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SpaceX a réussi à mettre StarShip en orbite

SpaceX a réussi à mettre StarShip en orbite

Crédit : SpaceX

Le 14 mars à 15h02

Le troisième lancement de StarShip, dont SpaceX a obtenu l'autorisation mercredi 13 mars en soirée par la FAA, est un succès.

L'entreprise qui a diffusé l'événement sur son compte X (anciennement Twitter), a réussi à faire décoller à 14h25 ce jeudi 14 mars, puis mettre en orbite son lanceur spatial super-lourd.

Plusieurs objectifs sont atteints : la combustion et l’ascension des deux étages, l’ouverture et la fermeture de la porte de la charge utile de Starship ainsi qu'une démonstration de transfert d’ergols pendant la phase de descente de l’étage supérieur.

Ensuite, SpaceX a perdu tout contact avec Starship. Les ingénieurs n'ont donc pas pu rallumer le moteur Raptor et contrôler le retour de leur fusée. On ne sait pas, pour l'instant, si Starship a explosé ou si elle a plongé sous l'eau en un seul morceau.

Le 14 mars à 15h02

Commentaires (27)

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La phase de rentré dans l'atmosphère était impressionnante.
Ils ont mis le paquet dans les caméras ce coup-ci
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Le fait que la liaison vidéo ait tenue à se point pendant le debut de la rentrée fait quand même un sacrée pub pour starlink, même s'ils ont annoncé d'avance que la taille de l'engin (on parle quand même d'un petit immeuble) ferait sûrement un "trou" dans la bulle de plasma qui se forme par l'échauffement de l'atmosphère et permettrait de tenir le flux vidéo plus longtemps.

Résultat de la journée, un petit gratte-ciel et un immeuble sont tombés du ciel et spaceX a du récolter pleins de données.
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Le ship était à environ 25000km/h à 65 km d'altitude (perte de télémétrie) il ne pourras pas suffisamment freiner avant de toucher l’océan. A cette vitesse il sera pulvériser façon puzzle en touchant l'océan en admettant qu'il n'est pas exploser en vol avant.
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Le rallumage pour l’atterrissage des moteurs Raptor du Spaceship n'était de toute façon pas prévu pour ce vol. Elle devait faire un violent plat à la surface de la mer après avoir été freiné par l'entrée dans l'atmosphère.

Vu que la télémétrie transmise par Starlink et le système de transmission habituel de la NASA c'est arrêtée au même moment, il est fort probable qu'il se soit disloqué dans l’atmosphère et n'ai pas atteint de sol en entier.

A noter aussi un autre succès partiel concernant le booster qui a, cette fois ci, bien réussi son demi-tour. Mais dans la dernière partie du vol, il n'a pas réussi à bien se stabiliser, et n'a pas pu rallumer ses moteurs pour se poser en douceur.
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Le booster a bien rallumé les moteurs (puisqu’il a énormément réduit sa vitesse) mais il est arrivé au niveau de la mer à 1100kl/h.

Un peu comme pour les essaies de SN8, SN9, etc : quand ils essayaient d’atterrir avec juste un ou deux moteur, vitesse trop importante au sol et explosion. Quand ils ont refait le teste avec 3 moteurs, tout s’est bien passé !

Là, le booster n’avait que 3 moteurs, ils recommenceront sans doute avec 4 ou 5 pour réussir la prochaine fois.
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Regarde bien la télémétrie : seuls 3 moteurs (sur 13 à priori) se sont allumés (plus ou moins) et à seulement 1km d'altitude et 5 secondes avant le crash, donc bien trop tard et n'ont eu aucun effet dans la perte de vitesse du booster.
La deceleration (de 4300km/h a 1111km/h au moment du crash) ne s'est fait que par les frottement de l'air ;)
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C'est les frottements de l'air qui on réduit la vitesse du booster.
Tu peux regarder la fin de la vidéo : il y a un schéma en bas à gauche qui indique les moteurs actifs. Tu verras que peu de temps avant le crash, les moteurs tentent de redémarrer, mais seuls quelques un y arrivent (sur les 13 prévus) et même ceux-là tombent en panne quasi immédiatement.
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Ce n'était pas une orbite car il n'y a pas eu de manœuvre pour, ni de tour complet de la Terre mais c'était quand même très impressionnant.
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Sur le papier en effet, ça n'était pas une orbite complète. Mais c'est juste parce Space X a volontairement arrêté la poussée juste avant de l'atteindre, pour éviter de prendre le risque de se retrouver avec une bête de plusieurs milliers de tonnes potentiellement hors de contrôle. Car, si une fois en orbite, les moteurs ne redémarrent pas correctement, on risque de se trouver avec un Starship qui retombera on ne sait trop où et on ne sait trop quand.

Space X a bien fait la démonstration technique que le Starship est capable d'atteindre l'orbite basse, s'ils le souhaitent. Par contre, il leur reste à prouver qu'il peut en revenir.
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Il n’était pas en orbite pour une bonne raison surtout : il faut atteindre 28.000km/h pour échapper à l’attraction terrestre et ils ont fait le test avec une vmax de 26.500km/h.
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C'est bien ce que je disais : il ne manquait que quelques secondes de poussée pour arriver à 28.000 km/h, ils auraient tout à fait pu le faire si leur but avait été de satelliser un Starship. Mais ils ont délibérément choisi de ne pas pousser jusque là, car une fois atteint cette vitesse, ils n'auraient certainement pas pu pousser en sens inverse pour décélérer et revenir sur Terre de manière contrôlée.

