Les véhicules autonomes se développent très rapidement, même s'il reste encore des « bugs » aux conséquences parfois fatales. En France, les expérimentations de niveau 4 devraient pouvoir commencer dès l'année prochaine.
Au-delà de la question légale se pose celle de l'assurance. Pour les victimes, il ne semble pas y avoir de problèmes : « Nous avons passé [les textes définissant le fonctionnement de l'assurance automobile] au peigne fin [...] Il n'y a pas une virgule à changer pour que l'objectif du législateur – qu'il y ait toujours une assurance qui puisse indemniser les victimes – soit respecté » affirme Stéphane Penet, directeur des assurances dommages et de responsabilité à la Fédération française de l'assurance, rapporte Les Échos.
Concernant la recherche de responsabilité, c'est une autre paire de manches. « Il nous semble que toute délégation de conduite doit impliquer la présence d'un Event Data Recorder standardisé » ajoute le responsable. En cas d'accident, les assureurs veulent avoir « un accès gratuit, fluide et sans le consentement du conducteur » à ses données.
Commentaires (12)
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En même temps c’est logique ^^
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“sans le consentement du conducteur” d’un coté c’est logique sinon le conducteur en tord ne donnerait pas ses données mais ça fait quand même une entorse à la vie privée…
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Un mouchard dans les voitures, le rêve de toutes les assurances…
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Mais du coup cet article m’incite encore plus à penser que les particuliers n’auront vraiment aucun intérêt à posséder une voiture autonome.
Et les flottes de taxi autonomes vont vraiment avoir du succès.
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Vous partez du principe qu’il y a un conducteur en tort mais il n’y aura plus de conducteur à terme.
Je ne veux pas être responsable d’un accident que ma voiture a causé alors que ce n’est pas moi qui la conduit .
Qui sera responsable de l’accident si il y n’y a pas de conducteur ? le constructeur ?