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Les satellites de la constellation Starlink font grincer des dents des astronomes

Les satellites de la constellation Starlink font grincer des dents des astronomes

Le 21 novembre 2019 à 09h25

Libération revient sur le récent lancement de 60 satellites de la constellation Starlink de SpaceX, en combinant des retours d'astronomes sur Terre, mécontents, car ils tentaient d'examiner l'univers.

« SpaceX a lancé sa deuxième salve de 60 satellites le 11 novembre. Une semaine plus tard, ils n’avaient pas encore pris assez d’altitude pour devenir discrets dans le ciel et gênaient le travail des télescopes », expliquent nos confrères.

« On consacrait la deuxième partie de la nuit aux observations, et soudain on découvre toutes ces traces. On a réfléchi un peu et on a compris ce que c’était : la traînée de tous les satellites Starlink », explique Cliff Johnson. 

Clarae Martínez-Vázquez fait part de son mécontentement sur Twitter : « Nos clichés ont été gravement affectés par le passage de 19 satellites. Le train des satellites Starlink a duré plus de cinq minutes ! C’est déprimant… et pas cool ! ».

Face à ce problème, SpaceX a déjà annoncé qu'il allait...peindre en noir la face visible des satellites, mais c'est insuffisant pour les scientifiques : « Perdre cinq minutes d’observation n’est pas si grave, relativise Cliff Johnson. Mais si dans le futur on en arrive à perdre 30 ou 60 minutes en une nuit, ça représentera une grosse tranche de notre temps d’observation. Chaque minute est précieuse ».

Sur Twitter, un astronome demande à Elon Musk « d'arrêter de détruire notre ciel ».  Et on ne parle ici que du début de Starlink, qui doit à terme compter plus de 12 000 satellites, voire 42 000 si l'on en croit une demande récente de la société. 

Le 21 novembre 2019 à 09h25

Commentaires (36)

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Je suis un peu partagé par cette histoire. D’un coté, SpaceX n’envoie pas des satellites sans autorisation comme beaucoup le disent. Il demande et obtient des autorisations pour ça.

D’un autre coté, les critiques des astronomes est totalement légitime et certainement que les autorisations délivrées a SpaceX ne tiennent pas assez en compte les problématiques scientifiques.



Quant à ça : “Face à ce problème, SpaceX a déjà annoncé qu’il allait…peindre en noir la face visible des satellites”, je suis vraiment pas convaincu qu’avoir des objets celestes qui se mettent à clignoter a cause de satellites invisibles soit une si bonne idée que ça… j’aimerais bien l’avis des concernés

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 Ce que peu d’articles précisent, c’est que comme il s’agit d’un train de satellites (donc en cours de déploiement), ce genre de gène aussi intense ne se produira pas lorsque la constellation sera déployée (l’idée est de les répartir… pas d’en avoir 20 cote à cote !)

J’ajoute que c’est franchement pas de bol (ou pas fait attention, car il me semble qu’on peut se renseigner sur la trajectoire des satellites avant) d’avoir justement scruté le ciel à l’endroit du passage du train. 



Le “coup de gueule” ne mentionnant pas cela, j’ai du mal à considérer qu’ils sont de bonne foi.

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Alors même une constellation va poser problème comme tu le dis il faut se renseigner sauf qu’à la fin une observation longue sans le passage d’un satellite va devenir excessivement complexe.



De plus ils se sont renseigné mais les satellites de Space X ne sont pas encore sur leur orbite définitive ils sont sur une orbite basse en phase de positionnement.



J’ajoute que l’espace n’est pas la propriété de Space X respecter les autres c’est la base de l’exploration spatiale… Mais on remercie l’arrivée des entreprises privées qui sont en train de détruire ce respect mutuel et cette notion de réfléchir à la globalité et pas qu’a soit….

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Quel est le bilan carbone de l’envoie de dizaine de milliers de satellites? Si c’est inférieur au déploiement de la 5G ça peut valoir le coup… si on arrête tout de suite de déployer la 5G.



Ce qui à mon avis va se passer, c’est qu’on va avoir la 5G, Starlink et son concurrent. On n’avait vraiment pas besoin de ça!

