L’Institut de l’Engagement et le CNRS lancent un brevet « Premiers Secours pour la Planète »
Le 09 octobre 2023 à 05h01
1 min
Sciences et espace
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Ce brevet s'inspire d'un autre brevet, celui des premiers secours civiques. Il « permet d'acquérir des compétences de base pour réagir efficacement face à une urgence médicale, ce nouveau brevet fournira des connaissances essentielles validées par des scientifiques et des actions concrètes pour faire face à la crise environnementale », expliquent les deux partenaires.
La formation sera accessible en ligne, mais nous ne savons pas encore quand. Un certificat attestera que les participants disposent de « connaissances fondamentales en matière d'environnement ».
Le 09 octobre 2023 à 05h01
Commentaires (41)
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Abonnez-vousLe 09/10/2023 à 07h21
En lisant le lien on tombe surt :
Disqualification d’office pour moi.
Le 09/10/2023 à 08h45
Merci pour la disqualification de toutes les autres personnes qui ont bossé sur ce sujet.
Hirsch est le président, pas le concepteur. Cela signifie que son rôle est de mettre son nom en bas de ce genre de communiqués de presse.
Le 09/10/2023 à 08h47
Alors je précise. Hirsch à la tête de ca, ca implique que le sujet est hautement politisé.
Donc fortement biaisé.
Le 09/10/2023 à 08h58
Hirsch est président de l’Institut de l’Engagement, co-concepteur de ce brevet.
Est-ce que son poste disqualifie aussi le CNRS ?
Le 09/10/2023 à 09h03
Le CNRS donne une caution scientifique au contenu si j’ai bien compris.
Pas sûr qu’il en donne l’orientation, ca me semble plutôt être le rôle de l’IDE.
Donc pour simplifier, oui le contenu doit être scientifiquement juste. Qu’il soit non-orienté par contre, j’en doute fort. A voir.
Le 09/10/2023 à 09h24
L’écologie n’est plus un domaine d’étude mais un mouvement politique.
C’est là son plus grand défaut.
Polémique après drama, les gens finissent par traiter l’écologie comme les autres mouvements politiques. Bref, t’es soit partisan, opposant ou balek. Dommage.
Le 09/10/2023 à 09h36
L’écologie, c’est comme pour tout le reste, ce qu’on en fait.
Ceux qui se focalisent sur des noms en ne connaissant même pas le contenu du brevet font de la politique… les autres attendent le brevet pour voir, comprendre et se faire une opinion.
Le 09/10/2023 à 10h13
Pas convaincu. En Europe, je pense les jeux sont faits: l’écologie c’est catalogué comme mouvement politique. De gauche.
Car pour sauver la planète, il faut changer ses habitudes de consommation.
Et la doctrine écologiste simplifiée veut que les (méchants) conservateurs ils ne veulent pas changer leurs (mauvaises) habitudes. Donc, pour être un (bon) écologiste, il faut être un (gentil) progressif.
CQFD.
Bref, parler d’écologie sans parler de politique c’est devenu impossible.
Le 09/10/2023 à 10h26
“tout est politique”
Il est possible de parler d’écologie sans parler de politique. On peut parler de la situation actuelle et des conséquences futur.
Là où ça devient politique c’est la solution à adopter (et de savoir si il faut mettre en place une solution). Et oui, les solutions semblent toutes impliquer un changement et les conservateurs peuvent être plus réticents (c’est pas loin de la définition de conservateur).
Ici le brevet propose :
Non politique
Politique
Le 09/10/2023 à 10h43
Tu mélanges beaucoup de choses: ce n’est pas la faute de ceux qui s’intéressent à l’écologie s’ils se font classer à gauche par certains.
L’écologie devrait être apolitique: on est sur une planète qui est la même pour tout le monde et on se doit, à minima, de la transmettre aux générations futures dans un état pas trop dégradé.
Si à partir de ce simple constat, une personne se sent obliger de catégoriser un “écologiste” à gauche, c’est que cette même personne a u n problème avec l’écologie.
N’inverse pas les responsabilités.
Le 09/10/2023 à 10h49
Non, à peine.
https://blogs.mediapart.fr/leucha/blog/300321/pourquoi-l-ecologie-est-elle-de-gauche
Retraite climat meme combat, etc.
