Telus, un sous-traitant de Google, paie des parents pour scanner le visage de leurs enfants
Le 09 janvier à 06h59
1 min
Société numérique
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La société canadienne TELUS, qui déclare travailler pour Google, offre 50 dollars aux parents qui acceptent de filmer leurs enfants habillés de différents accessoires (chapeaux, lunettes de soleil, etc), selon les informations du média 404.
Les vidéos servent à récupérer autant d’informations que nécessaire sur la forme des yeux ou la couleur de peau de ces mineurs.
Ailleurs, le site du sous-traitant indique qu’il cherche aussi à récupérer la « géométrie faciale » des mineurs en question.
Selon les informations relatives au projet en question, l’entreprise demande spécifiquement des images de mineurs âgés de 13 à 17 ans.
Google a déclaré travailler à des manières de « vérifier l’âge des utilisateurs », dans le cadre de son « engagement à proposer des expériences appropriées selon l’âge et à se conformer aux lois et réglementations à travers le globe ».
Le 09 janvier à 06h59
Commentaires (14)
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Abonnez-vousLe 09/01/2024 à 08h49
Le 09/01/2024 à 10h24
Même si le but est louable, la mauvaise utilisation et les erreurs possibles. J'imagine que les adultes bloqués (à tord) devront se débloquer avec leurs carte d'identité ou carte de crédit ?
Le 09/01/2024 à 10h36
Le 09/01/2024 à 11h01
La rengaine de la protection des mineurs on la connait.
Le 09/01/2024 à 11h05
Il aurait été pertinent selon moi d'expliciter la ou les finalités de cette collecte de données directement dans le contenu.
Le 09/01/2024 à 11h11
Mais là, ça vient d’un GAFAM, dont le siège est dans « le pays de la liberté et la première démocratie du monde » et autres foutaises aussi grandiloquentes que bidons, alors ça passe crème et tout va bien ! Quoi ? Le gouvernement et ses services de renseignements vont forcément récupérer toutes les données ? Oh, ça va, c’est pas comme si c’était une dictature autocratique, hein… Ah, oui, c’est sûr que ce détail (qui peut changer) vaut absolument toutes les garanties du monde contre toute mesure arbitraire à notre encontre venue de ce même gouvernement ou autres organismes comme des banques, des assureurs ou même des éventuels futurs employeurs.
Monde de m××de(s) qui ne va que de mal en pis ! C’est pas celui dont je voulais.
Je plains sincèrement les gamins qui seront victimes de l’inconséquence de leurs parents qu’en d’autres temps, on aurait trop justement qualifiés de « collabos »…
Le 09/01/2024 à 13h21
Je ne sais pas si cela a des chances d'aboutir techniquement ou pas. En particulier, ça ne peut pas être suffisamment précis pour déterminer si quelqu'un a 17 ans moins 1 jour ou 17 ans pile poil, pareil pour 13 ans. Je suis aussi surpris qu'ils ne collectent pas de données sur des âges proches pour mieux savoir discriminer. Mais ça peut probablement décharger de vérification d'âge des humains en les laissant se concentrer sur les cas où il y a doute.
Le but est par contre bien d'entraîner une IA, pas de ficher comme tu le dis sans avoir compris de quoi il s'agit.
Tu es parti en vrille bien inutilement.
Le 10/01/2024 à 10h49
Ben voyons ! Comme si ça n’allait pas – ainsi que le rappelle aussi xlp – finir par être récupéré par d’autres (combien de vols massifs de données perso ont été commis, ces dernières années, déjà ? Et sans parler de la collaboration active de ces entreprises avec le gouvernement US et ses agences de renseignement : PRISM, ça te parle ?)…
Je pars pas en vrille, c’est toi qui es d’une naïveté affligeante (en plus d’avoir la mémoire courte ou déplorablement sélective).
Petit rappel : dans ce pays rance, les prélèvements d’ADN étaient au départ strictement réservés aux cas d’agressions sexuelles et de terrorisme. Depuis, ils ont été étendus à toutes les affaires judiciaires, sans distinction. Ce système de scan de visages, c’est le pactole pour toutes les polices du monde qui auront un fichier tout prêt de tous les mineurs. Yay !
Rappel de la loi de Timo Van Neerden (Le Hollandais Volant) : « si quoi que ce soit, en bien comme en mal, est technologiquement faisable, alors ce sera fait ». Et elle n’a jamais connu d’exception à ce jour. Il est donc impératif de précisément envisager le pire et tenter de se protéger tant qu’on le peut encore quand on apprend l’existence de tels projets, car ça finira inévitablement par devenir une réalité. Mais là, ce sera trop tard pour pleurer et jouer les étonnés (ça alors ! Mais qui aurait pu prédire, alors que l’Histoire ne nous a montré que des exemples ayant tout aussi mal tourné, car les mêmes causes mènent forcément toujours aux mêmes conséquences… ???).
Je répète et maintiens que c’est pas ce monde-là que je voulais.
Le 10/01/2024 à 11h04
Le 10/01/2024 à 07h32
Ceci dit je veux rebondir sur ton propos et en particulier "Ah, oui, c’est sûr que ce détail (qui peut changer)".
Après la 2nd guerre mondiale, la France a mis en place des restrictions pour limliter la casse au cas où le régime changerait à nouveau pour repartir du côté de Vichy... Je suis tout à fait pour. Mais j'ai l'impression que c'est maintenant suffisament vieux pour que même en France, ça comme à s'oublier...
Exemple, mes cours de base de données en école d'ing :
"Prof : Aujourdh'ui nous allons prendre comme exemple de base de données une base d'employées. Donc comme clé primaire, nous allons utiliser le numéro de sécu puisqu'il est unique pour chaque personne...
Moi : Excusez-moi... ce n'est pas légal !
Prof : Ah bon ?!"
(A sa décharge, dans les cours suivants il a arrêté l'usage du numéro de sécu (tout court je crois), mais avec le commentaire "on ne va pas utiliser le numéro de sécu pour faire plaisir à M. --insérer mon nom ici--")
Le 09/01/2024 à 13h07
Le 09/01/2024 à 13h37
Le solutionisme des GAFAM me fatigue un peu...
Modifié le 09/01/2024 à 23h12
Le 10/01/2024 à 07h36
"1 an d'abonnement à Facebook sans pub contre le visage de votre enfant"