Propulsion nucléaire : une convention de recherche entre le CEA, Framatome et Naval Group
Le 25 février 2022 à 09h33
1 min
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Les trois partenaires ont signé un accord-cadre de six ans pour des études et des expérimentations sur des matériaux mis en œuvre dans le cadre de la propulsion nucléaire. « L’objectif est de mieux maîtriser le cycle, de la conception à la production, des ébauches en acier. Cet accord-cadre contribue à la pérennité et au développement des compétences essentielles à la réussite des programmes nucléaires de défense », explique le CEA.
Chacun a son rôle à jouer. Le CEA « assure la maîtrise d’ouvrage de la conception et de la réalisation des chaufferies nucléaires ainsi que des moyens logistiques nécessaires à leur maintenance » Naval Group « est notamment en charge de la réalisation et de la qualification des matériaux constituant les capacités principales ». Enfin, Framatome « réalise des opérations de forgeage, d’usinage et de contrôle des pièces en acier appelées ébauches destinées aux cuves, générateurs de vapeur afin de répondre aux besoins exprimés par Naval Group ».
Le 25 février 2022 à 09h33
Commentaires (33)
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Abonnez-vousLe 25/02/2022 à 10h19
Le rapport avec NXI ?
Le 25/02/2022 à 11h03
Le soft atome c’est sans perte et frama.
Le 25/02/2022 à 11h08
Framatome ? J’ai demandé si Framasoft se lançait dans le nucléaire, avec un tel nom (bah quoi ? Du nucléaire sous licence libre, pourquoi pas ?), mais ils ont répondu qu’ils utiliseraient plus vraisemblablement ce nom pour autre chose…
Le 25/02/2022 à 11h10
Avec tous ces membres ils risquent la fission de la tome, faut se méfier !
Le 25/02/2022 à 12h37
Propulsion de quoi ?
Fusées, satellites, missiles, sous marins, brouettes, voitures ?
Le 25/02/2022 à 13h01
Suivre le lien :
les sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de type Suffren du programme Barracuda, les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de troisième génération (SNLE 3G) et le porte-avions de nouvelle génération (PANG).
J’aime bien le PANG, ça fait très onomatopée suite à un tir !
Le 25/02/2022 à 13h36
Oui oui je m’en doutais, c’était plus à destination de l’auteur de la brève, qui aurait pu être un minimum plus précis.
Le 25/02/2022 à 17h04
C’est marqué à la fin : “ébauches destinées aux cuves, générateurs de vapeur “, c’est donc des éléments de réacteurs nucléaires comme dans le civil.
Le 25/02/2022 à 14h17
S’ils pouvaient faire la même chose pour concevoir des SMR ça serait chouette aussi.
Le 25/02/2022 à 16h13
Salut, tu fais allusion au projet Nuward ?
Cette fois-ci le partenariat est entre CEA, EDF, Naval Group et TechnicAtome. Ce ne sont pas exactement les mêmes participants, mais ça se recoupe quand même
Le 25/02/2022 à 16h16
ah oui merci!
Le 27/02/2022 à 00h52
C’est super ce projet de centrales miniatures “proches de chez vous”. En cas d’incident, nous serons “minimalement” irradiés, un bon moyen de se débarrasser de certains quartiers dits “mal fréquentés” (LOL) qui font tâche en pleine période électorale…
Pour en revenir à l’article, Je remarque que comme chaque fois qu’il y a un projet de ce type, on oublie de parler de l’extraction des minerais de base nécessaires à toute cette industrie, minerais qui nous rends dépendants de pays (comme le Kazakhstan par exemple) qui ne sont pas tous des modèles d’humanité et de démocratie…
Et bien sûr on ne parlera jamais des conditions (humaines) de cette même extraction, c’est un peu comme les ouvriers surexploités de Foxconn (et bien d’autres, comme ceux qui extraient les terres rares) qui “servent” (et c’est le cas de le dire) à fabriquer nos chers objets technologiques à moindre prix…
Le 26/02/2022 à 13h20
L’ingenérie ? NXI devrait s’intéresser encore plus à l’énergie.
