Lundi noir pour les marchés, la bourse de New York cédant près de 8 points, un peu moins que le CAC40 (8,39 %). Certaines entreprises ont vu fondre leur capitalisation de 15 à 30 % en une journée.
Une chute qui s'inscrit dans une tendance globale à la baisse, du fait de l'expansion du coronavirus mais également de la guerre des prix en cours sur le pétrole.
Si le CAC40 finissait hier sa journée à un peu plus de 4 700 points, il ne faut pas oublier que son plus bas sur 10 ans est aux alentours de 2 800 points et qu'il était à près de 6 100 points fin février, soit une baisse de 22 % en trois semaines.
Une « correction » attendue de longue date par certains, qui ramène l'indice à son niveau de janvier 2019. Il avait alors baissé de 16 % en trois mois, avant de vivre une année entière de hausse presque continue. Ce matin, le rebond est léger.
Bitcoin a parfois été vu comme une valeur refuge, la cryptomonnaie était par exemple en hausse ces dernières semaines, passant de 6 300 environ début janvier à 9 500 euros mi-février. Mais depuis l'aggravation de la crise ce n'est plus le cas.
Elle a donc aussi dégringolé ces derniers jours, passant rapidement à moins de 8 000 euros puis à un peu moins de 6 800 euros à son plus bas. Hier, elle finissait la journée à 6 900 euros.
Mais là encore, la hausse reste spectaculaire sur le long terme, avec tout de même une grande volatilité. 1 BTC valait ainsi 210 euros en 2015, 11 795 euros à son plus haut en décembre 2017, 3 000 euros en janvier 2019 avec depuis une stabilisation entre 6 400 et 9 500 euros selon les périodes, avec une tendance baissière.
Commentaires (17)
#1
11 795 euros à son plus haut en décembre 2017
moi j’ai 16500€ le 11 décembre 2017. et effectivement moins de 3000 un an plus tard.
je me souviens en avoir acheté à 20€ en 2012.
#2
#3
ouais alors 8 ans après si c’étais à refaire je ferais différemment.
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j’en aurais acheté bien plus, et j’aurais activé le 2FA sur mon compte.
mais bon j’étais sur MtGox donc j’aurais sans doute tout perdu de toute manière.
le pire c’est les mecs qui ont acheté des pizza 10BTC en 2011
#4
:Rhôôô mais c’est vrai ça
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#5
#6
Vous oubliez que le record du CAC, c’est juste la reprise de la valeur qu’il avait il y a 20 ans.
Qui pour croire à la retraite par capitalisation ?
#7
Non, le type en question n’a pas acheté ses deux pizza 10BTC, mais 10 000BTC. C’est bien pire. 
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#8
non ce qui est pire c’est que j’avais 30BTC et que je les ai perdus. c’est ça le pire.
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#9
#10
honnetement il faudrait prendre en compte les dividendes: https://finance.yahoo.com/quote/PX1GR.PA/
dans ce cas le CAC est proche de son plus haut, et est bien plus haut qu’il y a 20 ans, bon après sur 20ans ca reste un rendement médiocre ( je ne crois pas en la retraite par capitalisation)
#11
#12
Puis en plus de tout ça, faudrait pas oublier non plus que les banques centrales font tourner les planches à billets virtuelles plein régime, pour maquiller la récession… L’économie allait déjà mal et la château de carte menaçait à tout instant de s’écrouler.
Sans ça, ça ferait un bon moment que la croissance serait en réalité considérée récession.
Rendez-vous dans quelques semaines pour mesurer l’impact de la situation sur les entreprises, l’embauche, les impayés des pros & particuliers (particulièrement les dettes) et les licenciements.
#13
Tant que le PIB des pays sera lié à la production de pétrole :
https://theshiftproject.org/lien-pib-energie/
Vous pouvez vous asseoir sur une vraie reprise de croissance. L’age d’or est passé depuis longtemps.
Une fois le pétrole épuisé, le gaz, le charbon, les métaux rares…. récession et décroissance assuré.
Toute notre économie est basée sur les énergies fossiles, gratuites, et à disponibilité limité dans le temps.
L’éolien et le solaire ne compensent pas les émissions de CO2, puisque ces convertisseurs d’énergies “vertes” en électricité ne sont pas modulables, ne fonctionnent que quand c’est possible, et rien n’est stocké pour plus tard, c’est à utiliser de suite. Il faut donc obligatoirement les compenser avec une autre énergie quand il n’y a pas de vent ou de soleil.
Or, les Etats (et les gens) veulent sortir du nucléaire, seule énergie qui n’émet quasiment pas de CO2. Il n’y pas plus propre quand on n’a pas la possibilité d’avoir du vent, des montagnes (centrales hydrauliques) ou du soleil.
Donc, une fois que nous n’aurons plus de fossile, et plus de nucléaire, nous entrerons mécaniquement en récession. L’énergie ne sort pas du vide comme par magie.
#14
Et tu n’as pas précisé en plus que le coût actuellement pseudo compétitif* des ENRi est lié au fait que les convertisseurs (éoliennes et panneaux) sont produits à grand renfort de fossile.
*Puisqu’il ne s’agit que d’une comparaison foireuse entre les coûts du kWc (en ENRi, non maîtrisé et jamais atteint) avec le coût du kWe (pilotable) des autres modes de production.
Si on veut une comparaison saine, on peut choisir deux façons de comparer :
Dans les deux cas, les ENRi sont hors de prix. Ça explique d’ailleurs l’incapacité totale de la filière de se développer sans subventions après plus de 10 ans de financements publiques (121 G€ pour la France, plus de 350 G€ pour l’Allemagne).
#15
Oui, merci d’avoir complété, j’étais déjà assez long.
Le bilan, c’est que l’utilisation des ENRi (solaire et éolien) ne diminue en rien les émissions de CO2. Pire, ça utilise plus de ressources (métaux), qu’au hasard le nucléaire, et donc ça n’a rien d’écologique.
Quand on sera revenu à un age pré-énergies fossiles, je doute que le Bitcoin ait encore une quelconque valeur.
#16
Une chute qui s’inscrit dans une tendance globale à la baisse, du fait de l’expansion du coronavirus mais également de la guerre des prix en cours sur le pétrole.
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#17