La NASA confirme « le mois de septembre le plus chaud jamais enregistré »

La NASA confirme « le mois de septembre le plus chaud jamais enregistré »

La NASA confirme « le mois de septembre le plus chaud jamais enregistré »

Cela ne surprendra pas grand monde, mais le communiqué des scientifiques du Goddard Institute for Space Studies (GISS) de l’Agence spatiale européenne confirme la situation que beaucoup ont ressentie.

Ils permettent également de mettre des chiffres et des courbes sur cette situation, afin de facilement la comparer à celle des années précédentes. « Ce mois [de septembre 2023] a également établi le record de l'anomalie de température la plus élevée – la plus grande différence par rapport à la moyenne sur le long terme », précise la NASA.

Commentaires (23)


Ce qui est surtout inquiétant, c’est que ce genre d’actu arrive tous les mois.


Tiens, une petite lecture alternative pour expliquer pourquoi cette année 2023 est exceptionnelle au niveau du climat mondial.
Tu peux y aller, ce n’est pas un site complotiste ou, pire, climato-sceptique. C’est le journal du CNRS.


anagrys

Tiens, une petite lecture alternative pour expliquer pourquoi cette année 2023 est exceptionnelle au niveau du climat mondial.
Tu peux y aller, ce n’est pas un site complotiste ou, pire, climato-sceptique. C’est le journal du CNRS.


J’ai parcouru rapidement mais je ne vois pas comment et où cet article de janvier 2023 peut expliquer l’augmentation de température de cette année 2023.



Par contre, j’avais lu (et mis en lien ici) des explications liées à El Niño pour 2023.


fred42

J’ai parcouru rapidement mais je ne vois pas comment et où cet article de janvier 2023 peut expliquer l’augmentation de température de cette année 2023.



Par contre, j’avais lu (et mis en lien ici) des explications liées à El Niño pour 2023.


Généralement les éruptions ont tendance à réduire la température. Mais celle-ci a dégagé une quantité exceptionnelle de vapeur d’eau qui semble provoquer un réchauffement.




« Les éruptions injectent dans l’atmosphère du soufre gazeux, qui se condense en aérosols, explique Sergey Khaykin. Ces derniers réfléchissent les rayonnements solaires et peuvent ainsi, s’ils sont en quantité suffisante, refroidir le climat mondial. La présence de grandes quantités d’eau oxyde cependant le soufre, qui forme alors des aérosols plus gros et plus lourds que si l’éruption avait eu lieu en plein air. Cela accélère leur redescente, d’autant que la brièveté de l’explosion, seulement quelques minutes, a fait que moins de soufre a été expulsé que lors d’éruptions d’un VEI similaire. »



L’énorme quantité de vapeur d’eau produite devrait demeurer plusieurs années en suspension et pourrait, par exemple, modifier la circulation globale et amplifier l’appauvrissement de l’ozone polaire, en plus de son effet de serre. « Les premières estimations indiquent que le réchauffement par la vapeur d’eau sera bien supérieur au refroidissement par les aérosols, souligne Sergey Khaykin. Reste à savoir quelle sera la magnitude de ce changement. »




Sachant que pour le trou dans la couche d’Ozone ça semble s’être confirmé.


misocard

Généralement les éruptions ont tendance à réduire la température. Mais celle-ci a dégagé une quantité exceptionnelle de vapeur d’eau qui semble provoquer un réchauffement.




« Les éruptions injectent dans l’atmosphère du soufre gazeux, qui se condense en aérosols, explique Sergey Khaykin. Ces derniers réfléchissent les rayonnements solaires et peuvent ainsi, s’ils sont en quantité suffisante, refroidir le climat mondial. La présence de grandes quantités d’eau oxyde cependant le soufre, qui forme alors des aérosols plus gros et plus lourds que si l’éruption avait eu lieu en plein air. Cela accélère leur redescente, d’autant que la brièveté de l’explosion, seulement quelques minutes, a fait que moins de soufre a été expulsé que lors d’éruptions d’un VEI similaire. »



L’énorme quantité de vapeur d’eau produite devrait demeurer plusieurs années en suspension et pourrait, par exemple, modifier la circulation globale et amplifier l’appauvrissement de l’ozone polaire, en plus de son effet de serre. « Les premières estimations indiquent que le réchauffement par la vapeur d’eau sera bien supérieur au refroidissement par les aérosols, souligne Sergey Khaykin. Reste à savoir quelle sera la magnitude de ce changement. »




Sachant que pour le trou dans la couche d’Ozone ça semble s’être confirmé.