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secouss a écrit :



Alors même une constellation va poser problème comme tu le dis il faut se renseigner sauf qu’à la fin une observation longue sans le passage d’un satellite va devenir excessivement complexe.



 

Il y a déjà le cas des satellites qui passent. Il faut déjà les gérer.

Ce n’est pas “excessivement complexe”, mais nécessite d’être un peu plus prudent.

Pour rappel, les prises à pose longue ont des problème autrement plus complexe à gérer que des points lumineux ayant une trajectoire rectiligne (distorsion de l’atmosphère, déformation de la propagation de la lumière en fonction de la température des couches d’air, nébulosité, etc..)

 



De plus ils se sont renseigné mais les satellites de Space X ne sont pas encore sur leur orbite définitive ils sont sur une orbite basse en phase de positionnement. 



Donc c’est un problème exceptionnel.





J’ajoute que l’espace n’est pas la propriété de Space X respecter les autres c’est la base de l’exploration spatiale…



On pourra répondre que l’espace n’est pas la propriété des astronomes (ni des citoyens qui demandent d’avoir des lampadaires)



SpaceX ouvre au moins la perspective de pouvoir bientôt lancer des télescopes spatiaux à un prix bien inférieur au prix actuel. Les astronomes qui gueulent aujourd’hui auront peut-être demain, grace à SpaceX, un matériel bien plus performant à leur disposition.


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Qruby a écrit :



Quel est le bilan carbone de l’envoie de dizaine de milliers de satellites?





Une Falcon Heavy (donc beaucoup plus puissante que la Falcon 9 utilisée pour les grappes de 60 satellites) nécessite environ autant de carburant que 15 à 20minutes du seul traffic routier français (calcul de coin de table)

Si ce chiffre n’est pas trop faux, ça veut dire que 12000 satellites doivent représenter environ 1 journée et demi du traffic routier français. Ca ne me parait pas grand chose…



 


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On est déjà dans une configuration de constellation, plus de train.

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Merci pour le calcul le coin de table, c’est marrant <img data-src=" />

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Faith a écrit :



&nbsp;

SpaceX&nbsp;ouvre au moins la perspective de pouvoir bientôt lancer des télescopes spatiaux à un prix bien inférieur au prix actuel.



&nbsp;

Ça, ça reste à prouver. SpaceX ne communiquant pas ses bilans ni les coûts de remise en état, on ignore s’ils sont réellement moins chers qu’un lanceur “classique”.


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Sur ce que ça leur coûte, tu as raison, mais sur ce que ça coûte au client, ils ont bien moins chers, non ?

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fred42 a écrit :



Sur ce que ça leur coûte, tu as raison, mais sur ce que ça coûte au client, ils ont bien moins chers, non ?





Ça dépend du client. De mémoire, les lancements non commerciaux de spaceX sont facturés plus cher (en gros l’Oncle Sam subventionne).

Et si ça n’est pas rentable, les bas tarifs ne dureront pas indéfiniment. Quand tu vends à perte pour conquérir un marché, soit tu finis par ne plus avoir les moyens et tu laisses tomber, soit tu prends le contrôle du marché et tu remontes tes tarifs pour faire de la marge. Dans tous les cas, le tarif à perte ne dure pas ad vitam aeternam.


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projet de loi planétaire : L’espace comme bien d’intérêt général.&nbsp;

Outre la blague, question sérieuse, les satellites ne seront-ils pas un frein à l’observation, puis l’exploration spatiale ?&nbsp;

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Leurs prix sont publiques :

https://www.spacex.com/about/capabilities



Ces prix sont très inférieurs à ce que facture ArianeSpace (également très subventionné).



D’après ce qui a été annoncé par SpaceX, la réutilisation divise actuellement par 2 le coût du premier étage et est rentable. Ils ont récemment lancé un Falcon 9 pour la 4eme fois et tentent de réutiliser au maximum. Ils ne le feraient pas si ça n’était pas rentable.



Le discours sur les subventions et la réutilisation à la rentabilité non prouvée, c’était au début. Aujourd’hui même Ariane vise la réutilisation pour les prochaines générations et admet ainsi l’avance de SpaceX.



