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SFAM-Indexia : l’UFC-Que Choisir remet une pièce dans la machine judiciaire

Le 06 mai à 15h59

La saga judiciaire continue pour Sadri Fegaier, PDG du groupe Indexia (ex-SFAM), et les entreprises SFAM, Foriou, Cyrana, AMP Serena, Hubside, SFK Group. L’ex- « plus jeune milliardaire de France » a déjà été condamné pour « pratiques commerciales trompeuses » par le tribunal judiciaire de Paris fin 2024. Une décision dont il a fait appel.

L’UFC-Que Choisir explique que « cette décision ne vise que les agissements relatifs au traitement des réclamations des consommateurs […] Or, d’autres pratiques, tout aussi frauduleuses, ont été mises en œuvre, y compris pendant et en marge du procès : sur-prélèvements de clients, prélèvements d’anciens clients, transmissions et usages illicites de données personnelles ». L’association de consommateurs dépose donc une nouvelle plainte auprès du Parquet de Paris pour tenter de faire toute la lumière sur cette affaire.

Balance de la justice

Selon nos confrères, les infractions portent « sur des pratiques massives, organisées et systémiques […] pouvant notamment être qualifiées de : escroquerie […], faux et usage de faux […], abus de confiance […], traitement illicite de données personnelles […], association de malfaiteurs ».

L’UFC charge aussi l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), une autorité administrative adossée à la Banque de France, pour sa lenteur à agir. L’Autorité « a attendu la fin de l’année 2022 pour se décider à agir et le 27 avril 2023 pour adopter, enfin, une décision de suspension de l’autorisation du courtier d’exercer son activité de courtage en assurances », affirment nos confrères. Ils qualifient cela de « manquement particulièrement grave engageant la responsabilité de la Banque de France ».

Le 06 mai à 15h59

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