Le service Ubuntu Pro peut maintenant être utilisé gratuitement sur un maximum de cinq PC

Le service Ubuntu Pro peut maintenant être utilisé gratuitement sur un maximum de cinq PC

Le service Ubuntu Pro peut maintenant être utilisé gratuitement sur un maximum de cinq PC

Le service Pro a été lancé (en bêta) l’année dernière pour offrir aux entreprises un complément de sécurité, incluant un support supplémentaire de dix ans pour environ 23 000 paquets sur chaque version LTS du système.

L’annonce concerne le grand public et les petites entreprises pour un maximum de cinq machines. Toutes les versions LTS sont concernées, de la 16.04 à la 22.04. Les versions intermédiaires pour .10 ne sont pas incluses.

Pour les personnes physiques ou morales intéressées, cela signifie la possibilité de rester jusqu’à dix ans sur la même version en profitant de l’ensemble des correctifs de sécurité pour les paquets concernés. Le service permet également de recevoir des outils dédiés de mise en conformité et de hardening, notamment pour les environnements régulièrement audités.

L’inscription à Ubuntu Pro passe par le site officiel. Dans le cas où vous auriez davantage de PC, l’abonnement coûte 25 dollars par an et par client, et 500 dollars par an et par serveur.

Pour relier une machine à Ubuntu Pro, il faut se rendre dans Logiciels et mises à jour, puis dans l’onglet Livepatch. Vous pourrez alors inscrire le jeton obtenu par le site. Notez que cela permet d’activer dans la foulée Livepatch, qui s’occupe d’appliquer des mises à jour système critiques sans nécessiter de redémarrer la machine.

Commentaires (24)


‘Ubuntu Pro’, parcequ’en dehors d’une injonction de mon employeur, je ne retournerais pas sous cet OS…


Tu utilise quelle distribution GNU/Linux, Debian (l’original) ?


Mais pourquoi ?


gg40

Mais pourquoi ?


Pourquoi pas ?



Je l’ai aussi quittée récemment, n’aimant pas leur choix de pousser snap.


fred42

Pourquoi pas ?



Je l’ai aussi quittée récemment, n’aimant pas leur choix de pousser snap.


C’est vrai que c’est bien lourd cette histoire. Bon près il m’a fallut 15 minutes pour mettre Firefox en natif comme avant.
Perso je suis sous MATE.


Dommage moi au boulot c’est Mint (choix personnel). Parcontre Ubuntu pour la GPD Win, parce-que dessus ça tourne presque sans bidouille et ça marche même plutôt bien :)


Ça aurait pu être une bonne idée (et ça l’est certainement dans certain contexte); mais s’il faut reprendre une louche de “snap” et une cuillère de “livepatch”, ce n’est pas ça qui me ferra revenir chez Canonical pour mon desktop.
D’ailleurs, rien n’est dit pour les autres saveurs (Xubuntu était mon choix de la 10.10 à la 16.04, avant que je passe sous Mint, puis LMDE).
À lire l’annonce, ça semble de toute façon s’adresser plutôt aux serveurs, et là aussi, j’ai tout repassé sous Debian en 2018.



gg40 a dit:


Mais pourquoi ?




Je dirais que c’est une distribution qui s’est un peu trop perdue et qui filoute de plus en plus avec les principes des licences.



C’est un peu comme une personne qui arrive à éluder l’impôt… c’est peut-être légal, mais on peut tout de même lui faire la gueule.



Et puis bon, on est en 2022… continuer à avoir certaines fonctionnalités de sécurité pas activées par défaut, comme SeLinux, ça ne fait pas sérieux.


Ca fait longtemps que j’ai pas joué avec Ubuntu ou Debian, mais là bas c’est pas plutôt AppArmor l’équivalent de SELinux ?



SebGF a dit:


Ca fait longtemps que j’ai pas joué avec Ubuntu ou Debian, mais là bas c’est pas plutôt AppArmor l’équivalent de SELinux ?




Oui, c’est AppArmor… donc pas équivalent à SeLinux: design beaucoup plus complexe, modèle de sécurité moins bien en ligne avec la philosophie unix… AppArmor me donne toujours cette impression d’un “modèle” de sécurité développé par des utilisateurs de windows.



ragoutoutou a dit:


AppArmor me donne toujours cette impression d’un “modèle” de sécurité développé par des utilisateurs de windows.




En même temps, a force de vouloir récupérer les utilisateurs de Windows, Ubuntu a fini par copier Microsoft: Après les délires d’interface et les services inutiles, la mauvaise graisse des snap&co car on n’est pas fichu de gérer les dépendances correctement (un point fort des distro Linux pourtant)…



La dernière avait été pour moi la 10.04 en fin de support, il y a 10 ans environ, j’avais alors constaté que partir d’une Ubuntu et virer tout ce dont je n’avais pas besoin était déjà plus de boulot que partir d’une Debian et ajouter ce qui me manquait.



Puis la netinstall Debian, c’est quand même bien: Une distro avec ce dont on a besoin et ses customisations (partitionnement, systèmes de fichiers, services) en 30mn si on est encore à l’ADSL avec un HDD, possiblement la moitié si on est à la fibre sur une machine avec SSD… et direct à jour… quand on y a goûté on ne revient pas de l’original vers la (mauvaise) copie.



Ubuntu a apporté des choses côté facilité d’installation au début, matériel genre cartes graphiques inclus, ce qui a fait aussi bouger les autres de ce point de vue. Mais après 5 ans cela se gâtait déjà.


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