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Un sénateur plaide auprès du gouvernement pour des drones défibrillateurs

 Un sénateur plaide auprès du gouvernement pour des drones défibrillateurs

Le 25 mai 2018 à 10h21

Au travers d’une question écrite transmise hier à la ministre de la Santé, Henri Cabanel vante « les perspectives ouvertes » par les drones contre les arrêts cardiaques. L’élu fait valoir que trop peu de défibrillateurs sont accessibles, notamment lorsque le lieu où ils sont installés sont fermés « ou lorsque la victime se trouve en milieu rural où la plus faible densité de population s'accompagne d'une plus faible densité d'équipements ».

Le sénateur présente ainsi le « drone défibrillateur » comme « une solution séduisante », par « sa rapidité de déplacement, son rayon d'action et sa disponibilité permanente ». L’exécutif est ainsi invité à dévoiler ses « intentions » sur ce dossier, « notamment en termes d'évolution législative et réglementaire et de partenariat avec les développeurs ».

Le 25 mai 2018 à 10h21

Commentaires (26)

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Ben, c’est pas totalement con.

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Au vu du nombre de vies sauvées, je ne sais pas si c’est extrêmement convainquant, chiffres pour la Belgique par exemple

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Ton lien te donne justement les raisons pour lesquelles les chiffres sont effectivement si bas : 



  “Notre pays se limite au simple placement de ces appareils, sans stratégie globale. Les DAE sont dès lors difficiles à localiser et le grand public est encore très frileux quant à l’utilisation de ce type de dispositif. ”





 Savoir qu’un drône avec DAE peut potentiellement se trouver dans ta zone et l’apporter est un gros plus.

Plus besoin de chercher le DAE, il vient à toi.



Je suis évidemment d’accord que les conditions doivent être assez drastiques pour que l’autorisation de voler soit donné au drône (afin d’éviter les blagues, vols,…), mais l’idée me semble excellente à terme.



edit: mise en page

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Ça coûtera moins cher de doubler le nombre de défibrillateurs que d’installer un drone, de garder ses batteries chargées, de développer un soft, de le maintenir, de le protéger du vol/dégradations…

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Dans les zones peu dense c’est pas doubler mais au moins du x10. Et ca necessite de l’entretien même si moins poussé que pour un drone.

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Sylan a écrit :



Je suis évidemment d’accord que les conditions doivent être assez drastiques pour que l’autorisation de voler soit donné au drône (afin d’éviter les blagues, vols,…),





L’idée pour moi serait de ne faire décoller l’appareil de sa base uniquement en cas de requête (appel au 112 et géolocalisation application dédiée, etc. )



Je me disais intuitivement que l’ambulance à fond la caisse serait plus rapide que le petit hélico, mais apparemment c’est l’inverse,au temps pour moi


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Ce n’est pas plus rapide d’apeller les secours s’il n’y a pas de défibrillateurs ? Si on est paumé dans la cambrousse, comment le drone nous trouve ? Les secours peuvent arriver même avec une description du lieu incomplète.



A moins que l’objectif soit à terme de remplacer ce personnel qui coûte si cher et se plaint tout le temps de ses conditions de travail ? <img data-src=" />

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Peut-être qu’au lieu d’investir dans des drones on pourrait investir dans les hôpitaux, qui en ont bien besoin eux (d’investissements). Et pour le coup, le nombre de vies sauvées augmenterait à coup sûr, et le nombre de complications baisserait :p



Parce que bon, on sait comment ça se passera si l’on utilise des drones : on signe un contrat avec une grosse boite qui s’en mettra plein les poches (les marges chez les SSII, c’est juste fabuleux), ça va prendre trois plombes, et une fois sorti il faudra encore payer pour l’exploitation.

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Sylan a écrit :



&nbsp; “Notre pays se limite au simple placement de ces appareils, sans stratégie globale. Les DAE sont dès lors difficiles à localiser et le grand public est encore très frileux quant à l’utilisation de ce type de dispositif. ”







Oui les gens ont peur de mal faire, alors que le DAE explique toute la procédure en laissant largement le temps de réaliser ce qu’il demande.



Puis bon mal faire c’est impossible, la personne à cessé de vire.



D’ailleurs même sans DAE, &nbsp;si la personne ne respire plus. Appelez les secours, et ils vous expliquerons comment faire +/- un massage cardiaque. &nbsp;&nbsp;

Si le geste n’est pas parfait, c’est pas grave. &nbsp;C’est juste une chance en plus de sauver la personne.