Le 26/02/2022 à 18h04
Quelques informations sur la partie militaire sur Opex360 :
Enjeux technologiques et industriels
Forge d’une première pièce par Framatome
Annonce du début des études de conception
Le 26/02/2022 à 19h10
Merci. Liens très intéressants.
Le 28/02/2022 à 08h49
Je t’en prie
Le 27/02/2022 à 10h29
En fait, ces mini centrales, c’est plutôt intéressant pour l’exportation, pour les besoins de la France, les experts doutent de leur utilité, entre autre parce que l’on a un réseau électrique fait pour de grosses centrales et parce que l’on a de gros besoin, donc il faut de grosses centrales.
Et sur le risque d’une centrale nucléaire près de chez soi, je trouve cela normal que ça soit le consommateur qui prenne le risque. Pour le charbon par exemple, le risque est pris par les mineurs et il est nettement plus fort que le risque nucléaire. Le fait même que le risque soit proche du consommateur fait que l’on diminue au maximum le risque.
En fait, c’est amusant, tu critiques à la fois le risque “près de chez nous” et l’extraction de ressources qui exposent les autres. À part retourner à l’âge de pierre, je vois mal comment tu résous ce dilemme.
Le 27/02/2022 à 15h08
Bon, la caricature de “l’age de pierre” est largement usée et enterrée maintenant, tu veux pas essayer de trouver quelque chose de plus intelligent ?
En fait c’est très simple : depuis un bail maintenant, il existe des scénarios réalistes (voir par exemple ici, ou encore ici) de diminution voire de fin de l’utilisation du nucléaire qui n’impliquent pas, à l’instar de l’Allemagne (tiens c’est marrant, elle n’est toujours pas retournée à la préhistoire…), une utilisation massive de centrales à charbon.
Quant à l’utilisation de terres rares dans les panneaux solaires et autres, c’est un grave problème que plusieurs gouvernements successifs ont laissé s’installer en ne favorisant et n’incitant pas la production et la recherche française et européenne.
Il aurait fallu investir massivement là-dedans plutôt que de laisser ce marché aux Chinois. Actuellement c’est très simple, il est impossible de trouver un panneau solaire qui ne soit pas fabriqué en Chine, ou à l’aide de composants Chinois.
Il existe des recherches appliquées visant à diminuer voire à remplacer les terres rares dans nos batteries de smartphones et dans le matériel destiné aux énergies renouvelables… mais pas assez d’investissements massifs, c’est comme si les décideurs s’en lavaient tous les mains et étaient contents du status quo actuel.
Résultat : les exploitations illégales (sans aucune sécurité ni encadrement) de terres rares en Afrique et ailleurs ne sont pas prêtes de s’arrêter de tourner…
Toutes les solutions et les scénarios sont sur la table, il ne manque en fait qu’une chose : la volonté politique, parce qu’au final, tout se résume à ça.
Le 27/02/2022 à 10h31
Le 27/02/2022 à 16h12
Amen
Le 27/02/2022 à 16h41
Je vais faire une réponse globale parce qu’en fait, tu es encore dans la contradiction en répondant à nous deux.
Mais avant, je vais regretter que tu n’aies pas répondu à la première partie de mon message qui était que c’est au consommateur de supporter le risque créé par l’énergie qu’il consomme.
Pour la réponse, tu me renvoies à des scénarios qui s’ils ne sont pas nucléaires s’appuient fortement sur le solaire et l’éolien.
Déjà, à cause de l’intermittence, il faut surdimensionner fortement ces moyens de production pour avoir assez d’énergie, mais le plus grave, c’est que ça nécessite beaucoup de minerais dont tu déplores dans la seconde partie et dans ton premier message que l’extraction reposent sur l’exploitation de ceux qui la font. TU renvoies donc encore une fois le risque généré par l’énergie vers de pauvres gens qui n’en profitent même pas.
En fait, c’est assez égoïste comme point de vue, mais j’ai bien compris que pour toi, c’est de la faute des gouvernants mais pas du tout des citoyens. D’ailleurs, on n’a pas eu de gilets jaunes dès que les gouvernants ont voulu augmenter la TICPE afin de diminuer la consommation de pétrole !
