#Le brief du 04 juin 2025

Kidnappings dans le milieu des cryptomonnaies : le commanditaire présumé arrêté

Le 04 juin 2025 à 17h03

Visé par plusieurs mandats d’arrêts internationaux, Badiss Mohammed Bajjou, 24 ans, a été interpellé au Maroc ce 3 juin, d’après les informations du Parisien.

Originaire du Chesnay, dans les Yvelines, le jeune homme est suspecté d’avoir commandité l’agression commise le 20 juillet 2023 contre une femme de 56 ans, à Élancourt, afin que son fils paie une rançon en cryptomonnaie.

Depuis ce premier coup réussi, il aurait orchestré l’enlèvement spectaculaire de David Balland, cofondateur de Ledger, en janvier.

Les ravisseurs avaient sectionné un doigt de l’entrepreneur pour augmenter la pression sur ses proches et obtenir une rançon.

La justice explore par ailleurs les liens de Badiss Mohammed Bajjou avec les enlèvements et tentatives d’enlèvements des dernières semaines. L’un a conduit à une nouvelle mutilation de victime. Le second, qui visait la fille d’un entrepreneur du monde des cryptoactifs, a échoué.

Pour la justice française, l’arrestation de Badiss Mohammed Bajjou est une première étape pour endiguer ce phénomène de « cryptorapts ».

Le suspect semble toutefois avoir profité de sa présence au Maroc pour obtenir la double nationalité marocaine. Or, le pays n’extrade pas ses ressortissants.

Le 04 juin 2025 à 17h03

Kidnappings dans le milieu des cryptomonnaies : le commanditaire présumé arrêté

Après la version iPhone, Adobe lance son Photoshop sur Android

Le 04 juin 2025 à 12h40

En février, Adobe s’est essayé pour la troisième fois à une déclinaison mobile de Photoshop, d’abord sur iPhone. Contrairement aux deux tentatives précédentes, il ne s’agissait pas cette fois d’une variante tactile aux fonctions largement amputées, mais d’une application comme on pouvait l’attendre. Les fonctions étaient nombreuses – sans atteindre bien sûr leurs équivalentes pour ordinateurs – et on retrouvait toutes les capacités principales.

Une version pour Android est désormais disponible. Il s’agit pour l’instant d’une bêta, mais ce statut de préversion s’accompagne d’un avantage certain : tant que durent les tests, l’application est complètement gratuite. La version finale nécessitera un abonnement, comme sur iPhone.

Cette version Android ne contient pas toutes les fonctions, mais beaucoup sont déjà disponibles. On retrouve bien sûr les calques et masques. Tous les outils dopés à l’IA sont présents pour faciliter la sélection, la modification, le remplacement ou la suppression des éléments. On note aussi le pinceau de correction des taches, le remplissage génératif, les sélections précises via Sélection d’objet et Baguette magique, les modes de fusion, les clones ou encore les recadrages (mais uniquement en fonction du ratio pour l’instant).

On ne sait pas combien de temps durera la bêta, ni si des mises à jour seront proposées pour ajouter des fonctions avant la version finale. En revanche, on sait ce que l’application réclame : un appareil avec Android 11 au moins et un minimum de 6 Go de mémoire, même si Adobe précise que 8 Go sont recommandés. L’application elle-même a besoin de 600 Mo d’espace libre.

Enfin, cette version mobile de Photoshop est connectée et réclame un compte pour fonctionner.

Le 04 juin 2025 à 12h40

Après la version iPhone, Adobe lance son Photoshop sur Android

Meta investit de nouveau dans le nucléaire, cette fois dans l’Illinois

Le 04 juin 2025 à 11h26

Si toutes les grandes entreprises américaines de la tech avaient un programme carbone censé atteindre la neutralité vers 2030, presque aucune aujourd’hui ne communique sur ce thème. La faute à l’intelligence artificielle générative, qui a fait s’envoler la consommation.

Oracle, Amazon, Microsoft puis Meta ont tous annoncé des investissements dans le nucléaire. Les géants n’ont rien dit sur la neutralité carbone, l’explosion de l’IA ayant chamboulé les projets dans ce domaine. On peut imaginer néanmoins que l’énergie nucléaire est un bon moyen d’obtenir une grande quantité d’électricité sans faire exploser le compteur des gaz à effet de serre.

