LDLC : chiffre d'affaires en hausse de 7,4 %, mais l'activité BtoC hors boutiques baisse

LDLC : chiffre d’affaires en hausse de 7,4 %, mais l’activité BtoC hors boutiques baisse

LDLC : chiffre d'affaires en hausse de 7,4 %, mais l'activité BtoC hors boutiques baisse

Sur l'année 2018-2019 (du 1er avril au 30 mars), le groupe revendique un chiffre d'affaires de 507 millions d'euros, en hausse de 7,4 % sur un an, « malgré un contexte particulièrement défavorable sur une majeure partie de l’exercice ».

Il n'est par contre pas question du bénéfice/perte, les résultats complets seront comme toujours avec LDLC publiés dans un second temps : le 20 juin après la fermeture de la bourse.

Dans tous les cas, « cette performance encourageante témoigne des efforts du Groupe pour renforcer ses positions sur les activités BtoC et développer le réseau de magasins », affirme LDLC. « Nous observons, depuis février 2019, une réelle inversion de tendance sur ces activités avec une hausse sensible des ventes en ligne et en boutiques, qui se poursuit au cours des premières semaines d’avril ».

L'activité BtoC réalise un chiffre d'affaires de 335,7 millions d'euros sur l'exercice 2018-2019, dont 59,9 millions d'euros pour les 40 magasins du groupe. Il y a un an, les revenus BtoC étaient de 340,1 millions et ceux des magasins de 53 millions d'euros pour… 29 boutiques.

Hors boutique, le chiffre d'affaires du BtoC est donc de 275,8 millions d'euros en 2018-2019, contre 287,1 millions il y a un an, soit une baisse de 11,3 millions d'euros. LDLC ne donne aucune explication, alors que l'année dernière encore il mettait en avant « la hausse des prix des composants mémoire ».

La croissance est donc principalement portée par l'activité BtoB à 161,9 millions d'euros, en hausse de 34,1 % « avec l’intégration du Groupe OLYS (+2,0 % à périmètre constant) », explique le groupe. Enfin, « les autres activités (hors Maginea) totalisent un chiffre d’affaires de 7,1 M€ sur l’exercice, contre 3,8 M€ en 2017-2018 ». Bref, la croissance est cette fois encore portée par les rachats et les activités professionnelles.

Depuis le 12 avril 2019, LDLC a mis fin à l’activité du site Maginea, spécialisé dans la décoration. La société explique vouloir se « recentrer sur ses activités de distributeur spécialisé, comme dans le high-tech, son métier emblématique, mais aussi dans des secteurs propices comme la puériculture, où les premiers résultats sont concluants, avec L’Armoire de Bébé ».

LDLC a également signé une promesse de vente pour céder son entrepôt de Nantes. « Le montant de la transaction, qui devrait être finalisée sur le 1er trimestre 2019-2020, s’élève à environ 11 millions d'euros ». Il restera sur place en tant que locataire.

Le revendeur compte aussi sur la commercialisation des produits Solaari et Nemeio au cours du second semestre de son exercice 2019-2020. Enfin, le 10 mai, LDLC ouvrira une nouvelle boutique (la 41e) dans le centre-ville de Bordeaux.

En bourse, ces annonces ont été favorablement accueillies avec une hausse de 15 % de l'action depuis la publication des résultats. Elle est passée de 6 euros à 7 euros aujourd'hui. On reste loin des 30 euros de juin dernier et de la pointe à 37 euros fin 2016 et début 2017.

Commentaires (10)


Bonjour,

Au vu des prix pour particuliers, c’est sûr que la croissance ne viendra plus de là… Ils sont devenus les plus chères de France… ou pas loin. Adieu LDLC.


Mais alors, ça veut dire qu’il y a encore des gens qui achètent chez LDLC ? <img data-src=" />








vampire7 a écrit :



Mais alors, ça veut dire qu’il y a encore des gens qui achètent chez LDLC ? <img data-src=" />







En tant que pro oui, en tant que particulier certainement pas (Sauf coin des affaires avec des produits neufs) <img data-src=" />



Aller chercher une commande Matériel.net à l’entrepôt de St Herblain, que de souvenirs…


Je commande encore chez eux pour la qualité du service (envoi très rapide, jamais de problèmes), d’un niveau quasi-équivalent à Amazon. Quand je peux du coup, je préfère commander sur LDLC. Par contre, si c’est beaucoup moins cher sur Amazon, je pars sur Amazon.

Les prix par contre sont vraiment trop cher, il faut obligatoirement passer par des promos pour avoir des prix correct. Je pense qu’il faudrait revoir un peu la politique tarifaire, même si il faut pour cela faire moins de promotions.


Cela n’a pas fait que du bien à materiel.net qui est moins bien qu’avant le rachat. Moins de choix, site moins ergonomique par exemple.


Leur site grand public qui était une mine d’or en terme d’infos techniques et de système de recherche est devenu une bouse immonde. Matériel.net pareil. Il ne reste plus que ldlc-pro avec l’ancien design. Depuis, je n’achète plus chez eux. Material design de m*rde


De mon côté, je préfère justement cette interface … et j’ai pas trouvé trop de choses en moins (même si ça à l’air un peu plus lent). En terme de système de recherche, j’ai pas vu mieux sur les autres sites … a chaque fois je me bats pour pouvoir chercher ce que je cherche (chipset, socket, fréquence de la RAM), Si tu as des sites mieux fait, je suis preneur.


Perso je continue de privilégier materiel.net pour la proximité de l’emport. Peu m’importe si les tarifs sont un poil plus élevés, je préfère soutenir une entreprise française et qui plus est, une boutique pas loin de chez moi.



La guerre des prix au raz des pâquerettes n’amène jamais rien de bon.


Ben j’ai vraiment l’impression que l’ancien design mettait en avant + de critères de recherche (plus de curseurs et de listes de sélection), le tout dans un espace condensé et statique en haut de page. Les informations techniques étaient quant à elles plus lisibles. Ils ont repris le design de materiel.net qui avait déjà fait ce changement plusieurs mois auparavant.



Depuis que ces 2 ont changé, je ne vais plus que sur ldlc-pro.com pour faire mes recherches, puis quand j’ai trouvé ce que je cherchais, je copie la référence du produit sur ldlc ou mat*.net.



S’ils migrent de la même manière leur site pro, je n’irais tout simplement plus.



J’ai une boutique materiel.net sur mon trajet quotidien, j’aimerais bien continuer à pouvoir y aller, mais pas si la recherche et la comparaison des produits devient pénible pour moi.


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