Pour désorbiter l’ISS, SpaceX va construire une capsule « Dragon sous stéroïdes »
Le 18 juillet à 08h39
2 min
Sciences et espace
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La NASA a déjà arrêté son choix sur son partenaire pour désorbiter la Station spatiale internationale : SpaceX a été préféré à la seule autre entreprise qui avait présenté une offre : Northrop Grumman. L’Agence spatiale américaine explique que l’expérience de SpaceX en vol était un atout décisif.
Dragon est la capsule de fret utilisé par SpaceX pour ravitailler l’ISS, tandis que la version Crew Dragon est habitable. « Mais même avec une réutilisation significative de l’architecture Dragon, environ la moitié de l’USDV [United States Deorbit Vehicle, ndlr] et 100 % de la fonctionnalité de désorbitation seront nouvelles pour ce vaisseau spatial », rapporte TechCrunch qui qualifie la capsule de « Dragon sous stéroïdes ».
L’USDV devrait arriver 18 mois avant le désorbitage, prévu pour la fin de cette décennie. La Station va dériver pendant un temps puis, à environ 220 km d’altitude, le vaisseau de désorbitation se mettra en marche avec des séries de mises à feu pour effectuer la rentrée atmosphérique. Les morceaux qui n’auront pas brulé tomberont dans une zone inhabitée.
« La chose la plus complexe et la plus difficile à mon avis est cette combustion finale, qui doit être suffisamment puissante pour faire voler toute la station spatiale », sans pour autant disloquer l’ISS, explique Sarah Walker (directrice de mission Dragon de SpaceX).
La conception présentée par SpaceX est un vaisseau spatial qui aura six fois plus de propergols à bord, avec trois à quatre fois plus de puissance et de stockage d’énergie que les capsules Dragon actuelles. Résultat des courses, une capsule long format avec 30 propulseurs Draco supplémentaires, en plus des 16 déjà présents.
Le montant du contrat est d’un peu plus de 843 millions de dollars.
Le 18 juillet à 08h39
Commentaires (24)
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Abonnez-vousLe 18/07/2024 à 08h54
Le 18/07/2024 à 09h05
Le 18/07/2024 à 10h18
Le 18/07/2024 à 09h14
Les états unis se concentre sur la retour sur la lune et le module qui va servir de gateway entre la lune et la terre sera aussi un labo je crois (c'est pas tres clair sur ce point)
l'Europe a un peu le cul entre 2 chaises, elle a pas trop les moyen de faire sa propre station pour le moment mais elle aimerait bien pour pas dépendre des US
A côté de cela il y a des sociétés privée qui ont des projets de station en leur nom, mais plus de projet a l'échelle mondiale
Le 18/07/2024 à 09h43
C'est fait depuis fin 2022 ! Seize pays y participent.
Modifié le 18/07/2024 à 14h49
Il y n'a cependant jamais eu autant de projet de station en cours avec notamment :
- La Lunar Gateway : une station internationale plus petite mais en orbite Lunaire
- La Station Chinoise déjà en orbite qui devrait obtenir le soutien de quelque partenaires.
- Axiom Space (société américaine) prévoit de mettre en orbite une station privé
- Voyager Space prévoit aussi une station privée (construite par Airbus)
Le 18/07/2024 à 15h42
Plus sérieusement, la réponse d'Uther est plus complète que ce que j'aurais pu faire =)
Le 18/07/2024 à 09h36
je ne vois malheureusement pas de progrès à court terme quand je vois d'une part toutes les ressources nécessaires pour l'appareil qui servira au désorbitage, et d'autre part la multitude de satellites envoyés en orbite pour assurer une couverture planétaire de l'accès à internet...
Le 18/07/2024 à 09h55
Le 18/07/2024 à 11h54
Ils proposent plutôt de mettre sur une orbite garage/musée, avec les arguments suivants :
- ça représente une sacrée masse de matériel déjà en orbite qui pourrait être réutilisée : "Nous proposons plutôt de préserver la valeur de l’ISS en la plaçant sur une orbite plus élevée pour que les générations futures puissent décider de la meilleure façon d’utiliser les 450 tonnes de matériel déjà présentes dans l’espace. Quelle que soit la décision qu’elles prendront, nous pensons que l’ISS leur fournira la demi-kilotonne de ressources spatiales la moins chère à laquelle l’humanité aura accès."
- en terme de coût, ça ne semble pas disproportionné par rapport au désorbitage : "pour la déplacer de son altitude actuelle de 400 kilomètres à une orbite circulaire de 800 kilomètres d’altitude, il faut lui fournir un supplément de vitesse de 220 m/s, soit à peu près la même quantité que celle requise pour un contrôle précis d’une rentrée atmosphérique.". En terme de physique pure, cela semble donc comparable, ensuite cela nécessite peut-être une phase de R&D un peu plus importante, donc un coût financier plus important.
Le 18/07/2024 à 09h43
Le 18/07/2024 à 10h54
Le 18/07/2024 à 11h55
Le 18/07/2024 à 12h26
Modifié le 18/07/2024 à 20h02
Dans plusieurs millions d'années, les bactéries laissé par les humains auront tellement muté que ça devenu une espèce intelligente
Le 19/07/2024 à 10h07
Modifié le 18/07/2024 à 20h33
Modifié le 19/07/2024 à 01h59
Le 19/07/2024 à 09h26
Quand on sait que cette société avance par corrections d'échecs successifs. On parle d'une opération unique!
Le 19/07/2024 à 10h07
Le 22/07/2024 à 14h31
Le plus gros risque annoncé est la dislocation de l'ISS.
Le 22/07/2024 à 16h03
Le 23/07/2024 à 09h42
Le 19/07/2024 à 14h45
Je n'ai pas fait le calcul précis pour la quantité à faire exploser, je le laisse aux autres