#Le brief du 20 mai 2025

Le département des Hauts-de-Seine victime d’une cyberattaque « de grande ampleur »

Le 20 mai 2025 à 12h57

C’est via un message sur plusieurs réseaux sociaux (sur X et Facebook par exemple) que le compte officiel du département annonce avoir « été victime d’une cyber attaque de grande ampleur ». La conséquence est importante : « l’ensemble des systèmes d’information et des moyens de communication habituels ont été désactivés pour une période indéterminée ».

L’ampleur des dégâts n’est pas connue, nous pouvons simplement dire que le site officiel du département est pour le moment en ligne. Le site de l'environnement numérique des collèges des Hauts-de-Seine répond, mais pas le portail des subventions e-partenaires.

Sur LinkedIn, Muriel Hoyaux Mallat (directeur du pôle communication au département) affirme que « toutes les mesures sont mises en œuvre pour évaluer l’impact, protéger les données des agents et des usagers et rétablir les accès au réseau et aux applications ». Bien évidemment, toutes les équipes et prestataires « sont pleinement mobilisés en ce sens ».

Sophie Guilbaud (directrice adjointe des solidarités territoriales) ajoute que ses services restent « joignables sur [leurs] téléphones professionnels ». Elle ajoute que « les services des solidarités territoriales maintiennent l'accueil du public ». Ce qui est confirmé par la directrice des solidarités, Anne Rouville-Drouche, qui précise que les solidarités territoriales comprennent « les PMI et centres de santé sexuelle ».

Guillaume Ors (directeur de l'Innovation Numérique et des Systèmes d'Information au Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis) en profite pour tirer la sonnette d’alarme : « On a longtemps cru que ces scénarios restaient l’apanage des hôpitaux, des labos ou d’OVH. Mais non : les collectivités locales sont en première ligne. Et parfois sans bouclier ».

Le 20 mai 2025 à 12h57

Le département des Hauts-de-Seine victime d’une cyberattaque « de grande ampleur »

Ubuntu 25.10 a une feuille de route chargée

Le 20 mai 2025 à 08h45

Vendredi dernier, Canonical a publié sa feuille de route pour Ubuntu 25.10, alias Questing Quokka. Phoronix a rappelé à cette occasion que cette version est une « LTS-1 », c’est-à-dire la dernière avant une nouvelle LTS (Long Term Support). Ces versions sont souvent riches en nouveautés, Canonical se dépêchant d’en ajouter autant que possible, afin de s’assurer qu’elles seront au niveau de la LTS suivante.

La feuille de route reflète cette ambition. On trouvera ainsi le nouveau GNOME 49 et ses applications de base, dont la visionneuse Loupe, l’émulateur de terminal Ptyxis, et peut-être Showtime en remplaçant de Totem, comme nous l’indiquions la semaine dernière. Pour l’instant, c’est la version 6.17 du noyau Linux qui est prévue.

Mais ce n’est que le sommet de l’iceberg. Ubuntu 25.10 doit également embarquer le support de Variable Refresh Rate (VRR), lisser le support des GPU NVIDIA dans Wayland, proposer pour la première fois une session desktop compatible avec l’architecture RISC-V, prendre en charge la puce TPM pour la fonction Full Disk Encryption, ou revoir le nombre de demandes d’autorisation dans l’interface.

Canonical prévoit en outre certaines tâches en parallèles, comme améliorer la documentation du système, une meilleure intégration de Microsoft Entra ID, ainsi qu’une préparation à l’European Accessibility Act.

Les principales dates du développement d’Ubuntu 25.10 sont connues : Feature Freeze le 16 aout, User Interface Freeze le 4 septembre, bêta publique le 18 septembre et version finale le 9 octobre.

Le 20 mai 2025 à 08h45

Ubuntu 25.10 a une feuille de route chargée

Thales, Radiall et Foxconn en discussion pour produire des semi-conducteurs en France

Le 20 mai 2025 à 07h56

C’est via un communiqué des plus succincts que les trois entreprises annoncent leur partenariat : « Thales, Radiall et FoxConn annoncent avoir engagé des discussions préliminaires pour explorer la possibilité de créer, en France, une capacité industrielle d’assemblage et de test externalisée de semi-conducteurs ».

Ils visent à produire « plus de 100 millions de composants de type System In Package (SIP) par an d'ici 2031 ». Les secteurs ciblés sont l’aérospatial, l’automobile, les télécommunications et la défense. Pour les détails (emplacement du site, délais…), on repassera.

« Cette initiative ambitionne d’accueillir d’autres acteurs industriels afin de soutenir un investissement qui
pourrait dépasser 250 millions d’euros et assurer un solide leadership européen à ce projet
 », indique le communiqué.

Foxconn (alias Hon Hai Precision Industry Company) est une société taïwanaise (très bien implantée en Chine) souvent présentée comme le plus important fabricant d’informatique. Au dernier trimestre, son chiffre d'affaires était de 47 milliards d’euros pour un bénéfice net de 1,24 milliard d’euros.

Radiall de son côté est une entreprise française qui conçoit des « composants d'interconnexion ». Ses domaines d’activité sont l’aéronautique, la défense, le spatial, les télécoms… Ce n’est pas sans rappeler les domaines d’expertise de Thales.


Le 20 mai 2025 à 07h56

Thales, Radiall et Foxconn en discussion pour produire des semi-conducteurs en France

Redémarrages en boucle : Windows 10 et 11 pris dans un feu croisé

Le 20 mai 2025 à 07h44

En fin de semaine dernière, nos confrères de Neowin relataient l’apparition de nombreux témoignages de redémarrages en boucle depuis l’arrivée des derniers correctifs de sécurité de Microsoft. Le problème venait plus précisément de la mise à jour KB5058379, qui entrainait notamment des demandes répétées de récupération de la part de BitLocker, responsable du chiffrement intégral du disque. Le bug affectait aussi bien Windows 11 que Windows 10.

Microsoft avait rapidement publié un article sur le sujet, évoquant une possible incompatibilité avec Intel TXT (Trusted Execution Technology). Cette technologie, disponible sur tous les processeurs compatibles vPro du fondeur, permet d’exploiter la sécurité matérielle (dont la puce TPM) pour sécuriser les données et les applications. La solution donnée était alors efficace, mais frustrante : se rendre dans les paramètres du BIOS et désactiver TXT.

La fiche a depuis été mise à jour. On peut y lire que l’incompatibilité entraine un plantage du processus lsass.exe (Local Security Authority Server Service), utilisé pour authentifier les utilisateurs en appliquant les politiques locales de sécurité. Le plantage entraine automatiquement le lancement d’Automatic Repair pour tenter de restaurer le fonctionnement nominal de la machine, ce qui réclame la clé BitLocker… pour laquelle lsass.exe et Intel TXT se battent, sans se mettre d’accord.

Comme l’indique Microsoft, la mise à jour peut tenter plusieurs fois de s’installer, avant que Startup Repair prenne le relai et revienne à la mise à jour précédente. En cas d’échec de l’opération, une boucle de redémarrage se met en place, revenant systématiquement à l’écran de récupération BitLocker.

Microsoft dit travailler en urgence à un correctif logiciel. Le problème ne devrait concerner que les entreprises, auxquelles sont destinés les processeurs compatibles vPro d’Intel.

Le 20 mai 2025 à 07h44

Redémarrages en boucle : Windows 10 et 11 pris dans un feu croisé

Fermer