Quand on voit ce qu’a entraîné la simple augmentation de la TICPE, je n’ose imaginer ce qui se passerait si on appliquait ce que préconise negawatt ! Ça serait vraiment la révolution.
Donc, non, l’âge de pierre, n’est pas une caricature si tu es honnête : il est encore plus impensable de s’appuyer sur l’énergie solaire qui exploite beaucoup les pays pauvres que d’utiliser l’énergie nucléaire.
Le 27/02/2022 à 22h04
En réalité on n’est dépendant de personne quasiment, car il y a des mines dans plein de pays, et on en a même sur notre sol. Et certaines mines ferment car pour l’instant pas assez rentable.
Ce n’est pas que le réseau est fait pour de grosses centrales, mais plutôt qu’on a de gros besoins, et qu’il est plus rentable (par économie d’échelle, vu que c’est la construction qui coûte le plus cher) d’avoir quelques grosses centrales. Pas par hasard que les dernières font 1350 ou 1600 MW.
On dispose de 300 000 tonnes d’Uranium 238 sur notre sol. Je ne sais plus combien d’années de consommation ça fait dans une centrale à surgénération.
Ben on est tellement dépendant de l’électricité pour tellement de choses actuellement (y compris le fonctionnement du système bancaire), que ce n’est pas une comparaison si mauvaise.
LOL…
Rien de réaliste dès qu’on creuse un minimum. Ça a été expliqué entre autres par Jancovici il y a un bout de temps.
On aurait dû plutôt investir massivement dans la construction de nouvelles centrales, plutôt que de continuer à dilapider de l’argent là-dedans. Heureusement, on dirait que les pouvoirs publics se réveillent à ce sujet.
Les décideurs ne peuvent rien contre les lois de la physique. Les énergies renouvelables que sont l’éolien et le solaire, on ne peut guère progresser.
Tu m’étonnes…
L’épisode “gilets jaunes” m’a rendu très pessimiste sur les chances d’entamer une transition carbone. En plus les pouvoirs publics ont cédé :-( et il s’agissait d’une minorité (au début les sondages étaient favorables), et tout cet argent dilapidé (non perception de taxes pour plus de 10 milliards) n’aura servi à rien car le mouvement a complètement dégénéré (il n’était déjà pas bien beau).
Je suis d’accord.
Le 28/02/2022 à 01h15
Tout comme le fast fashion Zara, les pièces d’un laptop etc.
Un réacteur en fonctionnement produit 2m3 de déchets ultimes (non récupérables, principalement actinides) par an, je parle du minerais, pas de tout l’écosystème irradié autour.
Orano et ses concurrent travaillent à améliorer la recyclabilité de l’uranium, déjà en ayant des réacteurs de différents types afin d’enchaîner différentes réactions dans le cycle de vie du combustible, ce qu’on fait déjà avec le plutonium et le mox, ensuite en travaillant à transformer ces fameux actinides.
Alors oui, il y aura toujours les trains de la mort avec greenpeace devant, oui il y aura toujours des problème de stockage en piscine, oui il y aura toujours des incidents d’exploitations plus ou moins importants et des maintenances d’urgence.
Mais non, on ne dépendra pas plus des mines qu’avant avec plus de réacteurs, bien au contraire. Orano cible un circuit fermé du combustible d’ici 15 ans.
Demain avec du combustible recyclé à 98-99%, des SMR dans beaucoup de territoires ainsi que sur les plus grands navire de croisière ou de transport, on serait dans la bonne direction.
Ah, et cette activité minière ainsi que ces polluants, aussi terribles sont-ils, sont probablement à l’échelle de la planète d’un effet bien plus léger que la grandissante exploitation du lithium donc on ne sait que faire après ses 500 cycles de recharge complets.