La guerre des prix ne fait que commencer..

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Faith a écrit :



Il y a déjà le cas des satellites qui passent. Il faut déjà les gérer.







Environ 2000. Pour environ 5500 lancements depuis Sputnik. Toutes orbites confondues.



Starlink c’est 12000 satellites. Tous en orbite basse, ce qui augmente d’autant la gène occasionnée. Ceux-là plus ceux d’Amazon, plus tous ceux qui voudront leur part du gâteau. Et autant de déchets spatiaux à relativement court terme.









Faith a écrit :



SpaceX ouvre au moins la perspective de pouvoir bientôt lancer des télescopes spatiaux à un prix bien inférieur au prix actuel. Les astronomes qui gueulent aujourd’hui auront peut-être demain, grace à SpaceX, un matériel bien plus performant à leur disposition.







Eh oui, c’est du billard à plusieurs bandes: après avoir pourri les observations terrestres, il pourra nous vendre des observations spatiales. Nul doute qu’il aura à nous vendre des solutions pour aller récupérer ses poubelles volantes en fin de vie.


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Que d’agressivité…

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Faith a écrit :



SpaceX ouvre au moins la perspective de pouvoir bientôt lancer des télescopes spatiaux à un prix bien inférieur au prix actuel. Les astronomes qui gueulent aujourd’hui auront peut-être demain, grace à SpaceX, un matériel bien plus performant à leur disposition.







Tout à fait d’accord, que l’interessé moyen, avec son petit téléscope d’amateur aille se rhabiller et matter des videos youtube ou des photos de la NASA, et laisse sa soif d’exploration et de connaissance, ou tout simplement son plaisir à ceux qui ont les moyens (intellectuels et financiers), na !







wagaf a écrit :



Le discours sur les subventions et la réutilisation à la rentabilité non prouvée, c’était au début. Aujourd’hui même Ariane vise la réutilisation pour les prochaines générations et admet ainsi l’avance de SpaceX.







Le projet Adeline d’Airbus avait l’air sympa, ca remonte déjà a 2015, preuve de plus que l’Europe planche sur la réusabilité…


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Ayak973 a écrit :



Tout à fait d’accord, que l’interessé moyen, avec son petit téléscope d’amateur aille se rhabiller et matter des videos youtube ou des photos de la NASA, et laisse sa soif d’exploration et de connaissance, ou tout simplement son plaisir à ceux qui ont les moyens (intellectuels et financiers), na !





Loisir contre loisir…



Et selon toi, le petit amateur serait gêné par les satellites… Mouais, pas vraiment crédible, et même si c’était le cas, entre le petit nombre d’amateurs qui seront gênés et ceux qui seront enthousiastes à l’idée de pouvoir suivre et observer des objets en mouvements, je ne pense pas que la balance soit négative.


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A quoi servent ces satellites starlink ?

Combien de temps vont-ils durer ?

Comment on s’en débarrasse en fin de vie ?

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D’après l’article de libération&nbsp; (dernier paragraphe) même une fois leur orbite définitive atteinte, les satellites sont régulièrement visibles à l’œil nu.

Et durant la réorientation de leurs panneaux solaires, ils sont brièvement aussi lumineux que Venus ou Jupiter.





A voir, mais vu le nombre de satellites prévus, il y aura forcément des conséquences pour l’observation terrestre… <img data-src=" />

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Faith a écrit :



SpaceX&nbsp;ouvre au moins la perspective de pouvoir bientôt lancer des télescopes spatiaux à un prix bien inférieur au prix actuel. Les astronomes qui gueulent aujourd’hui auront peut-être demain, grace à SpaceX, un matériel bien plus performant à leur disposition.





Aucune chance.

Un télescope spatial n’est pas un satellite de communication lambda.

Les optiques qu’il transporte demandent des contraintes de transport et d’entretiens très particuliers.

De plus les contraintes d’un lancement&nbsp; spatial et d’entretiens sur place empêchent d’avoir un télescope à large spectre (même si des progrès énormes ont été fait depuis), il faut donc multiplier les télescopes pour chaque plage de longueur d’onde que l’on désire observer…

Ce n’est pas un lancement un peu moins cher qui changera la donne, loin de là.





