iFixit vs Google : « les produits durables impliquent davantage que de l’énergie verte »
Le 16 octobre 2019 à 08h58
2 min
Société numérique
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Après la conférence Made by Google d'hier après-midi, iFixit a publié un billet de blog pour revenir sur certaines affirmations du géant du Net, qui l'ont visiblement troublé.
En plus des annonces de produits sur lesquelles nous reviendrons prochainement, le géant du Net a mis en avant son « écoresponsabilité » sur la conception et l'expédition de ses produits, avec un billet de blog en complément.
« 100 % des produits Nest lancés en 2019 sont fabriqués à partir de plastiques recyclés. L'expédition de ces produits, ainsi que de tous les autres Made by Google, de chez nous à chez vous, est désormais 100 % neutre en carbone ». Il y est aussi question des investissements conséquents dans les énergies renouvelables.
Des changements qui vont dans le bon sens pour iFixit, mais qui ne doivent pas cacher une autre réalité : la possibilité de réparer les produits et leur recyclage en fin de vie. Or, Google met en avant une « construction sub-millimétrique » sous la forme d'un « origami complexe » pour ses écouteurs Pixel Buds, tandis que les manettes pour Stadia « n'ont pas de vis visible ». Des points qui laissent présager une réparation complexe.
« En d’autres termes, l’effort de durabilité publique de Google implique de dépenser de l’argent, dont ils disposent en quantité, pour gérer des usines à énergie propre et acheter du plastique recyclé », affirme iFixit.
Mais, toujours selon nos confrères, « ce qui sort de l’usine est un appareil complexe qu’il est difficile de réparer ou de recycler de manière responsable ». Des points sur lesquels ils encouragent donc Google à travailler.
Le 16 octobre 2019 à 08h58
Commentaires (82)
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Abonnez-vousLe 16/10/2019 à 08h23
Le raisonnement marche uniquement si dans la tête des consommateurs ils réparent au lieu de remplacer un objet défectueux.
Le 16/10/2019 à 08h45
Google ne peut pas faciliter la réparation des produits car c’est contre leurs intérêts.
Le 16/10/2019 à 09h51
Google ne se repose pas que sur ses Pixel pour survivre, au contraire. C’est une activité fortement accessoire. Ils n’en sont pas à ce point quand même " />
Le 16/10/2019 à 09h52
La logique reste la même.
Le 16/10/2019 à 10h25
Pouvoir réparer implique nécessairement des sacrifices en terme d’espace, de temps, de complexité accrue, de dépenses supplémentaires en RD, de maintien de stocks à faible turnover, etc. qui ne sont pas économiquement satisfaisants, ni pour Google, ni pour le consommateur.
La logique économique trompe toujours les fausses bonnes intentions (idéologiques).
La règle est simple : si ce n’est pas rentable, ce n’est pas fait. Deal with it.
Le 16/10/2019 à 10h50
La seule différence est le coût du mètre linéaire de joint colle vs. coût de la tonne d’aluminium pour visserie et/ou usinage de moule pour mortaises…
Pour le reste, la RD de Google ne vaut pas mieux que les autres, d’ailleurs c’est HTC qui s’en charge comme quoi ! Autrement dit, entre de la merde en boîte de conserve ou un pixel phone aucune différence.
Apple a le mérite de flancher dans la vérité constructive avec des coques en alu mais cela s’arrête là. " />
Le 16/10/2019 à 10h54
La rationalité économique entre une vis standard et une vis “propriétaire” ?
(A part entraver la réparabilité ?)
Le 16/10/2019 à 10h56
Quelques soient les fausses explications ou l’ignorance affichée, le marché a déjà tranché et n’est pas d’accord.
C’est l’essentiel, tout le reste n’est que ventilation des bras.
Le 16/10/2019 à 11h05
Le “calcul” économique ne s’arrête pas à une vis, il débute ou continue seulement à cette vis.
La résultante finale de tous les “calculs” tout au long de la chaîne de production s’appelle le marché.
Le marché a fait son choix : le critère de “réparabilité” n’est pas pertinent, il est donc rejeté.
Le 16/10/2019 à 11h55
Le marché c’est aussi les consommateurs avec leurs envies d’optimiser leurs “investissements” voir même d’allonger la chaîne de distribution.