Si vous avez peur de casser des cotes, c’est pas grave non plus. &nbsp;La personne vous remerciera après


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Jarodd a écrit :



Ce n’est pas plus rapide d’apeller les secours s’il n’y a pas de défibrillateurs ? Si on est paumé dans la cambrousse, comment le drone nous trouve ? Les secours peuvent arriver même avec une description du lieu incomplète.







Avec une appli qui indique ta géolocalisation au drone cela ne devrait pas poser de problème : le drone le plus proche décolle et te rejoint rapidement. Après il ne faut pas que tu sois tout seul mais être accompagné par une personne qui ne panique pas pour utiliser de DAE


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dans certaines veilles (Nancy par ex), des DAE peuvent être installés sur demande chez des gens. En cas d’appel au 112, la personne la plus proche est contacter pour aller sur place et arrive ainsi avant l’ambulance.



Mais ça a probablement un cout plus élevé que des drones (et en campagne faudrait presque en installer chez tout le monde)

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Dj a écrit :



Oui les gens ont peur de mal faire, alors que le DAE explique toute la procédure en laissant largement le temps de réaliser ce qu’il demande.







Surtout que si l’appareil est inutile, il ne se déclenche pas.



Au passage on rappellera que c’est pas comme dans les films : 1 défibrillateur ne s’utilise que dans certains cas bien précis et son effet est de stopper le coeur, pas de le relancer (donc pas comme dans les films).



C’est pour ça que son utilisation est toujours suivie d’un massage cardiaque (dont le but est de remplacer le role du coeur voir de le faire repartir avec de la chance).



En gros le role d’un défibrillateur c’est d’arrêter le comportement éradique du coeur (contraction non synchronisé), pas de ramener des gens à la vie.


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grsbdl a écrit :



Peut-être qu’au lieu d’investir dans des drones on pourrait investir dans les hôpitaux, qui en ont bien besoin eux (d’investissements). Et pour le coup, le nombre de vies sauvées augmenterait à coup sûr, et le nombre de complications baisserait :p&nbsp;



Tu sais que le principe d’un défibrillateur c’est quand quelqu’un fait une attaque dans la rue et qu’il n’y a pas d’ambulanciers à proximité d’aider un amateur qui fait ses massages cardiaques ?



Je ne vois franchement pas le lien avec l’hôpital.


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Voici une petite video de 4min pour bien comprendre la procédure à suivre. Toujours bon à savoir.

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odoc a écrit :



Au passage on rappellera que c’est pas comme dans les films : 1 défibrillateur ne s’utilise que dans certains cas bien précis et son effet est de stopper le coeur, pas de le relancer (donc pas comme dans les films).



C’est ce qu’on a cru longtemps. Mais en fait non, il peut largement aider même un coeur qui bat, et n’est au final jamais nocif (du moins pas plus qu’un taser, qu’on balance pourtant sur des personnes généralement vivantes).

Source : un pompier qui fait des formations PSC1 et PSC2.


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pour ramener a la vie c’est la piqure d’adrénaline dans le cœur avec la grosse aiguille <img data-src=" /> beurk.



après si on en n’est a utiliser un DAE, c’est plutot mal parti, tiens dans une petite ville un DAE dans un stade a ses batteries déchargé, impossible de faire bouger la mairie pour le remplacement. Avec le fameux c’est pas nous, ce n’est pas moi, je vais lui dire etc …



vais devoir envoyer un recommandé au maire pour ce changement, genre c’est moi qui suis responsable de la maintenance de leur DAE, pfff

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sscrit a écrit :



pour ramener a la vie c’est la piqure d’adrénaline dans le cœur avec la grosse aiguille <img data-src=" /> beurk.



après si on en n’est a utiliser un DAE, c’est plutot mal parti, tiens dans une petite ville un DAE dans un stade a ses batteries déchargé, impossible de faire bouger la mairie pour le remplacement. Avec le fameux c’est pas nous, ce n’est pas moi, je vais lui dire etc …



vais devoir envoyer un recommandé au maire pour ce changement, genre c’est moi qui suis responsable de la maintenance de leur DAE, pfff



Le maire est légalement responsable. Suffit généralement de dire qu’il y aura plainte contre lui au moindre problème lié au DAE HS pour qu’ils agissent…


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Il y a un lobbyiste qui a bien mérité son salaire !









odoc a écrit :



Au passage on rappellera que c’est pas comme dans les films : 1 défibrillateur ne s’utilise que dans certains cas bien précis et son effet est de stopper le coeur, pas de le relancer (donc pas comme dans les films).