Un des buts principaux de la mission était de tester la rentrée dans l'atmosphère (et en effet c'était manifestement nécessaire). Ils ont donc choisi une trajectoire qui garantissait un retour.
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En tout cas, comme le remarquait Hugo Lisoir sur un de ses lives précédents, le Starship arrive en orbite avec ses réservoirs à sec ! Ca ne laisse pas beaucoup de marge d'erreur ^_^;
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Sur la version actuelle, au vu des données affichées sur les vidéo, il n'y a en effet pas beaucoup de marge de manœuvre. Mais en même temps il n'aurait fallu qu'une dizaine de secondes de poussé supplémentaire pour atteindre l'orbite, donc ça aurait été certainement possible même avec le peu d'ergol restant.

Si les nouveaux moteurs Raptor V3 tiennent leur promesse, ça devrait redonner de la marge au Starship.
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Ce que je voulais dire c'est qu'une fois l'orbite atteinte, bah, pas beaucoup de possibilités de manoeuvre - changement d'orbite et autres. C'est plutôt embêtant pour un vaisseau de la taille du Starship...
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En effet mais ça reste assez courant pour un lanceur. En général c'est le satellite lui même qui s'occupe de finaliser l'orbite.
C'est pour ça qu'il lui faudra un ravitaillement en orbite pour aller plus loin.
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J'ai cherché mais j'ai trouvé plutôt 11,2km/s soit 40 000 km/h environ...

:keskidit:
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28 000 km/h, c'est la vitesse de satellisation - on reste en orbite autour de la Terre. 40 000 km/h ou 11,2 km/s, c'est la vitesse de libération de l'attraction terrestre - bonjour les autres planètes ! Pour sortir du système solaire, il faut même atteindre 16,6 km/s.
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Possibilité d'y envoyer Elon Musk? :D
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Comme c'est parti, je pense qu'ils ne vont plus trop tarder à être opérationnels avec cette fusée. Il va falloir bosser dur sur Ariane 7.
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j'imagine qu'il y a un peu de cynisme, vu que la version 6 n'a toujours pas été lancée :D
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Non, de manière réaliste, si la version 6 est en cours de finalisation, vu l'évolution du marché depuis sa conception, il est important d'avoir déja bien avancé pour le modèle suivant.

Si l'idée est d'être compétitif, ariane 6 devrait avir une durée de vie beaucoup plus courte qu'ariane 5
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Ca existe déjà évidemment, nom de code Ariane NEXT, si je ne m'abuse : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ariane_Next
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Bon et qd est ce qu'il sera interdit /puni de balancer des dizaines de tonnes de produits chimiques et métaux dans l'océan ? Non parce que les accidents ok, mais si délibérément on laisse un truc pareil polluer la mer parce qu'on veut pas s'embêter avec le retour contrôlé, va peut-être falloir sévir ? Comment faire ensuite la leçon a d'autres qui balance un mégot ou autre saloperie sur la plage ?
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Tout d'abord, il faudrait commencer par faire la leçon aux Chinois qui délibérément eux, ne contrôlent pas les rentrées des étages supérieur de leur plus grosse fusée car 'rien a faire' de là ou cela tombe. On as déjà eu 2/3 alertes ou en plus, cela aurait pu retomber sur une ville ...
Ensuite, avant SpaceX, TOUS les 1er étages de TOUTES les fusées lancées depuis le début de l'exploration spatiale sont retombés à la mer et jamais récupérés.
Enfin, là c'était un test qui, s'il avait marché, aurait permis de récupérer le lanceur et Starship. Le test n'est pas allé jusqu'au bout, mais on ne peut pas dire que SpaceX a délibérément balancé Starship pour ne 'pas s'embêter avec le retour contrôlé'...

Et pour finir, cela ne me gène pas de faire remarquer à quelqu'un qui balance mégot ou saloperie sur la plage (ou ailleurs). En effet, 1 millions de fumeurs qui jettent quotidiennement leur mégots font plus de dégâts qu'une fusée de temps en temps ...
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Les métaux, surtout l'acier, c'est pas vraiment ce qui pollue le plus. Ça va juste rouiller lentement au fond de l'océan. Ça servira même de refuge à la faune marine, comme le font les épaves de bateau depuis des siècles.

En matière de produits chimiques une fusée n'est pas particulièrement plus chargée que la poubelle d'un français moyen. Les seuls produits chimiques qu'un Starship contient en masse, c'est du méthane, de l'oxygène et un peu d'azote. Le méthane et l'oxygène ayant brulé, il ne reste plus que de l'eau et du CO2. Quant à l'azote, autant dire que c'est pas un risque particulier vu que c'est 80% de ce que contient l'air que tu respires tous les jours.
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On va pouvoir enfin ajouter une section « gestion des déchets des lanceurs durable » à leur site internet !
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Après il y a plein de truc bien polluants dans le spatial, mais la carcasse d'un Starship qui retombe c'est vraiment anecdotique.
Le gros de la pollution entrainée par le Starship, c'est sa fabrication et ses émission de CO2 (et là aussi le plus gros étant du à la fabrication).

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