Ces gens la aimeraient bien réparer leur bordel et/ou argumenter la vente en disant que c’est possible, peut-être même qu’un jour ils en feront une vocation et deviendront… revendeur.
Le marché ce n’est pas que la production.
Le 16/10/2019 à 12h16
Où comment répondre à une question qui n’est pas posée afin de ne pas répondre à la question posée.
Le marché a fait son choix : le critère de “non réparabilité” est pertinent, il est donc approuvé
Le 16/10/2019 à 12h19
Le 16/10/2019 à 12h31
Le 16/10/2019 à 12h37
Le 16/10/2019 à 12h41
J’ai répondu à la question avec 2 négatifs : il existe une minorité d’individus, dont je suis, qui pensent, raisonnent et s’expriment la plupart du temps négativement. Peut-être auras-tu appris quelque chose aujourd’hui.
The Positive Power of Negative Thinking
Le 16/10/2019 à 12h48
Le commentaire ci-dessus s’adressait à toi.
Le 16/10/2019 à 12h51
« ce qui sort de l’usine est un appareil complexe qu’il est difficile de réparer ou de recycler de manière responsable »
Beaucoup de gaspillage d’encre serait évité si la phrase ci-dessus avait été écrite correctement dès le départ, c’est à dire causalement :
« ce qui sort de l’usine est un appareil qu’il est difficile de réparer ou de recycler de manière responsable parce qu’il est complexe »
Le 16/10/2019 à 12h56
Le 16/10/2019 à 13h01
Google n’est pas côté en bourse c’est Alphabet qui est côté en bourse, je doute que la section device chez Google soit ce qui influe le plus sur le CA…
Le 16/10/2019 à 13h04
Tu vois bien ce que je veux dire.
Ils n’ont aucun intérêt à rendre réparable un téléphone.
Ça fait moins de vente.
Le 16/10/2019 à 13h50
Le 16/10/2019 à 13h50
Il n’y a aucune logique économique “immédiate” à utiliser des vis proprio :
proprio = brevet et/ou coût de dev et/ou moins de fournisseurs potentiels = surcoût.
S’il y a un surcoût, il faut qu’il soit contrebalancé par un gain. Le gain c’est (on peut le supposer) l’entrave à la réparabilité grâce auquel le constructeur espère plus de ventes.
Le 16/10/2019 à 14h58
Le 16/10/2019 à 15h00
Ça c’est dans une France ultra-collectiviste. Mais dans le reste des contrées qui constituent l’essentiel du monde, inverse ton paradigme pour retomber sur la règle.
Le 16/10/2019 à 15h03
Le 16/10/2019 à 15h13
Le 16/10/2019 à 15h15
Le 16/10/2019 à 15h23
Le 16/10/2019 à 15h31
Le 16/10/2019 à 15h40
Magnifique cette opposition constante entre ceux qui rêvent à un monde meilleur et cherchent des solutions pour y arriver, et ceux qui ont compris comment il marchait et estiment qu’au final l’intérêt de l’entreprise à gagner de l’argent rejoint celui du consommateur.
Si le critère de réparabilité n’est pas pertinent, ce n’est pas à cause du coût de l’objet lui même qui exploserait (c’est vraiment chercher des excuses, on peut très bien l’imposer à tous les constructeurs, la concurrence se chargerait de réguler les prix et ça peut toujours faire un argument marketing. Autrement on peut aussi renoncer à la norme CE voire toutes les normes si on veut laisser les constructeurs faire un max de bénefs), c’est plutôt à cause du coût de la réparation par rapport au prix du téléphone. Si la valeur résiduelle du téléphone, ou le prix d’un téléphone neuf équivalent était bien plus important (ou le prix de la réparation moindre), on aurait plus tendance à le réparer (>voitures).
On pourrait résoudre la question facilement: imposer aux entreprises de fournir un support sur les appareils pour une durée définie à l’avance et qui figurerait obligatoirement sur une fiche produit. On le fait bien dans l’industrie, et oui ça a un coût mais aussi des retombées marketing.
