Uber : hausse des revenus avec 8,5 milliards de dollars de perte, le titre gagne 10 %
Le 10 février 2020 à 08h37
1 min
Économie
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La société de VTC revendique un chiffre d’affaires de 14,147 milliards de dollars, en hausse de 26 % sur un an. Elle signe un très bon quatrième trimestre avec 4,069 milliards de dollars, soit une augmentation de 39 % de ses revenus à périmètre constant.
Uber est par contre toujours déficitaire avec 8,5 milliards de dollars de pertes sur 2019, dont 1 milliard pour le quatrième trimestre et près de la moitié pour la seule branche Eats.
Malgré tout, les résultats sont meilleurs que prévu et cela suffit à satisfaire la bourse : le titre a gagné près de 10 % depuis la publication du bilan.
Une autre bonne nouvelle a été faite par la société : elle prévoit un excédent brut d’exploitation (Ebitda) positif au quatrième trimestre de cette année, alors que c’était auparavant prévu pour 2021.
Le 10 février 2020 à 08h37
Commentaires (11)
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Abonnez-vousLe 10/02/2020 à 09h05
8 milliards de perte, +10% en bourse. à quoi bon essayé de faire des bénéfices " /> Combien de temps Uber va tenir, avec les pertes qui font plus de la moité du CA ? Ils doivent avoir une grosse trésorerie.
Le 10/02/2020 à 09h10
A quoi bon essayer d’expliquer que la bourse est quelquechose d’utile et de bénéfique ?
Ils ont pas une grosse trésorerie ils enchaînent les lever de fonds …
Le 10/02/2020 à 10h22
Comment peuvent-ils être déficitaires à ce point ?
Le 10/02/2020 à 10h27
De toute manière ça ne va pas continuer comme ça quand la plupart des esclaves pardon auto-entrepreneurs demanderont a être reconnus et payés correctement.
Sorry We Missed You
Le 10/02/2020 à 11h58
D’un côté les entreprises qui virent à tour de bras quand les résultats sont un peu moins bons que prévu mais toujours bénéficiaires, de l’autre côté des boites comme Uber qui perdent toujours de l’argent mais voient leur cours monter…
Le 10/02/2020 à 14h48
Oui ! c’est la nouvelle économie ! :)
Sérieusement, c’est que certains analystes estiment que la boite à encore d’énorme marge de progression et doit pouvoir être très rentable…Un jour.
Le 10/02/2020 à 20h04
14 Mds de CA, et 8 Mds de perte ? Mais, c’est débile comme business…
Le 10/02/2020 à 20h23
Le 10/02/2020 à 22h16
Non ce n’est pas débile, c’est se faire une place et miser sur la croissance. Uber se permet de cramer du fric en proposant des courses à perte, x% moins chères que celles des taxis. Ces derniers n’ayant pas les reins (et les soutiens financiers) d’Uber, ils ne peuvent pas s’aligner et vont péricliter. Ne restera que Uber qui aura un quasi-monopole et pourra remonter les prix. C’est d’autant plus facile sur un marché assez réglementé (encore qu’aujourd’hui…) que le transport VTC/taxi.
C’est la même stratégie qu’Amazon qui a cramé du fric pendant des années pour devenir leader du marché. Ou c’est également l’exemple de Blablacar en France qui avec un site gratuit a su se créer une bonne place de monopole avant de progressivement mais sûrement remonter ses commissions.
Tant que tu as des investisseurs qui croient en toi tu peux cramer tout le fric que tu veux pour te faire une place et espérer te rattraper plus tard.
Le 11/02/2020 à 09h20
Ce n’est pas le même type d’actionnariat derrière. Plutôt fonds de pension derrière l’industrie classique, plutôt capital risque et business angels derrière les start up.
Du coup perdre plein d’argent pour en rentrer encore plus au final fait partie de la culture du capital risque.
Ce sont les fonds de pension qui demandent de la rentabilité immédiate et constante parce qu’ils ont des pensions à verser chaque mois, les fonds souverains et les riches qui constituent le capital risque peuvent investir sur plusieurs années avant de se payer une fois leurs trusts/monopoles constitués (comme expliqué plus haut, ici l’idée est de s’attaquer aux taxis, et probablement à la livraison de colis/petite messagerie ensuite).
Le 11/02/2020 à 09h26
Le plus probable est qu’il n’y ait plus que cela comme cadre d’emploi partout surtout (sauf dans les armées/polices etc.).