&nbsp;

Et avant de remplacer l’observation terrestre par de l’observation spatiale il va en falloir du temps et du matériel…


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La constellation Starlink est un projet d’internet pas satellite. Contrairement aux solutions actuelles basé sur un satellite en orbite géostationnaire, le fait d’être en altitude basse permet de réduire la latence. On passerait de plus de quasi 1s de latence à 30ms.



Les micro satellites en orbite basse n’ont pas une durée de vie faramineuse. Je crois que ça tourne environs à une dizaine d’année, les objets dans cette zone finissent très vite pas redescendre sur Terre très vite d’eux même.



Cependant plusieurs crainte persiste contre la colonisation des orbites basses par des nué de constellation de satellites. Comme dit ici, ça a tendance déjà à bien pourrir l’observation des astres par des gros appareils qui demande parfois des temps d’exposition très long. La polution lumineuse terrestre était déjà bien gênante on a installer les télescopes dans les région les plus éloignés possibles. Maintenant, il va falloir gérer les micro satellite qui font des photobomb. Aujourd’hui, ça va encore, mais demain, avec plusieurs constellation de dizaine de milliers de satellite chacun, ça sera la croix et la bannière pour trouver une disponibilité pour observer une portion du ciel : entre la disponibilité du télescope (c’est du matos mutualisé) et une fenêtre de temps assez grande sans satellite dans la portion de ciel souhaité, le tout avec l’aléa climatique.



L’autre problème qui s’est posé récemment : c’est la cohabitation dans cette région avec les autres objets : il ne faudrait pas entrer en collision. Le pire étant qu’a partir d’une certaine densité, la moindre collision peut partir en réaction en chaînes. Imagine toi un sphères autour de la Terre à juste au porte de l’espace très risqué à traversé, impossible à vivre. Ce genre de constellation, dans les scénario catastrophes pourrait sonner le glas de l’exploration spatiale pendant plusieurs années (le temps que les débris retombe d’eux même): on ne sort plus de la Terre.

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tazvld a écrit :



L’autre problème qui s’est posé récemment : c’est la cohabitation dans cette région avec les autres objets : il ne faudrait pas entrer en collision. Le pire étant qu’a partir d’une certaine densité, la moindre collision peut partir en réaction en chaînes. Imagine toi un sphères autour de la Terre à juste au porte de l’espace très risqué à traversé, impossible à vivre. Ce genre de constellation, dans les scénario catastrophes pourrait sonner le glas de l’exploration spatiale pendant plusieurs années (le temps que les débris retombe d’eux même): on ne sort plus de la Terre.





Pour relativiser un peu: 12000 satellites à l’altitude de Starlink, ça laisse à chaque satellite 47000 km² de solitude.&nbsp;

&nbsp;


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Et pour donner une idée de ce que 47000km² représentent, imaginez vous au sommet de la plus grande tour du monde (Burj Khalifa de Dubaï, 830m, presque 3x la tour Eiffel)… tout ce que vous voyez autour de vous, jusqu’à l’horizon est parfaitement vide.

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Ton relativisme reste tout relatif : tu ne considères qu’une seule constellation (La GAFAM n’est sûrement pas loin) et seulement cette constellation (comme si aucun autres satellite n’existait), tu ne prend pas en considération que ce satellite croisent leur orbites avec une très grande fréquence… Pire encore, le nombre de “croisement d’orbite” augment de manière exponentiel avec le nombre de satellite (factoriel plus exactement).



Enfin, le risque c’est que le moindre accident pourrait partir en une réaction en chaîne (syndrome de Kessler). 2 petits objets qui entre en collision, ça donne combien de débris ?

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tazvld a écrit :



Ton relativisme reste tout relatif : tu ne considères qu’une seule constellation (La GAFAM n’est sûrement pas loin) et seulement cette constellation (comme si aucun autres satellite n’existait),





Si tu veux parler des autres constellations, alors il ne faut plus raisonner en surface, mais en volume car elles ne seront pas&nbsp;à la même altitude. Les valeurs seront encore plus&nbsp;astronomiques.



