Dans une enquête, The Verge pointe les méfaits de l'une des vedettes de la défense des libertés numériques. Six cas d'agressions sexuelles et de viols sur au moins quatre personnes, sur une décennie, ont été reçus. Aux États-Unis, au Canada et en Nouvelle-Zélande.
Une constante dans son comportement serait l'ivresse, qui servirait d'excuse sur le moment. En juillet, Marquis-Boire a fait vœu de sobriété. En privé, il affirme vouloir expier ses fautes, selon un historique de conversation consulté par The Verge. Il a démissionné de l'organisation Citizen Lab en septembre.
L'événement intervient dans un climat de libération de la parole des femmes sur le harcèlement et les agressions sexuels. Du hacker Jacob Appelbaum aux licenciements chez Uber en passant par un blogueur influent, les révélations s'enchaînent, levant peu à peu le voile sur les pratiques de ces milieux.
Commentaires (18)
#1
« …levant peu à peu le voile sur les pratiques de ces milieux. »
Heuuuuu … en lisant ça, on a l’impression que ces pratiques sont « normales/courantes » dans ces milieux. Est-ce l’idée qu’a voulu exprimer le journaliste ?
Ces faits ne sont absolument pas représentatifs des « pratiques de ces milieux ». Ce sont des comportements inadmissibles isolés induits par des individus déviants et non par un milieu !
#2
En privé, il affirme vouloir expier ses fautes
Oui enfin, après s’être fait gauler. Le faire après le premier “incident”, ça aurait été plus crédible…
#3
#4
#5
Marquis-Boire a fait vœu de sobriété
Ça sent l’échec dès l’énoncé là " />
#6
#7
Malheureusement, je ne crois pas que ce constat se limite au milieu IT.
Il semblerait que, quelque soit le milieu, certains hommes avec un peu de pouvoir se croient rapidement tout permis sur les femmes qui les entourent, et restent malheureusement bien trop impuni jusqu’à maintenant.
La faute (entre autres) à une minimisation de ce problème par nos sociétés et à une décrédibilisation des victimes qui osent parler.
#8
J’ai lu récemment que dans l’école 42, le harcèlement est chose commune… Ce n’est pas demain la veille qu’on verra plus de femmes dans l’IT tant que ces comportements perdureront.
#9
et à l’évidence ces comportements perdureront tant qu’ils n’y aura pas plus de femmes dans l’IT.
c’est un cercle vicieux.
#10
On va le dire autrement c’est spécialement répandu dans l’IT
#11
#12
Démontré par le nombre d’affaires qui sortent récemment, 10 ans après les premiers scandales qui restaient cantonnés au jeu vidéo, démontré par ce qu’en disent les informaticiennes qui ne sont pas dans la “pensée positive” abrutie, démontré par la proportion de femmes qui quittent l’IT dégoutées (passer de la mixité à moins de 10% de femmes en 50ans aucune industrie ne l’a fait), démontré par mon expérience personnelle dans l’IT en France. Il n’y a pas de généralité absolue à tirer (actuellement je bosse en milieu mixte par ex.) mais le sexisme et la misogynie sont des phénomènes majoritaires et largement tolérés, y compris dans les boites d’inspiration anglo saxonne qui ont des chartes contre ça.
Sinon le milieu médical est très majoritairement féminin donc plutôt un contre exemple de ce que tu dis sur le communeautarisme et je ne le connais pas donc je m’abstiendrai de porter un diagnostic dessus. Le BTP est quasi à 100% masculin mais les quelques femmes que j’ai pu croiser qui y bossaient en élec, menuiserie ou en peinture et qui étaient pour certaines lesbiennes et féministes n’avaient pas l’air plus catastrophées que ça non plus. Moins que les développeuses que je connais en tous cas.
Intuitivement le BTP, comme la fonderie ou l’industrie lourde est principalement masculin pour des raisons de force physique, pas de harcèlement des terrassières et de leur mise à l’écart je pense.
#13
#14
#15
#16
En même temps, si le gars tend son verre la perche… " />
#17
#18