Selon Plateformer, le réseau social aurait refusé de payer sa facture auprès de Google Cloud alors que le contrat entre les deux entreprises est en cours de renouvellement.
Si Twitter possède ses propres serveurs pour une bonne partie de ses services, certains, comme ceux utilisés pour la lutte contre le spam, la suppression des contenus pédopornographiques et la protection des comptes sont hébergés par Google via un contrat pluriannuel signé avant l'arrivée d'Elon Musk à la tête de l'entreprise. Et le réseau social tente de renégocier son contrat en utilisant les divers moyens qui lui sont à sa disposition.
Commentaires (17)
#1
Plus j’en entend parler, plus je la trouve détestable comme entreprise… et comme réseau…
#1.1
Alors qu’avant, le réseau était détestable, mais l’entreprise plutôt “vertueuse” je crois.
#2
Technique classique de renégociation d’un contrat périodique: “si tu veux (rapidement) l’argent que je te dois, il faut baisser tes futurs tarifs.”
C’est détestable mais habituel.
#2.1
Mouais, je crois pas que Google ait du mal à patienter plusieurs mois/années pour se faire payer.
#3
Je connais ça quand tu sais que t’es en position de force (genre t’es le client majoritaire de cette boite).
Mais c’est pareil quand la boite en face serait a peine ennuyé ?
#3.1
#4
C’est une question de posture, plus que de force. Ca signale à la société d’en face qu’on est prêt à aller au clash (juridique, financier…).
On se souvient de Microsoft, Apple et Google qui parlaient d’aller au “thermonucléaire”. Alors qu’aucun des 3 n’avait vraiment d’intérêt/danger à le provoquer ou à le subir.
#5
#6
P.drahi aime ça
#7
Si j’en crois l’article d’origine, ce n’est pas juste avec Google que Twitter tente le bras de fer, mais également avec Amazon pour leur utilisation de AWS
#8
Et,
on n’a pas le droit de couper l’accès à un locataire qui ne paie pas ?
#8.1
Il faut voir si ce n’est pas plus intéressant pour Google d’amasser une dette de Twitter envers eux.
Comme dit plus haut, Google peut financièrement se permettre de patienter, ils peuvent même essayer de se faire une petite pub vu qu’une partie du service consiste en la lutte contre la pédopornographie.
Voir aussi si il n’y a pas la possibilité de se retourner directement contre Musk (je suppose que ce n’est pas simple, mais ils ont de bons avocats).
#9
Généralement, dans les contrats IT que les gens négocient, il y a des délais pour avoir le droit de couper le service, et les délais changent en fonction de la cause. Typiquement, en cas de retard de paiement, il y a souvent une mécanique d’envoi de courrier et de délai de résolution, on peut courir pendant 60 jours comme ça par exemple. Et il y a un système d’intérêts de retard avec un minimum légal aussi, mais c’est fonction de la loi du pays à laquelle le contrat se rattache ( ça se négocie aussi )
#9.1
Si il y a négociation, alors, il n’y a pas d’information, il y en aura une seulement à la fin.
#10
Je me suis peut-être mal exprimé. Le contrat qui lie actuellement Twitter et Google a été négocié il y a je ne sais combien de temps, et c’est lui qui détermine la relation actuelle, peu importe les éventuelles négociations en cours. Après Twitter peut, lors de ses négociations de renouvellement, essayer de négocier une remise arrière sur le contrat actuel, mais bloquer le paiement des facture en attente, c’est de mon point de vue vraiment une mauvaise pratique, de la mauvaise foi, etc.
#10.1
Et puis bon, google n’a certainement pas envie de voir ses autres clients faire pareil… donc si twitter ne régularise pas sa situation, il est peu probable que Google se mette à négocier un rabais.
Twitter n’a peut-être pas les moyens de se faire une réputation de mauvais payeur, car en général, ça fait monter les prix plutôt que de les faire descendre.
#10.2
je parlais au niveau de l’intérêt de l’article.