#Le brief du 14 juin 2023

Le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft bloqué par un juge aux États-Unis

Le rachat d'Activision Blizzard par Microsoft bloqué par un juge aux États-Unis

Le 14 juin 2023 à 05h13

Au cours des derniers mois, l'autorité britannique de la concurrence (CMA) a dit non à ce rachat annoncé en janvier 2022, tandis que l'Europe a dit oui sous condition.

De son côté, la FTC américaine est également fermement opposée à cette transaction. Elle a lancé une procédure administrative et une audience est prévue pour cet été, « mais des articles de presse ont circulé "suggérant que (Microsoft et Activision) envisageaient sérieusement de finaliser l’acquisition" malgré cette procédure et l’interdiction de la CMA », explique l'AFP.

Face à cette situation, la FTC a demandé à un tribunal de bloquer l'opération en attendant que la procédure en cours soit terminée. Un juge vient d'accéder à cette requête selon Reuters.

Le 14 juin 2023 à 05h13

Le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft bloqué par un juge aux États-Unis

Noctua : un kit pour décaler le ventirad AM5 de 7 mm et baisser la température de 1 à 3 °C

Noctua : un kit pour décaler le ventirad AM5 de 7 mm et baisser la température de 1 à 3°C

Le 14 juin 2023 à 05h13

Le fabricant explique que sur les processeurs d'AMD, la partie qui chauffe le plus ne se trouve pas au centre, mais vers le bas du processeur. Il propose ainsi de nouvelles barres de montage prenant en compte cette conception et décalant légèrement le ventirad vers le bas du socket. Une vidéo de présentation permet de bien comprendre de quoi il s'agit.

Ce n'est pas nouveau, et on retrouvait déjà cette spécificité sur AM4, mais Noctua n'avait alors « constaté que des améliorations relativement faibles dans la plage de 0,5 à 1 °C », explique Roland Mossig (PDG de Noctua). Sur AM5, il en est autrement avec un gain typique compris entre 1 et 3 °C. Bien que pensé pour AM5, l'adaptateur Noctua peut aussi être utilisé sur AM4. 

Quatre kits sont disponibles en fonction de votre ventirad (NM-AMB12, NM-AMB13, NM-AMB14 et NM-AMB15). Le kit est proposé à 4,90 euros sur Amazon. Une foire aux questions est disponible par ici pour plus de détails.

Le 14 juin 2023 à 05h13

Noctua : un kit pour décaler le ventirad AM5 de 7 mm et baisser la température de 1 à 3 °C

La CNIL suédoise inflige une amende de 5 millions d’euros à Spotify

La CNIL suédoise inflige une amende de 5 millions d'euros à Spotify

Le 14 juin 2023 à 05h13

L'Integritetsskyddsmyndigheten (IMY), l'autorité suédoise de la protection des données, a annoncé avoir infligé une amende de 58 millions de couronnes suédoises, environs 5 millions d'euros, au géant suédois du streaming Spotify, indique l'AFP. L'autorité explique que l'entreprise n'informe pas assez précisément les utilisateurs de sa plateforme sur la manière dont elle utilise leurs données, ce qui est contraire au RGPD.

« Une personne qui demande l'accès à ses données doit pouvoir comprendre facilement comment l'entreprise utilise ces données. En outre, les données personnelles difficiles à comprendre, telles que celles de nature technique, peuvent nécessiter des explications non seulement en anglais, mais aussi dans la langue maternelle de la personne concernée. Dans ces domaines, nous avons constaté certaines lacunes », déclare Karin Ekström, l'une des conseillères juridiques qui a dirigé la supervision.

L'IMY précise que Spotify a « pris plusieurs mesures en vue de satisfaire aux exigences du droit d'accès des personnes et les lacunes qui ont été découvertes sont considérées dans l'ensemble comme étant d'un faible niveau de gravité ».

Mais le montant est justifié par le nombre d'utilisateurs de la plateforme et sa place dans le secteur du streaming.

L'association noyb, à l'origine de la plainte, a salué cette décision tout en déplorant son temps de traitement (plus de quatre ans).

Le 14 juin 2023 à 05h13

La CNIL suédoise inflige une amende de 5 millions d’euros à Spotify

La revue Nature interdit l’utilisation d’images créées par une IA générative

La revue Nature interdit l’utilisation d’images créées par une IA générative

Le 14 juin 2023 à 05h13

La revue scientifique Nature a décidé de bannir toute utilisation d'image ou vidéo créée à l'aide d'outils d'intelligence artificielle générative (en dehors d'articles portant spécifiquement sur l'IA, évidemment), explique-t-elle dans un édito publié la semaine dernière, « du moins dans un avenir prévisible ».

Cette décision a été prise après plusieurs mois de discussion suite aux sorties d'outils comme ChatGPT et Midjourney.

Les artistes, photographes, vidéastes et illustrateurs avec lesquels la revue collabore devront confirmer qu'ils n'ont utilisé aucun outil de ce genre. Une note précisant cet engagement a aussi été publié sur le site de la revue.

La revue explique que c'est « une question d'intégrité » : « En tant que chercheurs, rédacteurs et éditeurs, nous avons tous besoin de connaître les sources des données et des images, afin de pouvoir vérifier leur exactitude et leur véracité. Les outils d'IA générative existants ne permettent pas d'accéder à leurs sources pour que cette vérification puisse avoir lieu. », précise-t-elle.

