TPM 2.0 est « une norme non négociable pour Windows », martèle Microsoft
Le 04 décembre 2024 à 14h55
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Logiciel
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Comme nous l’avons indiqué récemment, Microsoft a un gros problème sur les bras : la fin du support technique de Windows 10. Prévue pour le 14 octobre 2025, elle laissera plus de la moitié du parc Windows sans mises à jour de sécurité. L’éditeur compte proposer une année supplémentaire et payante pour le grand public, mais il n’en fera probablement pas la publicité. En revanche, il n’hésite pas quand il s’agit de proposer d’acheter du matériel neuf via des fenêtres en plein écran.
Pour l’entreprise, la voie royale passe en effet par une nouvelle machine et Windows 11. À ce sujet, elle communique une nouvelle fois sur l’intérêt à passer sur son dernier système, qui réclame malheureusement des composants plus récents. Ce qui explique d’ailleurs l’immense proportion de machines Windows 10 n’ayant pas migré vers la version 11, malgré la gratuité de la mise à jour.
Au cœur des prérequis, il y a la puce TPM 2.0. Dans un billet de blog publié hier soir, la société redit de nouveau toute l’importance que revêt ce composant « grâce à des méthodes de chiffrement avancées, une cryptographie standard améliorée, une isolation accrue et une plus grande interopérabilité avec d'autres fonctions de sécurité ». La firme assure être en mesure de garantir l’intégrité du système d’exploitation au démarrage et de mieux protéger les informations.
La puce TPM 2.0 est notamment chargée de stocker les clés de chiffrement pour les autres composants, dont BitLocker (chiffrement intégral du disque) et Secure Boot. Selon Microsoft, elle serait aussi importante aujourd’hui qu’à l’avenir, car capable de s’adapter aux évolutions des besoins.
« En faisant de TPM 2.0 une norme non négociable pour l'avenir de Windows, nous élevons le niveau de sécurité. Cela nous permet, à vous et à nous, de mieux répondre au besoin croissant de protection des données dans la sphère numérique moderne », assène l’entreprise, droite dans ses bottes.
Une manière de dire, aussi, qu’en dépit de la pression croissante sur la fin du support de Windows 10, Microsoft ne changera pas d’avis sur le composant. Mais avec un message plus axé sur la sécurité depuis le début de l’année, certains pays pourraient observer cette stratégie d’un autre œil, notamment pour défaut de sécurisation sur un produit encore largement déployé.
Le 04 décembre 2024 à 14h55
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