Le projet de loi relatif à la lutte contre le dérèglement climatique entend obliger les plateformes de livraisons de marchandises (par exemple pour la livraison de repas), dépassant un seuil à définir par décret, à s’assurer « qu'une part minimale, croissante dans le temps, des véhicules à deux ou trois roues utilisés dans le cadre de la mise en relation qu'elles assurent, sont des vélos ou des véhicules à très faibles émissions ».
« L'essor du “e-commerce” et de la livraison impose de s'intéresser au verdissement de tous les maillons de la chaîne logistique, y compris le dernier kilomètre » relève la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable. On pense évidemment aux acteurs comme Deliveroo et assimilés.
Un amendement, adopté en séance, entend obliger en outre les mêmes plateformes à informer les utilisateurs « sur le type de véhicule utilisé pour assurer une livraison, tout en prenant en compte la préférence exprimée par l’usager pour un type de véhicule en particulier, et son impact en matière de gaz à effet de serre ».
Commentaires (16)
#1
Ah le retour a la traction humaine ! A quand la même loi pour les taxis/VTC avec obligation de pédalage pour les chauffeurs.
On attends aussi un stage de sensibilisation pour nos députés et sénateur. Deux ou trois mois de livraison a vélo leur ferait du bien.
#2
C’est mignon, mais déjà la majorité des livreurs sont identifiés comme “en vélo” et arrivent le plus souvent en scooter, parfois même en voiture.
#3
Et pourquoi pas à cheval?
#3.1
Le crotin c’est pire que le CO2
#4
J’aimerai bien qu’on les oblige à respecter le code la route, peut importe le véhicule et que l’on sanctionne lourdement les donneurs d’ordre qui imposent des temps de trajet impossibe à réaliser sans violer toutes les règles (genre 10 fois le tarif cumulé des infractions commises), pour mise en danger délibérée de la vie d’autruit.
S’ils ne sont pas capables d’évaluer le temps raisonnable, cela est pire et vaudrait une sur-prime et l’interdiction de sous-traiter la livraison à des auto-entrepreneurs pendant un an.
#5
Quand il n’y aura plus de livreurs à scooter, le climat sera sauvé. On n’aura même plus à se soucier des avions, des pesticides,…
#6
Le scooter électrique ça existe, et avec les aides c’est très vite rentabilisé.
#7
J’espère qu’ils interdisent aussi de livrer des repas à base de viande issue de l’élevage, en tout cas de la viande rouge.
#8
Comme disait Greta Thunberg, l’esclavagisme est une solution à la fois économique et écologique.
Ou était-ce Francisco Félix ? Je ne sais plus…
#9
Une livraison à vélo c’est zéro nuisances. Depuis que je voit uber et consorts de plus en plus en scooter et désormais en voiture, je commande de moins en moins et vais chercher en vélo, c’est plus rapide et moins cher.
#10
Les batteries se produisant par magie, comme tout le monde le sait
#11
Attention au sophisme de la solution parfaite quand même. Sans aller jusqu’à défendre bec et ongles le minage de lithium, on est a plusieurs ordres de grandeur en dessous du pétrole en terme d’impacts climatiques. Il y en a, il y a d’autres problèmes, on doit régler tous ces problèmes petit à petit, mais en terme d’émissions à la production ça n’a rien à voir (à l’utilisation ça dépend, mais en France on est pas mal).
#12
Et un vélo coûte encore moins en ressources et est largement suffisant quand il faut un vélo pour faire ce qui est dmandé.
#12.1
Ça on est d’accord ! Mais dans ce cas le problème ne vient pas des batteries mais bien du fait que ce qui est demandé est infaisable en vélo si tu veux espérer choper des courses.
#13
Ce sont donc les plateformes qui font absolument n’importe quoi et dont il faut revoir le fonctionnement même.
#14
Pour faire 50km en scooter, les batteries devraient être assez petite. Moi je comprends qu’on ait pas envie de pédaler toute la journée, et le scooter électrique me semble le bon compromis.
Pour un usage perso, le vélo électrique est plus adapté.