Starlink: 12000s à 340km&nbsp;&nbsp; =&gt; 47.000km² par satellite (correctif: au moins 3 altitudes prévues, en fait seulement 7500 à 340km, donc 75.000km² par satellite

OneWeb: 2000 satellites à 1200km =&gt; 360.000km² par satellite

Kuiper: 3250&nbsp;sur 3 altitudes =&gt; 550.000km² par satellite





Pire encore, le nombre de “croisement d’orbite” augment de manière exponentiel avec le nombre de satellite (factoriel plus exactement).&nbsp;&nbsp;



Etant donné que les satellites seront en communication directe les uns avec les autres, la connaissance parfaite de leur position relative&nbsp;sera aisée. Le problème des croisements d’orbites&nbsp;est crucial pour des satellites&nbsp;de constructeurs indépendants, mais quand c’est la même organisation (et la même informatique) qui gère l’ensemble, le problème est minime.

&nbsp;


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tazvld a écrit :



&nbsp;Enfin, le risque c’est que le moindre accident pourrait partir en une réaction en chaîne (syndrome de Kessler). 2 petits objets qui entre en collision, ça donne combien de débris ?





A 340km d’altitude, les déchets sont tous&nbsp;détruits en&nbsp;1 an maximum&nbsp;(si j’en crois l’expérience de Kosmos 2421, à 400km: 6 mois pour que la moitié des débris soient détruits).


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Faith a écrit :



Loisir contre loisir…



Et selon toi, le petit amateur serait gêné par les satellites… Mouais, pas vraiment crédible, et même si c’était le cas, entre le petit nombre d’amateurs qui seront gênés et ceux qui seront enthousiastes à l’idée de pouvoir suivre et observer des objets en mouvements, je ne pense pas que la balance soit négative.







Et selon toi, je porte un quelconque intérêt à ces amateurs… Mouais, pas vraiment crédible, et même si c’était le cas, c’est plus le raisonnement “on ne vous laisse pas le choix, vous verrez, ca sera mieux après, certainement moyennant finance bien sûr…” qui est pour moi gênant…


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Donc le cas de Aeolus n’aurai jamais existait ?



Dans un cadre plus ancien, sans même parler d’une constellation de dizaine de milliers de satellite, il y le cas de Iridium-33 et Kosmos-2251.



Ce n’est pas comme si le passé donnait déjà des contre exemples qu’il n’y aura jamais de faille, jamais de collision.



Ce n’est pas parce que ça disparaît vite, que ça ne peut pas faire de dégâts entre temps, surtout lorsque l’on parle d’un événement qui disperse des débit dans toutes les direction : c’est une grenade à fragmentation.

Et je reprend ton poste, Quid des autres constellation sur d’autres altitudes ? c’est toujours aussi rapide ? 10ans après, on suit toujours les débrits de Iridium-33 et Kosmos-2251

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tazvld a écrit :



Donc le cas de Aeolus n’aurai jamais existait ?



&nbsp;

Tu parles d’une situation où il n’y a aucune collision et aucun débris généré ?

&nbsp;Si en effet, il va en exister des milliers comme ça.



&nbsp;

Ce n’est pas comme si le passé donnait déjà des contre exemples qu’il n’y aura jamais de faille, jamais de collision.



Homme de paille.

Je n’ai jamais parlé de “jamais de collision”. J’ai nuancé leur fréquence et leur gravité.

&nbsp;



Quid des autres constellation sur d’autres altitudes ? c’est toujours

aussi rapide ? 10ans après, on suit toujours les débrits de Iridium-33

et Kosmos-2251



Je trouve cet exemple particulièrement bien choisi et représentatif car il montre différentes choses:




  • le problème existe déjà

  • les deux satellites sont des satellites de&nbsp; télécommunication, donc parfaitement futiles comme Starlink

  • les satellites en question sont 3x plus gros que ceux de Starlink.

    &nbsp;

    Et surtout, quelle leçon tires-tu de cet évènement ? Quelle règle devrait-on alors créer pour réguler l’envoi de satellites ? Comment définir qui a le droit d’envoyer des satellites et combien ?

