Après des mois (voire des années) de bataille autour de la question des droits voisins, le géant américain a réussi à s'entendre avec L’Alliance de la Presse d’Information Générale qui représente les grands éditeurs de presse français.
« Cet accord fixe les principes selon lesquels Google négociera des accords individuels de licence avec les membres » de l'association, précise le communiqué. Rien n'est précisé concernant les autres éditeurs, qui semblent mis de côté, comme cela a été le cas sur d'autres sujets visant à assurer un financement de la presse par Google par le passé.
« Ces accords individuels de licence couvriront les droits voisins, et ouvriront l’accès à News Showcase, un nouveau programme de licence de publications de presse lancé récemment par Google, qui permettra aux lecteurs d’accéder à un contenu enrichi » précise Google.
« La rémunération prévue dans les accords de licence entre chaque éditeur de presse et Google est basée sur des critères tels que, par exemple, la contribution à l'information politique et générale, le volume quotidien de publications ou encore l’audience Internet mensuelle » Il faudra donc publier beaucoup et attirer le plus grand nombre avant tout.
Commentaires (15)
#1
Je préfèrais la résolution de l’affaire à la mode espagnole
#2
Cette prostitution avec des titres putaclics, juste pour attirer le chaland et faire grimper les stats …
#2.1
La presse payante existe, ceux qui veulent du putaclic ont du putaclic, ceux qui veulent autre chose ont autre chose.
#3
Joe Biden Investi, découvrez ses 15 premiers décrets, le 7éme va vous surprendre !
#4
Surprenant, Google accepte d’engraisser l’APIG ?…
#4.1
Ce que j’ai compris c’est que Google va pouvoir négocier des licences individuelles avec chacun des membres, et non pas une licence globale.
J’y vois un début de succès pour Google.
#5
J’ai une légère crainte sur la neutralité de l’information proposée.
Quid des articles venant de petits éditeurs ne faisant pas partie de l’APIG ? Qui choisira comment le contenu sera « enrichi » ? l’outil contraindra-t-il de facto à une « standardisation » des informations et à une chasse au clic (comme l’ont mentionné d’autres au-dessus, les articles putàclic) ?
#5.1
C’est pas déjà un peu le cas en vrai.
#5.2
Tu as raison, oui.
Le format AMP, déjà, force à passer par Google
#6
Une certaine presse française qui se rend toujours plus dépendante de Google, qu’est-ce qui pourrait mal tourner?
#7
Avec le pistolet de l’Autorité de la Concurrence sur la tempe (si j’ai bien compris) demandant (exigeant ?) une négociation de “bonne foi” et pas un simple allez vous faire v*.
#8
Les petits, ils prendront ce qu’il restera. Google doit d’abord négocier avec les magazines et l’AFP.
#9
En même temps il suffit de ne pas utiliser GNews: on peut parfaitement aller directement sur les sites d’info.
#10
Et pour les petits éditeurs du coup ?
Ahaha oui c’est vrai, ils n’ont qu’a négocier eux même
Et hop, on on pond une loi contre “le méchant google” et on se débarrasse des petits gêneurs au passage
#11
Je comprends pas les remarques sur les petits éditeurs.
L’accord ici stipule justement que Google négociera indépendamment avec chaque membre de l’association (et donc pas une négociation groupée).
Ça ne l’empêchera pas de négocier avec les autres éditeurs…
Et ça met tous les éditeurs quasiment au même niveau justement.