Confronté à des demandes croissantes d’accès aux données des utilisateurs de ses services web, Google a commencé à les facturer, rapporte le New York Times.
Les prix iraient de 60 dollars pour une écoute à 245 dollars pour un mandat de perquisition. Au premier semestre 2019, Google aurait reçu plus de 75 000 demandes portant sur près de 165 000 comptes, soit 50 % de plus qu’au premier semestre 2018, un tiers émanant de services de police ou gouvernementaux américains.
Google précise qu’il ne facturera pas toutes les prestations, dont celle portant sur la sécurité des mineurs ou relevant d’urgences vitales. Microsoft et Twitter ont répondu à nos confrères qu’ils étaient légalement autorisés pour facturer de telles prestations, sans pour autant préciser si elles le faisaient, ou non. Facebook, de son côté, ne les facturerait pas.
Commentaires (11)
#1
Quand on vous dit que vous êtes le produits… Une nouvelle manière pour google de monétiser vos données.
#2
Je vois pas le rapport. Les FAi amérciains facturent aussi sur les demandes de la justice. Et dois je te rappeler lors de la hadopi le coup de p…. du gouvernement pour forcer nos FAI à ne pas facturer.
#3
Quand une entreprise doit mettre en place un service dédié pour répondre a ce genre de demande c’est normal de le facturer derrière…
#4
J’arrive pas à savoir si cette brève doit me faire sourire ou me faire grincer des dents.
D’un côté, si ça peut freiner les ardeurs des autorités de justice à accéder aux données des utilisateurs pour tout et n’importe quoi, je ne trouve ça pas plus mal.
Mais de l’autre côté, l’idée que de l’argent public aillent encore dans les poches de Google pour des motifs légitimes me fait penser que c’est vraiment abusif.
Double-face sur cette brève pour le coup.
#5
Faut pousser un peu plus loin :
“l’argent public aillent encore dans les poches de Google pour des motifs légitimes” … argent sur lequel Google est sensé payé des impôts qu’il évincera ensuite ;)
#6
#7
J’y avais pas pensé ! " />
#8
#9
L’art du deuxième degré… raté " />
Je ferais mieux la prochaine fois.
#10
#11
J’ai bien dit « censés » :
Par contre, je ne vois pas le rapport avec des licenciements : en pratique, on parle de grosses boîtes qui ne sont pas à un ou deux postes (ou presta) près.