    Et comment empêcher une nation qui ne serait pas d’accord pour respecter ces limites ?



    &nbsp;Bref, mis à part le fantasme popularisé par un film,&nbsp; que peut-on sortir d’utile de cette paranoïa sur les collisions de satellites ?


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Moi, je te dis qu’en l’état actuel des objets en orbites autour de la Terre, le risque de collision n’est pas de la science fiction ni de la paranoïa.



Alors, oui, forcément, il y a des cerveaux qui réfléchisse là dessus. Aujourd’hui, la gestion des risque de collision avec objets à proximité de la Terre est un sujet très actif (par exemple tu trouveras ce rapport sur le nombre d’objets, sur leur fin de vies…).



Par exemple, pour la gravité : dans le cas de la collision connus, la perte des satellites est assez mineur, l’un était inactif, l’autre faisait partie d’une constellation. Ca reste quand même pas mal d’argent de perdu pour le second (il faut espérer que la redondance était suffisante pour ne pas trop dégrader le service). Le problème maintenant, c’est qu’il y a un nuage de débit de taille diverses (pas toujours détectable) incontrôlable qui tourne dans des orbites ou l’on a d’autres satellites qui du coup sont obliger de faire régulièrement des manœuvres (réduisant leur durée de vie). On ne parle pas forcément d’une destruction, mais une détérioration. Par exemple un impact dans un panneau solaire (chose la plus probable), ça peut réduire énormément sa capacité, voir totalement le désactivé. Donc oui, ça fait bien bien chier.



Aujourd’hui par exemple, d’après les prédictions, on sais que l’on ne peut pas tenir ce modèle.



“It can be shown that a business-­as-­usual approach – that is, if today’s operational practises remain unchanged, with almost no space objects performing end-of-life manoeuvres and with explosions continuing to occur – to space activities leads to a progressive, uncontrolled increase of object numbers, with collisions becoming the primary debris source within less than 50 years.”



Je rappelle que l’Europe essaie de mettre en place des règles pour la gestion des satellites en fin de vie cependant dans l’espace, il n’y a pas de loi. L’Inde qui fait un essai qu’il est capable de détruire un satellite encore en orbite (une autre grosse source de débris), ça a fait grincer des dents, mais rien ne l’interdit. On peut imaginer des accords de Paris version spatiale, mais on connais l’histoire, un pays assez puissant décide de ne pas signer ou de se retirer, on ne peut rien faire.

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tazvld a écrit :



Moi, je te dis qu’en l’état actuel des objets en orbites autour de la Terre, le risque de collision n’est pas de la science fiction ni de la paranoïa.





Et encore une fois, je n’ai jamais rien dit de tel… La paranoïa que j’évoque est sur la fréquence des collisions (je me répète, essaie d’en tenir compte)



&nbsp;

if

today’s operational practises remain unchanged, with almost no space

objects performing end-of-life manoeuvres



Ca tombe bien, les satellites de constellations comme Starlink ont prévu de se saborder.

C’est de toute façon parfaitement évident, puisque dans le cadre d’une constellation, c’est l’opérateur de celle-ci qui va le plus souffrir de risques de collision avec ses propres épaves.

Donc tu cites ici une critique qui ne concerne pas les constellations.





with collisions becoming the primary debris source within less than 50 years.



&nbsp;Prédiction pas vraiment fantastique quand on y réfléchit: évidemment que ça va être le cas (et je suis surpris que ça ne le soit pas) puisque la moindre collision génère des centaines de débris. Combien de lancements faut-il pour en générer autant ?



&nbsp;

On peut imaginer des accords de Paris version spatiale, mais on connais

l’histoire, un pays assez puissant décide de ne pas signer ou de se

retirer, on ne peut rien faire.



Alors faisons confiance au capitalisme: si Starlink ne désorbite pas ses satellites, il sera le premier à perdre de l’argent et perdra des milliers de satellites si l’orbite devait être saturée de débris.

Aucune chance qu’ils courent ce risque.


