Lors d'un discours devant la chambre du Commerce, Rob Joyce (conseiller pour la cybersécurité à la NSA), est revenu sur l'affaire Supermicro/Bloomberg, comme le rapporte MacRumors. Il explique qu'il comprend parfaitement le sujet d'inquiétude, mais qu'il n'a « rien vu » de son côté. « Des industriels paniquent et perdent la raison, alors que personne n'a rien trouvé » ajoute-t-il.
« Je crains que nous poursuivions des fantômes en ce moment ». Il s'inquiète du temps passé sur cette affaire et qui n'est pas consacré à d'autres questions de sécurité. « Si quelqu'un a des informations de première main, peut nous remettre une carte ou pointer du doigt une personne d'une société impliquée dans ce conflit, nous voulons lui parler » lâche-t-il en guise de conclusion.
Pour rappel, Bloomberg accuse la Chine d'espionner Apple et Amazon (entre autres) en ajoutant une micropuce espionne sur des cartes mères Supermicro lors de leur fabrication en Chine. Les trois sociétés impliquées ont toutes démenti avec vigueur, mais nos confrères campent sur leurs positions pour le moment, citant 17 sources différentes.
Commentaires (18)
#1
S01E03 : la Menace Fantôme
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#2
Là on parle de chinois… J’dirais plutôt S01E04 : L’Attaque des Clones
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#3
L’affaire fait débattre sur de nombreux fronts. Parmi ceux-ci, le rappel que les journalistes de Bloomberg, à l’origine de l’affaire, seraient notés suivant l’impact de leurs histoires sur les marchés, ce qui définirait leurs bonus, les plaçant dans une situation de conflit d’intérêt que certains jugent peu compatible avec le métier de journaliste économique, mais ne vont pas jusqu’à accuser le journaliste à l’origine des révélations de malversation ou de mauvaises pratiques.
#4
ou l’Empire du Milieu contre-attaque, ça fonctionne aussi
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#5
ah ouais… en lisant l’article que tu linkes, ça a pas l’air super sain comme fonctionnement
#6
Vaut mieux pour Bloomberg qu’ils aient réellement qque chose à sortir (en dehors de plus de vent), s’ils ne veulent pas perdre toute crédibilité…
#7
Pas mal du tout ! Chapeau bas !
#8
Si la NSA n’a “rien vu”, c’est peut-être que les micro puces n’étaient pas chinoises…..
#9
#10
Ce qui est gênant, c’est que si c’est un piratage massif, ce ne serais pas difficile de vérifier, et que Les Gafa n’ont rien a gagner a cacher cette histoire…
Et niveau manipulation de marché, Bloomberg pourrais prendre cher
#11
J’avais tendance à croire plutôt Bloomberg que les multinationales évoquées ou la NSA (notamment parce que l’affaire est très plausible), mais ton lien me fait complètement reconsidérer la question. Effectivement c’est un énorme conflit d’intérêts pour un journaliste financier… On pourrait penser qu’il a justement profiter d’une crainte (surtout des ricains) que la Chine espionne le monde pour obtenir son bonus…
#12
“Circulez il n’y a rien à voir *”
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* mon emploi me permet de mentir sous serment divin
#13
Si ça ce trouve, Bloomberg a mis le doigt où il ne faut pas : la puce existe vraiment mais ce ne sont pas les chinois qui sont derrière… mais les USA !
#14
Ou alors les cartes Supermicro sont saines et ils cherchent à pousser à l’achat de cartes concurrentes qui sont elles équipées d’un truc espion, ce qui expliquerait que personne ne voit rien sur les cartes Supermicro….
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ça, ou alors c’est de l’intrication quantique
#15
Ou les chinois du FBI sont malin et ces fameuses cartes modifiées avaient aussi un killswitch pour être recyclé une fois le piratage ciblé effectué.
#16
Un kill switch n’empêche pas de retrouver la puce désactivée ^^
#17
D’un côté, une puce de la taille d’un hamburger, c’est pas très discret.
#18
ça se défend
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