La revue justifie cette décision aussi par le fait que ces outils ne citent pas leurs sources alors que c'est « un principe fondamental de la science et de l'art ». La revue évoque aussi le respect du droit à l'image ainsi que du droit d'auteur.

Pourtant, elle ne prend, à l’heure actuelle, pas en compte ces critères quand il s'agit de textes : « Pour l'instant, Nature autorise l'inclusion de textes produits avec l'aide de l'IA générative, à condition que cela se fasse avec des mises en garde appropriées ». L'édito précise quand même qu' « aucun outil LLM ne sera accepté en tant qu'auteur d'un article de recherche ».

Le 14 juin 2023 à 05h13

La revue Nature interdit l’utilisation d’images créées par une IA générative

Les modèles d’IA génératifs renforcent les biais humains

Les modèles d’IA génératifs renforcent les biais humains

Le 14 juin 2023 à 05h13

Dans un long format interactif, Bloomberg détaille comment des machines comme Stable Diffusion aggravent les biais sociaux présents dans la société dans les images qu’elles produisent. Un problème que l'on retrouve également dans l'intelligence artificielle, comme l'expliquait déjà la CNIL en 2018.

Le sujet n’est pas neuf dans le secteur de l’intelligence artificielle : en 2018, la chercheuse Joy Buolamwini montrait par exemple des biais de genre et d’ethnicité dans les technologies courantes de reconnaissance faciale. Les biais présents dans les données et produits par les modèles d’IA sont plus largement un large sujet de travail.

Mais après analyse de 5 000 images produites par Stable Diffusion, Bloomberg démontre que des technologies de générations d’images grâce à des requêtes textuelles aggravent le problème initial. L’expérience a consisté à faire produire à Stable Diffusion des images correspondant à sept emplois considérés comme « à hauts salaires » aux États-Unis et à sept autres emplois « à bas salaires », ainsi qu’à trois catégories liées à la criminalité.

Résultat des courses : la machine avait tendance à renvoyer des visages à la peau plus claire pour les emplois les mieux payés, et à peau plus foncée pour les moins bien payés. De même, en termes de genre, avec beaucoup plus d’hommes côté professions les mieux payées, beaucoup plus de femmes dans les moins bien payées, le tout de manière beaucoup plus accrue que dans la réalité. À la demande de générer des images de médecins, la machine a par exemple produit un jeu comprenant 7 % de femmes, alors que celles-ci constituent 39 % de la profession aux États-Unis.

L’un des problèmes, explique la directrice de Black Girls Code Heather Hile au média économique, est qu’« à force de se voir ou de ne pas se voir » dans des représentations visuelles, « les gens en déduisent qu’ils ne sont peut-être pas à leur place » dans tel ou tel type d’activité.

Bloomberg a expliqué avoir choisi Stable Diffusion parce que son modèle est gratuit et transparent, contrairement à ses principaux concurrents Midjourney ou Dall-E.

Le modèle est entraîné sur LAION 5B, la plus grande banque d’images ouverte au monde - qui embarque son propre lot de biais.

Ces outils sont déjà intégrés dans des applications de communication visuelle développées par Adobe ou Canva. Ils sont, aussi, utilisés par des partis dans des communications politiques.

Le 14 juin 2023 à 05h13

Les modèles d’IA génératifs renforcent les biais humains

Un atlas de l’automatisation en Suisse

Un atlas de l’automatisation en Suisse

Le 14 juin 2023 à 05h13

La branche suisse de l’ONG Algorithm Watch a publié un atlas de l’automatisation en Suisse.

Le but, explique-t-elle dans sa présentation : permettre un débat plus informé, en donnant des informations précises sur les espaces sociaux dans lesquels des algorithmes sont déployés.

La base de données ne « vise pas l’exhaustivité », précise AlgorithmWatch, mais permet d’illustrer des cas d’usages développés dans le secteur public comme privé, que ce soit pour de la prise de décision, de la prédiction, de la recommandation ou tout autre cas influant sur des décisions humaines ou produisant du contenu utilisé ensuite par les humains.

On y trouve ainsi une sélection d’outils en fonction des cantons, ou du type de population recherchée – population générale, demandeurs d’emploi, propriétaires de voiture, etc. Entre autres exemples, on apprend ainsi le recours aux technologies de Clearview par la police et les administrations de Saint Gallen et Zürich, ou à celles d’IBM (Watson Health et Watson for genomics) par les institutions médicales de Genève.

Le 14 juin 2023 à 05h13

Un atlas de l’automatisation en Suisse

« Dorlotons Dégooglisons » : Framasoft dépasse son objectif

« Dorlotons Dégooglisons » : Framasoft dépasse son objectif

Le 14 juin 2023 à 05h13

Nous vous l’expliquions dans un précédent article : Framasoft a lancé mi-mai une campagne de financement intitulée « Dorlotons Dégooglisons », dans le but de rendre visible le travail de maintenance et de soin nécessaire au bon fonctionnement de ses outils libres.

Comme prévu, l’association a ouvert le nouveau Framagroupes le 7 juin, pour pallier la surcharge du service Framalistes.

Surtout, elle a publié le 13 juin un billet de blog dans lequel elle annonce avoir dépassé son objectif de 60 000 euros de levés - et remercie chaudement les participants.

Au moment de la publication, la campagne avait recueilli les participations de 1 500 personnes, à hauteur de 75 000 euros, soit 127 % de l’objectif.

Le 14 juin 2023 à 05h13

« Dorlotons Dégooglisons » : Framasoft dépasse son objectif

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