Et les SMR sont une direction fiable et exploitable, on attend toujours les voiles sur les navires cargos, on attend toujours l’augmentation du ferroutage dans le monde, on attendra les réacteurs à fusion encore au moins 20 ans…
Pendant ce temps là, on ne construit plus de barage hydro, et on nous vend des tour à vent et des surfaces de silicium qui se compensent à peine sur la durée de vie.
C’est comme en entreprise, le salarié il travail bien, le prestataire aussi, mais à la fin du tableau excel ou SAP le prestataire il est avec l’achat du PQ, le salarié lui dans la masse salariale. Bref on met les lignes où on veut et on compte ce qui nous arrange.
Pour revenir au nucléaire, des réacteurs plus petits avec moins de combustible c’est bien plus facile à exploiter et maintenir, mais ça présente aussi un risque minime pour l’environnement au vu de sa charge.
Faire tourner un gros réacteur c’est 50 MW pour son propre fonctionnement, dont 25-30 MW pour les pompes du circuit primaire.
Le circuit tertiaire lui il débite 40-50m3/s quand c’est un circuit ouvert avec rejet, 2,5m3/s quand c’est en circuit fermé avec tour aéroréfrigérante.
Le secondaire a un ordre de grandeur équivalent avec 40-50m3/s.
Il faut toujours être capable de fournir au moins 2,5 MW pour garder le réacteur au calme avec la réaction au minimum.
C’est pour ça que les réacteurs sont interconnectés entre eux, avec des lignes 400kVa. Et qu’on y ajoute des générateurs de secours depuis Fukushima, même si les procédures pour les mettre en ligne sont encore trop longues, les réacteurs actuels n’étant pas conçus pour avoir cette source en bypass.
En cas de fuite du circuit primaire une centrale a également toujours un gros stock d’eau distillée, d’ailleurs c’est une des raisons pour laquelle même celles en bord de mer ne sont pas loin d’un cours d’eau douce.
Ce stock permet normalement de remplir un circuit primaire 2 fois. Soit 2*300 à 400 m3.
Avec un SMR on divise ces besoins par 20, d’un coup c’est vachement plus simple d’en assurer le refroidissement, la sécurité. On les groupe par 4 ou plus, une source d’eau et c’est bon. Et en plus ils sont déménageables.
Historiquement les sous-marins ont été la première source d’application des réacteurs à fission mais aussi de la propulsion à batterie.
Ah, et le rendement électrique de toute cette cocotte minute avec des cailloux en forme de smarties n’est que d’un tiers. Qui sait si on s’aventurera avec des SMR à faire du chauffage urbain avec le circuit tertiaire, avouons que brûler, pardon, valoriser des granules à bois c’est l’avenir du futur
Le 28/02/2022 à 10h51
Tu parles de “l’écosystème” au sens figuré, à savoir les éléments de la centrale, je suppose.
“trains de la mort”, quand même, si toi aussi tu reprends leur élément dans langage :-) .
Un circuit plus fermé, mais à un moment il faudra bien récupérer de l’Uranium 235, qui est consommé dans les centrales (sauf si on ne faisait que de la surgénération avec du 238, mais je crois que ça n’est pas de ça qu’il s’agit d’ici 15 ans).
Et que l’exploitation de la plupart des minerais et combustibles fossiles.
Disons qu’en France on a déjà équipé la plupart des sites possibles (déjà je vois dans les Pyrénées centrales les petits et moyens lacs servent souvent, depuis avant les années 80). Pour aller plus loin il va falloir noyer des vallées et déplacer des gens.
Je ne pige pas comment le circuit fermé permet une telle différence (1 bon ordre de grandeur). En circuit ouvert j’aurais pensé que c’était plutôt un débit inférieur.
Ce que disait Jancovici dans une de ses interventions, c’est que l’avantage d’un petit réacteur est qu’il peut quasiment être refroidi par la seule convection, avec les pompes en panne ; contrairement à un gros de 900 MW où la chaleur résiduelle est bien plus importante, forcément.
On a ajouté des générateurs qui ne serviraient à rien, t’es sûr ?
Eau douce je veux bien, mais pourquoi serait-elle distillée ?