Crédits : Daniel Schwen, Wikipedia

Et voilà que Meta investit de nouveau dans le nucléaire. Dans un communiqué publié hier soir, la société Constellation Energy a annoncé un partenariat de 20 ans sur la centrale du Clinton Clean Energy Center, située à Clinton dans l’Illinois. L’accord porte sur les 1 121 MW de la centrale, bien que ce chiffre doive augmenter de 30 MW grâce à une modernisation des installations, « préserver 1 100 emplois locaux bien rémunérés, générer 13,5 millions de dollars de recettes fiscales annuelles et ajouter 1 million de dollars de dons à des organisations caritatives locales sur une période de cinq ans », explique Constellation.

Comme l’indique également l’entreprise, la centrale devait initialement fermer en 2017 « après des années de pertes financières ». Ce n’est que grâce à l’arrivée du Future Energy Jobs Act que la centrale a perduré, perfusée à l’argent public jusqu’en 2027. L’accord signé avec Meta permet d’étendre l’exploitation de la centrale jusqu’en 2047. Constellation envisage également la construction d’un autre réacteur sur le site.

Le 04 juin 2025 à 11h26

Meta investit de nouveau dans le nucléaire, cette fois dans l’Illinois

ChatGPT étend sa « mémoire » à tous les utilisateurs gratuits

Le 04 juin 2025 à 09h09

OpenAI a lancé en avril sa fonction Memory pour ChatGPT. Réservée aux personnes détentrices d’un abonnement payant, elle permet de retenir des informations entre plusieurs sessions d’utilisation. Par exemple, si l’on évoque dans ChatGPT une allergie alimentaire, le service s’en souviendra et n’évoquera pas cet aliment dans des idées de recettes. Du moins en théorie.

Depuis hier soir, cette fonction est disponible pour tous, a annoncé Sam Altman. Sous une certaine forme en tout cas, car la capacité à retenir des informations sera moindre que pour les comptes payants. Memory garde cependant son potentiel de transformer la manière d’interagir avec ChatGPT, en rendant l’expérience plus personnelle.

Boite de conserve avec du faux cerveau en cube pixelisé par Flock

Ce point ne plaira pas à tout le monde. En Europe et dans plusieurs autres pays comme le Royaume-Uni et le Lichtenstein, la fonction n’est d’ailleurs pas activée par défaut. Il faudra se rendre dans Paramètres > Personnalisation > Mémoire > Référence à l'historique de chat pour l'activer. Dans le reste du monde, dont les États-Unis, elle est activée par défaut mais peut être coupée dans les paramètres.

Pour les personnes qui ne connaitraient pas le fonctionnement de cette mémoire, il faut la distinguer du fonctionnement habituel de ChatGPT. On peut demander au service en effet de retenir spécifiquement une information. Avec Memory, c’est ChatGPT lui-même qui retient ce qui lui parait important.

Dans les paramètres, on peut d’ailleurs voir une jauge indiquant le remplissage de cette mémoire. Il n’y a pas de contrôle direct sur les informations stockées par ChatGPT, OpenAI ne fournissant pas de liste, qui aurait pu servir à supprimer sélectivement les données. On peut interroger ChatGPT sur ce qu’il « sait » et demander à supprimer des informations spécifiques.

Le 04 juin 2025 à 09h09

ChatGPT étend sa « mémoire » à tous les utilisateurs gratuits

Pegasus : NSO Group fait appel de sa condamnation

Le 04 juin 2025 à 08h30

NSO Group a déposé une demande de procès pour contester sa condamnation à 167 millions de dollars de dommages et intérêts. 


En décembre, à l’issue de 5 ans de procédure judiciaire, la société israélienne avait été condamnée par un tribunal états-unien pour avoir exploité un bug de l’application de messagerie WhatsApp et infecté 1 400 smartphones de journalistes, de militants des droits humains et de dissidents entre 2018 et 2020.

En mai, elle était condamnée par un jury populaire à accorder 167 millions de dollars de dommages et intérêts à Meta et à dévoiler les coulisses de son logiciel Pegasus.

Ce 3 juin, l’entreprise a déposé une demande (.pdf) de « remittitur », une procédure qui permet de réclamer la réduction du montant d’une peine.

L’entreprise qualifie les dommages et intérêts qui lui sont demandés de « scandaleux », « ouvertement illégaux » et « inconstitutionnellement excessifs ».

Ses avocats estiment que le jury présentait une « hostilité générale à l’égard [des] activités commerciales » de NSO, et que sa décision reflétait le « désir inapproprié » de mettre l’entreprise en faillite. 


Auprès de TechCrunch, une porte-parole de WhatsApp déclare que la filiale de Meta continuera de s’opposer à NSO Group face à la justice.

Le 04 juin 2025 à 08h30

Pegasus : NSO Group fait appel de sa condamnation

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