Le souci c’est justement que la gauche s’est arrogé l’ecologie qui fait qu’aujourd’hui beaucoup s’en detournent, alors qu’elle aurait dû rester une discipline scientique ET apolitique en fait (i.e. pas l’affaire de tous les partis, mais plutôt d’aucun parti)
Le 09/10/2023 à 11h42
Qui empêche les partis dits de droite de faire des propositions écologiques dans leur programme ?
L’écologie est apolitique: ce n’est pas parcequ’un parti s’appelle EELV qu’il représente toutes les personnes ayant des affinités avec l’écologie.
Ce pseudo débat que vous avez lancé est simplement caractéristique des personnes qui ne veulent pas assumer leurs positions.
Il ne manque plus qu’a affubler les “écolos” du terme “bien pensant” et on aura fait le tour.
Le 09/10/2023 à 11h44
Ce serait entendable comme argument si ce mouvement ne concernait que la France. Or on constate le même phénomène dans tout l’occident.
Le 09/10/2023 à 11h54
Le fait est que la prise en compte de l’écologie implique des changements (puisque la situation actuelle nous a mené aux problèmes écologiques) et que donc les conservateurs par définition ne veulent pas changer et donc ne peuvent pas résoudre les problèmes. Cqfd
Le 09/10/2023 à 12h20
Ne nous affolons pas et attendons de savoir ce qu’en Tweet Sandrine Rousseau.
Le 09/10/2023 à 13h15
Il y en a qui croient vraiment que c’est suffisant ?
Cette énormité a tellement été rabâchée pour tous les médias possibles que tout le monde la resort pour se donner bonne conscience.
L’écologie d’aujourd’hui ne propose rien d’autre que de se mordre la queue en attendant que l’humanité finisse de siphonner toutes les ressources de cette planète, tout en espérant qu’on aura réussi à en coloniser une autre avant que la précédente ne devienne inhabitable.
La planète n’a pas besoin d’être sauvée, elle n’a juste pas besoin des humains.
Le 09/10/2023 à 13h20
Tu as peut être besoin de la formation :)
Au cas ou, tu proposes quoi pour sauver nos sociétés ?
Le 09/10/2023 à 14h42
“sauver nos sociétés” c’est comme “sauver la planète” : on parle de quoi exactement ?
En posant cette question à 10 personnes, on obtient autant de réponses différentes.
Je ne vois pas ce qu’il y a à sauver. Les 8 milliards d’humains que nous sommes ne montrent pas vraiment que notre espèce est en péril. Donc notre société va très bien et n’a pas besoin d’être sauvée.
Le 09/10/2023 à 14h45
Pourquoi faudrait-il sauver nos sociétés ?
Je ne sais pas trop pourquoi tu as mis un pluriel et utilisé le mot société, mais je crois comprendre de quoi tu parles.
Des civilisations qui ont décliné, il y en a eu dans le passé, il n’y a pas de raison que ça s’arrête.
Le 09/10/2023 à 20h58
Je pense que je peux le mettre au pluriel
Si vous jugez que la façon dont on vit ne vaut pas la peine d’être sauvée, pourquoi refuser le changement ?
Il est très peu probable que l’espèce humaine s’éteigne, mais il est probable que je souffre des conséquences du réchauffement, et j’aimerai éviter ça.
Quoi qu’il arrive un changement sera forcé, je préfère travailler à ce qu’il soit le moins pénible.
Le 09/10/2023 à 15h28
Pourquoi vouloir les sauver ? N’est-ce pas la destiné de chaque société de s’arrêter à un moment ? ou j’ai mal compris le sens du mot société ?
Si tu parle de sauver la planète, je pense qu’elle n’a pas besoin d’être sauvée, d’ici 100-200 000 ans ou plus, elle ne se souviendra plus de notre passage…
Et sauver l’humanité peut-être ? C’est la seule chose que je vois en danger, mais est-ce qu’on peut véritablement la sauver ? Et n’est-ce pas finalement contradictoire avec vouloir sauver la planète ?
Le 09/10/2023 à 15h14
Donc tous les scientifiques disent n’importe quoi pour s’amuser ? Ça s’appelle le déni tout simplement.
Le 09/10/2023 à 15h18
C’est la société telle qu’elle est actuellement qui est en péril. Elle s’adaptera, et il y aura une société humaine d’une autre organisation, mais toujours une société.
D’ailleurs si elle est en péril, notre société actuelle, c’est plutôt par le manque de ressources à venir que par le souci climatique.
