décembre 2020, les 10 premiers clients du Groupe ont représenté un total de 66 % du chiffre d’affaires du Groupe au cours de l’exercice 2020, contre  81 % au cours de l’exercice 2018 », preuve d'une diversification croissante. 

Dans son communiqué, Colis Privé Group évoque ses perspectives financières, de croissance des marges et des services, d'expansion à l'international ou sa volonté de réduire son impact écologique. Mais ne dit pas un mot sur l'évolution de sa politique sociale, alors que les conditions de travail des livreurs de ces entreprises sont parfois difficiles.

Ils sont 3 100 à travailler pour l'entreprise, « au sein d’un réseau réparti sur 4 hubs et 101 agences implantées sur tout le territoire ».

Le 15 juin 2021 à 08h32

Colis Privé passe la « première étape de son projet d’introduction en bourse »

Automattic (WordPress) se paie Day One

Automattic (WordPress) se paie Day One

Le 15 juin 2021 à 08h32

Cette application peut se comparer à un journal intime. Si Tumblr permet à WordPress.com de s’ouvrir vers les autres, Day One permet au contraire de se concentrer sur soi.

L’intégration aux autres services d’Automattic (WordPress et Tumblr) permettra de partager certains éléments publiquement si cela vous intéresse. De même, l’importation de contenus de WordPress.com et Tumblr dans Day One « est sur la feuille de route à court terme », explique Automattic.

Day One reste (pour le moment ?) sous la direction de Paul Mayne, son actuel CEO et fondateur.

Le 15 juin 2021 à 08h32

Automattic (WordPress) se paie Day One

L’ordinateur TI-99/4A fête ses 40 ans

L’ordinateur TI-99/4A fête ses 40 ans

Le 15 juin 2021 à 08h32

En 1979, la société Texas Instruments présente l’un des premiers ordinateurs personnels, le TI-99/4. À titre de comparaison, le PC1512 d’Amstrad n’arrivera que plusieurs années plus tard, au milieu des années 80. 

En juin 1981, il y a donc tout juste 40 ans, c’était au tour du TI-99/4A d’être dévoilé. Ce petit changement de référence vient de la puce utilisée : un TMS9918A au lieu d’un TMS9918. La principale différence ? Du changement du côté graphique avec le support du mode bitmap. 

How-To Geek propose une petite rétrospective à l’occasion de ce quarantième anniversaire.

Le 15 juin 2021 à 08h32

L’ordinateur TI-99/4A fête ses 40 ans

Pour les opérateurs, pas de redevance copie privée sur le reconditionné

Pour les opérateurs, pas de redevance copie privée sur le reconditionné

Le 15 juin 2021 à 08h32

La redevance copie privée « ne s’applique pas aux supports reconditionnés à l’heure actuelle ». Voilà ce qu’affirmait le 10 juin la députée Virginie Duby-Muller. 

« Si ! », lui avait répondu Roselyne Bachelot. « Ils y sont bien sûr assujettis. Je ne sais pas pourquoi ce canard vole encore, alors que les choses sont parfaitement claires ! », insistait la ministre, quelques minutes plus tard.

Nous avions déjà eu la confirmation par Free que la redevance ne s’appliquait pas à ses téléphones reconditionnés. Même réponse visiblement faite par Orange, SFR et Bouygues Telecom à notre confrère Raphael Grably (BFM).

Ainsi, pour ces quatre géants, se confirme que l’amendement gouvernemental prévoyant un barème spécifique frappant le reconditionné va bien entraîner une redevance en plus. Un exploit réalisé dans le cadre d’une proposition de loi initialement prévue pour verdir le numérique.

Le 15 juin 2021 à 08h32

Pour les opérateurs, pas de redevance copie privée sur le reconditionné

Cédric O se prend les pieds dans le tapis boursier

Cédric O se prend les pieds dans le tapis boursier

Le 15 juin 2021 à 08h32

Le secrétaire d'État en charge du numérique était hier l'invité d'Hedwige Chevrillon sur BFM Business. Il était venu vanter la stratégie numérique du gouvernement, les multiples levées de fonds et annonces d'introduction en bourse faites juste avant l'ouverture du salon VivaTech (dont la chaîne est partenaire). 

