Uber : hausse des revenus avec 8,5 milliards de dollars de perte, le titre gagne 10 %

Uber : hausse des revenus avec 8,5 milliards de dollars de perte, le titre gagne 10 %

Uber : hausse des revenus avec 8,5 milliards de dollars de perte, le titre gagne 10 %

La société de VTC revendique un chiffre d’affaires de 14,147 milliards de dollars, en hausse de 26 % sur un an. Elle signe un très bon quatrième trimestre avec 4,069 milliards de dollars, soit une augmentation de 39 % de ses revenus à périmètre constant.

Uber est par contre toujours déficitaire avec 8,5 milliards de dollars de pertes sur 2019, dont 1 milliard pour le quatrième trimestre et près de la moitié pour la seule branche Eats. 

Malgré tout, les résultats sont meilleurs que prévu et cela suffit à satisfaire la bourse : le titre a gagné près de 10 % depuis la publication du bilan.

Une autre bonne nouvelle a été faite par la société : elle prévoit un excédent brut d’exploitation (Ebitda) positif au quatrième trimestre de cette année, alors que c’était auparavant prévu pour 2021.

Commentaires (14)


8 milliards de perte, +10% en bourse. à quoi bon essayé de faire des bénéfices <img data-src=" /> Combien de temps Uber va tenir, avec les pertes qui font plus de la moité du CA ? Ils doivent avoir une grosse trésorerie.


A quoi bon essayer d’expliquer que la bourse est quelquechose d’utile et de bénéfique ?



Ils ont pas une grosse trésorerie ils enchaînent les lever de fonds …


Comment peuvent-ils être déficitaires à ce point ?


De toute manière ça ne va pas continuer comme ça quand la plupart des esclaves pardon auto-entrepreneurs demanderont a être reconnus et payés correctement.

Sorry We Missed You


D’un côté les entreprises qui virent à tour de bras quand les résultats sont un peu moins bons que prévu mais toujours bénéficiaires, de l’autre côté des boites comme Uber qui perdent toujours de l’argent mais voient leur cours monter…


Oui ! c’est la nouvelle économie ! :)

Sérieusement, c’est que certains analystes estiment que la boite à encore d’énorme marge de progression et doit pouvoir être très rentable…Un jour.


14 Mds de CA, et 8 Mds de perte ? Mais, c’est débile comme business…








jb a écrit :



14 Mds de CA, et 8 Mds de perte ? Mais, c’est débile comme business…



A première vue oui c’est assez impressionnant de voir des boîtes brûler littéralement du fric comme ca <img data-src=" />

Mais c’est en fait une stratégie qui peut fonctionner. Twitter s’est lancée sur ce principe (premiers bénéfs au bout de 12 ans), tout comme Tesla, ou SpaceX, pour parler de très connues. Si ca fonctionne ca peut être jackpot, par contre si ca se plante, vaut mieux avoir mis des oeufs dans d’autres paniers… <img data-src=" />



Non ce n’est pas débile, c’est se faire une place et miser sur la croissance. Uber se permet de cramer du fric en proposant des courses à perte, x% moins chères que celles des taxis. Ces derniers n’ayant pas les reins (et les soutiens financiers) d’Uber, ils ne peuvent pas s’aligner et vont péricliter. Ne restera que Uber qui aura un quasi-monopole et pourra remonter les prix. C’est d’autant plus facile sur un marché assez réglementé (encore qu’aujourd’hui…) que le transport VTC/taxi.&nbsp;

C’est la même stratégie qu’Amazon qui a cramé du fric pendant des années pour devenir leader du marché. Ou c’est également l’exemple de Blablacar en France qui avec un site gratuit a su se créer une bonne place de monopole avant de progressivement mais sûrement remonter ses commissions.&nbsp;

Tant que tu as des investisseurs qui croient en toi tu peux cramer tout le fric que tu veux pour te faire une place et espérer te rattraper plus tard.


Ce n’est pas le même type d’actionnariat derrière. Plutôt fonds de pension derrière l’industrie classique, plutôt capital risque et business angels derrière les start up.



Du coup perdre plein d’argent pour en rentrer encore plus au final fait partie de la culture du capital risque.

Ce sont les fonds de pension qui demandent de la rentabilité immédiate et constante parce qu’ils ont des pensions à verser chaque mois, les fonds souverains et les riches qui constituent le capital risque peuvent investir sur plusieurs années avant de se payer une fois leurs trusts/monopoles constitués (comme expliqué plus haut, ici l’idée est de s’attaquer aux taxis, et probablement à la livraison de colis/petite messagerie ensuite).


Le plus probable est qu’il n’y ait plus que cela comme cadre d’emploi partout surtout (sauf dans les armées/polices etc.).


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