Ce genre de technologie est loin d’être nouvelle, y compris dans le monde professionnel. OVH par exemple s’est fait une spécialité de watercooler ses datacenters depuis des années, permettant des économies d’énergie et donc une réduction de l’empreinte carbone.
Fin 2018, Nokia et l’équipementier finlandais Elisa avaient déjà mis en place des stations de base pour la téléphonie mobile avec un refroidissement liquide, permettant de réduire de 80 % les émissions de CO₂ et de 30 % les dépenses énergétiques selon le fabricant.
C’est désormais au tour des stations 5G de faire de même, avec des chiffres identiques sur les économies. Nokia ajoute que ces nouvelles 5G AirScale Base Stations « sont silencieuses, ne nécessitent aucun entretien, peuvent être 50 % plus petites et 30 % plus légers que les modèles classiques avec une climatisation active ».
Commentaires (11)
#1
Ça chauffe tant que ça les équipements pour station de téléphonie mobile?
Une mise à jour partant sur des équipements moins énergivores et mieux conçus (chauffant moins) n’est-ce pas suffisant?
Surtout le point qui me turlupine, c’est que j’avais cru comprendre que sur tout ce qui était serveurs/équipements informatiques, les entreprises tendaient à coupler ça avec des systèmes de cogénération pour récupérer la chaleur induite.
L’idée aurait donc été abandonnée?
#2
A partir du moment où on doit générer un signal électromagnétique on doit y mettre de la puissance. Ça chauffe forcément un minimum.
pour la récupération de chaleur, c’est pertinent dans un datacenter périurbain ou on peut utiliser la chaleur pour des bâtiments autour, mais il faut déjà une grosse installation pour que ça soit rentable.
Une station de base peut être isolée et en milieu urgain, elles sont réparties un peu partout. Difficile d’exploiter plein de petites sources de chaleur efficacement.
#3
Je ne pensais pas que le watercooling permettait autant d’économies d’énergie.
#4
C’est parce qu’on n’a peu de systèmes aussi pourris qu’une climatisation au niveau efficacité énergétique.
Le watercooling, ça demande juste de pomper de l’eau, c’est pas hyper cher énergétiquement, c’est un circuit fermé (donc, tu pompes contre les frottements pas contre la gravité, ce qui serait plus coûteux).
Tu déplaces vite une grande quantité de chaleur vers un radiateur énorme (par rapport à ce qu’on pourrait intégrer dans l’équipement) ce que tu ne peux pas faire en montant un ventirad sur le composant qui chauffe (ou sinon, il est énorme, et tu as un énorme truc chaud dans le boitier, du coup, faut ventiler le boitier, ceux qui ont monté un PC qui consomment savent).
Au final, c’est avantageux, l’équipement reste petit, on peut le faire hermétique et mettre le radiateur dehors pour le refroidir, pas de flux d’air à gérer.
#5
Peut-être aussi parce que c’est souvent exposé en plein soleil, parfois sur des toits qui réverbèrent ou sur des structures métalliques qui chauffent ?
#6
Back to the future
J’installais des unités de water cooling 3087 IBM pour refroidir nos CPU au début des années 80.
Comme quoi rien de nouveau sous le soleil
( enfin c’est nettement plus petit et nettement plus puissant
#7
Il va falloir un refroidissement liquide portable pour protéger son cerveau et ses testicules des ondes ? Je commence à me demander si les complotistes n’ont pas encore une fois raison
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#8
Ca s’appelle le sang, mais il semblerait que chez certains ça n’atteigne pas parfaitement toutes les zones, en particulier en partie haute…
#9
J’ai ri
#10
Je visais plus particulièrement les complotistes qui peuvent avoir raison sur un sujet, mais par pur hasard et avec une probabilité extrêmement faible… tout le contraire des mérites que tu sembles leur attribuer…
#11
Pour mettre promené avec des tec de maintenance mobile j’ai ete sidéré de voir les pb récurrent lié a la clim. Bruit qui fait que les gens coupe l’alimentation… saleté syr les filtres qui bouche l’entrée (genre dans un château d’eau en beton)… ca peut vraiment etre intéressant