L’impact de DART sur l’astéroïde Dimorphos a généré une « queue » de 10 000 km

L’impact de DART sur l’astéroïde Dimorphos a généré une « queue » de 10 000 km

L’impact de DART sur l’astéroïde Dimorphos a généré une « queue » de 10 000 km

Le but de cette mission est pour rappel de dévier la trajectoire de l’astéroïde Dimorphos afin de se préparer au cas où un destructeur risquerait une collision avec la Terre.

Depuis la Terre, les observateurs scrutent avec attention Dimorphos. Il y a quelques jours, le télescope SOAR de NOIRLab a « révélé une immense traînée de débris provenant de cette collision », qui mesurerait au moins 10 000 km de long. 

DART n’est pas le seul responsable : les rayons du Soleil provoquent également de l’éjection de matière sans avoir besoin de la moindre aide extérieure. Les comètes par exemple perdent de la matière quand elles s’approchent de notre étoile.

Commentaires (11)


Comment mesure-t-on les impacts de matière, de débris et poussières sur les satellites et télescopes envoyés ?


Je ne peux pas te répondre pour le cas général. Mais je peux te donner un exemple. Pour une mission d’observations de phénomènes météorologiques depuis l’espace, nous avions embarqués des caméras regardant à différentes longueurs d’ondes. Avant de monter le satellite, les caméras ont été testés dans certaines conditions. Et on a procédé ainsi juste après le lancement en pointant une source que l’on a considéré comme référence (Lune, étoiles lointaines, torchères…) afin de s’assurer de leurs fonctionnements nominales.



Régulièrement on faisait des mesures de tests sur ces sources connues afin de voir les détériorations de l’instrument (qui ne sont pas uniquement lié à la poussières mais aussi au vieillissement des instruments eux-même) et de pouvoir procéder à des recalibrations.
C’est ainsi qu’en regardant chronologiquement les détériorations que l’on peut mesurer les impacts de matières (bon en général, ça fait l’effet d’une balle), poussières ou autres, et tenter de les corriger par la suite.


Désolé, on n’est pas vendredi, mais je ne résiste pas…



Ne faudrait-il pas renommer cette mission en FART plutôt ?


L’imINpact de DART
:cap:


il n’y a plus qu’à espérer que ces débris ne toucheront pas la Terre ….


Ca fait une queue sacrément longue …



lechatsauvage a dit:


il n’y a plus qu’à espérer que ces débris ne toucheront pas la Terre ….




Au pire, ça ferait une belle pluie d’étoiles filantes.
NB : il tombe environ 15.000 tonnes de matière extra-terrestre chaque année sur la Terre.



lechatsauvage a dit:


il n’y a plus qu’à espérer que ces débris ne toucheront pas la Terre ….




Les débris de l’impact restent globalement sur la même orbite que leurs corps d’origine et ne menacent donc pas plus la Terre que Dimorphos elle même. Et heureusement, Dimorphos ne menace pas la terre, que ça soit avant ou après impact. Elle a justement et choisie pour cela.



Même si c’était possible, les débris sont très fins, principalement de l’ordre de la poussière. Si jamais ils entraient dans l’atmosphère de la terre ils seraient désintégrés avant d’atteindre le sol. Dans ce cas là le vrai soucis ça serait Dimorphos elle même.



(reply:2097540:33A20158-2813-4F0D-9D4A-FD05E2C42E48)




Désolé, mais t’es grillé par le sous-titre de la news précédente


À ma décharge (on est vendredi, je peux) je ne suis pas abonné donc je n’avais pas lu…


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