Indiegogo propose de retenir l'argent de campagnes jusqu'à livraison du produit

Indiegogo propose de retenir l’argent de campagnes jusqu’à livraison du produit

Indiegogo propose de retenir l'argent de campagnes jusqu'à livraison du produit

À The Verge, le patron de la plateforme, David Mandelbrot, promet de retenir les fonds de certaines campagnes de financement jusqu’à ce que le produit soit livré aux internautes financeurs. Il compte expérimenter une nouvelle méthode de paiement, qui s’éloigne du financement participatif pour se rapprocher des pré-ventes. Dans cette « Marketplace », certaines contreparties seraient donc garanties.

La mesure suit des années de déception suite à des campagnes fumeuses, où des millions de dollars ont été engloutis par des projets ne sortant jamais, ou dans un état lamentable. Un phénomène très bien illustré par le sous-forum Reddit Shitty Kickstarters.

Jusqu’ici, la plateforme s’est distinguée des autres sur le financement. Quand un Kickstarter ou Ulule imposent qu’une campagne atteigne son objectif affiché pour récupérer les fonds, Indiegogo permet au créateur de la campagne d’obtenir ceux levés, peu importe que l’objectif ait été rempli ou non.

Par cette « Marketplace », Indiegogo compterait surtout diversifier ses revenus et ses cibles, passant des startups à de plus grosses sociétés voulant se lancer dans la pré-vente. Un modèle qui a réussi à d’autres services, comme Massdrop.

Commentaires (11)


S’ils ne libèrent pas les fonds, comment les produits sont-ils financés ?


Malheureusement ça ne sera pas possible pour la plupart des produits, étant donné qu’ils ont besoin de l’argent pour créer le produit :(

(Ou tout claquer en tentant de faire un produit irréalisable)


Il faudrait un échéancier avec des étapes et la possibilité de sortir à chacune d’entre-elles et offrir la possibilité de récupérer la propriété intellectuelle de tout ce qui a été créé avant l’arrêt du projet (typon…)


Du financement participatif, mais sans financement <img data-src=" />



Là ce serait passer d’un extrême à l’autre. La bonne solution doit se trouver entre les deux.


Voici qui serait pertinent et rassurerait les consommateurs !



Car derrière le terme générique “financement participatif”, on trouve essentiellement des préventes. Le consommateur se trouve ainsi démuni face à un défaut quelconque, en particulier lorsque le prestataire disparaît, soit parce qu’il s’agissait d’une pure escroquerie (il y en a), soit parce qu’il a échoué à développer le produit qu’il a “survendu.”



Comment financer ?



Une piste est d’ouvrir le capital aux investisseurs. Car qui dit financement d’un nouveau produit dit risque, et ce n’est plus au consommateur, mais à l’investisseur, de l’assumer, avec les intérêts financiers qui en résultent en cas de succès. Dans le “financement participatif” actuel, le mieux que le consommateur puisse espérer, c’est un tarif préférentiel à un hypothétique prix catalogue une fois le produit finalisé. À supposé qu’il soit un jour finalisé, et que le produit soit vendu en dehors de sa “campagne de financement participatif.”



Une autre piste, pour les entreprises, est de contacter leur banque en vue d’un prêt. Celle-ci pourra alors étudier la solidité du dossier pour s’assurer du remboursement. Avoir des clients et des préventes limite le risque financier. Mais ne le fait pas disparaître. Encore faut-il concevoir et livrer le produit. Ce que bon nombre de campagnes semblent se passer.



Bref, accepter l’idée que Indiegogo ou Kickstarter soient des sites de préventes avec livraison garantie serait utile et rassurant pour le marché. D’ailleurs, PayPal bloque régulièrement les fonds des entreprises faisant appel à ces sites, pour limiter la casse en cas de leur défaillance. Cela ne ferait donc que clarifier la situation, protéger le consommateur et professionnaliser la démarche.








Karl Moonferon a écrit :



Malheureusement ça ne sera pas possible pour la plupart des produits, étant donné qu’ils ont besoin de l’argent pour créer le produit :(

(Ou tout claquer en tentant de faire un produit irréalisable)





“Ou tout claquer en tentant de faire un produit irréalisable”

-&gt; j’aurais dis : tout garder, se barrer loin, et prendre 5min de temps en temps pour pipeauter <img data-src=" />

Ca s’est produit tellement de fois…



L’idée du financement participatif n’est-il pas que les particuliers se placent en “micro-investisseurs”, avec les risques que ça comporte ?



Parce que là, si le créateur est payé seulement lors de la livraison, autant ouvrir une boutique eBay ou Etsy, ça revient au même.



L’idée d’aller voir une banque ou un investisseur, ça demande déjà d’avoir des garanties, et donc dans ce cas, pas besoin de passer par les plateformes de financement participatif. Autant se lancer dans une boîte de production directement : ça évite de se faire prendre une part par le plateforme.



@Sans intérêt:



Financement participatif et prise de participation, ça ne correspond pas au même besoin pour l’entrepreneur et le résultat n’est pas du tout le même au final. On ne peut absolument pas remplacer l’un par l’autre!



Pour une entreprise, l’appel à des investisseurs et la campagne de financement ne s’adressent pas du tout au même state de développement. Le financement participatif est plutôt à mettre en balance avec un emprunt bancaire, alors que faire appel à un investisseur, c’est vendre son cul. Même si s’est parfois nécessaire pour franchir certaines étapes, un entrepreneur éclairé évitera tant que possible de devoir faire appel à un investisseur.



Sinon il ya les boites établies qui lancent des campagnes correspondant plutôt à des préventes et où l’intérêt pour eux est plus de jauger la demande par rapport à un projet que de le financer. Pour celles là, et uniquement celles là, le fait fait de verser les fonds seulement après délivrance du produit ne poserait pas de problème.



Et puis à côté de ça, certains projets de passionnés collent parfaitement au modèle de financement participatif mais absolument pas à celui d’investisseurs car le but d’un projet n’est pas toujours de dégager des bénéfices financiers ou de créer une source de revenus récurrents.


C’est une bonne solution pour faire travailler l’argent des autres <img data-src=" />



Au lieu de verser l’argent une fois la campagne terminée (généralement au bout de quelques semaines), là il restera sur les comptes d’Indiegogo pendant plusieurs mois, permettant à la boite de les faire fructifier <img data-src=" />


Il faudrait déjà que les administrateurs de cette plateforme soient un peu plus à l’écoute des contributeurs, parce que pour avoir participé au financement d’un projet dont on ne verra probablement jamais l’aboutissement&nbsp; (celui-ci), il y a un certain laisser-aller pour rester poli: bien que l’auteur du projet ne donne plus de nouvelles depuis des mois et que plusieurs contributeurs avaient alertés les administrateurs de la possible arnaque, le financement est toujours ouvert à ce jours.&nbsp; Cherchez l’erreur…


La notion de faire travailler l’argent est dépassée.

L’usure n’est vraie que quand la quantité augmente.

Hors d’un point de vue énergétique le monde stagne depuis 20ans.

Tous ces mécanismes sont invalidés, il faut se remettre en question.

Le seul investissement qui reste, c’est les paris sur le futur marché.

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