C’est pour ça que son utilisation est toujours suivie d’un massage cardiaque (dont le but est de remplacer le role du coeur voir de le faire repartir avec de la chance).





Pour être plus précis, le défibrillateur à pour but de stopper une éventuelle fibrillation auriculaire, ce qui peut avoir comme effet de permettre une reprise spontanée de l’activité cardiaque. L’intérêt du DEA ou du DSA, c’est qu’ils ne choquent que s’ils détectent une FA.



Le but du massage n’est pas de favoriser la reprise de l’activité cardiaque, mais de limiter l’hypoxie cérébrale. Il faut l’administrer systématiquement après l’arrêt cardiaque, quel que soit le résultat des éventuels chocs électriques externe, et ce jusqu’à l’arrivée de l’équipe médicale.


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Etonnant, j’ai fait ma formation y a 2-3 ans et c’est bien l’info que j’ai eu. De plus les DAE ne s’activent pas dans certains cas, donc c’est pas logique tout ça.



En regardant rapidement wiki, il n’est pas clairement indiqué si le coeur s’arrete mais on est bien sur une utilisation uniquement en cas de fibrillation (d’où le nom ^^) et le massage reste plus que recommandé ne serait-ce que pour retarder l’asystolie et pour permettre une “bonne” oxygénation (notamment du cerveau et du coeur)



Mais de toute façon les DAE en libre service sont justement conçus pour savoir quand s’activer ou non donc y a aucun risque à les utiliser (sauf si on est dans un environnement inflammable ou si on n’a pas séché un noyé par ex)

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bon bah grillé :s



merci <img data-src=" />

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Exocet a écrit :



Ça coûtera moins cher de doubler le nombre de défibrillateurs que d’installer un drone, de garder ses batteries chargées, de développer un soft, de le maintenir, de le protéger du vol/dégradations…





Je pense pas car dans certains coins même en doublant le nombre de défibrillateur ça ne servira à rien. Vu la vitesse de certains drone il suffira d’en avoir un pour 50 fixe actuel et le tour sera joué.


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odoc a écrit :



Etonnant, j’ai fait ma formation y a 2-3 ans et c’est bien l’info que j’ai eu. De plus les DAE ne s’activent pas dans certains cas, donc c’est pas logique tout ça. )



Tu sais, ils ont régulièrement une info à faire passer en formation une année, puis l’exact opposé l’année d’après (parfois pour revenir sur l’info première l’année encore après) <img data-src=" />


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Patch a écrit :



C’est ce qu’on a cru longtemps. Mais en fait non, il peut largement aider même un coeur qui bat, et n’est au final jamais nocif (du moins pas plus qu’un taser, qu’on balance pourtant sur des personnes généralement vivantes).

Source : un pompier qui fait des formations PSC1 et PSC2.







Pour info, le PSC2 n’existe pas.

Les niveaux officiels définis par les référentiels du ministère de l’intérieur sont PSC1, PSE1 et PSE2 (j’en suis moi-même formateur).

Les différents acteurs et associations de secours développent ensuite d’autres formation pour leurs propres besoins, comme chef d’agrès chez les pompiers ou chef d’intervention à la croix rouge, par exemple.



Et pour le DAE/DSA, Quiproquo a donné une très bonne explication.





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t-la a écrit :



Pour info, le PSC2 n’existe pas.



Erreur de frappe, c’était PSC1 et PSE2 qu’il fallait lire (le PSE1 est géré par son associé) <img data-src=" />


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tpeg5stan a écrit :



L’idée pour moi serait de ne faire décoller l’appareil de sa base uniquement en cas de requête (appel au 112 et géolocalisation application dédiée, etc. )



Je me disais intuitivement que l’ambulance à fond la caisse serait plus rapide que le petit hélico, mais apparemment c’est l’inverse,au temps pour moi







L’ambulance qui roule à 90 80 vers l’hôpital le plus proche à 20 50 kms. On parle bien de cette ambulance là ?&nbsp;


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Pour de la réanimation ça se fait sur place, si tu penses que l’ambulancier attend d’être arrivé à l’hôpital pour commencer les massages cardiaques, ça marche beaucoup moins bien. Et un ratio de 1 pour 4 au niveau vitesse ce n’est pas 10 km/h de plus ou de moins qui vont changer beaucoup. Par ailleurs une ambulance avec gyros et alarme a le droit de dépasser la limite.

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