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Faith a écrit :



Alors faisons confiance au capitalisme: si Starlink ne désorbite pas ses satellites, il sera le premier à perdre de l’argent et perdra des milliers de satellites si l’orbite devait être saturée de débris.

Aucune chance qu’ils courent ce risque.



Dans 510 ans cet accès internet par satellite est trop cher ou trop lent par rapport à la concurrence, cette startup coule et on se retrouve avec 12000 satellites à l’abandon qui vont s’entre-choquer pendant des années


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fofo9012 a écrit :



Dans 510 ans cet accès internet par satellite est trop cher ou trop lent par rapport à la concurrence, cette startup coule et on se retrouve avec 12000 satellites à l’abandon qui vont s’entre-choquer pendant des années





Ca prendra quelques jours de donner les ordres de désorbitation, et vu que les satellites ne sont plus utiles, aucun intérêt d’économiser le carburant.

Qui plus est, une “startup” qui possède des fusées et envoie 12000 satellites n’en est pas une.

&nbsp;


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Faible chance, multiplié par 40 000. Et cette ceinture se trouve au porte de l’espace, tu veux aller plus loin, on devra traverser ces multiples nué de constellation. La encore, avant même d’avoir ce genre de constellation, on a froler la catastrophe avec Sentinel-1A alors qu’il était encore en phase de mise en orbite aurait dû passer à moins de 20m de ACRIMSAT, une manoeuvre d’urgence, dans des conditions limites (la manœuvre a du être programmé car le satellite était hors couverture pour ce moment). Même si le second satellite était HS, il est pourtant bien répertorié dans les objets à proximité de la Terre, avec une orbite bien connu et prédictible. Sauf que l’ESA explique qu’il est très difficile de planifier un lancement si l’on doit tenir compte d’une limite de sécurité de 1.5km.



Toujours pour ce satellite qui décidément aime les débris et passer à 2 doigts des catastrophes, 2 ans plus tard, il se bouffe une particule estimé à 5mm qui serait d’après les expert issue d’une collision (je crois qu’il est dans la plage d’orbite des débris des des 2 satellites entrée en collision). Heureusement, il n’y a pas de panne particulière, seulement une perte de 5% (et une manœuvre en plus pour redresser tout ça). Cependant, en regardant le plan, l’impact est passé très proche du faisceau électrique, qui aurait lui eu plus de conséquence (tout ou partie d’un panneau HS)


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tazvld a écrit :



on a froler la catastrophe avec Sentinel-1A&nbsp;

&nbsp;&nbsp;



“Catastrophe” ?&nbsp;Et si on apprenait à utiliser les bons mots ? On a frôlé l’accident (à 20m…)&nbsp;

&nbsp;&nbsp;

Si je résume: il faut empêcher d’envoyer des satellites pour pouvoir continuer à envoyer des satellites…&nbsp;



&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Sauf que l’ESA explique qu’il est très difficile de planifier un lancement si l’on doit tenir compte d’une limite de sécurité de 1.5km.



Admettons.&nbsp;Alors comment les lanceurs de satellites ont-ils obtenu les autorisations de lancement ?

Je vois beaucoup de monde&nbsp;s’alarmer, mais je n’ai encore jamais vu de chiffrage, même vague du risque exposé.

&nbsp;&nbsp;


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L’idée serait plutôt d’envoyer intelligemment des satellites. La constellation de dizaine de milliers de micro satellite pourrait peut-être remplacer par une constellation 10 fois plus faible, mais avec des satellites plus puissant ou peut-être se dire qu’internet par satellite avec une latence faible ne vaut peut être pas le coût d’encombrer les portes de l’espace.



Et oui catastrophe, car en plus de détruire un satellite qui a coûté une blinde et dont les investissement pour l’analyse des résultats était déjà en train de se faire, ça aurait fait 2 nouveaux nuage de débris.





Le lanceur a obtenu son autorisation comme tous les lanceurs, car a priori, c’est la façon standard de faire car l’espace est déjà trop encombré pour faire autrement (j’imagine que ça prend en considération que la trajectoire n’est pas exact qui est donc à ajouter à la marge de 1.5km).

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