Ou encore plus simple, imposer une durée de garantie plus longue. C’est déjà le cas en Europe, alors que ça l’est pas forcément ailleurs. Oui, ça a un coût, mais au moins ça laisse le choix de miser soit sur la fiabilité du produit, dans lequel cas on s’en fout que ce soit collé au lieu d’être réparable, soit sur la facilité à réparer.
Ce sont avant tout des choix politiques…
Le 16/10/2019 à 15h43
Le 16/10/2019 à 15h45
Le 16/10/2019 à 15h55
Le 16/10/2019 à 16h24
Le 16/10/2019 à 16h33
Le 16/10/2019 à 16h39
Le 16/10/2019 à 16h45
Peut-être que mon point n’était pas clair : la règle est valable tout le temps quel que soit le système considéré dans le temps ou l’espace (parce que c’est une loi).
Il est certes possible d’imposer des coûts supplémentaires pour obtenir des résultats nuls, insignifiants et bien souvent contreproducifs comme les politiciens et idéologues escrolos en sont coutumiers, incapables qu’ils sont d’évaluer leur propres actions a priori et, a fortiori, leurs conséquences ex post facto, mais les effets de bords, les conséquences inattendues, les changements rapides des modes, etc. conduisent les impositions décidées ex cathedra par ces incompétents non informés à une seule conséquence économique in fine : gaspiller les ressources financières et diminuer le pouvoir d’achat pour 0 bénéfice sociétal.
Oui j’aime les expressions latines.
Le 16/10/2019 à 16h51
Le 16/10/2019 à 16h51
Une question.
La sainte croisade du marché est la perpétuelle croissance (de l’économie, de la production etc…).
A ma connaissance, on est sur une planète bien délimitée, hébergeant donc une quantité de matière première finie.
On fait comment pour suivre la courbe de la croissance qui, mécaniquement, augmente de plus en plus vite avec de la matière première qui elle, est en quantité finie ?
Le 16/10/2019 à 17h00
Le 16/10/2019 à 17h02
Le 16/10/2019 à 17h06
Le marché n’est pas une “croisade”, mais la simple application des droits fondamentaux aux lois de la Nature.
La “perpétuelle croissance” est imposée par la trop grande extraction de valeur par les entités parasites dans le système (la technostructure étatiste pour résumer) : plus cette valeur est (gas)pillée, plus le système de création (le capitalisme) est obligé d’en créer pour rester lui-même à flot. Corollaire : supprime les parasites, et le système de création de valeur se contentera d’une croissance lente, voire même d’une décroissance séculaire ultra-lente à la condition que la monnaie revienne dans son giron (c’est juste l’effet relatif de l’augmentation de la valeur de la monnaie elle-même quand elle est bien gérée rapportée à la croissance lente).
La finitude de la planète, réelle mais néanmoins inconnue numériquement, n’a que peu de chose en commun avec l’économie. Les ressources naturelles sont extraites selon les besoins, remplacées selon les nécessités ou abandonnées selon les cas. A part les escrolos, tout le monde se fiche pas mal des l’état quantitatif des substrats physiques : leur consommations est dérisoire et le défaut d’imagination est la seule frontière.
Le 16/10/2019 à 17h14
La complexité et la réduction de taille impliquent la diminution de la réparabilité.
C’est une contrainte physiquement et nécessairement traduite économiquement qu’on ne peut possiblement pas exprimer plus concisément et clairement en moins de termes.
D’autres préfèrent imaginer des complots et autres fadaises à la place : not my business.
Oui j’aime aussi les adverbes.
Le 16/10/2019 à 17h21
Pendant que Trabant fabriquait ses daubes collectivistes, Mercedes et BMW fabriquaient aussi des voitures modernes bien moins réparables.
Trabant n’existe plus, les autres oui.
Le 16/10/2019 à 17h24
Le 16/10/2019 à 17h28
Le 16/10/2019 à 17h33
Le 16/10/2019 à 17h36
Le 16/10/2019 à 17h43
Le 16/10/2019 à 17h47
Le 16/10/2019 à 17h50
Le 16/10/2019 à 17h53
Le 16/10/2019 à 17h54
Le 16/10/2019 à 18h14
Ça démontre toujours pas ça.
