Connexion
Abonnez-vous

Remboursement d’un vol annulé : l’UFC-Que Choisir assigne 20 compagnies aériennes

Remboursement d’un vol annulé : l’UFC-Que Choisir assigne 20 compagnies aériennes

Le 20 mai 2020 à 09h34

L’association en avait déjà mis 57 en demeure en avril « qui entendaient faire obstacle au droit au remboursement des passagers aériens aux vols annulés ».

« Si certaines compagnies ont répondu positivement […] de nombreux transporteurs aériens ont ignoré l’avertissement de l’UFC-Que Choisir et de la Commission européenne. Ils continuent de violer la réglementation en imposant aux passagers des bons d’achat en guise de remboursement de leur vol annulé », ajoutent nos confrères.

Ils ont donc décidé de passer la seconde avec des assignations en justice devant le tribunal de Paris pour Air France, Ryanair, Transavia France, Vueling Airlines, Lufthansa, Volotea, Air Algérie, Air Corsica, Royal Air Maroc, Air Caraïbes, Turkish Airlines, TAP Air Portugal, Tunisair, Norwegian, Emirates, Corsair, KLM, Air Austral, Air Europa et Air Transat. 

« L’UFC-Que Choisir rappelle qu’elle entend défendre le droit des consommateurs d’avoir le choix entre remboursement et bon d’achat, conformément à la réglementation ». Elle ajoute qu’elle « serait en droit d’exiger plusieurs milliers d’euros pour l’atteinte faite à l’intérêt collectif des consommateurs », mais elle « souhaite simplement que les compagnies se conforment à la réglementation et respectent les droits des consommateurs […] Elle ne sollicite pas, pour l’instant, de dommages et intérêts pour inciter les compagnies à rapidement se mettre en règle ».

L'UFC ne pousse cependant pas les passagers à demander expressément un remboursement « s’ils ont confiance dans un avoir et s’ils peuvent faire autrement ». L’UFC-Que Choisir rappelle que les usagers comme les compagnies aériennes sont touchés par la crise sanitaire.

Le 20 mai 2020 à 09h34

Commentaires (18)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

De toute manière avec les compagnies aérienne y à que 2 manières de discuter, soit tu les pourris sur les réseaux sociaux et ils réagissent pour éviter que tu dégrade leur image, soit une asso leur met un fusil sur la tempe…

votre avatar

j’ai eu un vol annulé pour la Grèce (aegan airlines, le “air france” version greque), ils m’ont proposé un bon d’achat, qui sera remboursé au bout de 18 mois si tout ou partie du bon d’achat n’a pas été consommé dans l’intervalle.



Je sais pas si c’est strictement légal, mais perso ça me semble équilibré: ça me garantit le remboursement à terme dans tous les cas, et ça laisse une bouffêe d’oxygène à la compagnie pendant cette période très compliquée pour eux

votre avatar

…Si la compagnie existe encore dans 18 mois.

Dans tous les cas, c’est pas aux clients de jouer le rôle de la banque et de faire un prêt contraint. Qui plus est sans intérêt. Si la compagnie à besoin de sous, la banque est là pour ça. En plus, tu ne serait peut-être plus aussi accommodant après avoir vu le salaire du patron. Ou de son parachute doré. En cas de faillite, il le touchera bien, contrairement à ton bon d’achat…

votre avatar

Sauf s’ils font faillite dans l’intervalle de temps : dans ce cas là tu l’auras dans l’os…

votre avatar







martinodm a écrit :



Sauf s’ils font faillite dans l’intervalle de temps : dans ce cas là tu l’auras dans l’os…





En 4 mots: too big to fail: on ne laisse pas la compagnie aérienne nationale tomber en faillite sans avoir bataillé un minimum.







yannickta a écrit :



tu ne serait peut-être plus aussi accommodant après avoir vu le salaire du patron. Ou de son parachute doré.





Lol, dans ton monde dichotomique rempli de gentils pauvres et de méchants patrons, tu ne serais sans doute pas plus avenant avec moi si tu connaissais mon salaire.







votre avatar







brazomyna a écrit :



En 4 mots: too big to fail: on ne laisse pas la compagnie aérienne nationale tomber en faillite sans avoir bataillé un minimum.





Visiblement, tu n’as jamais entendu parler de Sabena ou Swissair.

 


votre avatar







alex.d. a écrit :



Visiblement, tu n’as jamais entendu parler de Sabena ou Swissair.

 





On parle de vrais pays :p


votre avatar

Il est probablement à la hauteur de ta condescendance.

On peut penser que certains salaires sont exagérés, et que les parachutes dorés sont souvent exagérés, surtout quand on n’a pas su enrichir son entreprise et ses salariés.

votre avatar







brazomyna a écrit :



En 4 mots: too big to fail: on ne laisse pas la compagnie aérienne nationale tomber en faillite sans avoir bataillé un minimum.







On parle de la Grèce là. Le pays européen qui appartient aux banques.


votre avatar







Enlendil a écrit :



On parle de vrais pays :p





Tu veux dire que la Suisse ou la Belgique sont moins riches que la Grèce ?

 


votre avatar







brazomyna a écrit :



En 4 mots: too big to fail: on ne laisse pas la compagnie aérienne nationale tomber en faillite sans avoir bataillé un minimum.





Et pourquoi pas ? Tomber en faillite n’implique pas liquidation.



Et même si c’était le cas, les avions ne disparaissent pas : ils sont simplement revendus à bas prix à une (ou plusieurs) nouvelle compagnie avec de nouveaux actionnaires. À part les actionnaires de la compagnie en liquidation, tout le monde est gagnant.



Bien entendu pour que le système de marché fonctionne, cela suppose un minimum de liberté dans ledit marché…


votre avatar







Axl a écrit :



Il est probablement à la hauteur de ta condescendance.