J’ai lu, mais ce ne sont que des prédictions avec du conditionnel et rien n’est quantifié ce qui fait que ça ne peut pas expliquer la météo de cette année.



Voir le commentaire de carbier au-dessus qui parle aussi de El Niño. Il rappelle aussi que ce qui est important, c’est la tendance sur plusieurs années et pas les observation mois par mois.


fred42

J’ai lu, mais ce ne sont que des prédictions avec du conditionnel et rien n’est quantifié ce qui fait que ça ne peut pas expliquer la météo de cette année.



Voir le commentaire de carbier au-dessus qui parle aussi de El Niño. Il rappelle aussi que ce qui est important, c’est la tendance sur plusieurs années et pas les observation mois par mois.


J’ai hésité à le préciser par ce que c’est la dernière phrase de ma citation (d’où mon édition)




Reste à savoir quelle sera la magnitude de ce changement




Il semble y avoir de multiples phénomènes en 2023, et on avait pas besoin de ça. Même si c’était amusant d’être en short en Octobre.



Par ce que je ne pense pas qu’El Niño seul puisse tout expliquer, 2022 était la 5 eme année la plus chaude (bientôt la 6 eme), et on était dans une phrase El Niña.



Bref, la situation ne s’améliore pas, investissez dans des pompes à chaleur ;) (et migrez vers le nord :-p)


misocard

J’ai hésité à le préciser par ce que c’est la dernière phrase de ma citation (d’où mon édition)




Reste à savoir quelle sera la magnitude de ce changement




Il semble y avoir de multiples phénomènes en 2023, et on avait pas besoin de ça. Même si c’était amusant d’être en short en Octobre.



Par ce que je ne pense pas qu’El Niño seul puisse tout expliquer, 2022 était la 5 eme année la plus chaude (bientôt la 6 eme), et on était dans une phrase El Niña.



Bref, la situation ne s’améliore pas, investissez dans des pompes à chaleur ;) (et migrez vers le nord :-p)


Moi, c’est la piscine en octobre que j’ai apprécié et c’est pas dans le nord que j’aurais pu en profiter. :langue:


anagrys

Tiens, une petite lecture alternative pour expliquer pourquoi cette année 2023 est exceptionnelle au niveau du climat mondial.
Tu peux y aller, ce n’est pas un site complotiste ou, pire, climato-sceptique. C’est le journal du CNRS.


Ah oui, j’ai vu passer ça dans Désintox sur Arte.


esver

Ah oui, j’ai vu passer ça dans Désintox sur Arte.


:yaisse:



SebGF a dit:


Ce qui est surtout inquiétant, c’est que ce genre d’actu arrive tous les mois.




Et que ce sera probablement le cas de chaque année du reste de notre vie…


Je déteste être persuadé que tu as raison.
Et ce n’est pas avec l’inertie du phénomène et la dynamique actuelle que l’on va ralentir. L’objectif 3 degrés, comment dire…



anagrys a dit:


Tiens, une petite lecture alternative pour expliquer pourquoi cette année 2023 est exceptionnelle au niveau du climat mondial. Tu peux y aller, ce n’est pas un site complotiste ou, pire, climato-sceptique. C’est le journal du CNRS.




Euh… comment dire… As tu lu et compris l’article que tu nous donnes ?




L’impact climatique de l’éruption du Hunga Tonga demande cependant encore des éclaircissements. « La vapeur d’eau injectée a un effet de serre global, mais, localement, elle tend à refroidir la stratosphère par l’émission infrarouge, précise Bernard Legras. Cela a légèrement modifié la circulation et l’équilibre photochimiques dans la stratosphère. Il pourrait y avoir des effets locaux, comme l’intensification des sécheresses en zone de mousson, mais ces mécanismes ne sont pas bien compris.




Hint: ne pas lire que les sous-titres en gras



Hint 2: C’est aussi et surtout El nino qui intensifie le déréglement climatique



Hint3: Que ce soit El nino ou l’explosion d’un volcan: leurs effets ne sont que passagers et surtout viennent s’ajouter au déréglement climatique encore en court.
D’ailleurs quand tu regardes les courbes d’évolution, elles ne sont pas linéaires (ce qui est normal pour un système chaotique), donc imaginons que l’année prochaine soit plus clémente, cela ne veut pas dire que le déréglement climatique n’existe pas.



Bref, le problème des climatosceptiques c’est qu’ils ont du mal à conceptualiser des phénomènes qu’ils ne comprennent pas: leur principal problème étant de confondre météorologie et climatologie.