Le 09/10/2023 à 15h22
C’est un renversement historique car en temps normal c’est les conservateurs qui cherchent à préserver les ressources et calmer les ardeurs de ceux qui veulent faire feu de tout bois.
Mais les conservateurs d’aujourd’hui sont nés après la guerre et ont passé leur vie entière à faire feu de tout bois, pour eux tout consommer immédiatement c’est normal et même une évidence.
L’idée de penser à préserver les ressources sur le long terme (au détriment du confort immédiat évidemment) leur est littéralement insupportable alors que c’est normalement le rôle des “vieux sages” d’assumer cette responsabilité.
Le 09/10/2023 à 15h27
Oui, mais honnêtement ce n’est pas spécifique aux conservateurs modernes. Même la plupart des “progressistes” (sic) sont dans ce cas là encore aujourd’hui, comme ils l’ont été après guerre car pour eux la ressource signifiait le progrès social et humain (sur ce quoi ils n’avaient pas tort).
Aujourd’hui franchement, et même en fait hier, quand tu regardes / regardais les gens conscients du souci, il y avait tout le spectre disons politique.
Si on entend beaucoup les gauchistes sur cette question là, c’est aujourd’hui pour une question justement de lutte “sociale” (le consumérisme c’est la faute au capitalisme) ; hier c’était plus pour une question de rejet de l’ordre établi (le retour à la nature ca s’apparente au rejet de la société moderne)
Le 09/10/2023 à 15h49
Il y a aussi le fait que pour paraitre “sérieux” à leur époque, il fallait bien montrer son rejet de l’idéologie communiste et donc le rejet de l’idée même de “bien commun”.
La seule ressource à préserver dans l’idéologie individualiste anglo-saxone, c’est sa richesse personnelle.
Mais le problème écologique est justement un problème collectif, la planète est un bien commun (on ne peut pas posséder une partie spécifique de l’atmosphère). L’idéologie individualiste empêche de traiter intelligemment les problèmes collectifs comme le problème écologique.
Le 09/10/2023 à 15h31
Elle n’est pourtant pas en danger du tout. C’est son organisation actuelle et surtout son ampleur qui sont en danger.
Demain, même si 95% de l’humanité meurt, l’humanité en tant qu’espèce est tout à fait safe.
Le 09/10/2023 à 18h24
Oui, du coup, que veut-on sauver ? Pas l’humanité, ni la planète, donc les individus je suppose.
Je veux pas que mes enfants par exemple aient des étés à 60°C et 50 tempêtes par an, donc je veux protéger mes enfants et leurs enfants de nos actes présents et passés.
Mais en aucun cas je ne veux sauver l’humanité, ou la planète, car au final les 2 vont certainement survivre quelque soit nos choix et nos actes.
Le 09/10/2023 à 17h00
Effectivement: “après moi le déluge” est une pensée profonde partagée par beaucoup de personnes qui n’ont que faire de l’écologie.
Le 09/10/2023 à 17h15
Certes. Mais l’histoire recente montre que les ideologies collectivistes centralisées, en plus de ruiner l’economie, ont aussi fortement altéré l’environnement : la Chine est un bon exemple, ou Staline avec la mer d’Aral, la berce du Caucase, l’hydrographie des republiques asiatiques, etc.
Ce qu’il faut c’est une conscience collective dans un système individualiste. Autant dire un oxymore.
Le 09/10/2023 à 17h45
compétence scientifique vs compétence d’attribution.
La compétence scientifique du CNRS est indéniable.
Sa compétence d’attribution concernant l’édition d’un “brevet de 1er secours” ? sur l’écologie ?
bof… J’ai pas souvenir que ca soit dans leurs attributions.
Le 09/10/2023 à 18h32
Abuse pas quand même là, on dirait du Rousseau (Sandrine).
Le 09/10/2023 à 18h40
Oui, c’était exagéré exprès, je voulais juste dire qu’il faut toujours se poser les questions de savoir pourquoi on fait quelque chose avant de le faire.
En l’occurrence, si je fais des efforts écologiquement parlant, c’est pour mes enfants, et non pour la planète ou l’humanité qui n’en ont pas besoin.
Pour l’humanité comme tu le dis, même si 95% disparait, elle sera toujours là, et la planète (on va dire la vie pour être plus précis) a vu au cours de son histoire des crises bien plus violentes et à réussi a s’en remettre, je ne m’en fait pas pour cela.
