L’agence web spécialisée dans les fintech Capsens a été condamnée par le Conseil des Prud’hommes de Paris pour harcèlement sexuel et agissement sexiste.
Sur LinkedIn, la société se présente comme lauréate « de Happy Index, de Choose my Company 2022 », une certification qui passe notamment via un questionnaire adressé aux salariés « sur les critères d’ambiance de travail, de diversité, d'attitude vis-à-vis des femmes, d'enjeux sociétaux et environnementaux ».
C’est aussi sur ce réseau que la plaignante témoigne d’une ambiance « hypersexualisée et humiliante », décrivant des situations sexistes récurrentes qui n’ont pas évolué malgré une alerte à la hiérarchie.
Commentaires (15)
#1
nan mais tous les prix donnes aux entreprises pour leur qualité c’est juste du bullshit. C’est toujours les entreprises elles meme qui décident de qui va recevoir le prix…
#1.1
Ça dépend des prix, et dans l’ensemble je crois que c’est surtout faux.
En revanche, y a sûrement des entreprises qui font le forcing avec leurs employés, qui arrange les choses, etc. dans le but de gratter une place sur ces palmarès.
#2
Ils vont coller des “formations” obligatoires annuelles type “diversité et inclusion”, donner des porte badge arc-en-ciel à ceux qui voudront bien les porter… et zou!
C’est le pb du choc des cultures de ce type de boite souvent tenue par des marketo-pubeux (haut niveau de grivoiserie à attendre, c’est dans leurs gènes, WE team-building ou tout le monde nique) avec le passage du papier au web.
#3
non rien
#4
Quand meme les mecs ils sont pas malins. Quand de nos jours certains se font traiter de harceleurs pour avoir simplement abordé une fille dans la rue (si si), il faut bien se douter que mettre des peluches en forme de bite au bureau, avoir “la place de la sainte bite” et faire des courses dans des kart en forme de bite, ca n’allait pas tres bien se passer.
Ce genre de gros cons nous font tous du mal, c’est évidemment legitime de sévir, d’une pour leurs actes per se mais aussi parce que ca donne du grain à moudre aux extremistes de l’autre camp qui nous sortent du “tous pareils” à longueur de temps.
#5
C’est sûr! Maintenant, certains bourrages de crâne à haute dose provoquent aussi de manière prévisible des excès compensatoires. Et c’est pas plus malin de l’ignorer!
#6
Ha ha. Pour ceux qui ne sont jamais passés par ce type d’entreprise, on vous “force” à répondre à ce type de questionnaire. Dans les forceurs y’aura du RH qui sont au courant pour la “place de la sainte bite”. C’est un simple rappel qu’il ne faut jamais faire confiance aux RH, ils ne sont pas vos amis.
#7
Vu le témoignage, c’est normal que l’agence Web Capsens soit condamnée.
#8
Wouah, je pensais pas que l’humour aussi con existait encore, OMG, ça ferait même pitié si certains ne subissaient pas ces débilités…
#8.1
Si, si, il y a toujours des imbéciles qui pratiquent ce genre « d’humour » et qui vont traiter les femmes d’épithètes sexistes quand elles ne trouvent pas ça drôle, et les hommes de coincés du cul (oui avec cette élégance). Et quand les femmes, un peu lasses d’être traités de mal-baisées, leur répondent que s’il y a des mal baisés, c’est qu’il y a des mauvais baiseurs (forcément), et là les messieurs ne trouvent pas ça drôle du tout. Je ne comprends pas bien pourquoi.
Je ne comprends pas d’ailleurs bien l’obsession de certains pour leur appareil génital. Ils ont peut de le perdre ou quoi ?
#8.2
Ça ou les connards qui tapent a l’aveugle tout ce qui n’irait pas dans leur sens en se disant qu’ils tapent les bons sans comprendre que parmi les objecteurs il y a des négociateurs apaisés et lucides.
C’est étrange de parler de science mais de ne pas investiguer plus sur les féminicides par exemple : au-delà des violents qui sont de toute façon irraisonnable (donc une part invariable), n’y a t-il pas des contextes/des ressorts psychologiques ou économiques qui favoriserait ce genre de comportement chez les hommes “modérés” (part variable)?
Parce-que si ce n’est pas le cas ça veut dire que toute femme en contact avec un homme court un danger, donc ceux qui font un amalgame crasse homme=violent sont coupables de non assistance a personne en danger a laisser les femmes côtoyer ces bêtes sauvages.
C’est le truc qui dépassait a l’école, ils se sont dit “faut le cacher et ça dépasse donc c’est moi” nan je plaisante (quoique), sûrement un lien avec l’instinct de reproduction et la mise en concurrence explicite entre individus sachant qu’il y a peut-être des clientes en face.
Comment les cons feraient pour se reproduire sinon ?
#9
Bien sur qu’il existe encore.
Le pire ce que quand tu essaies de “discuter” avec ceux qui le pratiquent, ils ne voient pas le problème.
#10
N’est considéré comme harcèlement sexuel que :