À cette occasion, il a d'ailleurs salué les futures cotations de Belive, OVHcloud et Colis Privé à Euronext Paris, précisant que « si nous réussissons ces entrées en bourse, cela ouvrira la porte à tous les autres ». Ce qui l'a mené à en faire un peu trop.

Il a en effet déclaré qu'« en 25 ans, dans la tech française, seuls Dassault Systèmes et Worldline ont été introduits en bourse ». De quoi provoquer de nombreuses réactions chez les observateurs du secteur, qui lui ont rappelé qu'Iliad (Free) a été introduit en 2004.

« Soitec, Ubi Soft, Pharmagest, Esker, Parrot, Claranova, Nacon, McPhy, X-Fab, Median technologies, Kalray, etc. et si Colis Privé est aussi une tech, alors on peut en rajouter un paquet d'autres en 25 ans », a pour sa part taclé Frédéric Montagnon. 

De multiples noms sont donnés en réaction à ce tweet, auquel Cédric O n'a pas donné suite. Daniel Broche ajoute : « fût une époque où l'ecommerce c'était de la tech FR avec des présences en bourse comme @LeGuide_com @rueducommerce et @LDLC ». 

On peut également citer 2CRSi, ancien partenaire de Blade/Shadow, spécialiste de la conception de serveurs maison, une activité importante dans le secteur et plutôt rare. La société se développe d'ailleurs à l'international ces dernières années, ayant été introduite en bourse en 2018

Le 15 juin 2021 à 08h32

Cédric O se prend les pieds dans le tapis boursier

Le pass sanitaire au Conseil d’État ce 18 juin

Le pass sanitaire au Conseil d’État ce 18 juin

Le 15 juin 2021 à 08h32

Vendredi, 10 h, le Conseil d’État examinera le référé tout juste déposé par la Quadrature du Net. À l’index, le « pass sanitaire », programmé par la loi du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire. 

Jusqu’au 30 septembre 2021, le Premier ministre peut prendre un décret pour conditionner la circulation des personnes ou l’accès à certains lieux à la fourniture d’un tel document : résultat d’un test négatif, présentation d’un statut vaccinal ou certificat de rétablissement à la suite d'une contamination, sur papier ou sous format numérique.

La loi exige néanmoins que cette présentation soit toujours « réalisée sous une forme ne permettant pas aux personnes habilitées ou aux services autorisés à en assurer le contrôle de connaître la nature du document ni les données qu'il contient ».

Un décret du 7 juin est venu détailler les modalités

Sauf que le passage en pratique de ce système de pass sanitaire a pu surprendre. « Le ministre des Solidarités et de la Santé a déployé un dispositif permettant de générer des passes sanitaires comportant [...] de nombreuses données personnelles dont des données de santé, et en permettant la collecte de ces données via un code en deux dimensions », résume l’avocat de la Quadrature du Net dans son action en référé déposée au Conseil d’État. 

Selon Me Alexis Fitzjean Ó Cobhthaigh, « la présence de ces informations sur l’état civil et sur la santé des personnes détentrices des pass sanitaires constitue une ingérence grave et manifestement illégale dans plusieurs libertés fondamentales parmi lesquelles le droit à la vie privée et le droit à la protection des données personnelles ». 

De plus, les données sont « accessibles à n’importe quelle personne qui scanne le code en deux dimensions », en contrariété manifeste avec la loi de sortie d’état d’urgence.  

Après une pluie d’arguments, l’association réclame la suspension de ce pass sanitaire mais également celle du décret du 7 juin.

Elle demande au Conseil d’État d’enjoindre au ministre de la Santé de cesser de délivrer des pass qui contiendraient des codes en deux dimensions comportant des informations relatives à l’état civil des personnes ou des données de santé. 

Et ce, sous astreinte de 1 024 euros par jour de retard.

Le 15 juin 2021 à 08h32

Le pass sanitaire au Conseil d’État ce 18 juin

Fermer