C’est clair qu’il faudrait les mettre en ville pour maximiser le rendement (et c’est bête de gâcher la chaleur). Si on se remettait à brûler du bois intensivement (en plus on a besoin de pétrole à certaines étapes de la production de granules), on aurait la peau des forêts, qui ont été sauvées par le charbon.
Le 28/02/2022 à 11h05
Pour à peu près toutes les matières premières on sait critiquer les conditions d’extraction. Par contre c’est diversifié et on en bouffe moins que du pétrole, du phosphate ou du lithium par exemple.
Sur la sécurité ne t’inquiète pas c’est en cours d’étude.
Il y a beaucoup plus de gens qui meurent du radon de leurs caves que de la production d’énergie nucléaire civile.
Sur le reste fred42, JCLB et OlivierJ t’on répondu
Le 28/02/2022 à 11h09
Alors sur ce point : les petits réacteurs modulaires devraient permettre la standardisation/production de masse ce qui est extrêmement intéressant sur la baisse des coûts.
Le 28/02/2022 à 13h38
oui c’est un des gros avantages. ça permet d’industrialiser la fabrication, et de pas faire des prototypes style EPR tous les 20 ans.
Le 28/02/2022 à 14h50
Et aussi une production plus locale, qui va donc moins charger le réseau.
Le 28/02/2022 à 14h58
C’est vraiment un critère important la charge du réseau ?
J’avais lu que la puissance des SMR était vue comme permettant un remplacement pertinent des unités existantes à fioul/gaz/charbon, mais pas d’information sur les lignes à haute tension.
Le 28/02/2022 à 16h51
Bah, par chez nous il n’y a pas beaucoup de centrales (seulement 18% d’électricité produite en local) et en hiver ça arrive régulièrement qu’il y ait du délestage.
Le 28/02/2022 à 17h00
J’imagine qu’il s’agit de la Bretagne ? Je sais que c’est un peu un « cul-de-sac » (il y a bien le projet Celtic Interconnector…) . Je sais qu’il y a eu un projet abandonné de centrale nucléaire en Bretagne, s’il y avait des SMR et qu’il étaient tous en-dehors de la Bretagne, le problème se poserait encore ?
Ma question était plutôt : quand on construit une centrale nucléaire classique, il faut construire les lignes à haute tension en conséquence, si on construit des SMR, le besoin en lignes est-il moindre ? J’imagine que s’il y a plusieurs petites unités plutôt qu’une seule grosse c’est plus « fluide » mais c’est un ressenti perso…
Le 28/02/2022 à 20h30
Je crois qu’une ligne à haute tension permet déjà de transporter une grosse quantité d’électricité, et il vaut mieux une grosse ligne que plusieurs moyennes, ça coûte plus cher à construire et demande plus de matériaux.
Le 03/03/2022 à 20h38
Tout ce qui touche au circuit primaire et secondaire.
Le grand plomb avec une une cargaison noire. Un film avec des Pierres.
Alors là on pète les scores
Une univ Australienne avait listé topographiquement des milliers de points éligibles sur le globe pour construire des barrages. Sur qu’en France comme ailleurs le déplacement ne s’est pas fait dans la joie.
En attendant, il y a des sites où EDF n’investit plus car certains sites hydro pourront être mis en vente à la concurrence avec un prix non fixé par EDF, RDV en 2025 ou 26 et merci l’UE.
Ouvert tu rejettes en direct, l’eau monte de 10°C et tu la renvoie, par exemple à 500m au large en mer. Fermé tu pousse l’eau de rivière à évaporation dans des tours, chaque litre d’eau évacue donc beaucoup plus de calories puisqu’il est poussé de 18 à 100°C au lieu de 18 à 28°C pour un circuit ouvert.
Globalement le risque d’emballement sans assistance est nul.
Ils peuvent servir, mais il faut bien comprendre que leur mise en œuvre doit être décidée suffisamment tôt pour que ça serve.
L’eau du circuit primaire est extrêmement propre pour avoir une neutralité minérale.
Quand on voit la bataille pour une antenne 5G, on peut imaginer ce que ça donnerait pour ce scénario