Tout au long de son histoire la vie a vu des espèces aparaitrent et disparaitrent. Cette fois-ci, l’humanité a une grosse part de responsabilité sur ces disparitions, et aura donc sa part de responsabilité dans la prochaine crise. Mais tout devrait repartir après, en laissant derrière des espèces disparues (peut-être nous :)) et d’autres nouvelles :)
Et de toute façon, dans quelques milliard d’années, tout sera fini, ce sera difficile en effet de lutter contre le réchauffement climatique d’un soleil qui gonfle
Le 09/10/2023 à 18h59
Je n’ai jamais dit ça, les scientifiques font des constats tout à fait vrais et vérifiables. Le problème est que les plans d’actions décidés par nos élites jusqu’à maintenant ne font que rappeler une vague histoire d’urine croupissant dans un violon.
Consommer moins ? Il faut arrêter de se leurrer, les masses s’en moquent éperdument car il n’y a aucune prise de conscience collective.
Tant qu’on fera passer l’humain (et ses activité néfastes) avant tout le reste, notre civilisation se dirigera inéluctablement vers l’extinction (ce qui peut arriver de mieux à la planète).
Le 09/10/2023 à 21h16
C’est marrant comme tu réponds seulement aux aspects secondaires de mon commentaire.
Comme tu as du mal à répondre à plusieurs points, je remets la question la plus importante :
Voilà, réponds déjà à ça.
Le 09/10/2023 à 21h34
Le 09/10/2023 à 22h52
Ah, c’est ça que tu appelles “sauver nos sociétés”, c’est que tu évites de souffrir des conséquences du réchauffement !
Le 10/10/2023 à 08h03
J’ai du mal à voir en quoi c’est un problème.
C’est quoi la justification pour ne rien faire ?
Le 10/10/2023 à 06h05
C’est normal de pas vouloir souffrir et mourir prématurément non (ainsi que sa famille, amis etc) ? Tu n’as pas d’instinct de survie ?
Le 10/10/2023 à 12h54
Je ne refuse pas le changement. J’émets de très gros doutes sur le fait que le changement, tel qu’il est envisagé actuellement, puisse aboutir à quelque chose de mieux que si on ne faisait rien.
Ça s’appelle l’éco-anxiété.
C’est que l’agonie sera de plus courte durée !
Qui a dit qu’il ne fallait rien faire ?
Pour me faire l’avocat du diable: Faire quelque chose pour lutter contre le réchauffement, les émissions de GES, la crise énergétique, les pets de bovidés… consiste aujourd’hui à continuer dans le productivisme : produire des éoliennes, des panneaux solaires, des voitures électriques, des puits de capture des GES, …
Sauf que toute cette agitation (consommation d’énergie, émissions des polluants, …) aggrave peut-être encore plus la situation que si on ne faisait rien.
Le 10/10/2023 à 13h29
C’est compréhensif et je n’ai pas de données pour argumenter du contraire.
C’est possible, ce serait plus simple à mettre de coté si on ne subissait pas constamment des conséquences néfastes du réchauffement (canicules, sécheresses, inondations, …)
A court terme, je dirai oui. Une voiture électrique par exemple, émet plus de CO2 à la production, mais moins sur un cycle de vie.
Pour les énergies renouvelables c’est rapidement rentable par rapport au fossile.
On a aussi eu des changements qui ont moins fait de bruit comme les ampoules led, les frigos moins énergivore, les télévisions led …
Je crois qu’on est sur des investissements déjà rentables.
Mais cette production n’est pas forcément “en plus” de ce qui se faisait, c’est en remplacement, donc l’impact est moindre.
On a mis plus de 100 ans à en arriver au point où on en est, si l’investissement aujourd’hui permet de réduire dans le futur je crois que ça vaut le cout.
Il ne faut pas oublier qu’à coté les investissements ennuyants (moins de voiture, moins de viande, moins d’avion, …) on a des investissements agréables (isolation des bâtiments, …).
En sois, je peux entendre qu’on ne croit pas aux solutions proposées, j’avoue douter aussi. Mais je pense qu’il faut essayer, surtout que les solutions proposées ne servent pas qu’à lutter contre le réchauffement.
Quitter les énergies fossiles pourra permettre une indépendance énergétique, isoler les bâtiments d’avoir moins chaud lors des canicules, …