La cituation actuelle démontre juste que ce n’est pas un critère discriminant (dans le sebs qui empêche systématiquement l’achat si pas présent) pour la plus part des gens.
Si tu voulais démontrer la non importance de ce critère, il faudrait que sur le marché y ai un choix équitable de modèle fonctionnellement équivalant et voir lequel se vends le mieux.
Pour le continuum du marché, si je comprend bien, faut piocher dedans ce qui nous va bien et oublier le reste car polluer. Donc on démontre toujours rien.
C’est pas une attaque (loint de là) mais, t’es pas une scientifique au moins ? Je pose la question car on a pas la même définition de démonstration.
Le 16/10/2019 à 18h27
On ne peut pas faire de telles expériences contrôlées ab initio en économie. On peut seulement observer la trajectoire d’un marché : ici le marché a évolué de relativement réparable à relativement moins ou pas très réparable, ce qui prouve que ce critère n’a plus d’importance globalement.
Si tu t’intéresses au capitalisme, la moindre des choses est d’observer les marchés et leur adaptation en situation parasitaire.
Scientifique aussi haut qu’on puisse monter.
Le 16/10/2019 à 18h37
Le 16/10/2019 à 18h48
Le 16/10/2019 à 19h10
Déjà, c’est un homme et non une femme.
Note peu importante sur le sujet, mais plus pour le personnage :)
“Ben non, juste qu’il y a une critère bien plus important qui les pousse à “faire avec”.”
On ne peut plus vrai.
Le 16/10/2019 à 19h39
Le 16/10/2019 à 19h46
Le 16/10/2019 à 19h50
Le 16/10/2019 à 20h11
Le 16/10/2019 à 20h16
Le 16/10/2019 à 21h04
Le 16/10/2019 à 21h10
Le 16/10/2019 à 21h40
Le 17/10/2019 à 06h58
La faute a qui ?
Quand le cerveau du consommateur lamdba n’est capable que d’accepter des discours court pour favoriser un achat, n’est il pas un peu de sa responsabilité ?
Rien que pour le plaisir, essayez de compter dans vos proches ceux qui arrive a se documenter plus de 4h sur les applications qu’ils utilisent tout les jours et ça c’est juste dans vos proches.
Pourtant 4h on est loin d’une vrai maîtrise sur ce qui se passe vraiment dans l’appareil (API,drivers,I/O…).
La démocratisation de l’outil informatique est passé par une simplification de l’utilisation pas par autre-chose, demande aujourd’hui a une secrétaire de démarrer ses programme en ligne de commande et 9 foi sur 10 elle changera de boulot ( 1 foi sur 10 elle posera un congé maternité, oui, pardon, celle la c’était gratuit " />).
Sincèrement je déteste le spectacle que je vois a chaque foi que je vais a la déchetterie mais il s’explique aussi simplement qu’il est aujourd’hui favorable de balancer un produit si le coût (fric, ressources intellectuels, santé, temps) est jugé trop important.
Parlons des vis par exemple, vous savez qu’avec une fraiseuse on peut les re-usiner pour en faire des standards ? Qui va le faire ? Pourquoi ?
Vous adorez Fairphone pour l’argument duré de vie, moi aussi je fais super gaf a mon téléphone et je le garde le plus longtemps possible , mais qu’est-il arrivé au Fairphone 1 avec son OS et pourquoi?
Le discours de tmtisfree est “spécial” mais il a raison : C’est tout un modèle a revoir sinon c’est du brassage de vent.
Le 17/10/2019 à 08h35
Faisons une autre expérience théorique.
Là déjà il y a un oxymore.
Propose à des gens que des légumes et céréales hyper traitées, avec des produits à fort risque pour la santé ,
Comment imaginer que cela soit dans le domaine du légal sinon du possible ? On n’échappe pas au principe de réalité, même dans une situation imaginaire. Sinon, on peut conclure tout et son contraire.
avec interdiction de faire pousser soit même etc (expérience théorique).
Proposition ad hoc contradictoire : si les produits sont proposés, les gens en deviennent légalement propriétaires et ils en font ce qu’ils en veulent.
Les gens vont donc acheté tes produits.
Les probabilités que cela arrive sont ~nulles.