On peut penser que certains salaires sont exagérés, et que les parachutes dorés sont souvent exagérés, surtout quand on n’a pas su enrichir son entreprise et ses salariés.





Cela n’arrive que si les actionnaires n’ont pas pris leur responsabilité. Et si l’entreprise coule, et bien tant pis pour eux.


votre avatar

Si on oublie une multitude de paramètres, ça pourrait marcher.




    Maintenant si l'on tient compte de la réalité et de sa complexité, entre Covid-19 qui plombe le nombre de vols pour une bonne année (et sans date de sortie précise), l'idée qu'il y aura peut-être moins besoin de voyager si la visioconférence devient plus régulière, ou même que les consommateurs changeront peut-être leurs habitudes de vacances pour aller au plus près (genre rester en Europe si on est européen), et d'autres paramètres alors on arrive à une situation où une liquidation normale causera d'énormes dégats.          






    Les avions peuvent ne pas trouver preneur (et donc les pilotes et personnel rattaché devenir inutiles, baissant le nombre de personnes ayant les moyens de consommer. Un chômeur consomme moins...) et s'ils trouvent preneur dans un contexte où le nombre de vols ne sera peut-être pas le même, cela impactera l'industrie aéronautique car il faut bien amortir ces acquisitions avant de lancer des commandes d'avions neufs.   






   Et même dans une situation normale, tout le monde ne serait pas gagnant car une liquidation suppose souvent une concentration vers les acteurs restants. Les économies d'échelle réalisées causent donc des licenciements, sans compter les ravages sur les prix et la qualité de service dans un marché où le nombre d'acteurs devient trop faible pour qu'une concurrence saine existe.
votre avatar

Et faillite ou liquidation on peut décider de rembourser les gros créanciers en priorité sur les petits porteurs de coupons volants.

Bizarrement c’est souvent comme ça que ça se passe.



Too Big To Fail… AH AH AH, encore un qui ne comprend rien aux expressions qu’il régurgite (ça colle à la condescendance trollesque notée par ailleurs).

Too big to fail : on utilise ça ironiquement pour souligner l’arrogance de projets titanesques qui ont l’ambition de tout casser, en prenant un peu trop de libertés avec des règles de base… comme le Titanic.

votre avatar

Il a bien compris et utilisé l’expression. Je ne l’ai jamais vu utilisé ironiquement comme tu l as défini.



Voila le sens communément admis :



“The “too big to (let) fail” theory asserts that certain corporations, particularly financial institutions, are so large and so interconnected that their failure would be disastrous to the greater economic system, and that they therefore must be supported by government when they face potential failure.”



https://en.m.wikipedia.org/wiki/Too_big_to_fail



“Too big to fail (trop gros pour faire faillite[1]) est un concept économique qui décrit la situation d’une banque ou toute autre institution financière dont la faillite aurait des conséquences systémiques désastreuses sur l’économie et qui par conséquent se retrouve renflouée par les pouvoirs publics dès lors que ce risque de faillite est avéré.”



https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Too_big_to_fail





Après est ce que cette compagnie est vraiment “too big to fail”, je n’en sais rien.

votre avatar







TheKillerOfComputer a écrit :



Maintenant si l’on tient compte de la réalité et de sa complexité, entre Covid-19 qui plombe le nombre de vols pour une bonne année







Le virus chinois n’est responsable de rien du tout. Les interdictions de vols sont dues uniquement à de stupides décisions politiques sanitairement injustifiées (et économiquement ineptes) : c’est ce que j’entendais en écrivant que « pour que le système de marché fonctionne, cela suppose un minimum de liberté dans ledit marché… ».



Logiquement quand le marché a été autoritairement interdit, il n’y a plus de marché.







TheKillerOfComputer a écrit :



l’idée qu’il y aura peut-être moins besoin de voyager si la visioconférence devient plus régulière, ou même que les consommateurs changeront peut-être leurs habitudes de vacances pour aller au plus près (genre rester en Europe si on est européen), et d’autres paramètres





Avec les suppositions inverses tout aussi valables (la visio ne permet pas les échanges non verbaux indispensables pour nouer des relations d’affaires, ne permet pas de signer de contrat etc., les habitudes des consommateurs ne sont pas prévisibles, etc.), tu pourrais tout aussi bien affirmer le contraire. Comme pour le reste de ton commentaire.







TheKillerOfComputer a écrit :



Et même dans une situation normale, tout le monde ne serait pas gagnant car une liquidation suppose souvent une concentration vers les acteurs restants.





Seulement quand le marché n’est pas libre, ce qui est le cas du secteur aérien hyperrérgulé (mais moins que dans les années 70). Il faut aussi mentionner les nombreuses taxes, souvent plus de la moitié du prix du billet malgré les innovations et qui plombent le secteur. Et ce n’est pas fini : l’hystérie climastique va revenir en force après l’hystérie virale.



La conclusion est que quand on veut tuer un secteur économique, il suffit de l’interdire/réguler/taxer à mort.


votre avatar







lptr a écrit :



AH AH AH, encore un qui ne comprend rien aux expressions qu’il régurgite











Amabaka a écrit :



Il a bien compris et utilisé l’expression. Je ne l’ai jamais vu utilisé ironiquement comme tu l as défini.







paille, poutre, toussa.


votre avatar

Si on pouvait revenir au sujet ce serait pas mal.

Si les compagnies ont annulé les vols, elles doivent rembourser point.



Les  compagnies françaises ont bénéficié d’un plan de sauvetage, ce n’est pas normal qu’en plus elles gardent l’argent des billets pour des trajets non effectués.

Remboursement d’un vol annulé : l’UFC-Que Choisir assigne 20 compagnies aériennes

Fermer