En fait, c’est même le principal problème: faire comprendre la différence entre climatologie et météorologie.
Mais malheureusement aucun média mainstream ne fait d’article clair sur ce sujet et a plutôt tendance à faire du titre putaclic qui braque encore plus ceux qui sont sceptique sur ce changement climatique :/


Merci d’avoir lu l’article en question, c’est un bon début :D



Réponse aux hints :




  1. merci pour le tuyau, c’est vrai qu’on n’y pense pas assez !



  2. suis-je bête ! Mais… El Niño est une anomalie de la circulation océanique dans le Pacifique Sud, quel est le lien entre l’activité humaine et ce courant ? Ou alors, mais je n’ose y croire, tu abondes dans mon sens en disant qu’en fait le climat serait peut-être un système un peu plus compliqué qu’un truc contrôlé par 1 variable (le taux de CO2 d’origine anthropique dans l’atmosphère)…?



  3. tu contredis ton point 2, là…




Quant à ton “bref”, j’espère que tu fais systématiquement preuve du même recul quand tu liras des articles attribuant le recul d’un trait de côte, un cyclone tropical, un incendie de forêt ou une mousson tardive au “changement climatique d’origine anthropique” - à ce jour, la plupart des scientifiques sérieux sont très prudents sur ce sujet. Je ne parle pas des scientifiques médiatiques.


anagrys

Merci d’avoir lu l’article en question, c’est un bon début :D



Réponse aux hints :




  1. merci pour le tuyau, c’est vrai qu’on n’y pense pas assez !



  2. suis-je bête ! Mais… El Niño est une anomalie de la circulation océanique dans le Pacifique Sud, quel est le lien entre l’activité humaine et ce courant ? Ou alors, mais je n’ose y croire, tu abondes dans mon sens en disant qu’en fait le climat serait peut-être un système un peu plus compliqué qu’un truc contrôlé par 1 variable (le taux de CO2 d’origine anthropique dans l’atmosphère)…?



  3. tu contredis ton point 2, là…




Quant à ton “bref”, j’espère que tu fais systématiquement preuve du même recul quand tu liras des articles attribuant le recul d’un trait de côte, un cyclone tropical, un incendie de forêt ou une mousson tardive au “changement climatique d’origine anthropique” - à ce jour, la plupart des scientifiques sérieux sont très prudents sur ce sujet. Je ne parle pas des scientifiques médiatiques.


J’ai essayé de répondre clairement, mais je vois qu’il y a du boulot, vu que tu ne sembles pas comprendre le début du commencement de la problématique.



La climatologie s’intéresse à l’évolution de certains paramètres (températures, précipitations, etc.) sur des dizaines d’années. Le principe étant de voir si des tendances peuvent être observées.



Dans un monde sans “réchauffement climatique”, les variations de ces données se feraient autour d’une droite horizontale. Il y aurait des années avec plus de cyclones ou moins d’entre eux, des années avec fraiches et des années chaudes en fonction de facteurs naturels tels que el nino voire l’explosion d’un volcan.



Le problème c’est que la droite moyenne n’est pas plate, elle est même très loin d’être plate.
Celle qui nous intéresse est celle des températures qui permet d’identifier une partie de l’énergie emmagasinée sur Terre, si les témpératures augmentent en permanence, l’énergie utilisée par les phénomènes météorologique le fait tout autant.




anagrys a dit:



Quant à ton “bref”, j’espère que tu fais systématiquement preuve du même recul quand tu liras des articles attribuant le recul d’un trait de côte, un cyclone tropical, un incendie de forêt ou une mousson tardive au “changement climatique d’origine anthropique” - à ce jour, la plupart des scientifiques sérieux sont très prudents sur ce sujet. Je ne parle pas des scientifiques médiatiques.




Merci de prouver à tout le monde que tu confonds bien climat et météo.
Un cyclone, une sécheresse, une mousson, un épisode de canicule: tous ces phénomènes ont existé depuis très longtemps. Le problème n’est donc pas le phénomène, mais l’énergie qui l’alimente et donc son intensité.



Le problème n’est pas d’avoir des cyclones de catégories 5, mais d’en avoir autant en 1 année que sur les 10 dernières réunies.
Le problème n’est pas d’avoir une inondation quelque part, mais de passer d’un phénomène centennal à un phénomène décennal avec des crues jamais mesurées auparavant.



Prévoir un cyclone c’est la météo
Estimer l’évolution de leur fréquence et de leur intensité c’est la climatologie.


carbier

J’ai essayé de répondre clairement, mais je vois qu’il y a du boulot, vu que tu ne sembles pas comprendre le début du commencement de la problématique.



La climatologie s’intéresse à l’évolution de certains paramètres (températures, précipitations, etc.) sur des dizaines d’années. Le principe étant de voir si des tendances peuvent être observées.