Et ce que tu pourrais donc en déduire que les gens s’en fiche que les produits soient hyper traités ? Ben non, juste qu’il y a une critère bien plus important qui les pousse à “faire avec”.
Il n’y a rien à déduire, tes prémisses contradictoires ne font pas partie du domaine du possible.
‘b :pour ta formation, ben j’ai de mes anciens prof qui seraient… Surpris
Tu leur as demandé ou tu présumes ?
Le 17/10/2019 à 08h36
Soit spécifique quand tu cites, à quoi fais-tu référence ?
Le 17/10/2019 à 08h47
Le 17/10/2019 à 09h38
Le 17/10/2019 à 09h51
Le 17/10/2019 à 10h19
L’analyse de la répartition de la valeur sociétale créée par les producteurs montre que non : la valeur est essentiellement (~98%) captée par les consommateurs.
La mesure de la production (et donc de la consommation) non plus.
Le 17/10/2019 à 10h34
C’est bien un truc de capitaliste, ça, de ne considérer que la “valeur”. Il y a d’autres paramètres que l’argent dans la vie. Au hasard, l’écologie, puisque c’était la base de l’article. Ah mais oui, l’écologie n’est pas rentable, donc ça n’existe pas pour les capitalistes.
Le 17/10/2019 à 10h39
J’empoche aussi des rentes éoliennes (dont ta contribution, merci !) bien que je ne sois pas d’accord avec cette escroquerie. Principe de réalité.
Le 17/10/2019 à 11h01
Le 17/10/2019 à 12h59
Le 17/10/2019 à 14h26
Le 17/10/2019 à 20h18
Le 18/10/2019 à 08h37
Je suis d’accord que les exemples ne sont pas forcément bien raccord avec le message que l’auteur essaie de faire passer, et comme tu le dis, la matière était neuve à l’époque et le document s’adressait à un public russe, moins susceptibles de poser des questions.
C’est vrai aussi qu’il existe (encore) des “libéraux” qui soutiennent le principe de la taxation pigouvienne pour “réguler” alors qu’il est acquis que cette méthode est obsolète et ne résous pas grand chose.
“une procédure en justice pour « invasion de propriété » a un coût”
Certes, mais il faudrait comparer avec les coûts quand les droits ne sont pas définis pour voir quelle est la meilleure méthode.
“A se demander même si à partir du moment où la propriété ne peut s’appliquer à un concept alors ce dernier est considéré inexistant.”
Généralement, les droits de propriété se définissent à partir du moment où la rareté émerge : l’objet de la propriété est de la réguler par un prix.
“l’atmosphère ne puisse pas être privatisable”
Quand on parle de l’atmosphère on peut la réduire à un espace qui est lui privatisable. Cela ne règle pas le problème du contenu, OK. Là ce sont les droits à polluer qui interviennent. Je ne suis pas certaine que ce soit la meilleure solution, mais c’est la moins mauvaise présentement tant que la pollution est définie correctement, ce qui est rarement le cas : le prescripteur a la fâcheuse tendance de la surestimer (ou même à être “créatif”) pour optimiser les taxes afférentes…
Ce que je retiens est qu’historiquement et empiriquement, la manière de faire bottom-up est plus optimale plus celle top-down, et qu’il n’y a a priori aucune raison qu’il n’en aille pas ainsi partout et toujours. Seul le manque d’imagination nous fait hésiter et/ou reculer.
Ma position est la traduction, amendable, d’un code philosophique et éthique : il y a des lois qui dérivent d’une réflexion morale globale logique sur la nature des choses et de l’Homme. Ces lois sont applicables par principe partout et en tout temps. C’est exactement l’opposé d’une idéologie.
Le 18/10/2019 à 12h21
Et sinon, pour l’article, j’en conclus que Google fait juste, comme beaucoup d’entreprises, du greenwashing.
Pendant ce temps, ils n’ont toujours pas trouvé de solution pour la migration des appareils qui ont d’anciennes versions d’android et dont le seul avenir est la poubelle, et ce le plus rapidement possible car ce sont des passoires en terme de sécurité.
Le 18/10/2019 à 12h46
Ça faisait longtemps que j’avais pas fait ça.
Je voulais juste voir si j’étais pas trop rouillé avec l’âge ^^ ;)