Dans une série de tweets, le président américain déclare ne trouver que des articles négatifs, venant de « médias nationaux de gauche » en cherchant « Trump news » via Google.
Il reprend l'antienne des Républicains, ces derniers mois, à savoir que les algorithmes des grandes plateformes manifesteraient un biais de gauche. Une critique portée à de nombreuses reprises, en particulier lors des auditions de Mark Zuckerberg au Congrès américain en avril.
« Google et d'autres taisent les voix des conservateurs et cachent les bonnes nouvelles. Ils contrôlent ce que nous pouvons et ne pouvons pas voir. C'est un problème très sérieux, qui sera traité » assure-t-il.
À la Maison blanche, il a estimé les pratiques des géants du Net (en premier lieu Facebook, Google et Twitter) douteuses, les invitant à la prudence sur le ton de la menace, rapporte Reuters. Une enquête aurait été lancée par l'administration, sans plus de détails.
Google a répondu à ces accusations, et se défend de toute motivation politique dans le tri de ses résultats de recherche. La société maintient que la pertinence est le principal critère de classement, avec des centaines de changements annuels pour s'en assurer.
Commentaires (21)
#1
Pour en savoir plus, et particulièrement sur les nombreux biais méthodologiques de cette “étude” sur laquelle Trump s’appuie et s’engouffre, trop heureux.
Bref, du beau bullshit.
#2
Il a totalement raison.
#3
Quel immense idiot, trop énervé de découvrir qu’en fait le monde entier se moque de lui.
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#4
J’accuse tous ceux qui n’ont pas les mêmes idées que moi de biais cognitif.
Oh wait, ça me rappelle quelque chose ça.
#5
C’est pas lui qui voulait la fin de la neutralité du net ? Et bien il l’a… 
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#6
C’est savoureux de le voir qualifier Twitter, dont il a de lui-même fait son vecteur de communication principal, de pourvoyeur d’info biaisée…
L’autre côté qui serait rigolo, ça serait que Trump, président des Etats-Unis, foute Google par terre, comme le demandent beaucoup, au nom de l’impérialisme hégémonique américain que cette boite représente à leurs yeux… :chaos:
#7
Le 5 septembre, le PDG de Twitter, Jack Dorsey, est convoqué par la majorité républicaine devant une commission du Congrès, où il sera interrogé sur les règles de modération de son réseau social. La majeure partie des questions des élus de droite devrait concerner la prétendue « censure » visant les conservateurs.
#8
Ben là, on a l’inverse : les plus grosses capitalisations boursières qui font barrage contre un quasi-fascisme. Drôle de monde.
#9
Les masques tombent :)
Il a totalement raison, a quand la meme chose en France ? la propagande d’Etat c’est finit!
#10
Si l’on met de côté l’intelligence limitée qui le caractérise, il a au moins le mérite de mettre sur le devant de la scène une sujet majeur et problématique : la monopolisation du contenu web par quelques acteurs qui phagocytent la diversité de contenu et la liberté relative qu’il y a sur le web.
Cet oligopole et cette ultra-dépendance pose la question de la confiance que l’on met dans ses acteurs qui se retrouvent avec de grands pouvoirs.
Personnellement, je jetterai moins la pierre aux GAFA qu’aux utilisateurs qui s’embourbent tout seuls dans une dépendance à deux trois plate-formes alors que le web leur offre plus de liberté que ça !
#11
Oh ben oui, tiens ! Un président qui appelle à pousser son camp* sur le devant des médias, c’est de la lutte contre la propagande d’état. Et le feu, ça mouille.
* et quel camp : des conspirationnistes, des théocrates, des Radio Mille Collines en devenir…
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le souci c’est surtout qu’il commence toutes ses journées par Fox&Friends, où les mecs lui beurrent la tartine. Du coup quand il va voir ailleurs évidemment c’est plus le même délire.
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#15
Une propagande d’État voudrait dire une propagande pro Trump, hors là c’est l’inverse d’après son opinion.
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#17
Con n’est peut-être pas le bon mot en effet, je dirais plus étroit d’esprit. Il a sa vision du monde et il veut l’imposer par la force. Il n’est absolument pas ouvert à la discussion, au débat, à l’argumentation. C’est ce qui plaît à une grande partie du peuple américain.
#18
C’est un peu hors sujet, mais je viens d’apprendre la signification du mot antienne, que je ne connaissais pas du tout, grâce à cette brève.
#19
Haha c’est à toi que j’ai répondu dans les mails ? :)
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#21
Que dirais tu si la Sword qualifiait arbitrairement tes propos de Hors-sujet ?
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Je pense que tu demanderais l’égalité pour tous