Dans un monde sans “réchauffement climatique”, les variations de ces données se feraient autour d’une droite horizontale. Il y aurait des années avec plus de cyclones ou moins d’entre eux, des années avec fraiches et des années chaudes en fonction de facteurs naturels tels que el nino voire l’explosion d’un volcan.



Le problème c’est que la droite moyenne n’est pas plate, elle est même très loin d’être plate.
Celle qui nous intéresse est celle des températures qui permet d’identifier une partie de l’énergie emmagasinée sur Terre, si les témpératures augmentent en permanence, l’énergie utilisée par les phénomènes météorologique le fait tout autant.




anagrys a dit:



Quant à ton “bref”, j’espère que tu fais systématiquement preuve du même recul quand tu liras des articles attribuant le recul d’un trait de côte, un cyclone tropical, un incendie de forêt ou une mousson tardive au “changement climatique d’origine anthropique” - à ce jour, la plupart des scientifiques sérieux sont très prudents sur ce sujet. Je ne parle pas des scientifiques médiatiques.




Merci de prouver à tout le monde que tu confonds bien climat et météo.
Un cyclone, une sécheresse, une mousson, un épisode de canicule: tous ces phénomènes ont existé depuis très longtemps. Le problème n’est donc pas le phénomène, mais l’énergie qui l’alimente et donc son intensité.



Le problème n’est pas d’avoir des cyclones de catégories 5, mais d’en avoir autant en 1 année que sur les 10 dernières réunies.
Le problème n’est pas d’avoir une inondation quelque part, mais de passer d’un phénomène centennal à un phénomène décennal avec des crues jamais mesurées auparavant.



Prévoir un cyclone c’est la météo
Estimer l’évolution de leur fréquence et de leur intensité c’est la climatologie.


Ça va peut-être te faire un drôle d’effet, mais… je suis à 100% d’accord avec ton commentaire.
Je regrette juste que bon nombre de journalistes ne soient visiblement pas capables de prendre le même recul que toi.


Zut, raté la fenêtre d’édition



Un article dit quand même que le volcan aurait eu un influence insignifiante sur le réchauffement. (0.03 degrés sur 0.2)




En entrevue avec La Presse, Alejandro Di Luca, professeur au département des sciences de la Terre à l’UQAM, a indiqué que l’éruption du Hunga Tonga n’a apporté « qu’une petite contribution » au réchauffement observé cet été. « On parle d’un impact de 0,03 degré sur un réchauffement d’environ 0,2 degré observé en juillet. C’est très insignifiant. »




Il faudrait voir si on a eu des études plus précises depuis, je ne qualifierait pas 15% d’insignifiant personnellement.



anagrys a dit:


Tiens, une petite lecture alternative pour expliquer pourquoi cette année 2023 est exceptionnelle au niveau du climat mondial. Tu peux y aller, ce n’est pas un site complotiste ou, pire, climato-sceptique. C’est le journal du CNRS.





Merci beaucoup pour cet article très intéressant



:inpactitude:



fred42 a dit:


ce qui est important, c’est la tendance sur plusieurs années et pas les observation mois par mois.




Bah, c’est parce que c’est important qu’on te nomme la météo “journal météo-climat”!
Impression de bourrage de cranes, quand même…


Je ne supporte pas ce truc de France TV à la fois pour son aspect bourrage de crâne, le mélange des 2 termes et le niveau des contributions sur l’aspect climat.



Quand je regarde la météo, c’est pour savoir si je peux prévoir un BBQ, pas pour savoir que dans 30 ans, il fera trop chaud.


fred42

Je ne supporte pas ce truc de France TV à la fois pour son aspect bourrage de crâne, le mélange des 2 termes et le niveau des contributions sur l’aspect climat.



Quand je regarde la météo, c’est pour savoir si je peux prévoir un BBQ, pas pour savoir que dans 30 ans, il fera trop chaud.


Idem… et je pense qu’on n’est pas seuls a détester ce mélange torchons/serviettes.



fred42 a dit:


Moi, c’est la piscine en octobre que j’ai apprécié et c’est pas dans le nord que j’aurais pu en profiter. :langue:




Tu sais pas ce que tu rates, les 3° de ce matin étaient vivifiants !



Patch a dit:


Et que ce sera probablement le cas de chaque année du reste de notre vie…




En même temps, la vie terrestre de 80 ans env. est à mettre en perspective avec l’age présumé de la Terre: 4.5 Milliard d’année.



A un moment donné, il faut être humble : “tu n’est que poussière et tu retourneras poussière”.
Tu ne connaitras pas la fin du Monde qui te survivras.
:smack:


Fermer